Les derniers avis (48389 avis)

Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série L'Amour et le charme insoutenable de la vie à deux
L'Amour et le charme insoutenable de la vie à deux

Tout, absolument tout est possible en amour. En tout cas c'est ce que pense Jim, qui livre là un album sympathique, sans être inoubliable. Romantisme, sexe, jalousie, tentation, séparation, tout est passé au peigne fin par l'humoriste. Difficile de dégager un critère de qualité, ça plaira à certains, débectera d'autres lecteurs. Certains passages m'ont fait sourire, sans plus, le reste étant assez plat. Le dessin très "cartoonesque" de Jim est cependant assez agréable à l'oeil.

11/03/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Lone Wolf & Cub
Lone Wolf & Cub

Je sens que je ne vais pas me faire des amis sur ce coup-là, mais tant pis, je me lance. La période dite "féodale" du Japon est passionnante, de par sa complexité, ses relations sociales, son histoire. De nombreux ouvrages, comme le passionnant La Pierre et le Sabre, tentent de rendre compte de cette richesse. Et maintenant, seppuku. Je me suis nettement ennnuyé à la lecture de Lone Wolf & Cub. l'idée de départ, nous montrer la société de l'époque Edo au travers de l'itinéraire d'un ronin, est séduisante. Mais les applications de cette idée sont mal exploitées, à mon avis. Parce qu'Ogami est un tueur, et qu'il passe son temps à tuer. Ouais, OK, il est trop fort, il peut anéantir un groupe d'hommes tout seul. On y croit tout de suite. Et après ? De temps en temps, il couche avec une femme, pour qu'elle ne soit pas déshonorée. Euh, oui, certes. Même les notes de fin de tome ne me semblent pas suffisantes pour saisir toute la portée de ce genre d'action. Heureusement qu'il y a ces notes, d'ailleurs, car on serait très vite perdu dans la complexité des hiérarchies, codes de l'honneur et autres attitudes typiquement nippons et féodaux. Si encore le dessin était agréable. Mais non, il est très anguleux, souvent approximatif ; et j'ai souvent du mal à distinguer Ogami de son adversaire. D'accord, c'était une période dure, violente, ambigüe, voire obscure, mais est-ce une raison ? De temps en temps, on a une femme nue, mais mal dessinée. Elles ressemblent plutôt à des chameaux. :( Et les encrages "gras" de débuts de chapitres n'arrangent pas les choses. D'accord, le but des auteurs est intéressant, mais pour ce qui est de la mise en application, je ne suis pas convaincu. Et s'il faut attendre 28 tomes pour saisir toute la richesse de cette période, pourquoi pas, mais si c'est trop désagréable, je préfère m'en tenir là, et -éventuellement- y revenir plus tard.

11/03/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série L'Oeil de la Forêt
L'Oeil de la Forêt

Tirabosco est indéniablement un auteur talentueux. J’avais lu de lui "le colporteur" et "cabinet de curiosités", deux albums au scénario décevant mais dont le travail graphique m’avait séduit. Avec l’oeil de la forêt, Tirabosco innove puisqu’il signe également le scénario et que la couleur fait son apparition. Le trait épais, voire granuleux, de l’auteur demeure mais les nuances de gris au pastel gras de ses réalisations antérieures font place à des couleurs vives, donnant davantage de contraste. Le rendu des planches me plait assez. Toutefois, les planches des albums précédemment cités gardent ma préférence pour le côté plus intimiste qu’elles dégagent. Au niveau du scénario, rien de bien exceptionnel. C’est un thriller assez simple, convenu même, mais très correctement réalisé. Cet album vaut donc plus pour le talent graphique de Tirabosco que pour l’histoire en elle-même.

11/03/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5
Couverture de la série Superman - Jour de deuil
Superman - Jour de deuil

Pas besoin d'avoir fait Polytechnique pour deviner de quoi parle réellement cette histoire déguisée en aventure de Superman : c'est évidemment une métaphore sur les attentats du 11 septembre 2001 et leurs répercussions à court ou à long terme. Le parallèle entre la mort du superhéros et la chute des tours est assez habilement mené, si bien que rapidement, ce petit album se révèle être un traitement plus original et intéressant de ce sujet ô combien rabâché depuis 3 ans que les diverses autres BDs que j'aie pu lire jusqu'à présent, que ce soit la glorification des pompiers et secouristes de 9-11 et Moment of Silence, la satire noire et pas drôle de Putain, c'est la guerre ! ou les coûteuses platitudes d'A l'ombre des tours mortes. Jour de deuil pose même quelques interrogations, certes banales pour le reste du monde, mais assez rares dans un comic mainstream : en gros, à prétendre jouer les sauveurs du monde, les Etats-Unis ne font-ils pas plus de mal que de bien ? A se focaliser sur LA grosse tragédie, n'en oublierait-on pas un peu vite les nombreuses victimes "annexes" de cet événement surmédiatisé ? Le problème, c'est que malheureusement, et sans vouloir dévoiler l'intrigue, la réponse donnée par Jurgens aux questions qu'il a lui-même soulevées sera quelque chose comme "Bon, c'est vrai qu'on fait du dégât là où on passe, pardon-aux-familles-tout-ça, mais nous rendons le monde meilleur quand même, et soyez certains que les choses iraient encore moins bien si on n'était pas là pour jouer les justiciers planétaires". Un message peu subversif donc, fait pour rassurer et conforter le public ricain dans l'idée que son gouvernement agit pour le bien de l'humanité ; un message qui ne devrait finalement pas bouleverser les jeunes esprits des teenagers nourris à la propagande pro-Bush. Dommage, vraiment dommage, mais comme je le disais plus haut, il fallait s'y attendre : DC ne va pas suicider l'un de ses personnages les plus vendeurs en laissant un de ses auteurs dire que les superhéros engendrent eux-mêmes les monstres qu'ils combattent et qu'ils sont un remède pire que le mal. Du coup, Jour de deuil, même s'il possède certaines des qualités des meilleurs comics utilisant les superhéros à des fins "sérieuses", ne sera pas un nouveau Watchmen ou un nouveau Dark Knight, juste une petite BD qui démarre bien mais finit en eau de boudin (le mystérieux méchant de l'histoire tient à la fois du cheveu sur la soupe et du pétard mouillé) et dans des relents presque puants. A lire quand même par curiosité, si Superman ne vous rebute pas.

10/03/2005 (modifier)
Par Da Rocha
Note: 3/5
Couverture de la série Mister George
Mister George

Tome 1 ------- Serge Le Tendre et Rodolphe nous livrent ici une œuvre intrigante et originale dans laquelle figure tous les ingrédients d'un bon thriller. La manipulation et les faux semblants sont partout. L'objectif de ce premier tome est clairement de mettre en place les diverses composantes de l'intrigue. Malgré tout, nous n'avons pas encore assez d'éléments pour y voir vraiment très clair. Il faudra lire la suite de ce diptyque pour obtenir toutes les réponses. Les esprits chagrins objecteront sûrement que le thème choisi n'est guère original : un amnésique et ce qui semble être un complot d'Etat ! Et oui, Jean Van Hamme est déjà passé par là. Mais, la singularité n'est pas toujours une assurance de réussite. Au niveau du dessin, je n'ai pas été totalement conquis par le style de Hugues Labiano. Certes, nous avons affaire à un travail soigné. Labiano réussit à donner une certaine épaisseur à l'ambiance prenante et mystérieuse voulue par les deux scénaristes. Néanmoins, il me semble que les personnages flirtent parfois avec la caricature notamment au niveau de leurs traits. Malgré tout, un bon moment de lecture sur cette BD... Tome 2 ------- L’intrigue plutôt bien préparée dans le premier tome était alléchante et promettait un deuxième opus captivant. Hélas, il faut bien avouer que c’est un peu une déception. En fait, il n'y a guère de suspense ou de rebondissements dans cet album. Une fois les détails de l'histoire découverts, certains aspects du scénario paraissent assez improbables (je vous laisse le soin de les découvrir). Les ficelles sont un peu tirées par les cheveux et laissent l’impression d’une intrigue trop vite bouclée. Serge Le Tendre et Rodolphe auraient certainement pu tirer un meilleur parti d'un diptyque qui promettait beaucoup... Les dessins d’Hugues Labiano et les couleurs de Scarlett Smulkowski sont en droite ligne du premier tome. Une nouvelle fois, il n'y a rien à redire sur la mise en scène et les ambiances.

10/03/2005 (modifier)
Par wiwi
Note: 3/5
Couverture de la série John Doe !
John Doe !

Attiré par la collection "sang froid" et par l'idée du scénario j'ai commandé les 2 premiers tomes (tout le monde n'a pas une FNAC à portée de main et je ne connaissais pas ce site), et bien petit regret car c'est un peu plat au niveau de l'histoire. On pourrait le comparer au "tueur" du fait du peu de lecture dans chaque tome mais il manque la profondeur dans les personnages. Le dessin est bon mais pas aussi précis, et les couleurs ne sont pas aussi belles. De la série B de qualité, mais de la série B quand même.

10/03/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5
Couverture de la série El Perceptor
El Perceptor

C'est pas le BD du siècle, mais c'est la première fois que je lis une BD éditée par Nucléa² qui n'est pas mauvaise :) (et j'ai de la chance, c'est un one-shot, donc pas de problème avec cet éditeur qui a coulé) En fait, cette BD est sans prétention, c'est un bon gros délire enrobé dans un scénario juste bon. J'aime assez la double identité d'El Perceptor : Catcheur respecté et recouvreur de dettes craint de tous les villageois. C'est vraiment débile, mais j'ai passé un bon moment de lecture. Flab se fait plaisir avec un dessin très dynamique, et même si ce n'est pas sans défauts, la qualité général est au rendez-vous. Les couleur à l'ordi sont un peu foirées, elles. Allez, c'est bien parce que je l'ai payé 2,50€ parce que sinon...

10/03/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5
Couverture de la série Deux tueurs
Deux tueurs

Efficace ce petit one shot ! J'aime assez ce format carré et la mise en page qui en découle. Maximum 6 cases par planche, ça rend la lecture presque nerveuse, on passe chaque page très rapidement. Le scénario semble au premier abord assez basique, mais il se révèle rapidement plus original que prévu, et tant mieux ! J'aurais volontiers lu quelques pages en plus. Pas pour qu'on m'explique le "où qui quand comment pourquoi" (parce que finalement, on en sait rien de ces deux tueurs et de leur mission) mais plutôt parce qu'ils ont très rapidement un côté assez attachant. Le dessin de Mezzo est très correct, mais même si l'essentiel se déroule de nuit je trouve qu'il force un peu trop les ombrages. Bref, un joli petit one-shot très sympa, un bonne surprise.

10/03/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série W.I.T.C.H.
W.I.T.C.H.

Attention, ma note ci-dessus prend en compte le fait que cette série s'adresse à des jeunes filles de 8-12 ans : pour un adulte, la note serait bien plus basse. Voilà une série qui m'avait intrigué car son graphisme et le minois de ses héroïnes me faisaient bigrement penser à Sky Doll. Et pour cause, puisque Barbucci et Canepa ont participé à sa création et ont illustré les premiers albums. Le graphisme des personnages est donc très bon, moderne, plein de vie et d'expression. Même après le départ de Barbucci et Canepa de cette série, les dessinateurs du studio Disney ont continué dans la même voie et la série a gardé son aspect visuel. Bon, par contre, les décors sont largement moins bons, voire parfois très naïfs, mais ils ne sont pas essentiels à cette histoire. Witch est une pure vulgarisation des Shojos japonais. C'est du Sailor Moon ou du Card Captor Sakura adapté à la sauce Disney. Cette série sent très fortement le concept totalement formaté pour séduire le public, le pur produit de Disney qui veut rester dans le coup. L'objectif est d'attirer les jeunes filles de 8-12 ans, fans d'histoires de sorcières et de filles qui ont des pouvoirs, adeptes de Harry Potter, Buffy, et autres Sabrina la série télé. Plutôt que de laisser ce public être attiré par des mangas Shojo, Disney a devancé la mode manga en Italie dès 1997 et bâti un produit similaire mais adapté au public occidental : ça a donné Witch. Witch, ce sont 5 collégiennes. Witch, c'est une blonde, une brune, une rousse, une asiatique et une noire. Chacune maitrise un pouvoir (Eau, Terre, Feu, Air et pouvoir absolu ou presque pour l'héroïne). Toutes cinq sont les Gardiennes d'un royaume parrallèle magique et ont ainsi une identité secrète et bien sûr un déguisement de combattante (qui ressemble à de petites fées avec des ailettes dans le dos). Et à côté de ça, elles vivent la vie idéale que les lectrices de la série ameraient vivre, une vie où toutes les filles et tous les garçons sont beaux et habillés à la mode, où elles suivent les cours à l'école, vivent des romances romantiques, ont des ennuis avec leurs parents, s'engueulent avec leurs amis, s'amusent, etc... Du déjà-vu total tant dans les scénarios que dans les personnages, du pompage intégral sur les séries mangas et télé, du formatage total pour un public bien précis. Et pourtant ça marche pas mal. La série a conquis son public féminin, même si passé 13 ans, cela devient un peu la honte de lire encore ça pour certaines. La recette fonctionne. Les dialogues ne sont pas mauvais, les histoires bateaux mais assez prenantes, les dessins bons, les personnages attachants (ou enervants quand les auteurs veulent qu'ils soient vus ainsi par les lecteurs). Ca marche parfaitement pour s'identifier à l'une ou l'autre des ces héroïnes, pour avoir ses chouchous et ceux qu'on aiment moins, pour en discuter entre copines, etc... Bref, ça plait aux jeunes. Maintenant pour un lecteur adulte, ça se lit avec un large détachement, on peut même s'énerver de voir à quel point ce produit est artificiel et copiant sans honte des idées d'autres auteurs de la même branche. Mais si on n'a rien d'autre à lire, ça se laisse lire notamment grâce à des dialogues assez matures par moment, à des personnages mignons et au dessin sympa.

08/03/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le vieil homme qui n’écrivait plus
Le vieil homme qui n’écrivait plus

On retrouve la patte de Sokal dans le dessin de cette BD mais c'est clair que c'est tellement éloigné de son style habituel (celui de Canardo) qu'on a l'impression de lire une BD d'un autre auteur. Quoiqu'il en soit, c'est une Bd visuellement très correcte. L'histoire, quant à elle, est pas mal, alternant entre une petite enquête de nos jours et des souvenirs de l'époque de la seconde Guerre Mondiale. Le scénario est bien ficelé et assez bon mais il ne marque pas l'esprit à mon goût. Comme le dit l'avis ci-dessous, il y a une petite impression de déjà-vu, une histoire de romance et de trahison dans le passé qui entraine des rancoeurs tenaces dans le présent. Pas très original mais ça se laisse lire.

08/03/2005 (modifier)