Pattes de velours est une histoire d'amour avec un petit chat comme messager. L'idée est délicieuse et plutôt bien exploitée. Je ne connaissais pas les deux auteurs (je n'ai pas lu La Voix), ils ont du talent et cet album est tout à fait recommandable, surtout pour ceux qui aiment ce registre. Il manque néanmoins le petit plus qui détacherait cette bd du lot des œuvres du genre (Premières chaleurs, Monsieur Jean, Incognito… et j'en passe…) en fait, on trouve dans cette bd exactement ce qu'on en attend. Pas de vraie surprise, ni agréable ni désagréable. Ca reste constamment léger et drôle, rien ne vient rendre le récit vraiment dramatique mais personnellement, le thème de la recherche de l'amour mélangé au thème du chat, m'ont rappelé le film "Chacun cherche son chat" que j'avais fort apprécié pour sa justesse et sa légèreté. Ici, on est quand même un cran en dessous…
Vous êtes durs les gars !
Je vous concède la difficulté graphique et la mise en couleur, ce n'est pas terrible. Mais certaines pages arrivent à faire sourire. Certes je ne conseille pas de l'acheter mais un petit tour anecdotique et sans raison ni forme une fois en passant vaut peut être le détour.
Mon 3 étoiles tient de la sympathie du sieur Lamorthe qui est très sympathique en dédicace et qui est le premier que je vois faire des beaux dessins en 3D sous vos yeux avec un crayon et un petit peu de peinture avec une référence très forte à la personne qui vient faire sa dédicace. Bref une phrase longue qui ne veut pas dire grand chose à part, peut être, que le sieur en chemise blanche, noeud de papillon noir et chaponoir est très plaisant.
Aaah, je n'ai pas lu "Le vent dans les saules", mais "adorable" est effectivement un mot adéquat pour décrire "Le vent dans les sables". Non seulement le dessin de Plessix est très beau (avec quelque chose d'un peu vieillot à sa manière, mais dans le sens charmant du terme), mais le ton de l'ensemble, histoire, dialogues et textes off, est vraiment une douce invitation à la mélancolie et à l'envie de voyager (essentiellement dans le premier chapitre, mais aussi - quoique moins intensément - par la suite). De petits gags tout mignons parsèment en outre l'album, c'est à la fois surprenant, drôle, et rafraichissant.
Au final un album asez dense malgré son relatif faible nombre de pages, qui dépayse et s'avale tout rond.
"Féroce" est un superbe album. La couverture est particulièrement fascinante, et les premières pages sont d'une beauté épurée qui laisse sans voix. Ces images de banquise, avec ces tons blancs et verts délavés, envoutent. Le rouge intense du sang contraste superbement avec elles, et on comprend que les couleurs et les ambiances qu'elles définissent sont une partie majeure de la beauté de l'album. Les textes participent bien sûr à cette ambiance, imprégnés qu'ils sont d'une espèce de poésie rude, et suintants de fatalité, à l'image que l'on peut se faire des Vikings.
L'histoire présente (en bien ou en mal, selon le lecteur) un rythme un peu particulier : mélange entre le présent et des flashbacks montrant certains pasages de la vie de Bödvar, le mystère naît de leur mélange, du fossé qui existe entre eux, ainsi surtout que de ce qu'ils ne montrent pas. Ce voyage à travers les étendues glacées à la poursuite de son démon est en outre bien évidemment initiatique. C'est le mélange de tous ces éléments qui engendre une certaine confusion dans l'histoire, pas forcément en mal, notez bien ! Mais il est relativement peu aisé de percevoir la trame de l'histoire en première lecture, même si à la fin tout s'éclaire. Pour ma part, cela m'incite à relire cet album, mais je conçois qu'on puisse être un peu rebuté par cette façon de faire.
La raison pour laquelle je ne mets "que" 3 (3,5 en fait), c'est non seulement cette petite confusion, mais aussi l'ambiance colorée de la fin de l'album, que je trouve nettement moins envoutante que celle du début, et qui me laisse sur une petite impression finale de "moins bien". Un peu dommage donc, mais un album vraiment superbe et à lire !
Franchement, un manga érotique où il est question d'amour, c'est rare, et qui ne soit pas dégradant pour les femmes, encore plus. Et rien que pour cela Step Up love story mérite d'être lu.
Je ne comprends absolument pas les réserves de Sonia, et j'adhère complètement à ce que dit CoeurDePat. Cela me paraît au contraire très réaliste que pour un couple coincé qui n'y connait rien à rien, la première fois se déroule mal, srtout pour la femme. Et justement nos deux niaiseux (très, très niaiseux ! ^_^) de héros vont apprendre petit à petit à se découvrir et à se décoincer, dans un respect mutuel et chacun ayant le désir de faire plaisir à l'autre.
En plus, les différentes stats sont marrantes et l'ensemble est vraiment rigolo à lire, surtout en couple. Je suis d'ailleurs sûre que pour des ados, ce genre d'ouvrage est un bien meilleur guide d'éducation sexuelle que le cours de bio de 4ème ou les films pornos... c'est un bon compromis ^_^
Après... sur 24 tomes, c'est sûr que ça rique de devenir lassant !
A force d'en entendre parler, j'ai fini par lire cette BD mais c'est clairement pas trop ma tasse de thé.
Côté dessin, j'aime bien le trait de Davodeau et j'aime bien ses décors. Par contre, je n'aime pas les visages de ses personnages et je n'aime pas trop les couleurs. Ce n'est donc pas un album que je conseillerais uniquement sur son aspect visuel.
Ensuite, côté scénario, ben... Une bonne partie de l'histoire consiste à suivre le quotidien d'une famille sans trop savoir où l'auteur veut en venir. Il y a des petites touches d'émotions distillée de manière parfois un peu artificielle à mon goût, des anecdotes qui voudraient rendre les personnages attachants mais je ne m'y suis guère attaché pour autant. Vers la fin, le scénario commence à prendre de la consistance avec la révélation de Toussaint, mais ce n'est pas pour autant que j'ai vraiment plus accroché.
Globalement c'est pas trop mal mais je ne suis pas client de ce genre de BD.
C'est typiquement un tome d'introduction, donc difficile de se faire un réel avis sur cette nouvelle série. Les perso se mettent tout juste en place (d'une manière un peu tirée par les cheveux, et pas franchement crédible, ok, mais ça passe quand même) et finalement, tout s'arrête au moment où on entre (enfin) dans le vif du sujet. La suite nous fixera bien plus sur la suite, mais les bases se révèlent séduisantes.
Je n'aurais pas reconnu le dessin de Liberge. Bien sûr, les couleurs jouent beaucoup, mais son style a lui aussi beaucoup changé. Il devient plus conventionnel, plus propre, mais il garde toujours une certaine finesse, même si tout n'est pas encore fixé (par exemple les visages des personnages changent parfois un peu trop selon les perspectives)
Je ne suis pas encore sûr que cette série sera une bonne série, mais je fais assez confiance au tadem Filippi - Liberge pour confirmer ce bon début.
C'est vrai que le sujet, la guerre de 14-18, n'est pas d'abord facile. Mais cette guerre a, en son temps, colporté pas mal de légendes (lire la lecture des Runes, sur le sujet), et il est intéressant de voir comment Comès, l'un des maîtres du fantastique, s'est approprié cet univers, ces traditions... Le résultat est plaisant, pas toujours très cohérent, ce qui est dommage, mais n'est-on pas dans le domaine du fantastique ?
Par contre, le dessin est carrément différent : on pense à Berthet, à Foerster, à Cossu, mais pas à Comès en lisant cet album aux couleurs plutôt pâles... Ceci dit, les quelques références (Main de fer, les corbeaux jouant aux échecs, les oiseaux de nuit...) sont intéressantes, et l'album se lit sans déplaisir.
J'ai été surpris par cette BD. Bien qu'étant un album "mineur" dans l'oeuvre de Comès, elle m'a permis de m'évader pendant quelques temps (ok, 10 minutes), et de partir à la suite de Petite-Pisse-Partout et ses deux amis à la recherche de l'ombre de celle-ci. J'ai été surpris par la qualité de l'intrigue, aux confins de l'onirisme et de la légende indienne. J'ai été surpris par la qualité du dessin, que j'ai trouvé supérieur par rapport à d'autres albums plus connus du même auteur. J'ai été surpris par l'humour, tout simple mais efficace, qui s'insinue de temps à autre au fil de la lecture. Bon, je trouve que les personnages manquent d'expression, mais c'est propre à Comès.
Divertissant et agréable, donc.
Note approximative : 3,5/5
C'est vrai que ces histoires monterent déjà que Rabaté, alors jeune auteur, avait en germe ce qui fera plus tard l'essence de son oeuvre : un humour grinçant, truculent, hâbleur. Le dessin n'est pas toujours tout à fait régulier, mais l'on sent déjà un style qui s'affirme. C'est plus que sympa, et bravo aux éditions Vents d'Ouest d'avoir réalisé une aussi belle couverture. :)
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Pattes de velours
Pattes de velours est une histoire d'amour avec un petit chat comme messager. L'idée est délicieuse et plutôt bien exploitée. Je ne connaissais pas les deux auteurs (je n'ai pas lu La Voix), ils ont du talent et cet album est tout à fait recommandable, surtout pour ceux qui aiment ce registre. Il manque néanmoins le petit plus qui détacherait cette bd du lot des œuvres du genre (Premières chaleurs, Monsieur Jean, Incognito… et j'en passe…) en fait, on trouve dans cette bd exactement ce qu'on en attend. Pas de vraie surprise, ni agréable ni désagréable. Ca reste constamment léger et drôle, rien ne vient rendre le récit vraiment dramatique mais personnellement, le thème de la recherche de l'amour mélangé au thème du chat, m'ont rappelé le film "Chacun cherche son chat" que j'avais fort apprécié pour sa justesse et sa légèreté. Ici, on est quand même un cran en dessous…
Chaponoir
Vous êtes durs les gars ! Je vous concède la difficulté graphique et la mise en couleur, ce n'est pas terrible. Mais certaines pages arrivent à faire sourire. Certes je ne conseille pas de l'acheter mais un petit tour anecdotique et sans raison ni forme une fois en passant vaut peut être le détour. Mon 3 étoiles tient de la sympathie du sieur Lamorthe qui est très sympathique en dédicace et qui est le premier que je vois faire des beaux dessins en 3D sous vos yeux avec un crayon et un petit peu de peinture avec une référence très forte à la personne qui vient faire sa dédicace. Bref une phrase longue qui ne veut pas dire grand chose à part, peut être, que le sieur en chemise blanche, noeud de papillon noir et chaponoir est très plaisant.
Le Vent dans les Sables
Aaah, je n'ai pas lu "Le vent dans les saules", mais "adorable" est effectivement un mot adéquat pour décrire "Le vent dans les sables". Non seulement le dessin de Plessix est très beau (avec quelque chose d'un peu vieillot à sa manière, mais dans le sens charmant du terme), mais le ton de l'ensemble, histoire, dialogues et textes off, est vraiment une douce invitation à la mélancolie et à l'envie de voyager (essentiellement dans le premier chapitre, mais aussi - quoique moins intensément - par la suite). De petits gags tout mignons parsèment en outre l'album, c'est à la fois surprenant, drôle, et rafraichissant. Au final un album asez dense malgré son relatif faible nombre de pages, qui dépayse et s'avale tout rond.
Féroce
"Féroce" est un superbe album. La couverture est particulièrement fascinante, et les premières pages sont d'une beauté épurée qui laisse sans voix. Ces images de banquise, avec ces tons blancs et verts délavés, envoutent. Le rouge intense du sang contraste superbement avec elles, et on comprend que les couleurs et les ambiances qu'elles définissent sont une partie majeure de la beauté de l'album. Les textes participent bien sûr à cette ambiance, imprégnés qu'ils sont d'une espèce de poésie rude, et suintants de fatalité, à l'image que l'on peut se faire des Vikings. L'histoire présente (en bien ou en mal, selon le lecteur) un rythme un peu particulier : mélange entre le présent et des flashbacks montrant certains pasages de la vie de Bödvar, le mystère naît de leur mélange, du fossé qui existe entre eux, ainsi surtout que de ce qu'ils ne montrent pas. Ce voyage à travers les étendues glacées à la poursuite de son démon est en outre bien évidemment initiatique. C'est le mélange de tous ces éléments qui engendre une certaine confusion dans l'histoire, pas forcément en mal, notez bien ! Mais il est relativement peu aisé de percevoir la trame de l'histoire en première lecture, même si à la fin tout s'éclaire. Pour ma part, cela m'incite à relire cet album, mais je conçois qu'on puisse être un peu rebuté par cette façon de faire. La raison pour laquelle je ne mets "que" 3 (3,5 en fait), c'est non seulement cette petite confusion, mais aussi l'ambiance colorée de la fin de l'album, que je trouve nettement moins envoutante que celle du début, et qui me laisse sur une petite impression finale de "moins bien". Un peu dommage donc, mais un album vraiment superbe et à lire !
Step up love story
Franchement, un manga érotique où il est question d'amour, c'est rare, et qui ne soit pas dégradant pour les femmes, encore plus. Et rien que pour cela Step Up love story mérite d'être lu. Je ne comprends absolument pas les réserves de Sonia, et j'adhère complètement à ce que dit CoeurDePat. Cela me paraît au contraire très réaliste que pour un couple coincé qui n'y connait rien à rien, la première fois se déroule mal, srtout pour la femme. Et justement nos deux niaiseux (très, très niaiseux ! ^_^) de héros vont apprendre petit à petit à se découvrir et à se décoincer, dans un respect mutuel et chacun ayant le désir de faire plaisir à l'autre. En plus, les différentes stats sont marrantes et l'ensemble est vraiment rigolo à lire, surtout en couple. Je suis d'ailleurs sûre que pour des ados, ce genre d'ouvrage est un bien meilleur guide d'éducation sexuelle que le cours de bio de 4ème ou les films pornos... c'est un bon compromis ^_^ Après... sur 24 tomes, c'est sûr que ça rique de devenir lassant !
Chute de Vélo
A force d'en entendre parler, j'ai fini par lire cette BD mais c'est clairement pas trop ma tasse de thé. Côté dessin, j'aime bien le trait de Davodeau et j'aime bien ses décors. Par contre, je n'aime pas les visages de ses personnages et je n'aime pas trop les couleurs. Ce n'est donc pas un album que je conseillerais uniquement sur son aspect visuel. Ensuite, côté scénario, ben... Une bonne partie de l'histoire consiste à suivre le quotidien d'une famille sans trop savoir où l'auteur veut en venir. Il y a des petites touches d'émotions distillée de manière parfois un peu artificielle à mon goût, des anecdotes qui voudraient rendre les personnages attachants mais je ne m'y suis guère attaché pour autant. Vers la fin, le scénario commence à prendre de la consistance avec la révélation de Toussaint, mais ce n'est pas pour autant que j'ai vraiment plus accroché. Globalement c'est pas trop mal mais je ne suis pas client de ce genre de BD.
Les corsaires d'Alcibiade
C'est typiquement un tome d'introduction, donc difficile de se faire un réel avis sur cette nouvelle série. Les perso se mettent tout juste en place (d'une manière un peu tirée par les cheveux, et pas franchement crédible, ok, mais ça passe quand même) et finalement, tout s'arrête au moment où on entre (enfin) dans le vif du sujet. La suite nous fixera bien plus sur la suite, mais les bases se révèlent séduisantes. Je n'aurais pas reconnu le dessin de Liberge. Bien sûr, les couleurs jouent beaucoup, mais son style a lui aussi beaucoup changé. Il devient plus conventionnel, plus propre, mais il garde toujours une certaine finesse, même si tout n'est pas encore fixé (par exemple les visages des personnages changent parfois un peu trop selon les perspectives) Je ne suis pas encore sûr que cette série sera une bonne série, mais je fais assez confiance au tadem Filippi - Liberge pour confirmer ce bon début.
L'Ombre du Corbeau
C'est vrai que le sujet, la guerre de 14-18, n'est pas d'abord facile. Mais cette guerre a, en son temps, colporté pas mal de légendes (lire la lecture des Runes, sur le sujet), et il est intéressant de voir comment Comès, l'un des maîtres du fantastique, s'est approprié cet univers, ces traditions... Le résultat est plaisant, pas toujours très cohérent, ce qui est dommage, mais n'est-on pas dans le domaine du fantastique ? Par contre, le dessin est carrément différent : on pense à Berthet, à Foerster, à Cossu, mais pas à Comès en lisant cet album aux couleurs plutôt pâles... Ceci dit, les quelques références (Main de fer, les corbeaux jouant aux échecs, les oiseaux de nuit...) sont intéressantes, et l'album se lit sans déplaisir.
Les Larmes du Tigre
J'ai été surpris par cette BD. Bien qu'étant un album "mineur" dans l'oeuvre de Comès, elle m'a permis de m'évader pendant quelques temps (ok, 10 minutes), et de partir à la suite de Petite-Pisse-Partout et ses deux amis à la recherche de l'ombre de celle-ci. J'ai été surpris par la qualité de l'intrigue, aux confins de l'onirisme et de la légende indienne. J'ai été surpris par la qualité du dessin, que j'ai trouvé supérieur par rapport à d'autres albums plus connus du même auteur. J'ai été surpris par l'humour, tout simple mais efficace, qui s'insinue de temps à autre au fil de la lecture. Bon, je trouve que les personnages manquent d'expression, mais c'est propre à Comès. Divertissant et agréable, donc.
Premières cartouches
Note approximative : 3,5/5 C'est vrai que ces histoires monterent déjà que Rabaté, alors jeune auteur, avait en germe ce qui fera plus tard l'essence de son oeuvre : un humour grinçant, truculent, hâbleur. Le dessin n'est pas toujours tout à fait régulier, mais l'on sent déjà un style qui s'affirme. C'est plus que sympa, et bravo aux éditions Vents d'Ouest d'avoir réalisé une aussi belle couverture. :)