Etant amateur de l'univers strygien, je me suis finalement procuré le Clan des Chimères. J'étais sceptique avant de l'acheter (heureusement qu'il y a eu des promos :) ... mais passons c'est pas très intéressant) car il faut bien dire que l'aspect n'est pas très attirant, les couvertures ne sont pas terribles et se ressemblent toutes et les dessins ne sont pas super beaux.
Niveau histoire, avec les 3 tomes déjà parus on n'a pas encore appris grand chose sur les Stryges, mais on les voit différents des autres séries, car forcés à rester dans une caverne, privés de sortie. Et on voit enfin un rapport avec la série principale dans le tome 8 du Chants des Stryges qui vient de sortir. En tout cas je suis confiant pour la suite, Corbeyran a sûrement prévu quelque chose de très bon, j'espère que j'aurai l'occasion d'augmenter ma note ! Quand au dessin il est pas si mal que ça finalement, mais les personnages n'ont pas des allures très attachantes...
A voir si vous aimez les Stryges !
Grosse ambiance... ou plutôt, sale ambiance ! C'est très sombre, très glauque, très étrange... Donc à ce niveau-là, c'est une franche réussite, rien à dire.
Pourtant, vu le dessin, je m'attendais à un truc un peu moyen. C'est bien trop irrégulier, certaine planches étant tout à fait moyennes (certains persos sont difficilement reconnaissables), d'autres sont de toute beauté.
Alors même si c'est une "bête" histoire de vampire, et même si la chute est un peu décevante, j'ai bien aimé ce one-shot.:)
Tome1
Arf, un manga sur la vie de Jésus, moi j'achète ça... :) ça intéressera sûrement ma grand-mère. En fait ce n'est pas dit. L'auteur nous livre ici une vision, la sienne, de ce que fut la vie de Jésus et la société dans laquelle il a évolué. Je suis issu d'une éducation religieuse et catholique, mais je ne crois pas à tout ce que peuvent nous raconter les évangiles. L'auteur a ici une explication naturelle aux miracles, inspirant même une idée de manipulateur derrière Jésus pour magnifier ses actes et faire croire qu'il est le Messie que tout le monde espère en cette période trouble d'occupation romaine.
Dès l'introduction, un court texte nous plante le décor et la situation actuelle écorchant au passage certaines choses établies comme le lieu de naissance de Jésus.
Jésus n'est qu'un homme, disciple de Jean Baptiste, et qui devient rabbi. Un rabbi un peu hors norme car il ne respecte pas à la lettre les lois de Moïse. L'auteur cite parfois des paroles d'évangiles dans la bouche de Jésus, en donnant la référence au verset. Avec ces belles phrases, on se dit que Jésus était tout de même un homme à contre courant pour l'époque même s'il n'a pas forcément accompli tout ce qu'on a pu écrire. Bref l'auteur a une vision originale qu'on peut critiquer ou saluer. Je ne sais pas s'il a fait cette oeuvre par conviction religieuse ou simplement par souci "historique".
Ce manga, réalisé en 1997, est entièrement en couleurs, je crois bien que c'est le premier que je lis qui le soit. Ces couleurs sont en plus très réussies et très agréables à l'oeil. Jésus apparaît d'ailleurs parfois auréolé par le soleil derrière lui, tel un ange en fait.
Les onomatopées retouchées par Tonkam, détail que je ne remarque pas assez souvent, sont assez désastreuses. Elles sont en effet trop grandes et couvrent le dessin à mon sens, heureusement qu'il n'y en a pas trop souvent. Le sens de lecture est occidentalisé - cela permettra aux gens qui ont du mal à lire dans le sens original de découvrir des oeuvres ô combien merveilleuses - et globalement c'est un très bel ouvrage avec sa couverture cartonnée rigide.
Conclusion, tout ça est très intéressant mais j'attends d'avoir lu la suite pour juger, et également noter plus justement.
Tome 2
Je n'ai pas ressenti de réel changement par rapport au premier tome aussi bien sur le plan de la narration que sur le plan des dessins avec ses couleurs toujours aussi belles.
Bref que puis-je ajouter sachant qu'on en apprend un peu plus sur la vie de Jésus et qu'on découvre d'autres personnages comme Lazare de Bethanie - dont on explique que la résurrection n'est pas un miracle mais sans donner vraiment une autre possibilité plausible.
Comme le souligne ThePatrick, on trouve quelques passages comiques, aussi bien dans les faits que par le dessin, avec les apôtres autour de Jésus qui apporte un peu de légèreté. Mais est-ce pertinent dans ce contexte ?
Tome 3
Rien à signaler de spécialement très intéressant ou choquant. Bref c'est le 3ème et dernier tome et donc la crucifixion de Jésus aperçu en prolepse au tout début du premier tome. On retrouve les vues habituelles comme la trahison de Judas et le triple reniement (hein?! :)) de Pierre.
Bref une série qui vaut le coup d'oeil même si on n'est pas catholique, enfin faut pas non plus être anti-clérical sinon on risque de tout laisser tomber au bout de 10 pages, et faut pas non plus prendre ça pour un bouquin d'histoire même si certaines choses veulent bien le laisser penser.
Un dessin à mi-chemin entre Sempé et Pétillon, mais peint à la gouache. Les illustrations de Voutch sont esthétiques, légèrement naïves et joliment colorées.. Personnellement, je trouve ces planches très sympas et belles à regarder autant qu'à lire.
Puis concernant l'humour en lui-même, en commençant le premier de ces recueils, je l'ai trouvé moyen, semblable à tant d'illustrations d'humour qu'on trouve dans pas mal de journaux sérieux (Lui, Télérama, Lire, Madame Figaro, etc.), coincées entre deux pubs. Cependant, déjà le dessin m'a poussé à persévérer, mais surtout très vite pas mal de gags m'ont vraiment fait rire. L'humour est parfois noir, parfois légèrement absurde, souvent satyre sociale, et comme je le disais, il est assez souvent drôle voire vraiment drôle, du moins à mon goût.
Bref, ces BD de Voutch sont des recueils d'illustrations d'humour plutôt jolies et assez souvent hilarantes.
Ceci étant dit, le prix des albums est à mon sens trop cher par rapport au contenu pour en conseiller l'achat.
J'hésite vraiment à mettre 4. En effet certains aspects m'ont bien plu comme la relation qui se tisse petit à petit entre le petit fuyard et le grand-père puis par la suite l'auto-stoppeuse. Mais d'autres ne passent pas trop. Certaines choses comme la poursuite des routiers un peu hallucinante, et puis des bons gros clichés comme les joueurs de foot. On trouve également une petite dose de "l'extrême droite c'est mal" merci monsieur Davodeau, remarque c'est toujours en vogue quand on lit le deuxième tome du combat ordinaire, merci monsieur Larcenet de votre clairvoyance.
Cela reste un thriller somme toute bien mené et Davodeau est tout de même un des maîtres de la bd réaliste de ce style aussi bien par ses histoires que par le dessin.
Je l'ai déjà dit, je n'aime pas le dessin de Veyron. Je trouve que les femmes qu'il dessine se ressemblent toutes d'albums en albums (et sont d'ailleurs plutôt moches), que les visages de ses personnages sont tout juste bons et que leurs expressions sont souvent en décalage avec l'histoire et leurs paroles, que les décors sont assez vides ou sinon plutôt ratés, qu'il y a nombre d'erreurs de perspective et d'anatomie, qu'il dessine des voitures franchement louches et que les couleurs sont mièvres. Autant dire que visuellement, je n'aime pas franchement cette BD.
Quant à l'histoire, c'est un pur vaudeville à la française. En cela, finalement, c'est assez original dans le monde de la BD. Alors comme au théatre, c'est une suite de rebondissements, de situations incongrues, de malentendus, de secrets de polichinelle, de confusion de plus en plus intense avec de plus en plus de personnages qui interagissent au fur et à mesure, etc... Et alors que ce n'est pas trop mon genre, surtout en BD, j'ai trouvé que ce n'était pas si mal, parfois même marrant. J'aime bien certains personnages, comme le père de la mariée qui est ultra-strict et râleur, ou le frère de celui-ci, ancien prêtre chez les Papous qui a gardé la façon de vivre et de parler de ce peuple cannibale.
J'ai donc lu cette histoire théatrale avec un certain plaisir, à part peut-être pour les quelques toutes dernières pages de l'histoire qui m'ont semblé un peu rapides et presque bâclés, comme si l'auteur avait voulu raconter la fin à toutes vitesses, avec pas mal d'ellipses et peu d'interêt finalement, histoire d'en finir avec une histoire qu'il ne savait comment bien achever.
Voilà un album de belle qualité autant par son contenu que par son physique (format à part, belle qualité, etc.) et malgré son prix élevé, je pense qu'on peut l'acheter sans soucis.
Concernant son dessin, certaines planches et cases sont belles, c'est certain. Les compositions offrent parfois de très belles images, pleines de force et d'émotion.
Néanmoins, je n'ai pas accroché totalement à ce dessin.
D'une part, j'ai du mal avec son obscurité ambiante : je reconnais la qualité de son dessin faits d'ombres et d'obscurité, mais je ne peux pas m'empêcher de ne pas apprécier un album qui reste ainsi sombre sur toute sa longueur. Je ne suis pas un esthète de l'obscurité (obscurité relative ici, ceci dit : ça donne juste l'impression que tout se passe de nuit ou dans un soleil couchant).
De même, j'ai eu l'impression de retrouver certaines caractéristiques du dessin de Batman - Dark Knight et d'autres comics plus américains par leur décor que le décor de Grèce Antique de 300, notamment au niveau des personnages musclés et parfois proches du style super héros, des chevaux aussi musclés et trapus qu'eux. D'où une légère impression de retrouver des super héros de comics dans un décor antique qui m'a gêné de manière diffuse. Mais ce n'est pas très important et c'est sans doute une impression très personnelle.
Concernant l'histoire, elle est entièrement basée sur l'état d'esprit spartiate : leur honneur, leur force, leur dureté, leur implacabilité. C'est un très bel hommage et la force des hommes de Leonidas rejaillit dans la force de la BD elle-même. C'est dense, c'est puissant.
Ceci étant dit, je n'ai pas été subjugué par cette oeuvre. Je comprends l'hommage mais l'histoire en elle-même ne m'a pas particulièrement semblé prenante. C'est le genre d'histoire dont on connait la fin et qu'on lit par curiosité, pour voir comment elle a été traitée, mais sans vraiment de surprise, d'autant qu'il n'y en a aucune dans le scénario ici. La narration est aussi droite et implacable que les spartiates et le résultat est donc fort mais sans surprise à mes yeux.
Voici encore une série laissée à l’abandon tout un temps avant d’entrevoir récemment sa conclusion avec la parution du troisième et dernier tome. Téhy met en scène un jeune automate prénommé JAM qui découvre fortuitement l’œil-fée au travers d’une fée trouvée parmi les automates au rebus de Maître Crumpett's. Le scénario est empli d’émotions. On est touché par ces automates "humanisés" grâce à leur "fil de vie". Les deux premiers tomes sont une pure merveille où toute la magie du trait et des pinceaux de Béatrice Tillier opère en parfaite harmonie avec le scénario de Téhy. Les décors baroques ajoutent un charme particulier où évoluent ces destinées plongées dans un monde apocalyptique. On flirte avec les 5 étoiles jusqu’alors... et puis vient le troisième opus où B. Tillier est remplacée par F. Leclercq. La transition graphique se passe plutôt bien mais la magie des pinceaux de Béatrice Tillier fait défaut. En outre, le scénario de Téhy est à cent lieues du début. En effet, le récit, poussif, ternit l’émerveillement procuré par les deux premiers tomes. Sans rentrer dans les détails au risque de trop en dévoiler, j’ajouterai que les desseins de Wolfgang Miyaké m’ont complètement échappés. Bref, la magie n’est plus, la déception est grande... Il m'est dès lors difficile de conseiller l'achat de la série (dernier tome décevant) même si les deux premiers tomes sont de qualité.
Uniquement pour les fans des Chroniques de la Lune Noire... Ca sent le commercial à plein nez. Histoire de faire des tunes. Mais le côté biographie est intéressant si vous voulez en savoir plus sur les persos. Là où je suis déçu c'est qu'on aurait espéré un peu plus de tomes...
C'est sympa de savoir d'où vient Gorgore mais bon.
Bref ce tome reste sympa et rigolo mais pas d'un grand intérêt.
Actuellement 2 tomes parus sur 5 en tout dans sa version bunko choisie par l'éditeur Asuka, Nanairo Inko est clairement une série d'humour de Tezuka.
On y trouve le personnage principal du ara aux 7 couleurs, homme pour le moins énigmatique car on ne connait ni son vrai nom, ni son vrai visage. Il peut jouer à la perfection n'importe quelle pièce de théâtre et se rémunère par ses larcins toujours plus adroits. Ces vols répétés donnent lieu à une enquête de police menée par l'inspecteur Senri, convaincue de la culpabilité de l'ara mais sans preuve. Cette jeune femme a une peur bleue des oiseaux et elle devient toute petite rien que d'en entendre un, ressort comique supplémentaire de Tezuka. Je pense que l'aspect "policier" de la série est accessoire, l'ara s'en sort toujours vainqueur et c'est plus pour le jeu du chat et de la souris que Tezuka confronte l'inspecteur et l'ara. Leurs relations sont souvent très marrantes également.
La série devient très intéressante car chaque nouvelle exploite une pièce de théâtre, ce qui permet à Tezuka de construire une histoire autour de la pièce, de manière plus ou moins anecdotique, et accessoirement au lecteur d'élargir sa culture dans ce domaine.
Dans le tome 2, l'introduction du petit chien est vraiment à mourir de rire. Ce chien, qu'on doit retrouver dans 2 ou 3 histoires sur le volume, est un vrai comédien. Il se déguise, il trompe, il vole etc.
En ce qui concerne l'adaptation d'Asuka, les pages couleurs du début sont conservées et de très bonne qualité, de même que le sens de lecture. Le tome 2 a eu droit à un papier moins épais ce qui fait que l'ouvrage est beaucoup plus facile à manipuler et moins gros pour un nombre de pages équivalent (près de 300 tout de même). Un effort a quand même et, c'est la moindre des choses, été fait sur l'orthographe absolument désastreuse dans le tome 1. Et heureusement car ça en devient énervant parce qu'on repère plus les fautes qu'on ne se concentre sur l'histoire. Bref pour le prix très raisonnable, l'édition est plutôt soignée.
Malgré tout le bien que j'ai pu en dire, j'ai pourtant du mal à lui mettre plus de 3/5 car cette série est plaisante et légère mais ne restera pas un incontournable du manga ni même de Tezuka.
Tome 3
Toujours dans la continuité même si certains chapitres n'ont pas grand chose à voir avec la pièce qu'ils sont sensés avoir un rapport avec.
Deux chapitres sont carrément scatos, Tezuka s'est bien lâché sur ce coup là (sans mauvais jeu de mots), notamment un dans lequel on voit Mr Mad perso de comics américain apparemment que je ne connais pas, et un mec avec une tête de merde (au sens propre).
Côté adaptation, ça va même si j'ai eu l'impression (et même sûr à certains moments) que des bulles n'étaient pas pour le personnage qui devait les dire (page 108 notamment si ma mémoire est bonne). C'est dommage que le format soit si petit qu'on a parfois (souvent) du mal à lire la page de droite à cause de la reliure. C'est encore plus dommage quand une astérisque renvoie à une explication complètement illisible car coincée par cette reliure.
Toujours quelques fautes d'orthographe, et notamment une superbe : "emprunte" pour empreinte (digitales en l'occurence), j'ai mis un peu de temps à comprendre.
A noter des petits bonus sympas : biographie de Tezuka, bibliographie etc.
Voilà, je fais un topo aussi long sur l'édition que sur le contenu en lui-même.
Tome 4 & 5
Le 31/12/2004.
Pour finir l'année et la série, ces 2 tomes restent dans la veine des premiers. On découvre quelques nouvelles pièces avec des histoires plus ou moins bien intégrées à l'esprit de la pièce. On retrouve également le chien Tamasaburo que je trouve toujours aussi hilarant. L'épisode final du tome 5 délaisse les pièces de théâtre pour nous conter la vraie histoire de l'ara, son passé et sa vocation. Ca tient plutôt bien la route même si la fin est elle classique et montre pour cela un côté théâtral dans la vie de l'ara.
Du côté de l'édition, la qualité est toujours en hausse, c'est dommage que l'équipe d'Asuka ait dû se "roder" sur ses premières séries mais ça laisse présager des titres de bonne facture dans l'avenir.
Bref si ce n'est pas une série indispensable dans l'univers de Tezuka, Nanairo Inko est pourtant une série distrayante, et qui nous apprend certaines choses à la fois.
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Le Clan des chimères
Etant amateur de l'univers strygien, je me suis finalement procuré le Clan des Chimères. J'étais sceptique avant de l'acheter (heureusement qu'il y a eu des promos :) ... mais passons c'est pas très intéressant) car il faut bien dire que l'aspect n'est pas très attirant, les couvertures ne sont pas terribles et se ressemblent toutes et les dessins ne sont pas super beaux. Niveau histoire, avec les 3 tomes déjà parus on n'a pas encore appris grand chose sur les Stryges, mais on les voit différents des autres séries, car forcés à rester dans une caverne, privés de sortie. Et on voit enfin un rapport avec la série principale dans le tome 8 du Chants des Stryges qui vient de sortir. En tout cas je suis confiant pour la suite, Corbeyran a sûrement prévu quelque chose de très bon, j'espère que j'aurai l'occasion d'augmenter ma note ! Quand au dessin il est pas si mal que ça finalement, mais les personnages n'ont pas des allures très attachantes... A voir si vous aimez les Stryges !
30 jours de nuit
Grosse ambiance... ou plutôt, sale ambiance ! C'est très sombre, très glauque, très étrange... Donc à ce niveau-là, c'est une franche réussite, rien à dire. Pourtant, vu le dessin, je m'attendais à un truc un peu moyen. C'est bien trop irrégulier, certaine planches étant tout à fait moyennes (certains persos sont difficilement reconnaissables), d'autres sont de toute beauté. Alors même si c'est une "bête" histoire de vampire, et même si la chute est un peu décevante, j'ai bien aimé ce one-shot.:)
Jésus
Tome1 Arf, un manga sur la vie de Jésus, moi j'achète ça... :) ça intéressera sûrement ma grand-mère. En fait ce n'est pas dit. L'auteur nous livre ici une vision, la sienne, de ce que fut la vie de Jésus et la société dans laquelle il a évolué. Je suis issu d'une éducation religieuse et catholique, mais je ne crois pas à tout ce que peuvent nous raconter les évangiles. L'auteur a ici une explication naturelle aux miracles, inspirant même une idée de manipulateur derrière Jésus pour magnifier ses actes et faire croire qu'il est le Messie que tout le monde espère en cette période trouble d'occupation romaine. Dès l'introduction, un court texte nous plante le décor et la situation actuelle écorchant au passage certaines choses établies comme le lieu de naissance de Jésus. Jésus n'est qu'un homme, disciple de Jean Baptiste, et qui devient rabbi. Un rabbi un peu hors norme car il ne respecte pas à la lettre les lois de Moïse. L'auteur cite parfois des paroles d'évangiles dans la bouche de Jésus, en donnant la référence au verset. Avec ces belles phrases, on se dit que Jésus était tout de même un homme à contre courant pour l'époque même s'il n'a pas forcément accompli tout ce qu'on a pu écrire. Bref l'auteur a une vision originale qu'on peut critiquer ou saluer. Je ne sais pas s'il a fait cette oeuvre par conviction religieuse ou simplement par souci "historique". Ce manga, réalisé en 1997, est entièrement en couleurs, je crois bien que c'est le premier que je lis qui le soit. Ces couleurs sont en plus très réussies et très agréables à l'oeil. Jésus apparaît d'ailleurs parfois auréolé par le soleil derrière lui, tel un ange en fait. Les onomatopées retouchées par Tonkam, détail que je ne remarque pas assez souvent, sont assez désastreuses. Elles sont en effet trop grandes et couvrent le dessin à mon sens, heureusement qu'il n'y en a pas trop souvent. Le sens de lecture est occidentalisé - cela permettra aux gens qui ont du mal à lire dans le sens original de découvrir des oeuvres ô combien merveilleuses - et globalement c'est un très bel ouvrage avec sa couverture cartonnée rigide. Conclusion, tout ça est très intéressant mais j'attends d'avoir lu la suite pour juger, et également noter plus justement. Tome 2 Je n'ai pas ressenti de réel changement par rapport au premier tome aussi bien sur le plan de la narration que sur le plan des dessins avec ses couleurs toujours aussi belles. Bref que puis-je ajouter sachant qu'on en apprend un peu plus sur la vie de Jésus et qu'on découvre d'autres personnages comme Lazare de Bethanie - dont on explique que la résurrection n'est pas un miracle mais sans donner vraiment une autre possibilité plausible. Comme le souligne ThePatrick, on trouve quelques passages comiques, aussi bien dans les faits que par le dessin, avec les apôtres autour de Jésus qui apporte un peu de légèreté. Mais est-ce pertinent dans ce contexte ? Tome 3 Rien à signaler de spécialement très intéressant ou choquant. Bref c'est le 3ème et dernier tome et donc la crucifixion de Jésus aperçu en prolepse au tout début du premier tome. On retrouve les vues habituelles comme la trahison de Judas et le triple reniement (hein?! :)) de Pierre. Bref une série qui vaut le coup d'oeil même si on n'est pas catholique, enfin faut pas non plus être anti-clérical sinon on risque de tout laisser tomber au bout de 10 pages, et faut pas non plus prendre ça pour un bouquin d'histoire même si certaines choses veulent bien le laisser penser.
Voutch
Un dessin à mi-chemin entre Sempé et Pétillon, mais peint à la gouache. Les illustrations de Voutch sont esthétiques, légèrement naïves et joliment colorées.. Personnellement, je trouve ces planches très sympas et belles à regarder autant qu'à lire. Puis concernant l'humour en lui-même, en commençant le premier de ces recueils, je l'ai trouvé moyen, semblable à tant d'illustrations d'humour qu'on trouve dans pas mal de journaux sérieux (Lui, Télérama, Lire, Madame Figaro, etc.), coincées entre deux pubs. Cependant, déjà le dessin m'a poussé à persévérer, mais surtout très vite pas mal de gags m'ont vraiment fait rire. L'humour est parfois noir, parfois légèrement absurde, souvent satyre sociale, et comme je le disais, il est assez souvent drôle voire vraiment drôle, du moins à mon goût. Bref, ces BD de Voutch sont des recueils d'illustrations d'humour plutôt jolies et assez souvent hilarantes. Ceci étant dit, le prix des albums est à mon sens trop cher par rapport au contenu pour en conseiller l'achat.
Le Constat
J'hésite vraiment à mettre 4. En effet certains aspects m'ont bien plu comme la relation qui se tisse petit à petit entre le petit fuyard et le grand-père puis par la suite l'auto-stoppeuse. Mais d'autres ne passent pas trop. Certaines choses comme la poursuite des routiers un peu hallucinante, et puis des bons gros clichés comme les joueurs de foot. On trouve également une petite dose de "l'extrême droite c'est mal" merci monsieur Davodeau, remarque c'est toujours en vogue quand on lit le deuxième tome du combat ordinaire, merci monsieur Larcenet de votre clairvoyance. Cela reste un thriller somme toute bien mené et Davodeau est tout de même un des maîtres de la bd réaliste de ce style aussi bien par ses histoires que par le dessin.
Cru Bourgeois
Je l'ai déjà dit, je n'aime pas le dessin de Veyron. Je trouve que les femmes qu'il dessine se ressemblent toutes d'albums en albums (et sont d'ailleurs plutôt moches), que les visages de ses personnages sont tout juste bons et que leurs expressions sont souvent en décalage avec l'histoire et leurs paroles, que les décors sont assez vides ou sinon plutôt ratés, qu'il y a nombre d'erreurs de perspective et d'anatomie, qu'il dessine des voitures franchement louches et que les couleurs sont mièvres. Autant dire que visuellement, je n'aime pas franchement cette BD. Quant à l'histoire, c'est un pur vaudeville à la française. En cela, finalement, c'est assez original dans le monde de la BD. Alors comme au théatre, c'est une suite de rebondissements, de situations incongrues, de malentendus, de secrets de polichinelle, de confusion de plus en plus intense avec de plus en plus de personnages qui interagissent au fur et à mesure, etc... Et alors que ce n'est pas trop mon genre, surtout en BD, j'ai trouvé que ce n'était pas si mal, parfois même marrant. J'aime bien certains personnages, comme le père de la mariée qui est ultra-strict et râleur, ou le frère de celui-ci, ancien prêtre chez les Papous qui a gardé la façon de vivre et de parler de ce peuple cannibale. J'ai donc lu cette histoire théatrale avec un certain plaisir, à part peut-être pour les quelques toutes dernières pages de l'histoire qui m'ont semblé un peu rapides et presque bâclés, comme si l'auteur avait voulu raconter la fin à toutes vitesses, avec pas mal d'ellipses et peu d'interêt finalement, histoire d'en finir avec une histoire qu'il ne savait comment bien achever.
300
Voilà un album de belle qualité autant par son contenu que par son physique (format à part, belle qualité, etc.) et malgré son prix élevé, je pense qu'on peut l'acheter sans soucis. Concernant son dessin, certaines planches et cases sont belles, c'est certain. Les compositions offrent parfois de très belles images, pleines de force et d'émotion. Néanmoins, je n'ai pas accroché totalement à ce dessin. D'une part, j'ai du mal avec son obscurité ambiante : je reconnais la qualité de son dessin faits d'ombres et d'obscurité, mais je ne peux pas m'empêcher de ne pas apprécier un album qui reste ainsi sombre sur toute sa longueur. Je ne suis pas un esthète de l'obscurité (obscurité relative ici, ceci dit : ça donne juste l'impression que tout se passe de nuit ou dans un soleil couchant). De même, j'ai eu l'impression de retrouver certaines caractéristiques du dessin de Batman - Dark Knight et d'autres comics plus américains par leur décor que le décor de Grèce Antique de 300, notamment au niveau des personnages musclés et parfois proches du style super héros, des chevaux aussi musclés et trapus qu'eux. D'où une légère impression de retrouver des super héros de comics dans un décor antique qui m'a gêné de manière diffuse. Mais ce n'est pas très important et c'est sans doute une impression très personnelle. Concernant l'histoire, elle est entièrement basée sur l'état d'esprit spartiate : leur honneur, leur force, leur dureté, leur implacabilité. C'est un très bel hommage et la force des hommes de Leonidas rejaillit dans la force de la BD elle-même. C'est dense, c'est puissant. Ceci étant dit, je n'ai pas été subjugué par cette oeuvre. Je comprends l'hommage mais l'histoire en elle-même ne m'a pas particulièrement semblé prenante. C'est le genre d'histoire dont on connait la fin et qu'on lit par curiosité, pour voir comment elle a été traitée, mais sans vraiment de surprise, d'autant qu'il n'y en a aucune dans le scénario ici. La narration est aussi droite et implacable que les spartiates et le résultat est donc fort mais sans surprise à mes yeux.
Fée et tendres Automates
Voici encore une série laissée à l’abandon tout un temps avant d’entrevoir récemment sa conclusion avec la parution du troisième et dernier tome. Téhy met en scène un jeune automate prénommé JAM qui découvre fortuitement l’œil-fée au travers d’une fée trouvée parmi les automates au rebus de Maître Crumpett's. Le scénario est empli d’émotions. On est touché par ces automates "humanisés" grâce à leur "fil de vie". Les deux premiers tomes sont une pure merveille où toute la magie du trait et des pinceaux de Béatrice Tillier opère en parfaite harmonie avec le scénario de Téhy. Les décors baroques ajoutent un charme particulier où évoluent ces destinées plongées dans un monde apocalyptique. On flirte avec les 5 étoiles jusqu’alors... et puis vient le troisième opus où B. Tillier est remplacée par F. Leclercq. La transition graphique se passe plutôt bien mais la magie des pinceaux de Béatrice Tillier fait défaut. En outre, le scénario de Téhy est à cent lieues du début. En effet, le récit, poussif, ternit l’émerveillement procuré par les deux premiers tomes. Sans rentrer dans les détails au risque de trop en dévoiler, j’ajouterai que les desseins de Wolfgang Miyaké m’ont complètement échappés. Bref, la magie n’est plus, la déception est grande... Il m'est dès lors difficile de conseiller l'achat de la série (dernier tome décevant) même si les deux premiers tomes sont de qualité.
Les Arcanes de la Lune Noire
Uniquement pour les fans des Chroniques de la Lune Noire... Ca sent le commercial à plein nez. Histoire de faire des tunes. Mais le côté biographie est intéressant si vous voulez en savoir plus sur les persos. Là où je suis déçu c'est qu'on aurait espéré un peu plus de tomes... C'est sympa de savoir d'où vient Gorgore mais bon. Bref ce tome reste sympa et rigolo mais pas d'un grand intérêt.
Nanairo Inko
Actuellement 2 tomes parus sur 5 en tout dans sa version bunko choisie par l'éditeur Asuka, Nanairo Inko est clairement une série d'humour de Tezuka. On y trouve le personnage principal du ara aux 7 couleurs, homme pour le moins énigmatique car on ne connait ni son vrai nom, ni son vrai visage. Il peut jouer à la perfection n'importe quelle pièce de théâtre et se rémunère par ses larcins toujours plus adroits. Ces vols répétés donnent lieu à une enquête de police menée par l'inspecteur Senri, convaincue de la culpabilité de l'ara mais sans preuve. Cette jeune femme a une peur bleue des oiseaux et elle devient toute petite rien que d'en entendre un, ressort comique supplémentaire de Tezuka. Je pense que l'aspect "policier" de la série est accessoire, l'ara s'en sort toujours vainqueur et c'est plus pour le jeu du chat et de la souris que Tezuka confronte l'inspecteur et l'ara. Leurs relations sont souvent très marrantes également. La série devient très intéressante car chaque nouvelle exploite une pièce de théâtre, ce qui permet à Tezuka de construire une histoire autour de la pièce, de manière plus ou moins anecdotique, et accessoirement au lecteur d'élargir sa culture dans ce domaine. Dans le tome 2, l'introduction du petit chien est vraiment à mourir de rire. Ce chien, qu'on doit retrouver dans 2 ou 3 histoires sur le volume, est un vrai comédien. Il se déguise, il trompe, il vole etc. En ce qui concerne l'adaptation d'Asuka, les pages couleurs du début sont conservées et de très bonne qualité, de même que le sens de lecture. Le tome 2 a eu droit à un papier moins épais ce qui fait que l'ouvrage est beaucoup plus facile à manipuler et moins gros pour un nombre de pages équivalent (près de 300 tout de même). Un effort a quand même et, c'est la moindre des choses, été fait sur l'orthographe absolument désastreuse dans le tome 1. Et heureusement car ça en devient énervant parce qu'on repère plus les fautes qu'on ne se concentre sur l'histoire. Bref pour le prix très raisonnable, l'édition est plutôt soignée. Malgré tout le bien que j'ai pu en dire, j'ai pourtant du mal à lui mettre plus de 3/5 car cette série est plaisante et légère mais ne restera pas un incontournable du manga ni même de Tezuka. Tome 3 Toujours dans la continuité même si certains chapitres n'ont pas grand chose à voir avec la pièce qu'ils sont sensés avoir un rapport avec. Deux chapitres sont carrément scatos, Tezuka s'est bien lâché sur ce coup là (sans mauvais jeu de mots), notamment un dans lequel on voit Mr Mad perso de comics américain apparemment que je ne connais pas, et un mec avec une tête de merde (au sens propre). Côté adaptation, ça va même si j'ai eu l'impression (et même sûr à certains moments) que des bulles n'étaient pas pour le personnage qui devait les dire (page 108 notamment si ma mémoire est bonne). C'est dommage que le format soit si petit qu'on a parfois (souvent) du mal à lire la page de droite à cause de la reliure. C'est encore plus dommage quand une astérisque renvoie à une explication complètement illisible car coincée par cette reliure. Toujours quelques fautes d'orthographe, et notamment une superbe : "emprunte" pour empreinte (digitales en l'occurence), j'ai mis un peu de temps à comprendre. A noter des petits bonus sympas : biographie de Tezuka, bibliographie etc. Voilà, je fais un topo aussi long sur l'édition que sur le contenu en lui-même. Tome 4 & 5 Le 31/12/2004. Pour finir l'année et la série, ces 2 tomes restent dans la veine des premiers. On découvre quelques nouvelles pièces avec des histoires plus ou moins bien intégrées à l'esprit de la pièce. On retrouve également le chien Tamasaburo que je trouve toujours aussi hilarant. L'épisode final du tome 5 délaisse les pièces de théâtre pour nous conter la vraie histoire de l'ara, son passé et sa vocation. Ca tient plutôt bien la route même si la fin est elle classique et montre pour cela un côté théâtral dans la vie de l'ara. Du côté de l'édition, la qualité est toujours en hausse, c'est dommage que l'équipe d'Asuka ait dû se "roder" sur ses premières séries mais ça laisse présager des titres de bonne facture dans l'avenir. Bref si ce n'est pas une série indispensable dans l'univers de Tezuka, Nanairo Inko est pourtant une série distrayante, et qui nous apprend certaines choses à la fois.