J'ai commencé cette série par le tome 3 (un cadeau) et j'ai vraiment adoré !!! Je n'ai eu aucun mal à m'identifier à Adam ! Je suis sur que 99% des hommes au foyer doivent passer leur journée de la même façon que le héros de cette BD. J'ai trouvé les gags tordants!
Mais pourquoi donner 3/5 alors ? Parce que le niveau des autres tomes est bien en dessous.
C'est toujours divertissant mais pas autant que le tome 3.
Côté dessin j'aime beaucoup, les expressions des personnages sont très bien rendues.
Ce genre d'album est toujours délicat à aborder, les fans de Lucky Luke (dont je suis, soit dit en passant...) peuvent être heurtés par la mise en situation parfois assez inattendue du tireur le plus rapide de l'histoire de la BD.
Ceci dit il faut relativiser, et oublier un peu le premier degré, c'est clair que: "Rocky Luke le blouson noir qui se tire plus vite que son ombre", c'est un peu léger, mais il y a quelques histoires sympathiques dans cet album.
Voir Lucky Luke renoncer à la clope et se mettre à la paille pour sniffer de la coke à la place, afin d'éviter de donner aux enfants lecteurs le goût à ce fléau malsain qu'est la cigarette, était un joli pied de nez à une idée bien-pensante et bien pesante à l'époque...
J'ai bien aimé aussi l'histoire où Lucky Luke, le pourri de service, va flinguer les gentils frères Dalton... et se fait flinguer à son tour par Blondin !
J'ai trouvé cela sympa de mettre en scène ensemble le cow-boy le plus célèbre de la BD et l'anti-héros le plus emblématique du "sous-genre" qu'est le western spaghetti.
Alors il est clair que c'est du collectif décontracté, que certaines libertés sont prises et que l'on est loin du génie. Mais quelques éléments fonctionnent, quelques idées sont bonnes, c'est une parodie qui en vaut une autre.
Mouais, bon, ça se laisse lire. C'est typiquement le type de Bd qui me fait penser à un scénario de film fantastique de série B, genre "Au-delà du Réel".
Gimenez est toujours aussi bon au dessin. Bon, il faut aimer son style très particulier mais rien à redire : aucune erreur technique (d'habitude par exemple, je trouve que Gimenez a du mal avec les corps féminins, notamment les fesses), pas de "facilité" (quelques décors font un peu trop vides dans la Caste des Méta-barons par exemple)... Non, le dessin est tout à fait bon, même si un peu typé années 80.
Quant au scénario, il est correct. Mais il ne casse franchement pas trois pattes à un canard. Un gamin a des pouvoirs surnaturels meurtriers, sa mère l'utilise pour sa propre gloire au sein de China Town, un vieux soldat alcoolique et écrivain tente de percer le mystère et son enquête correspond pile avec le dénouement tragique de toute cette affaire où se mêlent criminalité et fantastique.
La soixantaine de pages se résume en une intrigue assez facile finalement et même si ça se lit bien, il n'en ressort rien de neuf et ça ne marque pas l'esprit.
Divertissant seulement.
Je lisais les aventures d'Arthur dans pif gadget, et j'en ai gardé un bon souvenir. Comme l'a précisé RO, le dessin était tout en rondeur, et personnellement, c'était ce que j'aimais le plus.
Il n'y a pas si longtemps, j'ai eu l'occasion de relire quelques aventures et effectivement, c'est surtout destiné à un jeune public. Mais pour ceux qui comme moi, aiment bien prendre un bain de nostalgie, faut pas s'en priver.
Pour ceux qui ne connaissent pas, et qui cherchent de la bd accessible aux enfants et porteurs de valeurs positives (malgré le fait que le héros soit un revenant...), pas d'hésitations à avoir. Globalement, ce type de bd très bien faite !
Voici un album de la très riche collection "Aire Libre" qui a attisé ma curiosité peu avant sa sortie avec l’annonce de Clarke aux dessins dans un style où on ne l’attendait pas forcément. En effet, bien loin des parutions de "Fluide", Clarke s’essaye à un style plus réaliste avec un résultat plutôt convainquant ! L’étendue de sa palette graphique s’élargit donc tout en gardant un trait qui reste propre à l’auteur (sans doute un effet de l’encrage). Toutefois, le trait présente bien des similitudes avec celui de Dodier dans "Jérome K. Jérome".
Concernant l’histoire, ce triller est une semi-déception à cause d'un final trop attendu. Le début est pourtant prometteur avec cette aveugle accusée du meurtre de sa mère. Mais bien vite, l’intrigue retombe car tout devient prévisible et cousu de fil blanc. J’espérais au moins un revirement de situation sur la fin mais rien de tout cela. Dommage car la lecture n’est pas désagréable, loin de là, mais le suspense n’est pas au rendez-vous.
Un huis clos plutôt réussi, même si le thème ne déborde pas d'originalité.
Plusieurs personnages de milieux différents se retrouvent ensemble pour un court voyage et suite à de petits évènements anodins, la tension monte et le dérapage devient inévitable...
Les personnages ne sont pas trop développés, l'action se situe sur un court laps de temps, logiquement la place est donc laissée aux actes et c'est assez bien mené.
J'ai beaucoup aimé les dessins de cet album, l'aspect un peu "sale" du trait et les couleurs fadasses forment un ensemble plaisant.
Ceci dit, j'ai emprunté cet album et même si je l'ai trouvé correct, il n'y a pas de moments suffisamment marquants qui nécessiteraient une relecture.
A lire à l'occasion.
Bon, je mets 3 sur 5 mais un 2,5 aurait sans doute mieux correspondu à mon sentiment.
En fait, ces histoires qui sont surtout une compilation d'oeuvre de jeunesse, sont assez inégales. On retrouve ici ou là, des thèmes chers à Bilal et qu'il exploitera mieux par la suite, mais ça manque de consistance, de maîtrise (ce qui est normal pour des oeuvres de jeunesse). A (re) découvrir donc, pour mieux mesurer l'évolution, d'un créateur de bd qui allait devenir de manière incontestable, une référence incontournable.
Après la clôture de cette série, l'impression qui prédomine chez moi, c'est l'aspect inégal de l'ensemble.
En fait, il me semble que ce "serment de l'ambre", recouvre deux séries bien distinctes.
La première est somme toute, très classique. Elle raconte une histoire d'héroïc fantasy qui ne casse pas trois pattes à un sorcier de Tichit. La description des personnages est sans surprise et à la fin du tome 2, on croirait presque que c'est une série Soleil.
Puis les choses évoluent sensiblement. C'est le départ de la deuxième série, qui elle est un peu plus maîtrisée.
Les sorciers affublés de noms d'oiseaux redoutables (même s'ils sont en verlan), prennent de la consistance et on se surprend à vouloir en savoir un peu plus sur leur trajectoire.
La conclusion de l'histoire marque bien ce changement de ton. Les héros du début de l'histoire sont complètement mis sur la touche, et ne restent au bout du compte qu'un couple qui au départ, était loin d'être sympathique.
Personnellement, j'ai bien aimé la fin. Elle rattrape selon moi, la médiocrité du début.
Côté graphisme, c'est très honnête. J'attribuerai même un accessit aux planches racontant les légendes, qui sont très bien foutues.
Enfin voila... pour conclure je dirai que cette série n'est pas vraiment incontournable. Par rapport à la production générale de Delcourt, elle est même complètement anecdotique. Anecdotique mais globalement divertissante.
Pas mal, pas mal. Voilà effectivement une bédé qui décoiffe. Une histoire bien déjantée, qui évoque par certains aspects un bon trip aux hallucinogènes les plus puissants. Une héroïne qui a du chien et pas froid aux yeux, ni ailleurs...
Le dessin et la mise en page, faisant tous deux preuve d'une grande originalité, sont en adéquation parfaite avec l'histoire, très dynamique...
Bref, une bédé pas sérieuse du tout, qui se dévore!
Note approximative : 2.5/5
Plus que deux séries et j'aurais lu toutes les séries en rapport avec les 7 vies de l'Epervier. Et dans cette liste de séries, je dois admettre que le Fou du Roy est loin d'être la plus passionnante.
Le dessin est très moyen au début pour s'améliorer au fil des tomes sans jamais devenir vraiment extra.
Quant au scénario, pour ceux qui ont lu le Masque de Fer, ils verront vite que le scénario des 9 tomes du Fou du Roy est résumé quasiment complètement en quelques pages dans cette autre série du cycle. Tout est basé sur l'idée que Molière, Jean-Baptiste Poquelin, est en réalité le fils caché de Louis XIII et donc prétendant au trône. Et ensuite, tout le scénario se poursuit sur la chronologie de la vie du futur Molière et des évènements politiques qui se trament autour de lui et parfois contre lui. Franchement, rien de passionnant concernant cette intrigue qui n'avance pas, dont on n'attend pas grand chose et qui ne captive pas du tout.
Seul l'aspect Historique est assez sympa puisqu'on suit au jour le jour ou presque les évènements historiques et politiques du règne de Louis XIII jusqu'à l'avènement de Mazarin.
9 tomes pour aussi peu d'intérêt autre que d'apprendre une portion d'Histoire, ça fait un peu beaucoup...
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Adam
J'ai commencé cette série par le tome 3 (un cadeau) et j'ai vraiment adoré !!! Je n'ai eu aucun mal à m'identifier à Adam ! Je suis sur que 99% des hommes au foyer doivent passer leur journée de la même façon que le héros de cette BD. J'ai trouvé les gags tordants! Mais pourquoi donner 3/5 alors ? Parce que le niveau des autres tomes est bien en dessous. C'est toujours divertissant mais pas autant que le tome 3. Côté dessin j'aime beaucoup, les expressions des personnages sont très bien rendues.
Rocky Luke - Banlieue west
Ce genre d'album est toujours délicat à aborder, les fans de Lucky Luke (dont je suis, soit dit en passant...) peuvent être heurtés par la mise en situation parfois assez inattendue du tireur le plus rapide de l'histoire de la BD. Ceci dit il faut relativiser, et oublier un peu le premier degré, c'est clair que: "Rocky Luke le blouson noir qui se tire plus vite que son ombre", c'est un peu léger, mais il y a quelques histoires sympathiques dans cet album. Voir Lucky Luke renoncer à la clope et se mettre à la paille pour sniffer de la coke à la place, afin d'éviter de donner aux enfants lecteurs le goût à ce fléau malsain qu'est la cigarette, était un joli pied de nez à une idée bien-pensante et bien pesante à l'époque... J'ai bien aimé aussi l'histoire où Lucky Luke, le pourri de service, va flinguer les gentils frères Dalton... et se fait flinguer à son tour par Blondin ! J'ai trouvé cela sympa de mettre en scène ensemble le cow-boy le plus célèbre de la BD et l'anti-héros le plus emblématique du "sous-genre" qu'est le western spaghetti. Alors il est clair que c'est du collectif décontracté, que certaines libertés sont prises et que l'on est loin du génie. Mais quelques éléments fonctionnent, quelques idées sont bonnes, c'est une parodie qui en vaut une autre.
Le Regard de l'Apocalypse
Mouais, bon, ça se laisse lire. C'est typiquement le type de Bd qui me fait penser à un scénario de film fantastique de série B, genre "Au-delà du Réel". Gimenez est toujours aussi bon au dessin. Bon, il faut aimer son style très particulier mais rien à redire : aucune erreur technique (d'habitude par exemple, je trouve que Gimenez a du mal avec les corps féminins, notamment les fesses), pas de "facilité" (quelques décors font un peu trop vides dans la Caste des Méta-barons par exemple)... Non, le dessin est tout à fait bon, même si un peu typé années 80. Quant au scénario, il est correct. Mais il ne casse franchement pas trois pattes à un canard. Un gamin a des pouvoirs surnaturels meurtriers, sa mère l'utilise pour sa propre gloire au sein de China Town, un vieux soldat alcoolique et écrivain tente de percer le mystère et son enquête correspond pile avec le dénouement tragique de toute cette affaire où se mêlent criminalité et fantastique. La soixantaine de pages se résume en une intrigue assez facile finalement et même si ça se lit bien, il n'en ressort rien de neuf et ça ne marque pas l'esprit. Divertissant seulement.
Arthur le fantôme justicier
Je lisais les aventures d'Arthur dans pif gadget, et j'en ai gardé un bon souvenir. Comme l'a précisé RO, le dessin était tout en rondeur, et personnellement, c'était ce que j'aimais le plus. Il n'y a pas si longtemps, j'ai eu l'occasion de relire quelques aventures et effectivement, c'est surtout destiné à un jeune public. Mais pour ceux qui comme moi, aiment bien prendre un bain de nostalgie, faut pas s'en priver. Pour ceux qui ne connaissent pas, et qui cherchent de la bd accessible aux enfants et porteurs de valeurs positives (malgré le fait que le héros soit un revenant...), pas d'hésitations à avoir. Globalement, ce type de bd très bien faite !
Luna Almaden
Voici un album de la très riche collection "Aire Libre" qui a attisé ma curiosité peu avant sa sortie avec l’annonce de Clarke aux dessins dans un style où on ne l’attendait pas forcément. En effet, bien loin des parutions de "Fluide", Clarke s’essaye à un style plus réaliste avec un résultat plutôt convainquant ! L’étendue de sa palette graphique s’élargit donc tout en gardant un trait qui reste propre à l’auteur (sans doute un effet de l’encrage). Toutefois, le trait présente bien des similitudes avec celui de Dodier dans "Jérome K. Jérome". Concernant l’histoire, ce triller est une semi-déception à cause d'un final trop attendu. Le début est pourtant prometteur avec cette aveugle accusée du meurtre de sa mère. Mais bien vite, l’intrigue retombe car tout devient prévisible et cousu de fil blanc. J’espérais au moins un revirement de situation sur la fin mais rien de tout cela. Dommage car la lecture n’est pas désagréable, loin de là, mais le suspense n’est pas au rendez-vous.
D.R.H.
Un huis clos plutôt réussi, même si le thème ne déborde pas d'originalité. Plusieurs personnages de milieux différents se retrouvent ensemble pour un court voyage et suite à de petits évènements anodins, la tension monte et le dérapage devient inévitable... Les personnages ne sont pas trop développés, l'action se situe sur un court laps de temps, logiquement la place est donc laissée aux actes et c'est assez bien mené. J'ai beaucoup aimé les dessins de cet album, l'aspect un peu "sale" du trait et les couleurs fadasses forment un ensemble plaisant. Ceci dit, j'ai emprunté cet album et même si je l'ai trouvé correct, il n'y a pas de moments suffisamment marquants qui nécessiteraient une relecture. A lire à l'occasion.
Mémoires d'autres temps
Bon, je mets 3 sur 5 mais un 2,5 aurait sans doute mieux correspondu à mon sentiment. En fait, ces histoires qui sont surtout une compilation d'oeuvre de jeunesse, sont assez inégales. On retrouve ici ou là, des thèmes chers à Bilal et qu'il exploitera mieux par la suite, mais ça manque de consistance, de maîtrise (ce qui est normal pour des oeuvres de jeunesse). A (re) découvrir donc, pour mieux mesurer l'évolution, d'un créateur de bd qui allait devenir de manière incontestable, une référence incontournable.
Le Serment de l'Ambre
Après la clôture de cette série, l'impression qui prédomine chez moi, c'est l'aspect inégal de l'ensemble. En fait, il me semble que ce "serment de l'ambre", recouvre deux séries bien distinctes. La première est somme toute, très classique. Elle raconte une histoire d'héroïc fantasy qui ne casse pas trois pattes à un sorcier de Tichit. La description des personnages est sans surprise et à la fin du tome 2, on croirait presque que c'est une série Soleil. Puis les choses évoluent sensiblement. C'est le départ de la deuxième série, qui elle est un peu plus maîtrisée. Les sorciers affublés de noms d'oiseaux redoutables (même s'ils sont en verlan), prennent de la consistance et on se surprend à vouloir en savoir un peu plus sur leur trajectoire. La conclusion de l'histoire marque bien ce changement de ton. Les héros du début de l'histoire sont complètement mis sur la touche, et ne restent au bout du compte qu'un couple qui au départ, était loin d'être sympathique. Personnellement, j'ai bien aimé la fin. Elle rattrape selon moi, la médiocrité du début. Côté graphisme, c'est très honnête. J'attribuerai même un accessit aux planches racontant les légendes, qui sont très bien foutues. Enfin voila... pour conclure je dirai que cette série n'est pas vraiment incontournable. Par rapport à la production générale de Delcourt, elle est même complètement anecdotique. Anecdotique mais globalement divertissante.
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
Pas mal, pas mal. Voilà effectivement une bédé qui décoiffe. Une histoire bien déjantée, qui évoque par certains aspects un bon trip aux hallucinogènes les plus puissants. Une héroïne qui a du chien et pas froid aux yeux, ni ailleurs... Le dessin et la mise en page, faisant tous deux preuve d'une grande originalité, sont en adéquation parfaite avec l'histoire, très dynamique... Bref, une bédé pas sérieuse du tout, qui se dévore!
Le Fou du Roy
Note approximative : 2.5/5 Plus que deux séries et j'aurais lu toutes les séries en rapport avec les 7 vies de l'Epervier. Et dans cette liste de séries, je dois admettre que le Fou du Roy est loin d'être la plus passionnante. Le dessin est très moyen au début pour s'améliorer au fil des tomes sans jamais devenir vraiment extra. Quant au scénario, pour ceux qui ont lu le Masque de Fer, ils verront vite que le scénario des 9 tomes du Fou du Roy est résumé quasiment complètement en quelques pages dans cette autre série du cycle. Tout est basé sur l'idée que Molière, Jean-Baptiste Poquelin, est en réalité le fils caché de Louis XIII et donc prétendant au trône. Et ensuite, tout le scénario se poursuit sur la chronologie de la vie du futur Molière et des évènements politiques qui se trament autour de lui et parfois contre lui. Franchement, rien de passionnant concernant cette intrigue qui n'avance pas, dont on n'attend pas grand chose et qui ne captive pas du tout. Seul l'aspect Historique est assez sympa puisqu'on suit au jour le jour ou presque les évènements historiques et politiques du règne de Louis XIII jusqu'à l'avènement de Mazarin. 9 tomes pour aussi peu d'intérêt autre que d'apprendre une portion d'Histoire, ça fait un peu beaucoup...