Le dessin, dans la lignée des auteurs italiens actuels, est effectivement une réussite et les couleurs pastel sont de très bien choisies. Visuellement, les planches assurent et rendent la lecture agréable.
Comme le souligne Remyz, le récit garde pas mal de zones d'ombres avec la présence d'une myriade de personnages, chacun ayant une motivation distincte. Pas toujours facile donc de s'y retrouver. Ceci dit, l'histoire se laisse suivre sans ennui ni déplaisir.
Il est encore un peu tôt pour juger de la qualité du scénario (trop peu de choses sont dévoilées). Mais si l'histoire continue sur cette voie, il se pourrait fort bien que ma note monte à 4 voire 5 étoiles ... à confirmer avec les prochains tomes. :)
Les femmes de Manara sont à elles seules un argument pour lire ses Bds.
Ici, c'est de la SF vraiment sans prétention qui se laisse lire sans problème mais qui manque quand même un peu de fond.
Si un 2e tome voyait le jour, ça pourrait sûrement rendre cette aventure plus riche.
Les couleurs ne sont pas bien originales, elles aussi, mais bizarrement, je les aime bien (alors que je suis d'habitude friand des noir et blanc de Manara), elles soulignent habilement ce trait toujours aussi fin.
Cet album s'adresse avant tout aux amoureux de Manara, les fans de SF ne pourront qu'être déçus.
Le dessin, comme à son habitude, est superbe. Le scénario quant à lui est en effet inégal tout au long de la BD. Certains passages sont plus prenants que d'autres. Par ailleurs, j'aime beaucoup la façon dont Hermann traite des rapports humains, de la violence des hommes et de leur décadence.
Je ne suis pas d'accord avec ceux qui trouvent qu'"On a tué Wild Bill" est un western classique parce que même si tous les éléments du western (les clichés diront certains...) sont réunis dans cette BD, l'auteur nous dépeint un milieu noir, impitoyable, régi par les armes et nous n'avons bel et bien pas entre les mains une histoire de guerre opposant des Indiens à des Tuniques Bleues ou un simple western spaghetti.
Un bon album donc qui n'atteint toutefois pas des sommets mais qui est toujours intéressant à lire (on ne regrette pas son achat).
Pratt n'a pas fait que Corto, ouf ! (Je n'aime pas Corto, allez comprendre...)
Bien sûr, cette histoire avance tranquillement tout au long de ce gros album, mais il n'y a pas de longueurs; un genre de tranquillité soutenue, en somme. La fin m'a étonné par sa brutalité, mais elle est diablement réussie.
Et le trait de Manara accentue encore cette douceur avec cet érotisme latent...
Je pensais m'ennuyer et finalement, El Gaucho se révèle être une belle histoire.
J'ai souvent du mal avec les BDs de Manara en couleur, mais là, c'est exceptionnel. Ses aquarelles sont sublimes à chaque page, je me suis surpris à contempler une page sans même la lire tellement c'est impressionnant.
Le scénario ressemble bel et bien à un conte ou à une légende. C'est Bien plus travaillé que dans la majorité des BD du genre, c'est appréciable.
A noter que c'est une BD érotique light puisque les scènes chaudes sont finalement peu nombreuses.
J'ai eu très peur en commençant cet album : tout le début est un massacre, les couleurs gâchent complètement le sublime dessin de Milo Manara, c'est quand même dommage ! Heureusement, ça s'améliore beaucoup ensuite, et toutes les dernières pages sont vraiment grandioses.
L'histoire ? Euh... C'est du porno hein, donc c'est forcement assez basique. Mouais, en fait, le scénar n'a pas été des plus longs à faire je pense, parce que c'est du grand n'importe quoi.
Pourtant, certains passages sont assez excitants et gardent toujours une certaine classe.
De la bonne BD érotique ;)
Avec un graphisme similaire au Capitaine écarlate, les planches de Guibert ne suscitent donc chez moi que peu d’émerveillement. Mais le style ne me dérange pas outre mesure et les aplats sont de bon aloi. :) Toutefois, je trouve les planches monotones car constituées systématiquement par 6 vignettes identiques. Avec le tome 3, le trait change, il s’affine et devient plus réaliste. De plus, les aplats sont moins vifs, plus dilués en quelque sorte. Ce style est tout aussi valable que celui utilisé dans les 2 premiers tomes. Mais ce changement nuit à l’unité graphique de la série et c’est dommage.
Du côté du scénario, pas de surprises, c’est du Sfar comme on le connaît avec ses qualités mais aussi ses défauts. A l’image du Chat du Rabbin, Sfar aborde la religion et ses préceptes simplement et tout en finesse en usant d’un ton légèrement décalé voire faussement naïf mais jamais ironique ou irrévérencieux. Mon principal grief concerne l’habitude de Sfar à noyer ses réflexions bien senties et habilement amenées dans un récit qui manque de corps.
Je suis plutôt mitigé suite à la lecture de cet album...
Cette bd a de grandes qualités, déjà moi, j'aime les westerns, c'est une période qui m'intéresse assez (c'est peut-être dû au fait que, coincé chez mes grands parents dans une campagne profonde, j'ai pu voir quasiment tous les John Wayne et tous les Clint Eastwood :)).
Ensuite, on voit bien que dans son style, Hermann maîtrise vraiment, certes je trouve son dessin et ses couleurs parfois brouillons, mais je le trouve aussi diablement beau ! Un style vraiment particulier, après on aime ou on n'aime pas...
La fin est aussi assez sympa, un passage assez fort, comme il y en a quelques-uns dans cet album !
Mais le problème justement, c'est que l'intérêt de l'histoire est plutôt irrégulier, ya des passages bons, et d'autres moins bien... d'où mon sentiment mitigé sur cet album.
On va dire que j'ai trouvé cet album bien, mais sans plus, il manque un petit quelque chose qui le rendrait à mes yeux vraiment bon !
Cette "Patte de mouche" est vraiment bien construite. Comme d’autres l’ont dit avant moi, David B. maîtrise parfaitement le format et son scénario y est parfaitement adapté. Et puis j’aime beaucoup son style de dessin.
Ceci dit, je n’ai pas été vraiment satisfaite par l’histoire. Trop attendue, elle ne m'apporte rien.
[Deux tomes lus]
Pas mal.
Les dessins me plaisent sans être exceptionnels. Ce coup de crayon donne une ambiance à l’histoire et les couleurs sont bien choisies. C’est un style assez original et qui vaut le coup d’œil.
Côté scénario, c’est plutôt sympathique. Les bas quartiers de Londres où vivent deux enfants, avec tout le sordide de la situation. Basil et Victoria ont cependant des attitudes et des paroles d’adultes, et ça m’a un peu gênée. Ils semblent à la fois adultes et enfants.
En bref, je dirais que c’est une BD sympa, mais juste sympa. A lire mais pas indispensable.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'Anneau des 7 Mondes
Le dessin, dans la lignée des auteurs italiens actuels, est effectivement une réussite et les couleurs pastel sont de très bien choisies. Visuellement, les planches assurent et rendent la lecture agréable. Comme le souligne Remyz, le récit garde pas mal de zones d'ombres avec la présence d'une myriade de personnages, chacun ayant une motivation distincte. Pas toujours facile donc de s'y retrouver. Ceci dit, l'histoire se laisse suivre sans ennui ni déplaisir. Il est encore un peu tôt pour juger de la qualité du scénario (trop peu de choses sont dévoilées). Mais si l'histoire continue sur cette voie, il se pourrait fort bien que ma note monte à 4 voire 5 étoiles ... à confirmer avec les prochains tomes. :)
Piranese
Les femmes de Manara sont à elles seules un argument pour lire ses Bds. Ici, c'est de la SF vraiment sans prétention qui se laisse lire sans problème mais qui manque quand même un peu de fond. Si un 2e tome voyait le jour, ça pourrait sûrement rendre cette aventure plus riche. Les couleurs ne sont pas bien originales, elles aussi, mais bizarrement, je les aime bien (alors que je suis d'habitude friand des noir et blanc de Manara), elles soulignent habilement ce trait toujours aussi fin. Cet album s'adresse avant tout aux amoureux de Manara, les fans de SF ne pourront qu'être déçus.
On a tué Wild Bill
Le dessin, comme à son habitude, est superbe. Le scénario quant à lui est en effet inégal tout au long de la BD. Certains passages sont plus prenants que d'autres. Par ailleurs, j'aime beaucoup la façon dont Hermann traite des rapports humains, de la violence des hommes et de leur décadence. Je ne suis pas d'accord avec ceux qui trouvent qu'"On a tué Wild Bill" est un western classique parce que même si tous les éléments du western (les clichés diront certains...) sont réunis dans cette BD, l'auteur nous dépeint un milieu noir, impitoyable, régi par les armes et nous n'avons bel et bien pas entre les mains une histoire de guerre opposant des Indiens à des Tuniques Bleues ou un simple western spaghetti. Un bon album donc qui n'atteint toutefois pas des sommets mais qui est toujours intéressant à lire (on ne regrette pas son achat).
El Gaucho
Pratt n'a pas fait que Corto, ouf ! (Je n'aime pas Corto, allez comprendre...) Bien sûr, cette histoire avance tranquillement tout au long de ce gros album, mais il n'y a pas de longueurs; un genre de tranquillité soutenue, en somme. La fin m'a étonné par sa brutalité, mais elle est diablement réussie. Et le trait de Manara accentue encore cette douceur avec cet érotisme latent... Je pensais m'ennuyer et finalement, El Gaucho se révèle être une belle histoire.
L'Ane d'or (La Métamorphose de Lucius)
J'ai souvent du mal avec les BDs de Manara en couleur, mais là, c'est exceptionnel. Ses aquarelles sont sublimes à chaque page, je me suis surpris à contempler une page sans même la lire tellement c'est impressionnant. Le scénario ressemble bel et bien à un conte ou à une légende. C'est Bien plus travaillé que dans la majorité des BD du genre, c'est appréciable. A noter que c'est une BD érotique light puisque les scènes chaudes sont finalement peu nombreuses.
Le Kama Sutra
J'ai eu très peur en commençant cet album : tout le début est un massacre, les couleurs gâchent complètement le sublime dessin de Milo Manara, c'est quand même dommage ! Heureusement, ça s'améliore beaucoup ensuite, et toutes les dernières pages sont vraiment grandioses. L'histoire ? Euh... C'est du porno hein, donc c'est forcement assez basique. Mouais, en fait, le scénar n'a pas été des plus longs à faire je pense, parce que c'est du grand n'importe quoi. Pourtant, certains passages sont assez excitants et gardent toujours une certaine classe. De la bonne BD érotique ;)
Les Olives noires
Avec un graphisme similaire au Capitaine écarlate, les planches de Guibert ne suscitent donc chez moi que peu d’émerveillement. Mais le style ne me dérange pas outre mesure et les aplats sont de bon aloi. :) Toutefois, je trouve les planches monotones car constituées systématiquement par 6 vignettes identiques. Avec le tome 3, le trait change, il s’affine et devient plus réaliste. De plus, les aplats sont moins vifs, plus dilués en quelque sorte. Ce style est tout aussi valable que celui utilisé dans les 2 premiers tomes. Mais ce changement nuit à l’unité graphique de la série et c’est dommage. Du côté du scénario, pas de surprises, c’est du Sfar comme on le connaît avec ses qualités mais aussi ses défauts. A l’image du Chat du Rabbin, Sfar aborde la religion et ses préceptes simplement et tout en finesse en usant d’un ton légèrement décalé voire faussement naïf mais jamais ironique ou irrévérencieux. Mon principal grief concerne l’habitude de Sfar à noyer ses réflexions bien senties et habilement amenées dans un récit qui manque de corps.
On a tué Wild Bill
Je suis plutôt mitigé suite à la lecture de cet album... Cette bd a de grandes qualités, déjà moi, j'aime les westerns, c'est une période qui m'intéresse assez (c'est peut-être dû au fait que, coincé chez mes grands parents dans une campagne profonde, j'ai pu voir quasiment tous les John Wayne et tous les Clint Eastwood :)). Ensuite, on voit bien que dans son style, Hermann maîtrise vraiment, certes je trouve son dessin et ses couleurs parfois brouillons, mais je le trouve aussi diablement beau ! Un style vraiment particulier, après on aime ou on n'aime pas... La fin est aussi assez sympa, un passage assez fort, comme il y en a quelques-uns dans cet album ! Mais le problème justement, c'est que l'intérêt de l'histoire est plutôt irrégulier, ya des passages bons, et d'autres moins bien... d'où mon sentiment mitigé sur cet album. On va dire que j'ai trouvé cet album bien, mais sans plus, il manque un petit quelque chose qui le rendrait à mes yeux vraiment bon !
Le cercueil de course
Cette "Patte de mouche" est vraiment bien construite. Comme d’autres l’ont dit avant moi, David B. maîtrise parfaitement le format et son scénario y est parfaitement adapté. Et puis j’aime beaucoup son style de dessin. Ceci dit, je n’ai pas été vraiment satisfaite par l’histoire. Trop attendue, elle ne m'apporte rien.
Basil & Victoria
[Deux tomes lus] Pas mal. Les dessins me plaisent sans être exceptionnels. Ce coup de crayon donne une ambiance à l’histoire et les couleurs sont bien choisies. C’est un style assez original et qui vaut le coup d’œil. Côté scénario, c’est plutôt sympathique. Les bas quartiers de Londres où vivent deux enfants, avec tout le sordide de la situation. Basil et Victoria ont cependant des attitudes et des paroles d’adultes, et ça m’a un peu gênée. Ils semblent à la fois adultes et enfants. En bref, je dirais que c’est une BD sympa, mais juste sympa. A lire mais pas indispensable.