"Phenomenum" est une BD fantastique où le héros, Yann, a la capacité d’arrêter le temps.
Les dessins de Vedrines sont plutôt moyen, je n’aime pas les visages et les cheveux des personnages. En revanche certaines prises de vue sont vraiment géniales.
Les couleurs de Champion et Vidal jouent très bien sur les changements de tons et permettent au lecteur de savoir si il s’agit du présent ou d’un flash back ou encore d’un arrêt dans le temps.
Mais le véritable point fort de cette série, c’est scénario de Kaminka.
D’abord sur la forme où l’auteur utilise très souvent la narration ce qui permet de mieux faire ressortir les sentiments et les sensations de Yann. Ensuite sur le fond, kaminka, nous dépeint parfaitement l’évolution du héros ; et l’histoire est truffée de rebondissements inattendus.
Mon album préféré est le tome 1 car j’aime beaucoup le faite qu’on puisse s’identifier à Yann. Le troisième tome n’est pas mal non plus, j’aime bien la façon avec laquelle les références historiques sont utilisées pour crédibiliser l’histoire (même si ça peut paraître un peu gros quelques fois).
C'est vrai que Grimmy ressemble beaucoup à Garfield sans tellement plus d'originalité (si ce n'est que le chien Grimmy, en plus d'être paresseux et gourmand, est aussi un peu trash) et avec un peu moins d'humour à mes yeux, même.
Le dessin est fonctionnel sans être vraiment bon, mais comme il s'agit de strips, on s'en fiche un peu.
Quant à l'humour, comme toujours avec les strips, c'est très inégal. Certains gags sont assez marrants, beaucoup sont juste passables, certains ne sont pas drôles.
Et comme dans pas mal de strips qui paraissent en journaux, tous ne portent pas uniquement sur le personnage de Grimmy mais forment des gags en une image souvent sur un sujet presque totalement différent, sur la vie en général, les habitudes des gens, les choses, n'importe quoi. Ces gags là, par contre, me font presque rire à chaque fois.
Alors globalement, les albums de Grimmy ne sont pas vraiment mauvais, mais il faut admettre que non seulement tout un album de ces strips, ça lasse très vite, mais en plus tout n'est vraiment pas drôle.
J'ai bien apprécié ce premier tome et peut imaginer que la série devienne franchement bien pour peu que les tomes suivants soient bons.
Pour commencer, j'aime beaucoup le dessin. Je le trouve clair, net, esthétique, agréable à lire tout comme à regarder. Et j'aime également la colorisation. Aspect visuel très sympa pour moi, donc.
Ensuite, comme très souvent avec Desberg, le scénario est rondement mené et prenant. Il présente cependant 2 défauts à mes yeux. Le premier défaut est de n'être pas vraiment original (on sent l'inspiration de pas mal d'autres histoires d'espionnage à la façon des livres de Tom Clancy). Le deuxième défaut est celui de nombre d'histoires d'espionnage réalistes : l'intrigue est complexe à suivre, les personnages nombreux et le suivi du récit nécessite de bien suivre tous les dialogues et indications sans quoi on est vite perdu. Cela ajoute au sérieux et à l'intelligence du récit, mais personnellement, je trouve ça un peu lourd.
Néanmoins, malgré ces défauts, j'ai trouvé le récit agréable, prenant et efficace. A suivre donc pour voir si le scénario garde un bon rythme ou si l'intrigue ne va pas s'enliser en complexité et en lenteur.
Dans la lignée directe de l'Ascension du Haut Mal, je me suis d'ailleurs demandé si cette BD avait été créée avant ou après la série la plus connue de David B.
Pourquoi avant ? Parce que j'y trouve le dessin un peu moins esthétique, un peu moins abouti que dans l'Ascension. Et aussi parce qu'on revient sur l'enfance de David B. alors que l'Ascension nous avaient déjà emmenés jusqu'à son âge adulte.
"Rêves - mythologies - Souvenirs - Histoires", la quatrième de couverture de cet album annonce bien la couleur. J'ai pris davantage de plaisir à lire cet album que l'Ascension du Haut Mal, sans doute car il est plus concis, moins digressif, mélangeant moins de genres. Ici, pas de chronologie familiale et pas de digression sur la biographie d'un personnage du récit. En outre, l'étude des rêves y est abordée sans être mélangée totalement à la réalité, chose qui m'avait un peu agacé dans l'Ascension.
L'ennui, c'est que j'ai toujours un peu de mal avec le côté psychanalytique d'une grosse partie de ce récit de même qu'avec la recherche de la symbolique des rêves. Déjà dans l'Ascension du Haut Mal, cet aspect du récit me broutait alors que justement c'était quasiment l'essentiel du contenu de la BD. Autant dire que je n'ai pas vraiment été captivé par Babel.
Par contre, David B. nous offre sur quelques pages une digression sur un résumé Historique des évènements au Biafra qui ont eu lieu durant sa jeunesse, et j'avoue avoir vraiment été intéressé par cette tranche d'Histoire dont je connaissais strictement rien. Pour une fois, j'ai bien apprécié cette digression et l'ai vraiment trouvé intéressante.
BD intéressante, pas mal, mais toujours pas ma tasse de thé en matière de lecture BD.
Tant d’éloges devant cette courte série ! J’ai passé un bon moment à la lecture de Mary la Noire mais il y a quelque chose qui me gêne : ça va vraiment trop vite.
J’ai eu presque l’impression de lire un résumé d’histoire, au moins il se passe plein de choses, mais 2 tomes c’est peut être un peu juste. J’ai eu de la frustration devant quelques scènes et certains personnages qui, je pense, auraient mérité d’être plus développés.
A part ça l’histoire est très bien, comme l’ont dit certains ya tout, batailles, amour, poésie, fantastique. En plus le dessin de Magnin est superbe, il donne une ambiance de conte à cette histoire de pirates, le trait est rond et les couleurs chaudes, c’est ça qui m’avait attiré.
Le tout est plus que correct quand même.
Le tour de Valse est une histoire d'amour entre une femme courageuse et déterminée et son mari, un homme honnête et travailleur, dans un pays où à une certaine époque la liberté de penser n'existait pas.
Le peuple vit un bonheur illusoire dans une misère générale et une suspicion constante. La peur de la dénonciation et ses conséquences est largement sentie dans le récit et bien souvent les bouches se ferment quand il s'agit de parler d'autres choses que de banalités.
A l'image de l'âne qui se fait violemment renverser par un train au début de l'album, les gens sont écrasés et souffrent de la toute puissance du gouvernement contre lequel ils ne peuvent rien.
Cela dit si la toile de fond est bien dépeinte, cette histoire de femme qui ne perd pas courage et ne manque pas de noblesse parait un peu surréaliste, l'ensemble joue un peu trop sur le ressort émotionnel et le côté dramatique en souffre un peu.
Les dessins sont plaisants, les angles très bien choisis, sur ce plan c'est une franche réussite.
Cet album mérite d'être lu mais il est dommage que son aspect sentimental soit aussi prononcé. L'achat me semble dispensable.
Disons le tout de suite j’ai bien aimé l’ensemble. Surtout le tome 1 que je trouve plaisant à lire par son originalité, sa fraîcheur et sa légèreté, le trait fin des personnages et surtout la douceur des couleurs pastel. Sans oublier bien sur le coté sexy et drôle des filles. Pour résumer j’ai passé un bon moment à la lecture de ce premier tome.
Malheureusement le second tome fait baisser l’enthousiasme, il est nettement bien moins réussi. Il semble que les auteurs étaient pressés d’en finir. Ce n’est pas catastrophique non plus et cela reste agréable à lire.
J’ai par chance en ma possession le tome 1 en EO et le 2 en tirage de luxe édité chez Folle Image ce qui m’évite heureusement d’avoir ces rééditions aux couvertures que je trouve hideuses.
Bon voilà, je feuilletterai en profondeur avant d’acheter la suite annoncée (tome 3 en one-shot parait-il)
Comme d'autres, j’ai été un poil déçu par ce one shot trop conventionnel et au final sans réelles surprises. Ca reste malgré tout une bonne lecture (surtout la première moitié du récit) où l’ambiance "polar américain sur fond de ségrégation" est bien comme on peut se l’imaginer. Le travail fourni par Tome est donc très correct et, qui plus est, bien mis en images par le trait si caractéristique de Berthet.
Une BD parmi les nombreuses que Gimenez a faites avant d'être connu en France (notamment grâce à (ou à cause de) la Caste des Méta-barons), une de ses nombreuses BD de SF pure et dure.
Son dessin est toujours aussi bon (pour ceux qui aiment du moins) même si on peut lui reprocher ici des couleurs un peu ternes et assez moyennes dans leur choix, un manque de mise en page qui rend la narration parfois ardue et un côté "poster" un peu trop affirmé. Bref, ce dessin est déjà bon mais il semble manquer un peu de maturité.
Quant aux histoires courtes de cette BD, il me semble bien que ce sont des adaptations de petites nouvelles SF (dont une au moins de Robert Silverberg). Les scénarios ne sont pas mauvais même si un peu déjà-vus quand on est adepte de SF comme moi. Hormis la narration qui laisse un peu à désirer dans les deux premières histoires, le tout se lit bien et n'est pas désagréable.
Un divertissement SF assez sympathique mais sans grande prétention.
C'est vrai que dans le genre historique, cette bd n'était pas des moindres. C'était peut-être pas ma série préférée mais n'empêche que le récit tenait tout à fait la route.
L'auteur a récrée l'ambiance de cette époque avec beaucoup de réalisme. C'est, d'ailleurs, un des points qui m'a le plus séduit en lisant cette série.
Je ne suis pas particulièrement fan du dessin de Joëlle Savey. Pourtant, je dois reconnaître que celui-ci colle parfaitement avec le scénario.
Je dirais que si vous aimez l'histoire, cette série pourrait éventuellement vous plaire !
A vous de voir !
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Phenomenum
"Phenomenum" est une BD fantastique où le héros, Yann, a la capacité d’arrêter le temps. Les dessins de Vedrines sont plutôt moyen, je n’aime pas les visages et les cheveux des personnages. En revanche certaines prises de vue sont vraiment géniales. Les couleurs de Champion et Vidal jouent très bien sur les changements de tons et permettent au lecteur de savoir si il s’agit du présent ou d’un flash back ou encore d’un arrêt dans le temps. Mais le véritable point fort de cette série, c’est scénario de Kaminka. D’abord sur la forme où l’auteur utilise très souvent la narration ce qui permet de mieux faire ressortir les sentiments et les sensations de Yann. Ensuite sur le fond, kaminka, nous dépeint parfaitement l’évolution du héros ; et l’histoire est truffée de rebondissements inattendus. Mon album préféré est le tome 1 car j’aime beaucoup le faite qu’on puisse s’identifier à Yann. Le troisième tome n’est pas mal non plus, j’aime bien la façon avec laquelle les références historiques sont utilisées pour crédibiliser l’histoire (même si ça peut paraître un peu gros quelques fois).
Grimmy
C'est vrai que Grimmy ressemble beaucoup à Garfield sans tellement plus d'originalité (si ce n'est que le chien Grimmy, en plus d'être paresseux et gourmand, est aussi un peu trash) et avec un peu moins d'humour à mes yeux, même. Le dessin est fonctionnel sans être vraiment bon, mais comme il s'agit de strips, on s'en fiche un peu. Quant à l'humour, comme toujours avec les strips, c'est très inégal. Certains gags sont assez marrants, beaucoup sont juste passables, certains ne sont pas drôles. Et comme dans pas mal de strips qui paraissent en journaux, tous ne portent pas uniquement sur le personnage de Grimmy mais forment des gags en une image souvent sur un sujet presque totalement différent, sur la vie en général, les habitudes des gens, les choses, n'importe quoi. Ces gags là, par contre, me font presque rire à chaque fois. Alors globalement, les albums de Grimmy ne sont pas vraiment mauvais, mais il faut admettre que non seulement tout un album de ces strips, ça lasse très vite, mais en plus tout n'est vraiment pas drôle.
Black Op
J'ai bien apprécié ce premier tome et peut imaginer que la série devienne franchement bien pour peu que les tomes suivants soient bons. Pour commencer, j'aime beaucoup le dessin. Je le trouve clair, net, esthétique, agréable à lire tout comme à regarder. Et j'aime également la colorisation. Aspect visuel très sympa pour moi, donc. Ensuite, comme très souvent avec Desberg, le scénario est rondement mené et prenant. Il présente cependant 2 défauts à mes yeux. Le premier défaut est de n'être pas vraiment original (on sent l'inspiration de pas mal d'autres histoires d'espionnage à la façon des livres de Tom Clancy). Le deuxième défaut est celui de nombre d'histoires d'espionnage réalistes : l'intrigue est complexe à suivre, les personnages nombreux et le suivi du récit nécessite de bien suivre tous les dialogues et indications sans quoi on est vite perdu. Cela ajoute au sérieux et à l'intelligence du récit, mais personnellement, je trouve ça un peu lourd. Néanmoins, malgré ces défauts, j'ai trouvé le récit agréable, prenant et efficace. A suivre donc pour voir si le scénario garde un bon rythme ou si l'intrigue ne va pas s'enliser en complexité et en lenteur.
Babel (Vertige Graphic)
Dans la lignée directe de l'Ascension du Haut Mal, je me suis d'ailleurs demandé si cette BD avait été créée avant ou après la série la plus connue de David B. Pourquoi avant ? Parce que j'y trouve le dessin un peu moins esthétique, un peu moins abouti que dans l'Ascension. Et aussi parce qu'on revient sur l'enfance de David B. alors que l'Ascension nous avaient déjà emmenés jusqu'à son âge adulte. "Rêves - mythologies - Souvenirs - Histoires", la quatrième de couverture de cet album annonce bien la couleur. J'ai pris davantage de plaisir à lire cet album que l'Ascension du Haut Mal, sans doute car il est plus concis, moins digressif, mélangeant moins de genres. Ici, pas de chronologie familiale et pas de digression sur la biographie d'un personnage du récit. En outre, l'étude des rêves y est abordée sans être mélangée totalement à la réalité, chose qui m'avait un peu agacé dans l'Ascension. L'ennui, c'est que j'ai toujours un peu de mal avec le côté psychanalytique d'une grosse partie de ce récit de même qu'avec la recherche de la symbolique des rêves. Déjà dans l'Ascension du Haut Mal, cet aspect du récit me broutait alors que justement c'était quasiment l'essentiel du contenu de la BD. Autant dire que je n'ai pas vraiment été captivé par Babel. Par contre, David B. nous offre sur quelques pages une digression sur un résumé Historique des évènements au Biafra qui ont eu lieu durant sa jeunesse, et j'avoue avoir vraiment été intéressé par cette tranche d'Histoire dont je connaissais strictement rien. Pour une fois, j'ai bien apprécié cette digression et l'ai vraiment trouvé intéressante. BD intéressante, pas mal, mais toujours pas ma tasse de thé en matière de lecture BD.
Mary la Noire
Tant d’éloges devant cette courte série ! J’ai passé un bon moment à la lecture de Mary la Noire mais il y a quelque chose qui me gêne : ça va vraiment trop vite. J’ai eu presque l’impression de lire un résumé d’histoire, au moins il se passe plein de choses, mais 2 tomes c’est peut être un peu juste. J’ai eu de la frustration devant quelques scènes et certains personnages qui, je pense, auraient mérité d’être plus développés. A part ça l’histoire est très bien, comme l’ont dit certains ya tout, batailles, amour, poésie, fantastique. En plus le dessin de Magnin est superbe, il donne une ambiance de conte à cette histoire de pirates, le trait est rond et les couleurs chaudes, c’est ça qui m’avait attiré. Le tout est plus que correct quand même.
Le Tour de Valse
Le tour de Valse est une histoire d'amour entre une femme courageuse et déterminée et son mari, un homme honnête et travailleur, dans un pays où à une certaine époque la liberté de penser n'existait pas. Le peuple vit un bonheur illusoire dans une misère générale et une suspicion constante. La peur de la dénonciation et ses conséquences est largement sentie dans le récit et bien souvent les bouches se ferment quand il s'agit de parler d'autres choses que de banalités. A l'image de l'âne qui se fait violemment renverser par un train au début de l'album, les gens sont écrasés et souffrent de la toute puissance du gouvernement contre lequel ils ne peuvent rien. Cela dit si la toile de fond est bien dépeinte, cette histoire de femme qui ne perd pas courage et ne manque pas de noblesse parait un peu surréaliste, l'ensemble joue un peu trop sur le ressort émotionnel et le côté dramatique en souffre un peu. Les dessins sont plaisants, les angles très bien choisis, sur ce plan c'est une franche réussite. Cet album mérite d'être lu mais il est dommage que son aspect sentimental soit aussi prononcé. L'achat me semble dispensable.
Tao Bang
Disons le tout de suite j’ai bien aimé l’ensemble. Surtout le tome 1 que je trouve plaisant à lire par son originalité, sa fraîcheur et sa légèreté, le trait fin des personnages et surtout la douceur des couleurs pastel. Sans oublier bien sur le coté sexy et drôle des filles. Pour résumer j’ai passé un bon moment à la lecture de ce premier tome. Malheureusement le second tome fait baisser l’enthousiasme, il est nettement bien moins réussi. Il semble que les auteurs étaient pressés d’en finir. Ce n’est pas catastrophique non plus et cela reste agréable à lire. J’ai par chance en ma possession le tome 1 en EO et le 2 en tirage de luxe édité chez Folle Image ce qui m’évite heureusement d’avoir ces rééditions aux couvertures que je trouve hideuses. Bon voilà, je feuilletterai en profondeur avant d’acheter la suite annoncée (tome 3 en one-shot parait-il)
Sur la route de Selma
Comme d'autres, j’ai été un poil déçu par ce one shot trop conventionnel et au final sans réelles surprises. Ca reste malgré tout une bonne lecture (surtout la première moitié du récit) où l’ambiance "polar américain sur fond de ségrégation" est bien comme on peut se l’imaginer. Le travail fourni par Tome est donc très correct et, qui plus est, bien mis en images par le trait si caractéristique de Berthet.
Mutante
Une BD parmi les nombreuses que Gimenez a faites avant d'être connu en France (notamment grâce à (ou à cause de) la Caste des Méta-barons), une de ses nombreuses BD de SF pure et dure. Son dessin est toujours aussi bon (pour ceux qui aiment du moins) même si on peut lui reprocher ici des couleurs un peu ternes et assez moyennes dans leur choix, un manque de mise en page qui rend la narration parfois ardue et un côté "poster" un peu trop affirmé. Bref, ce dessin est déjà bon mais il semble manquer un peu de maturité. Quant aux histoires courtes de cette BD, il me semble bien que ce sont des adaptations de petites nouvelles SF (dont une au moins de Robert Silverberg). Les scénarios ne sont pas mauvais même si un peu déjà-vus quand on est adepte de SF comme moi. Hormis la narration qui laisse un peu à désirer dans les deux premières histoires, le tout se lit bien et n'est pas désagréable. Un divertissement SF assez sympathique mais sans grande prétention.
Le Postillon
C'est vrai que dans le genre historique, cette bd n'était pas des moindres. C'était peut-être pas ma série préférée mais n'empêche que le récit tenait tout à fait la route. L'auteur a récrée l'ambiance de cette époque avec beaucoup de réalisme. C'est, d'ailleurs, un des points qui m'a le plus séduit en lisant cette série. Je ne suis pas particulièrement fan du dessin de Joëlle Savey. Pourtant, je dois reconnaître que celui-ci colle parfaitement avec le scénario. Je dirais que si vous aimez l'histoire, cette série pourrait éventuellement vous plaire ! A vous de voir !