Les derniers avis (48382 avis)

Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Les Démons d'Alexia
Les Démons d'Alexia

Comme d’autres, j’ai été bluffé par le récit "adulte" qui se cache sous un dessin pourtant bien dans le ton des productions traditionnelles "Dupuis". Le décalage entre l’histoire et le dessin surprend donc mais ne choque pas. Concernant cette histoire fantastique un brin mystérieuse, je la trouve intéressante et bien construite. De plus, j’apprécie tout particulièrement la dualité à laquelle est confrontée Alexia à la fin du premier tome. On peut concevoir chaque opus comme une étape supplémentaire venant enrichir l’histoire de cette fille qui cherche à comprendre les phénomènes paranormaux dont elle semble être à l’origine.

02/05/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Le Feul
Le Feul

Voilà un album qui n’a rien de formidable mais qui m’aura permis de découvrir le joli trait de Peynet. Ce gars est très doué pour dessiner les personnages féminins. Evidemment, on est chez Soleil, mais ses femmes à lui sont quand même très éloignées de la bimbo guerrière aux gros seins façon Crisse ou Les feux d’Askell. Ici, son trait évoque plus celui d’un Vicomte, délicat et sensuel. Tous ses personnages féminins sont des beautés sans aucune trace de vulgarité. Il y a dans cet album deux-trois séquences muettes qui ont une force narrative et visuelle indéniable et qui, en terme de découpage, de justesse dans les expressions et de pure mise en scène, ne sont pas à la portée du premier dessinateur venu. Je pense surtout à la scène qui ouvre l'album et à celle qui la ferme. D’un point de vue scénaristique, c’est du pur Soleil. De la fantasy, mais sans la moindre traces d’humour (ce qui aurait été tout de même malvenu). Gaudin propose une histoire que l’on suit sans peine, c’est relativement bien foutu : trois peuples unissent leur force pour lutter contre une maladie qui ravage les leurs : le feul. Mais ce premier tome tire quelque peu en longueur un préambule pourtant assez simple : chacun des peuples accuse l’autre d’empoisonner la rivière avant de se rendre compte qu’ils sont tout trois touché par la maladie... 46 pages pour en arriver là... d’autant qu’on a un peu la sensation quand même que certaines péripéties sont là pour remplir l’album, genre : l’attaque d’un monstre, l’arrivée d’un ennemi; la dispute entre deux personnages... Malgré ces manquements, c’est de la bd de bonne facture; mais faut avouer que ce n'est pas très original... Moi je verrai bien le talentueux Peynet au service d’une histoire un peu moins balisée et un peu plus profonde, dans un autre registre, celui du roman graphique intimiste façon « Le cahier bleu »... A acheter? Si vous êtes un gros fan d’heroïc fantasy et qu’il vous faut votre dose mensuelle, pourquoi pas... Sinon, je vous conseillerais plutôt d’attendre le deuxième tome pour voir ce que donne la suite...

02/05/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 3/5
Couverture de la série Bone - Rose
Bone - Rose

Ce qui est sûr c'est que c'est pas par son dessin que ce one-shot brille. C'est aux antipodes de ce que fait Jeff Smith dans Bone, c'est mal proportionné, maladroit, un peu ça va mais là c'est très limite quand même. La couleur à la limite ne me dérange pas plus que ça, c'est flashi j'y fait pas attention. Après cette histoire de jeunesse m'a un peu laissé sur ma faim, en fait c'est quand ça commençais à devenir intéressant que c'est fini, faut dire que la suite on la connaît, elle est racontée dans la série mère. En fait on cerne plus précisément les rapports entre les personnages que sont Rose, Lucius et Briard, leur apprentissage de ce qu'est le rêve. Ce qui est dommage c'est qu'il n'y a pas de réelle explication à la méchanceté de Briard comme je m'y attendais, quelque chose de concret qui puisse expliquer qu'elle devienne ce qu'elle est dans Bone. Sinon l'aventure principale est pas inintéressante mais il faut vraiment la rattacher à Bone pour qu'elle prenne un minimum de son sens. Pour les fans de Bone, je le suis, quand yen a plus yen a encore c'est au moins ça de pris.:)

01/05/2005 (modifier)
Par patico
Note: 3/5
Couverture de la série Hauteville House
Hauteville House

Tome 1 Zelda Nous voilà transportés au Mexique en Mai 1864 sur une terre que je ne peux m’imaginer que parallèle où la science aurait évolué d’une manière bien plus rapide que sur la notre. Je présuppose également pour la suite de la série quelques libertés du coté Historique. Tout cela n’est pas gênant mais bien au contraire me donne l’envie de plonger dans la liberté d’imagination des auteurs. Les plus : De belles couleurs variées et douces. Un univers décalé plein de trouvailles. Un tome facile à lire et qui laisse présager plusieurs histoires dans l’histoire, j’imagine déjà pour la suite quelques aspects de Fantastique. Les moins : Les proportions des personnages (entre leur tête et leur tronc par exemple) ainsi que les zones d’ombres sur leurs visages qui ne les embellissent pas particulièrement (même les héros par moments). Il y a des tronches que je trouve vraiment laides. Malgré de nombreux dialogues cela se lit trop vite à mon goût et je trouve le changement d’ambiances et de situations trop rapide Conclusion : 3/5 Je lirai la suite avec intérêt pour voir comment va évoluer l’histoire. Pour l’achat je dis oui pour l’originalité du scénario.

30/04/2005 (modifier)
Couverture de la série Mariée par correspondance
Mariée par correspondance

Deuxième album que je lis de cet auteur, l’histoire de Monty Wheeler est très fine, très subtile. Kalesniko est toujours aussi avare de dialogues préférant suggérer les sentiments et pensées de ses personnages par des attitudes ou des regards lourds de sens. J’aime beaucoup cela, de même que le dessin, lui aussi fin et élégant, à l’image de l’héroïne, la mystérieuse Kyung Seo. Quant au scénario : au début, cela paraît un peu cousu de fil blanc avec ce Monty, sorte de Peter Pan fossilisé dans ses préjugés, réac au possible et confondant sa femme avec le fantasme qu’il s’en est fait, réduisant celle-ci à une jolie poupée exotique. La fin, dont les indices annonciateurs sont quasi imperceptibles, est plutôt habile. Par ailleurs, comme dans Alex, Kalesniko aborde le thème de la création artistique (photographie, théâtre) ce qui ajoute de l’intérêt à l’histoire (et quelques puces à l’oreille) et permet quelques digressions symboliques bienvenues. J’ai toujours du mal à trancher entre oui et non, s’agissant de l’achat de ce titre, en ce qui me concerne, je me suis contentée de l’emprunter.

29/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Bogros
Les Bogros

C'est bien parce que je ne l'ai lu qu'étant adulte et que je tente de considérer que le vrai public doit être jeune que je suis indulgent avec cette série, mais franchement je l'ai trouvée plutôt moyenne. Le dessin est bon, de ce côté là, rien à redire. Les décors des grands arbres et des maisons des Bogros qui y sont installées sont même beaux, tout court. Mais par contre, je n'ai accroché ni aux personnages des Bogros eux-mêmes ni au scénario de ces histoires. L'idée de rendre les Bogros peureux de tout, c'est rigolo un instant mais je m'en suis très vite lassé, et les auteurs aussi s'en sont lassés dirait-on puisque l'idée semble un peu oubliée dès la seconde histoire du tome 2. Et c'est surtout parce que je ne trouve pas tout ça vraiment drôle que je me suis plutôt ennnuyé à la lecture. Je suis dans le cas que déplore Arzak ci-dessous, j'ai reconnu une grande partie du décor des Schtroumpfs dans cette série : un village de lutins gentils mais un peu simplets, à la différence près qu'à leur tête ils ont deux "chefs", un docteur assez intelligent qui rappelle le Grand Schrtoumpf et un chef colérique et égocentrique qui lui s'éloigne du concept schtroumpf. Ensuite, il est vrai que les thèmes abordés sont parfois largement différents de ceux des histoires de Schtroumpfs, avec comme exemple flagrant l'histoire sur la sexualité des Bogros dans le tome 2, mais... je n'ai pas accroché. Je n'accroche pas à la narration encombrée de dialogues un peu longuets et je n'accroche pas à l'humour que je trouve trop prévisible, trop naïf. Une série sans réel défaut, sympathique surtout pour la jeunesse à mon avis, mais qui ne m'a pas vraiment enthousiasmé personnellement ni par son humour ni par son originalité relative.

29/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Belle Coquetière
La Belle Coquetière

Moui... Je ne suis pas fan des BDs de Servais mais celle-ci se lit assez bien. Le dessin est sympa, toujours avec la touche spécifique du dessin de Servais que parfois je trouve un peu vieillotte mais qui ici est rehaussé par des couleurs réussies. Quant à l'histoire, elle se lit bien. Je lui ai trouvé un peu plus de rythme et d'action que dans les autres histoires de Servais qui m'ennuient assez vite, mais il y a toujours ce rythme assez lent, ce petit quelque chose qui fait que je ne vois pas facilement le fil conducteur de la série et qui ne me donne pas vraiment envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite. Le scénario est assez bon mais je ne me suis pas attaché aux personnages et surtout pas à la Belle Coquetière elle-même que je trouve presque désagréable par son obsession idiote pour le cruel Gilles le blond. En outre, beaucoup de choses sont assez prévisibles dans ce scénario finalement. Une BD assez jolie qui se lit plutôt bien mais qui ne m'a pas captivé et ne marquera pas mes esprits.

29/04/2005 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Requiem blanc
Requiem blanc

Après deuxième lecture, j'ai enfin pu appréhender la complexité de ce récit. Non pas qu'il soit très complexe par son sujet mais la narration est d'un ton très soutenu qui vous perd avec ses belles phrases. Les Blancs ont perdu leur emprise sur le monde par leur propre faute, et les actuels pays du sud, et anciens colonisés voire anciens esclaves, prennent leur place. Ceci n'est pas du goût de tous. Des contestataires entrent en jeu au sein du parti de la Légitimité Blanche, et une communauté sous-jacente l'hydre qui tente de déstabiliser le pouvoir. Ca sent fortement les partis d'extrême droite qu'on connait, en plus extrême encore, solution finale et tout le tralala. Dans tout cela Malcom Lean rejoint sa petite famille qu'il n'a pas vu depuis des années pour une mission sous la couverture de journaliste. La métaphore du jeu d'échecs est une toile de fond bien réaliste, avec cette lutte noirs contre blancs. Quelques idées sont bien vues pour un récit écrit en 1987. C'est assez prenant, on suit l'enquête de Malcom en essayant de dénouer les noeuds des relations et du rôle de chaque personnage. Je conseille de bien lire l'arbre généalogique donné en début d'album et de s'y référer dans la lecture pour bien comprendre. Le dessin de Rochette qu'on connaît aussi pour la série Le Transperceneige est bon, j'aime bien ce dessin noir et blanc. Bref récit assez ardu mais bien pensé, très bon dessin. Avis aux amateurs d'anticipation.

28/04/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 3/5
Couverture de la série Paul en appartement
Paul en appartement

Je me rattache à l'avis de Ro sur cet album. La vie de ce jeune garçon n'est pas franchement passionnante même si je l'ai suivi avec un certain plaisir. Les petites aventures qui lui arrivent sont sympas mais je me suis demandé quel était le but de cet album. En fait je crois qu'il n'y en pas, ou alors c'est raté, en tout cas on suit Paul à la fin de ses études et au début de sa vie active, son premier amour, mais en refermant l'album je me suis dit "bon ben voila quoi, c'est lu." Ya pas grand chose qui reste en mémoire. Le dessin est gentillet, ça glisse tout seul, au fond c'est la seule chose que je retiendrai vraiment. "Pas mal" ça convient bien à cet album, trop léger sûrement.

28/04/2005 (modifier)
Par Altaïr
Note: 3/5
Couverture de la série Médecins sans Frontières
Médecins sans Frontières

Ah oui, j'aimais beaucoup cette BD, que je n'ai lue que partiellement quand elle paraissait dans Okapi. C'était bien fait et pour la bonne cause, et très agréable à lire. Par contre, sur le moment ça me semblait assez anecdotique comme BD, et ça m'a beaucoup amusée de me rendre compte des années plus tard que c'étaient Gibrat et Guy Vidal qui étaient derrière ! Le scénario est effectivement un peu naïf, mais ça sert le sujet je pense, vu le public auquel cette série était destinée. Quant au dessin, il est moins léché que ce que fait Gibrat aujourd'hui, mais il avait un certain charme et de la spontanéité.

28/04/2005 (modifier)