Je ne vais pas refaire un résumé puisque le scénario est parfaitement décrit dans la fiche technique.
Pour mes commentaires, je dirais que les deux premiers albums m'ont beaucoup plus (bon scénario, pas de temps mort, suspense attelant).
Par contre le 3ème tome, bonjour la catastrophe (c'est le cas de le dire!). L'histoire piétine, c'est long, et la catastrophe presque planétaire annoncée en double page déçoit. Ah c'était donc ça, allez-vous vous dire ! Et oui, c'est plus que bof. Surtout que l'on peut prévoir la fin de cette série, sans même avoir lu les futurs albums qui ne sont pas encore dessinés ! Encore un super génie de l'informatique qui va sauver nos pauvres petites âmes ? Ou bien est-ce un remake en BD du film deep impact ? Sur ce dernier point, la suite de cette série pourrait être intéressante.
Après la lecture du dernier tome, je dirais que je ne conseille pas l'achat de cette série, mais attendons le 4, on ne sait jamais, que cela nous surprenne !
14/20
Cet album regroupe 7 histoires courtes sur le thème des fantasmes (souvent d'ordre sexuel mais pas nécessairement). Dans chacun de ces petits récits, un individu en prise avec ses désirs ou ses démons utilise une drôle de machine, une espèce de juke-box à fantasmes qui matérialise sous forme d'un film une histoire évoquant de manière métaphorique, son propre fantasme. Chaque fantasmagorie est donc une histoire double composées de deux récits en miroir...reste au lecteur à analyser tout cela et décoder la chose. L’exercice n’est pas toujours évident mais plutôt stimulant. A certains moments Trillo semble avoir trouvé une bonne manière de traiter certains fantasmes en allant fouiller assez loin dans les motivations secrètes des personnages, à d’autres moments, c’est moins évident… mais pas moins stimulant pour le lecteur qui aime ajouter son grain de sel.
Ne vous laissez pas abuser par la laideur de la couverture… Une case agrandie et coloriée n’importe comment, ce n’est jamais beau. Pour une fois, l’intérieur de l’album est bien plus beau que l’extérieur…Le dessin d’Altuna est plutôt sympa. Bonne mise en scène, bons cadrages, couleurs bien choisies…
Je n'ai pas su classer cette bd dans un genre, car selon les histoires, on passe allégrement de l'un à l'autre : humour, érotisme (plutôt soft mais c'est une dimension appréciable de l'album), SF (on croit deviner que certaines histoires se déroulent dans un futur proche...)... fantasmes divers et variés...
Ouhla, ça ne nous rajeunit pas !
Je fais remonter les souvenirs !
Comme dit l'avis précédent, un air de déja vu, une BD historique de plus, assez intéressante. Bien sûr, les personnages historiques tiennent beaucoup du cliché et finalement assez peu de la réalité ( bon, et puis cette BD date un peu alors...) mais l'histoire est sympathique.
Peut-être un rebondissement de trop néanmoins : la "résurection" du père adoptif, qui m'a donné l'air, de la part des auteurs d'un :
- Oups, on a fait zigouiller le vieux trop vite, il pouvait encore servir.... Bon on va arranger ça...***à la va-vite*** et hop, miracle !
Le dessin est cependant le meilleur que j'ai vue dans une BD historique et m'a bien plu.
En plus, en trois tomes on finit avant d'être barbé !
L'album que j'ai est aux éditions du Balcon, il semble y avoir une édition Comics USA avec 4 tomes, c'est dommage que je n'ai pas la suite dans cette édition.
C'est une histoire érotique mais, pour une fois, il y a une vrai histoire policière intéressante et ma foi pas mal fichue derrière contrairement à certains trucs de Manara où c'est complètement bidon. C'est une espèce de Blacksad version porno. :)
En tout cas je pense que l'accroche de l'éditeur "Le Chef d'oeuvre culte de la BD underground américaine" est un peu exagérée. :)
Ballade au bout du monde est en effet une belle série mais j'aurais préféré qu'elle s'arrête aux trois premiers tomes. En effet, ceux-ci sont de qualité et clôturent une histoire qui est cohérente avec elle-même (et qui mérite 4 points). Après, on rentre dans une seconde série qui me semble un peu tirée par les cheveux et où le lien avec la première série est loin d'être clair... Je ne comprends pas très bien la logique. Alors bien qu'ayant lu la seconde série, je préfère abandonner...
C'est vrai, Eva est loin d'être le meilleur travail de Comes. Toutefois, l'ambiance qui transparaît de cette BD est digne d'intérêt. En effet, Comes, une fois de plus, arrive à nous faire entrer dans la folie d'un être ayant une double personnalité. Il dépeint de manière fine la perversité de cet être face à un objet convoité...Bref une BD un peu glauque certes mais qui recèle une véritable richesse.
C'est vrai que le courseur n'est pas le meilleur travail de Vincent Hardy. Sa série Ash Barrett et surtout Insolitude étaient vraiment un travail qui, à mes yeux, était de plus grande qualité. Au niveau de la série Insolitude, le dessin est vraiment remarquable. Quant à Ash Barrett, le scénario est assez original. Concernant le Courseur, j'ai bien aimé le dessin, les histoires sont courtes et très sympas. Je recommande cette bd (introuvable hélas) aux belges qui sont passés par Louvain-La-Neuve... En effet, on voit à travers cette BD la construction de cette ville venue de nul part...
Voici un premier tome plutôt atypique et assez sympathique en fin de compte. Le dessin d’Edith a un cachet particulier qui me plait. En outre, les planches font la part belle aux couleurs. Difficile de classer cette série car elle est un mélange de genres (aventure, roman graphique, humour, absurde, ...). L’originalité du scénario est bien présent et donne à cette série tout son intérêt. En effet, les objets futuristes peints par Eugène lorsqu’il est sous l’emprise de l’absinthe sont le point de départ des aventures rocambolesques et extravagantes du petit peintre.
Selon l’éditeur, les tomes peuvent se lire indépendamment mais la fin du premier opus laissait clairement entrevoir une suite que je lirai avec le tome 2.
Un petit vent, mêlant fraîcheur et douce folie, souffle sur cette série qui a le mérite de se démarquer des productions de masse.
A découvrir ! :)
Dimitri nous propose de faire le pendant à Buck Danny, avec ses récits de guerre vus du côté de l'Axe.
Cet album nous propose donc de découvrir les premiers kamikazes au travers du destin de l'un d'entre eux. L'intérêt historique est indéniable, comme quand on nous parle de la religion shintoïste, ou encore de l'expansionnisme japonais, qui trouve sa justification dans le caractère étriqué de leurs îles d'origine. De même, le côté "intériorisé" du caractère japonais est bien mis en relief.
Des éléments fort intéressants, même si l'llustration n'est pas toujours à la hauteur : Dimitri dessine bien les avions, mais prend (cette fois-ci) moins de plaisir à croquer des personnages qui manquent de charisme.
Dans cet album, l'influence graphique de Jijé sur Dimitri est évidente, bien que ce dernier prenne visiblement plus de plaisir à dessiner des gueules fatiguées, mangées par des barbes que son illustre mentor.
On suit avec appréhension et un grand intérêt le destin de cet équipage d'U-Boot, décidé à aller jusqu'au bout de sa mission. On aurait aimé avoir un plus grand développement des motivations et des pensées du "Kaleunt", par exemple, mais l'ambiance est très bien rendue.
Un album qui ne paye pas de mine, mais se révèle assez intéressant.
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Je ne vais pas refaire un résumé puisque le scénario est parfaitement décrit dans la fiche technique. Pour mes commentaires, je dirais que les deux premiers albums m'ont beaucoup plus (bon scénario, pas de temps mort, suspense attelant). Par contre le 3ème tome, bonjour la catastrophe (c'est le cas de le dire!). L'histoire piétine, c'est long, et la catastrophe presque planétaire annoncée en double page déçoit. Ah c'était donc ça, allez-vous vous dire ! Et oui, c'est plus que bof. Surtout que l'on peut prévoir la fin de cette série, sans même avoir lu les futurs albums qui ne sont pas encore dessinés ! Encore un super génie de l'informatique qui va sauver nos pauvres petites âmes ? Ou bien est-ce un remake en BD du film deep impact ? Sur ce dernier point, la suite de cette série pourrait être intéressante. Après la lecture du dernier tome, je dirais que je ne conseille pas l'achat de cette série, mais attendons le 4, on ne sait jamais, que cela nous surprenne !
Fantasmagories
14/20 Cet album regroupe 7 histoires courtes sur le thème des fantasmes (souvent d'ordre sexuel mais pas nécessairement). Dans chacun de ces petits récits, un individu en prise avec ses désirs ou ses démons utilise une drôle de machine, une espèce de juke-box à fantasmes qui matérialise sous forme d'un film une histoire évoquant de manière métaphorique, son propre fantasme. Chaque fantasmagorie est donc une histoire double composées de deux récits en miroir...reste au lecteur à analyser tout cela et décoder la chose. L’exercice n’est pas toujours évident mais plutôt stimulant. A certains moments Trillo semble avoir trouvé une bonne manière de traiter certains fantasmes en allant fouiller assez loin dans les motivations secrètes des personnages, à d’autres moments, c’est moins évident… mais pas moins stimulant pour le lecteur qui aime ajouter son grain de sel. Ne vous laissez pas abuser par la laideur de la couverture… Une case agrandie et coloriée n’importe comment, ce n’est jamais beau. Pour une fois, l’intérieur de l’album est bien plus beau que l’extérieur…Le dessin d’Altuna est plutôt sympa. Bonne mise en scène, bons cadrages, couleurs bien choisies… Je n'ai pas su classer cette bd dans un genre, car selon les histoires, on passe allégrement de l'un à l'autre : humour, érotisme (plutôt soft mais c'est une dimension appréciable de l'album), SF (on croit deviner que certaines histoires se déroulent dans un futur proche...)... fantasmes divers et variés...
Margot l'enfant bleue
Ouhla, ça ne nous rajeunit pas ! Je fais remonter les souvenirs ! Comme dit l'avis précédent, un air de déja vu, une BD historique de plus, assez intéressante. Bien sûr, les personnages historiques tiennent beaucoup du cliché et finalement assez peu de la réalité ( bon, et puis cette BD date un peu alors...) mais l'histoire est sympathique. Peut-être un rebondissement de trop néanmoins : la "résurection" du père adoptif, qui m'a donné l'air, de la part des auteurs d'un : - Oups, on a fait zigouiller le vieux trop vite, il pouvait encore servir.... Bon on va arranger ça...***à la va-vite*** et hop, miracle ! Le dessin est cependant le meilleur que j'ai vue dans une BD historique et m'a bien plu. En plus, en trois tomes on finit avant d'être barbé !
Omaha - Danseuse féline
L'album que j'ai est aux éditions du Balcon, il semble y avoir une édition Comics USA avec 4 tomes, c'est dommage que je n'ai pas la suite dans cette édition. C'est une histoire érotique mais, pour une fois, il y a une vrai histoire policière intéressante et ma foi pas mal fichue derrière contrairement à certains trucs de Manara où c'est complètement bidon. C'est une espèce de Blacksad version porno. :) En tout cas je pense que l'accroche de l'éditeur "Le Chef d'oeuvre culte de la BD underground américaine" est un peu exagérée. :)
Balade au bout du monde
Ballade au bout du monde est en effet une belle série mais j'aurais préféré qu'elle s'arrête aux trois premiers tomes. En effet, ceux-ci sont de qualité et clôturent une histoire qui est cohérente avec elle-même (et qui mérite 4 points). Après, on rentre dans une seconde série qui me semble un peu tirée par les cheveux et où le lien avec la première série est loin d'être clair... Je ne comprends pas très bien la logique. Alors bien qu'ayant lu la seconde série, je préfère abandonner...
Eva
C'est vrai, Eva est loin d'être le meilleur travail de Comes. Toutefois, l'ambiance qui transparaît de cette BD est digne d'intérêt. En effet, Comes, une fois de plus, arrive à nous faire entrer dans la folie d'un être ayant une double personnalité. Il dépeint de manière fine la perversité de cet être face à un objet convoité...Bref une BD un peu glauque certes mais qui recèle une véritable richesse.
Le courseur et autres histoires drôles
C'est vrai que le courseur n'est pas le meilleur travail de Vincent Hardy. Sa série Ash Barrett et surtout Insolitude étaient vraiment un travail qui, à mes yeux, était de plus grande qualité. Au niveau de la série Insolitude, le dessin est vraiment remarquable. Quant à Ash Barrett, le scénario est assez original. Concernant le Courseur, j'ai bien aimé le dessin, les histoires sont courtes et très sympas. Je recommande cette bd (introuvable hélas) aux belges qui sont passés par Louvain-La-Neuve... En effet, on voit à travers cette BD la construction de cette ville venue de nul part...
Eugène de Tourcoing-Startrec
Voici un premier tome plutôt atypique et assez sympathique en fin de compte. Le dessin d’Edith a un cachet particulier qui me plait. En outre, les planches font la part belle aux couleurs. Difficile de classer cette série car elle est un mélange de genres (aventure, roman graphique, humour, absurde, ...). L’originalité du scénario est bien présent et donne à cette série tout son intérêt. En effet, les objets futuristes peints par Eugène lorsqu’il est sous l’emprise de l’absinthe sont le point de départ des aventures rocambolesques et extravagantes du petit peintre. Selon l’éditeur, les tomes peuvent se lire indépendamment mais la fin du premier opus laissait clairement entrevoir une suite que je lirai avec le tome 2. Un petit vent, mêlant fraîcheur et douce folie, souffle sur cette série qui a le mérite de se démarquer des productions de masse. A découvrir ! :)
Kamikazes
Dimitri nous propose de faire le pendant à Buck Danny, avec ses récits de guerre vus du côté de l'Axe. Cet album nous propose donc de découvrir les premiers kamikazes au travers du destin de l'un d'entre eux. L'intérêt historique est indéniable, comme quand on nous parle de la religion shintoïste, ou encore de l'expansionnisme japonais, qui trouve sa justification dans le caractère étriqué de leurs îles d'origine. De même, le côté "intériorisé" du caractère japonais est bien mis en relief. Des éléments fort intéressants, même si l'llustration n'est pas toujours à la hauteur : Dimitri dessine bien les avions, mais prend (cette fois-ci) moins de plaisir à croquer des personnages qui manquent de charisme.
Kaleunt
Dans cet album, l'influence graphique de Jijé sur Dimitri est évidente, bien que ce dernier prenne visiblement plus de plaisir à dessiner des gueules fatiguées, mangées par des barbes que son illustre mentor. On suit avec appréhension et un grand intérêt le destin de cet équipage d'U-Boot, décidé à aller jusqu'au bout de sa mission. On aurait aimé avoir un plus grand développement des motivations et des pensées du "Kaleunt", par exemple, mais l'ambiance est très bien rendue. Un album qui ne paye pas de mine, mais se révèle assez intéressant.