A partir d'un postulat intéressant, Natael a tenté de broder une histoire qui tient la route. Malheureusement, la complexité s'accroît assez vite, les différents niveaux de réalité s'entrechoquant sans qu'on arrive réellement à dénouer l'écheveau. Le gros point fort de ce gros album (86 pages), c'est incontestablement le dessin : héritier de la ligne claire, Beja pourrait être Edgar P. Jacobs s'il avait voulu faire un dessin sensuel et avant-gardiste, débarrassé des oripeaux post-modernistes. En bref, ses femmes sont magnifiques et son trait extrêmement maîtrisé. Malheureusement le traitement (catastrophique) des couleurs par Layna gâche quelque peu cet enthousiasme.
Au final, c'est un parfum d'étrangeté et de sensualité capiteuse qui plane sur cet album, une curiosité qui aurait gagné en étant moins complexe.
Ah, les années 80... La grande époque des actions humanitaires faites par les artistes... Il n'y eut pas que la musique, il y eut les auteurs de BD aussi. Connus et moins connus, ils se sont engagés pour freiner l'avancée du désert au Niger.
En résulte un album très inégal, où le talent graphique d'un Juillard côtoie la poésie de Ferrandez, où le dessin très enfantin de Chrystèle Fischer ne fait pas le poids face à la découverte de Pham Minh Son (qui n'a rien fait depuis, à ma connaissance, et c'est bien dommage...).
Malgré une belle maquette, on reste un peu sur notre faim (sans mauvais jeu de mots).
En tant que grand fan de Western, je me suis rué sur 1881. Arrivé chez moi, je me suis immédiatement plongé dans la lecteur. Le premier chapitre m'a totalement frustré, l'histoire s'arrêtait un peu tôt à mon goût. Le second chapitre partait d'une bonne idée, mais je n'ai pas du tout aimé la façon de traiter cela. Le troisième chapitre, je me suis vraiment demandé comment j'avais pu acheter cette bande dessinée et je me voyais déjà en train de la remettre en vente sur un truc aux enchères. J'avoue qu'à ce stade de la lecteur, j'étais vraiment très déçu de mon achat. Puis arriva le quatrième chapitre, Le Grand Bluff, et bien c'est ce qui s'est passé, j'ai totalement accroché à cette histoire, ça me faisait presque oublier ma déception du début. Les chapitres 5 & 6 m'ont également fait vivre des choses que je recherchais. Le septième chapitre m'a néanmoins moins plus, mais le dernier chapitre m'a fait oublier toute ma déception passée. Cette dernière histoire m'a un peu fait penser à la fin de la vie que pourrait avoir Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone ! J'ai totalement accroché à ce dernier chapitre, qui mêle à peu près tous les autres à cette histoire. C'est la que j'ai vraiment compris la qualité de cette bande dessinée !! Et c'est d'ailleurs pourquoi je la recommande !
Au niveau des dessins, c'est assez particulier, c'est du noir et blanc et à première vue, les dessins peuvent ne pas paraître terrible terrible. Mais quand on se fait à l'ambiance, on fini par s'y faire. La chose la plus déroutante vient de la voix off des personnages. En fait, il faudrait prendre cela comme une discussion avec ces personnages, car ils n'hésitent pas à interpeller le lecteur.
Maintenant, si un 1882 voit le jour, je serai là !
Un bon petit thriller qui se lit sans déplaisir.
Le dessin est bon, voire très bon. Lisible, bien foutu, clair, agréable à regarder, j'aime bien. Par contre, j'ai un peu plus de mal avec le choix de colorisation. Il a été choisi sciemment par les auteurs de jouer sur la colorisation en laissant de grandes zones de dessin blancs et en utilisant la couleur avec parcimonie à beaucoup d'endroits. Ca augmente la lisibilité du tout mais je trouve que ce n'est pas toujours très joli. Je pense qu'un peu plus de couleurs par moment n'aurait pas gâché les planches, loin de là.
Quant à l'histoire, elle a un décor sympathique puisque c'est la France de la fin des années 50 qui est là très bien retranscrite. On s'y croit assez facilement car l'ambiance y est : radios et télés nous rappellent l'actualité historique du moment, les voitures, vêtements et décors sont exacts, les personnages sont psychologiquement typés pour montrer leur intégration à leur époque (les méchants sont des anciens collabos ou des anciens des colonies, les jeunes parlent en mélangeant Français et Américain car l'Amérique c'était "in" à l'époque, etc...). Très bonne ambiance d'époque donc qui donne son originalité à cette série.
Côté intrigue, celle-ci se lit bien mais force m'est d'avouer qu'elle n'est guère captivante. Il manque une touche de mystère, d'envie d'en savoir plus, de possibilité d'être pris par le suspense. Le scénario est bien ficelé et assez intelligent mais il n'arrive pas à me passionner, sans pour autant vraiment m'ennuyer.
C'est sympa, bonne ambiance, mais pas vraiment immanquable.
Aven est une intrigue policière qui démarre bien. Un policier largué en pleine campagne doit comprendre pourquoi deux gars se sont suicidés en sautant du pont qui surplombe leur village. Le fait est plutôt habituel, la hauteur du pont est renommée et beaucoup d’étrangers viennent s’y tuer, mais c’est la première fois que deux habitants du village s’y mettent. Le village, vous vous en doutez, est bien pittoresque et habité par des autochtones qui le sont tout autant.
Un bon début et une lecture très agréable... mais ce n’est qu’un début...
Le dessin d’Astier est efficace, il y a bien quelques irrégularités ça et là, mais le découpage, la mise en page et la mise en couleur tiennent la route. D’ailleurs, la couverture avec ces couleurs, je la trouve superbe!
Une BD sympathique : les dessins sont chouettes, expressifs et vivants. Les dialogues sont ciselés et vraiment très agréables à lire, en particulier l’ironie des insultes qu’échangent les deux héros.
Mais tout cela n’a guère de fond, et finalement on se lasse de suivre à travers les rebondissements les deux personnages qui s’agitent dans tous les sens pour pas grand-chose. Ca reste un bon divertissement, mais sans ce petit plus qui fait qu’on s’attache vraiment à une BD et qu’on demande la suite.
N'attendant rien du tout de cette série prise au hasard, j'ai été assez surpris par son contenu.
Le format strip et le dessin à l'encrage un peu vieillot donnent l'impression visuelle de lire de vieux strips des années 30. Mais pourtant l'humour politiquement incorrect a un style moderne qui contraste nettement.
C'est de l'humour noir, souvent sadique, parfois un peu trash, le plus souvent politiquement incorrect. Tout n'est pas drôle mais c'est globalement assez marrant quand même.
Pas mal.
Note approximative : 2.5/5
Le dessin de Hausman est ici un peu différent de son style habituel. La différence majeure vient de l'absence d'encrage. Le dessin est ici uniquement composé de couleurs directes, donnant un aspect assez esthétique au tout. Pour autant, cela ne m'a pas vraiment plu car non seulement ce n'est pas toujours vraiment très beau et les couleurs ne sont pas toujours harmonieuses, mais surtout il y a une impression de flou et de fouillis qui se dégage de ses dessins pas toujours faciles à décrypter.
Quant au scénario, il ne casse pas de briques.
La première moitié de l'album m'a fortement rappelé d'autres histoires illustrées par Hausman comme les chasseurs de l'Aube ou les trois cheveux blancs. Une réelle impression de déjà-vu.
La seconde moitié de l'album est un peu plus originale car elle rompt nettement avec la première partie, mais elle reste néanmoins cliché et sans aucune surprise. La fin est en outre décevante et presque en queue de poisson.
Une BD qui se laisse lire mais qui n'apporte vraiment rien de neuf au genre.
Moi qui ne suis pas du tout un aficionados de Froideval, j'ai été agréablement surpris par les deux premiers tome de cette série fantastique matinée d'humour (presque) absurde. L'exploration du monde des rêves qui y est présentée s'avère amusante et joyeusement farfelue. La lecture du premier tome, qui m'a permis de découvrir également toute l'étendue du talent d'Andreï Arinouchkine, a été un vrai ravissement. Le deuxième album ne bénéficie pas du même effet de surprise que le premier, rien de nouveau n'est vraiment apporté, c'est surtout un développement assez logique de ce que racontait "Vive la France", il souffre sans doute aussi du fait d'être un album intermédiaire. Rien de mauvais, on est pas face à une série sur le "déclin" dès son deuxième tome, mais j'attends avec impatience le troisième et dernier tome qui clôturera, j'espère, le tout en beauté.
C'est la première fois qu'une bd aussi lourdement assistée par ordinateur me convainc. Le résultat est soufflant. C'est froid, d'accord, mais cela reste en adéquation avec le propos. Mais surtout, ce n'est pas figé, il y a de la vie dans ces cases.
L'histoire démarre bien, même si je suis un peu plus réservé à son sujet. C'est un bon début, accrocheur, mais on sent qu'on n'est encore loin de saisir toutes les implications de l'intrigue. Impossible de savoir si le fond sera original ou si on retombera sur des sentiers déjà bien empruntés. A suivre de près.
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Nolimé Tangéré
A partir d'un postulat intéressant, Natael a tenté de broder une histoire qui tient la route. Malheureusement, la complexité s'accroît assez vite, les différents niveaux de réalité s'entrechoquant sans qu'on arrive réellement à dénouer l'écheveau. Le gros point fort de ce gros album (86 pages), c'est incontestablement le dessin : héritier de la ligne claire, Beja pourrait être Edgar P. Jacobs s'il avait voulu faire un dessin sensuel et avant-gardiste, débarrassé des oripeaux post-modernistes. En bref, ses femmes sont magnifiques et son trait extrêmement maîtrisé. Malheureusement le traitement (catastrophique) des couleurs par Layna gâche quelque peu cet enthousiasme. Au final, c'est un parfum d'étrangeté et de sensualité capiteuse qui plane sur cet album, une curiosité qui aurait gagné en étant moins complexe.
Le Désert est plus beau que tout...
Ah, les années 80... La grande époque des actions humanitaires faites par les artistes... Il n'y eut pas que la musique, il y eut les auteurs de BD aussi. Connus et moins connus, ils se sont engagés pour freiner l'avancée du désert au Niger. En résulte un album très inégal, où le talent graphique d'un Juillard côtoie la poésie de Ferrandez, où le dessin très enfantin de Chrystèle Fischer ne fait pas le poids face à la découverte de Pham Minh Son (qui n'a rien fait depuis, à ma connaissance, et c'est bien dommage...). Malgré une belle maquette, on reste un peu sur notre faim (sans mauvais jeu de mots).
1881
En tant que grand fan de Western, je me suis rué sur 1881. Arrivé chez moi, je me suis immédiatement plongé dans la lecteur. Le premier chapitre m'a totalement frustré, l'histoire s'arrêtait un peu tôt à mon goût. Le second chapitre partait d'une bonne idée, mais je n'ai pas du tout aimé la façon de traiter cela. Le troisième chapitre, je me suis vraiment demandé comment j'avais pu acheter cette bande dessinée et je me voyais déjà en train de la remettre en vente sur un truc aux enchères. J'avoue qu'à ce stade de la lecteur, j'étais vraiment très déçu de mon achat. Puis arriva le quatrième chapitre, Le Grand Bluff, et bien c'est ce qui s'est passé, j'ai totalement accroché à cette histoire, ça me faisait presque oublier ma déception du début. Les chapitres 5 & 6 m'ont également fait vivre des choses que je recherchais. Le septième chapitre m'a néanmoins moins plus, mais le dernier chapitre m'a fait oublier toute ma déception passée. Cette dernière histoire m'a un peu fait penser à la fin de la vie que pourrait avoir Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone ! J'ai totalement accroché à ce dernier chapitre, qui mêle à peu près tous les autres à cette histoire. C'est la que j'ai vraiment compris la qualité de cette bande dessinée !! Et c'est d'ailleurs pourquoi je la recommande ! Au niveau des dessins, c'est assez particulier, c'est du noir et blanc et à première vue, les dessins peuvent ne pas paraître terrible terrible. Mais quand on se fait à l'ambiance, on fini par s'y faire. La chose la plus déroutante vient de la voix off des personnages. En fait, il faudrait prendre cela comme une discussion avec ces personnages, car ils n'hésitent pas à interpeller le lecteur. Maintenant, si un 1882 voit le jour, je serai là !
Les Ailes de Plomb
Un bon petit thriller qui se lit sans déplaisir. Le dessin est bon, voire très bon. Lisible, bien foutu, clair, agréable à regarder, j'aime bien. Par contre, j'ai un peu plus de mal avec le choix de colorisation. Il a été choisi sciemment par les auteurs de jouer sur la colorisation en laissant de grandes zones de dessin blancs et en utilisant la couleur avec parcimonie à beaucoup d'endroits. Ca augmente la lisibilité du tout mais je trouve que ce n'est pas toujours très joli. Je pense qu'un peu plus de couleurs par moment n'aurait pas gâché les planches, loin de là. Quant à l'histoire, elle a un décor sympathique puisque c'est la France de la fin des années 50 qui est là très bien retranscrite. On s'y croit assez facilement car l'ambiance y est : radios et télés nous rappellent l'actualité historique du moment, les voitures, vêtements et décors sont exacts, les personnages sont psychologiquement typés pour montrer leur intégration à leur époque (les méchants sont des anciens collabos ou des anciens des colonies, les jeunes parlent en mélangeant Français et Américain car l'Amérique c'était "in" à l'époque, etc...). Très bonne ambiance d'époque donc qui donne son originalité à cette série. Côté intrigue, celle-ci se lit bien mais force m'est d'avouer qu'elle n'est guère captivante. Il manque une touche de mystère, d'envie d'en savoir plus, de possibilité d'être pris par le suspense. Le scénario est bien ficelé et assez intelligent mais il n'arrive pas à me passionner, sans pour autant vraiment m'ennuyer. C'est sympa, bonne ambiance, mais pas vraiment immanquable.
Aven
Aven est une intrigue policière qui démarre bien. Un policier largué en pleine campagne doit comprendre pourquoi deux gars se sont suicidés en sautant du pont qui surplombe leur village. Le fait est plutôt habituel, la hauteur du pont est renommée et beaucoup d’étrangers viennent s’y tuer, mais c’est la première fois que deux habitants du village s’y mettent. Le village, vous vous en doutez, est bien pittoresque et habité par des autochtones qui le sont tout autant. Un bon début et une lecture très agréable... mais ce n’est qu’un début... Le dessin d’Astier est efficace, il y a bien quelques irrégularités ça et là, mais le découpage, la mise en page et la mise en couleur tiennent la route. D’ailleurs, la couverture avec ces couleurs, je la trouve superbe!
Venezia
Une BD sympathique : les dessins sont chouettes, expressifs et vivants. Les dialogues sont ciselés et vraiment très agréables à lire, en particulier l’ironie des insultes qu’échangent les deux héros. Mais tout cela n’a guère de fond, et finalement on se lasse de suivre à travers les rebondissements les deux personnages qui s’agitent dans tous les sens pour pas grand-chose. Ca reste un bon divertissement, mais sans ce petit plus qui fait qu’on s’attache vraiment à une BD et qu’on demande la suite.
Les Aventures de Mister Hyde - Un beau petit diable
N'attendant rien du tout de cette série prise au hasard, j'ai été assez surpris par son contenu. Le format strip et le dessin à l'encrage un peu vieillot donnent l'impression visuelle de lire de vieux strips des années 30. Mais pourtant l'humour politiquement incorrect a un style moderne qui contraste nettement. C'est de l'humour noir, souvent sadique, parfois un peu trash, le plus souvent politiquement incorrect. Tout n'est pas drôle mais c'est globalement assez marrant quand même. Pas mal.
Laïyna
Note approximative : 2.5/5 Le dessin de Hausman est ici un peu différent de son style habituel. La différence majeure vient de l'absence d'encrage. Le dessin est ici uniquement composé de couleurs directes, donnant un aspect assez esthétique au tout. Pour autant, cela ne m'a pas vraiment plu car non seulement ce n'est pas toujours vraiment très beau et les couleurs ne sont pas toujours harmonieuses, mais surtout il y a une impression de flou et de fouillis qui se dégage de ses dessins pas toujours faciles à décrypter. Quant au scénario, il ne casse pas de briques. La première moitié de l'album m'a fortement rappelé d'autres histoires illustrées par Hausman comme les chasseurs de l'Aube ou les trois cheveux blancs. Une réelle impression de déjà-vu. La seconde moitié de l'album est un peu plus originale car elle rompt nettement avec la première partie, mais elle reste néanmoins cliché et sans aucune surprise. La fin est en outre décevante et presque en queue de poisson. Une BD qui se laisse lire mais qui n'apporte vraiment rien de neuf au genre.
Hyrknoss
Moi qui ne suis pas du tout un aficionados de Froideval, j'ai été agréablement surpris par les deux premiers tome de cette série fantastique matinée d'humour (presque) absurde. L'exploration du monde des rêves qui y est présentée s'avère amusante et joyeusement farfelue. La lecture du premier tome, qui m'a permis de découvrir également toute l'étendue du talent d'Andreï Arinouchkine, a été un vrai ravissement. Le deuxième album ne bénéficie pas du même effet de surprise que le premier, rien de nouveau n'est vraiment apporté, c'est surtout un développement assez logique de ce que racontait "Vive la France", il souffre sans doute aussi du fait d'être un album intermédiaire. Rien de mauvais, on est pas face à une série sur le "déclin" dès son deuxième tome, mais j'attends avec impatience le troisième et dernier tome qui clôturera, j'espère, le tout en beauté.
Freaks Agency
C'est la première fois qu'une bd aussi lourdement assistée par ordinateur me convainc. Le résultat est soufflant. C'est froid, d'accord, mais cela reste en adéquation avec le propos. Mais surtout, ce n'est pas figé, il y a de la vie dans ces cases. L'histoire démarre bien, même si je suis un peu plus réservé à son sujet. C'est un bon début, accrocheur, mais on sent qu'on n'est encore loin de saisir toutes les implications de l'intrigue. Impossible de savoir si le fond sera original ou si on retombera sur des sentiers déjà bien empruntés. A suivre de près.