C'est beau et il faut redire ici que le dessinateur est particulièrement réputé dans son style même si celui ci est loin de celui de Smith.
C'est d'ailleurs une vraie qualité des hors-séries : chacun a un style graphique différent pour des récits qui le sont aussi.
Personnellement j'adore la poésie qui se dégage des traits de cet auteur même si j'avoue avoir du mal avec ses visages.
En 1990, au cours d'un reportage pour le quotidien espagnol El Pais, Cava et Raùl partent en Russie, et en reviennent avec des tonnes d'anecdotes, des images. Ils décident de traduire ça en bandes dessinées.
On n'apprend pas grand-chose, mis à part que les Russes ont beaucoup d'humour et boivent pas mal de vodka. Je vous retranscris la blague racontée sur la planche dans la galerie :
Ca se passe dans une école. Le maître dit aux enfants :
- En Union Soviétique, les enfants sont plus heureux qu'ailleurs ; les jouets sont plus beaux que n'importe où ailleurs, les parcs sont plus grands que n'importe où ailleurs, et les caramels sont meilleurs que n'importe où ailleurs.
Les enfants se mettent alors à pleurer, et le maître leur demande ce qu'il y a. Alors les gamins lui répondent :
- Nous voulons aller en Union Soviétique !
Toute la BD est dans cet esprit, désenchanté mais pas désespéré. La vie semble couler sous le signe du déterminisme. Ce n'est pas très rafraîchissant, mais aujourd'hui, en 2005, on essaie de ne pas oublier que la situation a été très compliquée jusqu'il y a 15 ans. Le dessin de Raùl, cette fois-ci, reste relativement sobre, fait d'ombres et lumières en noir et blanc. Il change radicalement de style suivant l'anecdote que raconte le protagoniste, et c'est pas mal.
Juste une précision : l'expression "fenêtres sur l'Occident" désigne la boisson, mélange de coca et de produit lave-vitres (contenant de l'alcool) que certains se sont mis à boire quand la vodka s'est mise à manquer.
C'est du bon comics, franchement y a un scénario pas mal du tout, un soupçon de génétique, un poil d'E.T., pas mal de sciences, un peu d'émotion et paf ça prend y a rien à dire.
Sinon au niveau du dessin c'est bien aussi la "Bête" est bien faite l'atmosphère est pas mal sombre (et moi j'adore) ; bon y a qu'en même un truc qui m'énerve c'est les protagonistes qui ont parfois un énorme pif non mérité.
Un bon comics pas culte mais satisfaisant.
Ce manga est vraiment intéressant, enfin un shonen avec une histoire qui tient la route, non sans blague l'histoire est complexe et tant mieux au moins ça donne de l'intérêt.
Et puis ceux qui ne comprennent pas, je leur conseille de lire Naruto, c'est plus simple et les dialogues sont moins compliqués.
Je conseille ce manga à tous les amateurs de mangas de baston mais aussi à ceux qui ont envie de se creuser un peu la tête pour découvrir le secret des arms!
Un manga à lire à tout prix !!!!
Premier cycle (tomes 1 à 3) :
Deuxième cycle (tomes 4 à 6) :
Pas facile pour moi de noter cette série car j'en ai un sentiment vraiment mitigé mais globalement tiré vers le bas.
Les bons points de la série à mes yeux sont son dessin et sa lisibilité. Jean-Yves Mitton a un style de dessin qui fait un tout petit peu vieillot et pas très original, mais il est efficace et souvent assez joli. Et à la clarté de son dessin s'ajoute une narration et une mise en page qui permet de lire la série avec facilité et assez de plaisir.
Le scénario ensuite m'a relativement plu sur les deux premiers tomes. Le côté "barbare" est frappant au départ et on peut facilement être choqué par la violence, la crudité et la bestialité des vikings mais aussi des autres personnages et de l'histoire. C'en est presque trop par moment : les femmes se font soit violer soit trancher la tête, les hommes se font soit sodomiser soit massacrer, les vikings puent, rotent, chient, gerbent, massacrent, gueulent, boivent, massacrent, et gueulent encore. Mais les "Francs" ne sont pas mieux de leur côté. De voir tous ces personnages et situations dégoûtantes, violentes et bestialement terre à terre, ça a de quoi faire se sentir mal à l'aise ou être dégoûté. Mais d'un autre côté, cela accentue le côté réaliste et fidèle à l'histoire des Chrétiens et Vikings tels qu'ils l'étaient vraiment à l'époque, sans les fards et l'hypocrisie de la vision Hollywoodienne du genre. L'ennui, c'est que j'ai quand même l'impression que l'auteur en fait trop : trop de violence, trop de cul, trop de soumission, aucun sentiment franc, que de la bestialité ; ça lasse vite ! De même, la vision des femmes (dominatrices perfides ou salopes soumises) est assez agaçante.
Quant à l'aspect historique, l'auteur a également pris quelques libertés notamment concernant la signature du traité de Saint-Clair sur Epte : par pur hasard, j'étais au Havre le lendemain de ma lecture de cette série et je m'y suis renseigné sur l'invasion Viking de l'époque ; les Francs y étaient nettement moins couards et couillons que la façon dont ils sont représentés dans la BD.
Néanmoins, ce premier cycle, malgré sa violence écoeurante, m'a intéressé et son dessin ajouté à la facilité avec laquelle ça se lit m'a fait passer une lecture pas désagréable.
Maintenant, je trouve que le second cycle était tout à fait dispensable. Ca sent la reprise purement artificielle d'une série qui aurait pu s'arrêter là : on récupère le prince Leif Eriksonn, on lui crée une histoire qui semble une nouvelle version de celle de Bartholomé dans le premier cycle. S'ajoutent à cela quelques invraisemblances, des facilités scénaristiques et une histoire qui ne tient pas vraiment la route, et surtout un final assez mauvais où se mêle un peu de mysticisme : bref, j'ai trouvé ces 3 derniers tomes plus mauvais qu'autre chose.
Je partage l'avis de Ro mais je ne suis pas d'accord avec lui et sa vision de la fin de la série. Le côté dramatique de la scène donne une dimension de fait divers à l'action qui a voulu être évité par les jeunes au début sauf qu'à la fin ils en deviennent le sujet.
Et contrairement à Kael, j'aime bien le style un peu ancien du dessin et je trouve qu'il rajoute une dimension à la naïveté des 2 tourtereaux qui ne découvrent pas la vie comme ils l'auraient souhaité.
Cette série peut être à lire mais pas à acheter.
Une belle histoire, mêlant destinées personnelles et histoire de l’après seconde guerre mondiale en Allemagne. Les dessins sont vraiment magnifiques et maîtrisés.
Mais plusieurs détails agaçants m’ont empêché de pleinement apprécier ce one-shot. Déjà, la narration est un peu maladroite et saccadée. Elle est sans arrêt interrompue par une « voix off » décrivant le contexte historique. C’est rempli de dates et de noms, et à la fin je ne les lisais même plus.
Ensuite par moment j’avais vraiment l’impression de lire du Léo, Bételgeuse entre autres. Je trouve que le côté historique n’est qu’une toile de fond, et le plus gros du scénario parle de relations amoureuses, mais de façon un peu « cucul ». De même toutes les excuses sont bonnes pour montrer les nanas à poil. L’héroïne rencontre une vieille amie à elle ? « Tiens justement j’allais aux bains turcs, viens avec moi on discutera un peu ». S’ensuivent 3 pages de femmes dénudées, derrières arrondis et autres nichons… un peu gros quand même. (La mise en scène, pas les PAF ! Pardon je m’égare)
Bon j’ai quand même passé un bon moment, mais il ne me reste pas grand chose après lecture. Une bonne BD, qui aborde une période intéressante de la seconde guerre mondiale (l’après guerre et la reconstruction plutôt que la guerre elle-même), mais qui aurait gagné à se concentrer un peu plus sur ce côté historique, et moins sur les ébats amoureux des personnages… mais ceci n’est bien sûr qu’un avis personnel.
Scénario original, les personnages en ont gros sur la patate et ils le montrent. Beaucoup d'armes, de corps déchiquetés (trop sans doute), mais du coup on s'interroge sur notre propre mode de vie.
Un peu pessimiste à mon goût, mais ça marche.
Les couleurs sont belles, contrastées et sombres comme il convient pour l'histoire. Les dessins manquent sans doute un peu de précision.
C'est carrément atypique comme histoire. Comme précisé dans la préface, ça ne se termine pas du tout comme on s'y attend dans un comic de super-héros, et la poésie y est plus présente que les vannes pourries. Du coup, et malgré une narration un peu confuse au début, on se laisse prendre dans cet univers multi-référentiel, magnifiquement illustré par Dave Mc Kean. Ca m'a même donné envie de lire les autres oeuvres de Gaiman. :)
J'étais curieux de voir comment un auteur (l'un des plus populaires des années 80) serait capable de traiter de l'un des mythes du 20ème siècle. Eh bien, Micheluzzi m'a carrément surpris. Car il ne s'est pas du tout attaché à décrire la catastrophe elle-même (vite expédiée, finalement), en ne traitant que la "petite histoire" de certains des passagers du transatlantique. Et c'en est presque revigorant, tant le côté "plus-gros-bateau-du-monde-qui-coule-de-façon-très-spectaculaire" est un peu saoûlant à mon goût. Pas dans le bouquin de Micheluzzi, attention, ses à-côtés sont assez intéressants, pas trop mal décrits, malgré une drôle de familiarité avec le lecteur.
Ca se laisse lire sans trop de problème.
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Bone - Rose
C'est beau et il faut redire ici que le dessinateur est particulièrement réputé dans son style même si celui ci est loin de celui de Smith. C'est d'ailleurs une vraie qualité des hors-séries : chacun a un style graphique différent pour des récits qui le sont aussi. Personnellement j'adore la poésie qui se dégage des traits de cet auteur même si j'avoue avoir du mal avec ses visages.
Fenêtres sur l'Occident
En 1990, au cours d'un reportage pour le quotidien espagnol El Pais, Cava et Raùl partent en Russie, et en reviennent avec des tonnes d'anecdotes, des images. Ils décident de traduire ça en bandes dessinées. On n'apprend pas grand-chose, mis à part que les Russes ont beaucoup d'humour et boivent pas mal de vodka. Je vous retranscris la blague racontée sur la planche dans la galerie : Ca se passe dans une école. Le maître dit aux enfants : - En Union Soviétique, les enfants sont plus heureux qu'ailleurs ; les jouets sont plus beaux que n'importe où ailleurs, les parcs sont plus grands que n'importe où ailleurs, et les caramels sont meilleurs que n'importe où ailleurs. Les enfants se mettent alors à pleurer, et le maître leur demande ce qu'il y a. Alors les gamins lui répondent : - Nous voulons aller en Union Soviétique ! Toute la BD est dans cet esprit, désenchanté mais pas désespéré. La vie semble couler sous le signe du déterminisme. Ce n'est pas très rafraîchissant, mais aujourd'hui, en 2005, on essaie de ne pas oublier que la situation a été très compliquée jusqu'il y a 15 ans. Le dessin de Raùl, cette fois-ci, reste relativement sobre, fait d'ombres et lumières en noir et blanc. Il change radicalement de style suivant l'anecdote que raconte le protagoniste, et c'est pas mal. Juste une précision : l'expression "fenêtres sur l'Occident" désigne la boisson, mélange de coca et de produit lave-vitres (contenant de l'alcool) que certains se sont mis à boire quand la vodka s'est mise à manquer.
The Creech
C'est du bon comics, franchement y a un scénario pas mal du tout, un soupçon de génétique, un poil d'E.T., pas mal de sciences, un peu d'émotion et paf ça prend y a rien à dire. Sinon au niveau du dessin c'est bien aussi la "Bête" est bien faite l'atmosphère est pas mal sombre (et moi j'adore) ; bon y a qu'en même un truc qui m'énerve c'est les protagonistes qui ont parfois un énorme pif non mérité. Un bon comics pas culte mais satisfaisant.
Arms
Ce manga est vraiment intéressant, enfin un shonen avec une histoire qui tient la route, non sans blague l'histoire est complexe et tant mieux au moins ça donne de l'intérêt. Et puis ceux qui ne comprennent pas, je leur conseille de lire Naruto, c'est plus simple et les dialogues sont moins compliqués. Je conseille ce manga à tous les amateurs de mangas de baston mais aussi à ceux qui ont envie de se creuser un peu la tête pour découvrir le secret des arms! Un manga à lire à tout prix !!!!
Chroniques Barbares
Premier cycle (tomes 1 à 3) :
Deuxième cycle (tomes 4 à 6) :
Pas facile pour moi de noter cette série car j'en ai un sentiment vraiment mitigé mais globalement tiré vers le bas.
Les bons points de la série à mes yeux sont son dessin et sa lisibilité. Jean-Yves Mitton a un style de dessin qui fait un tout petit peu vieillot et pas très original, mais il est efficace et souvent assez joli. Et à la clarté de son dessin s'ajoute une narration et une mise en page qui permet de lire la série avec facilité et assez de plaisir.
Le scénario ensuite m'a relativement plu sur les deux premiers tomes. Le côté "barbare" est frappant au départ et on peut facilement être choqué par la violence, la crudité et la bestialité des vikings mais aussi des autres personnages et de l'histoire. C'en est presque trop par moment : les femmes se font soit violer soit trancher la tête, les hommes se font soit sodomiser soit massacrer, les vikings puent, rotent, chient, gerbent, massacrent, gueulent, boivent, massacrent, et gueulent encore. Mais les "Francs" ne sont pas mieux de leur côté. De voir tous ces personnages et situations dégoûtantes, violentes et bestialement terre à terre, ça a de quoi faire se sentir mal à l'aise ou être dégoûté. Mais d'un autre côté, cela accentue le côté réaliste et fidèle à l'histoire des Chrétiens et Vikings tels qu'ils l'étaient vraiment à l'époque, sans les fards et l'hypocrisie de la vision Hollywoodienne du genre. L'ennui, c'est que j'ai quand même l'impression que l'auteur en fait trop : trop de violence, trop de cul, trop de soumission, aucun sentiment franc, que de la bestialité ; ça lasse vite ! De même, la vision des femmes (dominatrices perfides ou salopes soumises) est assez agaçante.
Quant à l'aspect historique, l'auteur a également pris quelques libertés notamment concernant la signature du traité de Saint-Clair sur Epte : par pur hasard, j'étais au Havre le lendemain de ma lecture de cette série et je m'y suis renseigné sur l'invasion Viking de l'époque ; les Francs y étaient nettement moins couards et couillons que la façon dont ils sont représentés dans la BD.
Néanmoins, ce premier cycle, malgré sa violence écoeurante, m'a intéressé et son dessin ajouté à la facilité avec laquelle ça se lit m'a fait passer une lecture pas désagréable.
Maintenant, je trouve que le second cycle était tout à fait dispensable. Ca sent la reprise purement artificielle d'une série qui aurait pu s'arrêter là : on récupère le prince Leif Eriksonn, on lui crée une histoire qui semble une nouvelle version de celle de Bartholomé dans le premier cycle. S'ajoutent à cela quelques invraisemblances, des facilités scénaristiques et une histoire qui ne tient pas vraiment la route, et surtout un final assez mauvais où se mêle un peu de mysticisme : bref, j'ai trouvé ces 3 derniers tomes plus mauvais qu'autre chose.
Viol d'un couple
Je partage l'avis de Ro mais je ne suis pas d'accord avec lui et sa vision de la fin de la série. Le côté dramatique de la scène donne une dimension de fait divers à l'action qui a voulu être évité par les jeunes au début sauf qu'à la fin ils en deviennent le sujet. Et contrairement à Kael, j'aime bien le style un peu ancien du dessin et je trouve qu'il rajoute une dimension à la naïveté des 2 tourtereaux qui ne découvrent pas la vie comme ils l'auraient souhaité. Cette série peut être à lire mais pas à acheter.
L'Innocente
Une belle histoire, mêlant destinées personnelles et histoire de l’après seconde guerre mondiale en Allemagne. Les dessins sont vraiment magnifiques et maîtrisés. Mais plusieurs détails agaçants m’ont empêché de pleinement apprécier ce one-shot. Déjà, la narration est un peu maladroite et saccadée. Elle est sans arrêt interrompue par une « voix off » décrivant le contexte historique. C’est rempli de dates et de noms, et à la fin je ne les lisais même plus. Ensuite par moment j’avais vraiment l’impression de lire du Léo, Bételgeuse entre autres. Je trouve que le côté historique n’est qu’une toile de fond, et le plus gros du scénario parle de relations amoureuses, mais de façon un peu « cucul ». De même toutes les excuses sont bonnes pour montrer les nanas à poil. L’héroïne rencontre une vieille amie à elle ? « Tiens justement j’allais aux bains turcs, viens avec moi on discutera un peu ». S’ensuivent 3 pages de femmes dénudées, derrières arrondis et autres nichons… un peu gros quand même. (La mise en scène, pas les PAF ! Pardon je m’égare) Bon j’ai quand même passé un bon moment, mais il ne me reste pas grand chose après lecture. Une bonne BD, qui aborde une période intéressante de la seconde guerre mondiale (l’après guerre et la reconstruction plutôt que la guerre elle-même), mais qui aurait gagné à se concentrer un peu plus sur ce côté historique, et moins sur les ébats amoureux des personnages… mais ceci n’est bien sûr qu’un avis personnel.
Idoles
Scénario original, les personnages en ont gros sur la patate et ils le montrent. Beaucoup d'armes, de corps déchiquetés (trop sans doute), mais du coup on s'interroge sur notre propre mode de vie. Un peu pessimiste à mon goût, mais ça marche. Les couleurs sont belles, contrastées et sombres comme il convient pour l'histoire. Les dessins manquent sans doute un peu de précision.
L'Orchidée Noire (Black Orchid)
C'est carrément atypique comme histoire. Comme précisé dans la préface, ça ne se termine pas du tout comme on s'y attend dans un comic de super-héros, et la poésie y est plus présente que les vannes pourries. Du coup, et malgré une narration un peu confuse au début, on se laisse prendre dans cet univers multi-référentiel, magnifiquement illustré par Dave Mc Kean. Ca m'a même donné envie de lire les autres oeuvres de Gaiman. :)
Titanic
J'étais curieux de voir comment un auteur (l'un des plus populaires des années 80) serait capable de traiter de l'un des mythes du 20ème siècle. Eh bien, Micheluzzi m'a carrément surpris. Car il ne s'est pas du tout attaché à décrire la catastrophe elle-même (vite expédiée, finalement), en ne traitant que la "petite histoire" de certains des passagers du transatlantique. Et c'en est presque revigorant, tant le côté "plus-gros-bateau-du-monde-qui-coule-de-façon-très-spectaculaire" est un peu saoûlant à mon goût. Pas dans le bouquin de Micheluzzi, attention, ses à-côtés sont assez intéressants, pas trop mal décrits, malgré une drôle de familiarité avec le lecteur. Ca se laisse lire sans trop de problème.