Dieu qui pue, Dieu qui pète est un recueil de sept petits contes que l’on peut imaginer contés par un grand-père africain à ses petits enfants à l’ombre d’un arbre.
Ces petites fables accouchent souvent d’une moralité très ironique et s’il est vrai que cet album est de lecture agréable, je ne pense pas toutefois que ces fables soient d’une qualité équivalente pour mériter un 4 ou un 5/5.
Je vous conseille toutefois la lecture de cet album au moins pour les 2 ou 3 petits récits qui pour moi sortent du lot.
«Ducobu» fait partie de ces nouvelles bds d’humour pour la jeunesse et je trouve qu’elle se détache du lot. Les histoires drôles de cette classe du primaire me font souvent sourire, Ducobu est plutôt attachant, le maître d’école aussi. Les gags sont réussis et sont heureusement très loin de l’humour pipi-caca ; ce sont plutôt des jeux sur les mots et les auteurs s’en sortent très bien. Ceux présentés en galerie ne sont malheureusement pas les meilleurs...
Le dessin n’est pas extraordinaire, mais efficace. Le dessinateur s’est surtout attardé sur les expressions des visages qui sont omniprésentes. En cherchant dans les cases, on trouve même quelques petits détails disséminés un peu partout qui égayent bien la série.
Une des meilleures séries de Boulet, si ce n’est pas la meilleure… «Raghnarok» est une bd qui se détache un peu de la collection Tchô par ses gags supérieurs à ceux de «Womoks» par exemple (a mon goût bien sûr).
En effet, les gags sont assez variés et plutôt recherchés. Par ailleurs, j’aime beaucoup celui présenté en galerie qui est tout à fait dans l’esprit de la série. Malheureusement, on a un peu de mal à lire les bulles, mais on comprend l’idée… Allez voir, vous serez fixé par rapport à la bd.
Pour ce qui est des dessins, j’ai toujours du mal avec les illustrations à l’ordinateur, mais bon, là, je dois avouer que c’est très bien fait…
«Les tuniques bleues» est peut-être la série qui se démarque le plus dans la piètre œuvre de Cauvin. En effet, cette bd est plutôt réussie : les dessins de Lambil et les scénarios sont assez agréables, ce qui donne un tout divertissant. La guerre de Sécession n’est pas vraiment un sujet qui me passionne, mais ici, l’histoire est plutôt bien traitée et l’humour se fond bien dans l’album.
Pour ma part, je n’ai lu que cinq ou six tomes, mais j’ai vu qu’il y en avait un nombre incroyable de parus. Je suppose que les scénarios doivent se répéter avec autant d’albums sortis… Mais pour ce que j’en ai lu, je trouve que ça passe très bien…
Une bien belle BD, utilisant un scénario grotesque, vaguement inspiré des voyages de Gulliver, pour représenter notre belle héroïne sous toutes les coutures, le plus souvent cul nu… C’est du Manara, et donc forcement superbe graphiquement. On ne répétera jamais assez que cet auteur a un talent fou pour représenter les courbes féminines…
Les (a)mateurs (dont je fais partie) apprécieront … les autres, passez votre chemin…
Que voilà une BD difficile à appréhender...
Les planches sont mises en image de manière simple et sympathique, quoique j'apprécie moyennement les couleurs. C'est presque avec surprise que je réalise que le dessinateur est le même Warnauts qui a dessiné les pages nettement plus réalistes de BDs telles que Lettres d'outremer et autres Suites Vénitiennes : son style est ici vraiment différent, plus dépouillé, plus... moderne oserais-je dire. Dans tous les cas, c'est toujours un bon coup de crayon.
Jean-Polpol commence comme le récit d'un souvenir de jeunesse autobiographique comme beaucoup d'autres BDs peuvent en offrir. Mais rapidement, on ne sait plus trop sur quel pied jongler entre le sérieux, la symbolique et l'humour.
Dès le début, la narration joue la carte de la confusion volontaire. "Cela se déroula dans les années cinquante ou septante. Je ne sais plus exactement. On habitait dans le Michigan ou dans le Brabant Wallon. Je n'ai jamais eu une bonne mémoire.". Ce genre de phrase se répête en permanence, allant même jusqu'à des incongruités telles que "Mais le déroulement précis des faits reste flou. J'en arrive même à me demander si ce n'est pas moi qui suis mort. Oui, c'est moi qui suis mort !"
Outre la narration, le scénario des histoires courtes est aussi surprenant. La première raconte, avec les yeux d'un enfant, une histoire plutôt dramatique quand une vie de famille se voit troublée par des malfrats associés au père. La seconde part une fois de plus sur la piste légèrement policière au début, puis tourne au fantastique absurde, avec le jeune héros qui meurt et devient l'âme d'un immeuble avant de... Bon, j'en raconte trop.
Les quatre histoires de cette BD sont toutes sur le même ton étrange, jonglant entre drame sérieux, traumatisme enfantin et absurde délirant et humoristique. Véritablement difficile à appréhender, même si on ne peut pas en réfuter l'originalité. Mais c'est clairement difficile à résumer et les sentiments au cours de ma lecture furent assez mitigés tant les thèmes abordés semblent multiples et en même temps absurdement normaux.
J'en retire une impression de lecture assez plaisante mais dont j'ai bien du mal à faire ressortir un avis bien défini.
La seule chose objective à mes yeux, c'est le prix de l'album que je trouve trop cher pour en conseiller l'achat, mais je n'en déconseille pas la lecture si vous en avez l'occasion.
Ce qui marque le plus en lisant ce comics, c’est le dessin. Oh, il ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais le foisonnement de détails, l’obsession de Darrow à représenter les moindres détails dans les décors, tous les plis sur les vêtements, sa manie de dessiner des centaines de personnages secondaires, a vraiment quelque chose de fascinant. J’ai passé plus de temps à observer les planches qu’à lire l’histoire.
Le scénario de Miller, lui, ne casse pas des briques, mais se laisse bien lire quand même. Disons que lors de sa parution, il devait être bien original, mais depuis le film The Matrix, beaucoup d’histoire du genre « où le héros pense contrôler sa vie mais en fait non » ont pris un sacré coup de vieux. De plus la violence omniprésente va sans doute en rebuter quelques-uns…
Un bouquin à lire si vous en avez l’occasion, ne serait-ce que pour admirer le dessin vraiment unique !
Ce qui est intéressant dans ce livre c'est que Moore s'attarde plus sur la personnalité du Joker.
La rivalité, mais aussi la dualité entre Batman et son ennemi intime sont aussi des clés de lecture pour comprendre cette oeuvre.
Mais, cette histoire, bien qu'intéressante, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je n'ai pas eu envie de relire cette oeuvre.
A signaler qu'Alan Moore considère cette production comme l'une de ses plus mauvaises, à cause d'une violence qu'il estime trop gratuite et malgré les beaux dessins de Brian Bolland.
J'aime les récits historiques nous amenant à partager la vie des hommes de la mer. Le décor de Dunkerque, de ses pêcheurs, des enfants de pêcheurs et des marins qui vont chercher la morue jusqu'en mer d'Islande, c'est un thème qui me plait bien, d'autant plus qu'il est traité avec sérieux et interêt.
Les décors sont très soigneusement dessinés, j'aime beaucoup. La ville de Dunkerque, sa côte, ses bateaux, tout est joliment détaillé. L'encrage change cependant dans le 2e tome, devenant plus gras que dans le premier, et sincèrement je préférais nettement la finesse des décors du premier. Dans les 2 tomes, par contre, les personnages sont assez moyennement dessinés, je n'accroche pas trop à leurs visages.
Autour de ce décor historique réaliste se greffe une histoire de paternité mystérieuse. Un enfant qui a été retrouvé bébé dans une barque abandonnée attire la convoitise car nombreux sont les hommes qui pensent en être le père. Cette intrigue se déroule avec une certaine fluidité mais manque un peu d'interêt à mes yeux. Et même si on s'attache à certains personnages, ils ont parfois des comportements qui paraissent vaguement artificiels (je pense par exemple au choix que fait Ernest, le père adoptif de Moïse, vers la fin du 2e tome). Et justement, j'ai trouvé l'ensemble de la fin de ce récit assez facile, presque expédiée, la bonne vague qui arrive au bon moment, la survie miraculeuse de la bonne personne évidemment, etc.
Bref, malgré un certain interêt pour les décors, personnages et ambiances, je n'ai pas vraiment été captivé ni surtout touché. Une bonne BD, un décor original, réaliste et réussi, mais il manque un petit quelque chose pour en faire quelque chose de franchement bien.
L’histoire est pas mal, je trouve que l’auteur nous plonge parfaitement dans l’ambiance de ces états racistes du sud des USA. J’ai particulièrement apprécié le début de l’intrigue qui est très bien construit. Tome instaure d’entrée un bon suspens autour des personnages et de leurs agissements. La fin est malheureusement assez classique pour un road movie.
Le dessin colle très bien à la BD, même si j’ai préféré le trait de Berthet dans d’autres séries (je pense à Pin-up).
L’ensemble nous donne une bonne petite BD, pas indispensable, mais tout de même assez plaisante.
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Dieu qui pue, Dieu qui pète
Dieu qui pue, Dieu qui pète est un recueil de sept petits contes que l’on peut imaginer contés par un grand-père africain à ses petits enfants à l’ombre d’un arbre. Ces petites fables accouchent souvent d’une moralité très ironique et s’il est vrai que cet album est de lecture agréable, je ne pense pas toutefois que ces fables soient d’une qualité équivalente pour mériter un 4 ou un 5/5. Je vous conseille toutefois la lecture de cet album au moins pour les 2 ou 3 petits récits qui pour moi sortent du lot.
L'Elève Ducobu
«Ducobu» fait partie de ces nouvelles bds d’humour pour la jeunesse et je trouve qu’elle se détache du lot. Les histoires drôles de cette classe du primaire me font souvent sourire, Ducobu est plutôt attachant, le maître d’école aussi. Les gags sont réussis et sont heureusement très loin de l’humour pipi-caca ; ce sont plutôt des jeux sur les mots et les auteurs s’en sortent très bien. Ceux présentés en galerie ne sont malheureusement pas les meilleurs... Le dessin n’est pas extraordinaire, mais efficace. Le dessinateur s’est surtout attardé sur les expressions des visages qui sont omniprésentes. En cherchant dans les cases, on trouve même quelques petits détails disséminés un peu partout qui égayent bien la série.
Raghnarok
Une des meilleures séries de Boulet, si ce n’est pas la meilleure… «Raghnarok» est une bd qui se détache un peu de la collection Tchô par ses gags supérieurs à ceux de «Womoks» par exemple (a mon goût bien sûr). En effet, les gags sont assez variés et plutôt recherchés. Par ailleurs, j’aime beaucoup celui présenté en galerie qui est tout à fait dans l’esprit de la série. Malheureusement, on a un peu de mal à lire les bulles, mais on comprend l’idée… Allez voir, vous serez fixé par rapport à la bd. Pour ce qui est des dessins, j’ai toujours du mal avec les illustrations à l’ordinateur, mais bon, là, je dois avouer que c’est très bien fait…
Les Tuniques Bleues
«Les tuniques bleues» est peut-être la série qui se démarque le plus dans la piètre œuvre de Cauvin. En effet, cette bd est plutôt réussie : les dessins de Lambil et les scénarios sont assez agréables, ce qui donne un tout divertissant. La guerre de Sécession n’est pas vraiment un sujet qui me passionne, mais ici, l’histoire est plutôt bien traitée et l’humour se fond bien dans l’album. Pour ma part, je n’ai lu que cinq ou six tomes, mais j’ai vu qu’il y en avait un nombre incroyable de parus. Je suppose que les scénarios doivent se répéter avec autant d’albums sortis… Mais pour ce que j’en ai lu, je trouve que ça passe très bien…
Gulliveriana
Une bien belle BD, utilisant un scénario grotesque, vaguement inspiré des voyages de Gulliver, pour représenter notre belle héroïne sous toutes les coutures, le plus souvent cul nu… C’est du Manara, et donc forcement superbe graphiquement. On ne répétera jamais assez que cet auteur a un talent fou pour représenter les courbes féminines… Les (a)mateurs (dont je fais partie) apprécieront … les autres, passez votre chemin…
Jean-Polpol
Que voilà une BD difficile à appréhender... Les planches sont mises en image de manière simple et sympathique, quoique j'apprécie moyennement les couleurs. C'est presque avec surprise que je réalise que le dessinateur est le même Warnauts qui a dessiné les pages nettement plus réalistes de BDs telles que Lettres d'outremer et autres Suites Vénitiennes : son style est ici vraiment différent, plus dépouillé, plus... moderne oserais-je dire. Dans tous les cas, c'est toujours un bon coup de crayon. Jean-Polpol commence comme le récit d'un souvenir de jeunesse autobiographique comme beaucoup d'autres BDs peuvent en offrir. Mais rapidement, on ne sait plus trop sur quel pied jongler entre le sérieux, la symbolique et l'humour. Dès le début, la narration joue la carte de la confusion volontaire. "Cela se déroula dans les années cinquante ou septante. Je ne sais plus exactement. On habitait dans le Michigan ou dans le Brabant Wallon. Je n'ai jamais eu une bonne mémoire.". Ce genre de phrase se répête en permanence, allant même jusqu'à des incongruités telles que "Mais le déroulement précis des faits reste flou. J'en arrive même à me demander si ce n'est pas moi qui suis mort. Oui, c'est moi qui suis mort !" Outre la narration, le scénario des histoires courtes est aussi surprenant. La première raconte, avec les yeux d'un enfant, une histoire plutôt dramatique quand une vie de famille se voit troublée par des malfrats associés au père. La seconde part une fois de plus sur la piste légèrement policière au début, puis tourne au fantastique absurde, avec le jeune héros qui meurt et devient l'âme d'un immeuble avant de... Bon, j'en raconte trop. Les quatre histoires de cette BD sont toutes sur le même ton étrange, jonglant entre drame sérieux, traumatisme enfantin et absurde délirant et humoristique. Véritablement difficile à appréhender, même si on ne peut pas en réfuter l'originalité. Mais c'est clairement difficile à résumer et les sentiments au cours de ma lecture furent assez mitigés tant les thèmes abordés semblent multiples et en même temps absurdement normaux. J'en retire une impression de lecture assez plaisante mais dont j'ai bien du mal à faire ressortir un avis bien défini. La seule chose objective à mes yeux, c'est le prix de l'album que je trouve trop cher pour en conseiller l'achat, mais je n'en déconseille pas la lecture si vous en avez l'occasion.
Hard Boiled
Ce qui marque le plus en lisant ce comics, c’est le dessin. Oh, il ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais le foisonnement de détails, l’obsession de Darrow à représenter les moindres détails dans les décors, tous les plis sur les vêtements, sa manie de dessiner des centaines de personnages secondaires, a vraiment quelque chose de fascinant. J’ai passé plus de temps à observer les planches qu’à lire l’histoire. Le scénario de Miller, lui, ne casse pas des briques, mais se laisse bien lire quand même. Disons que lors de sa parution, il devait être bien original, mais depuis le film The Matrix, beaucoup d’histoire du genre « où le héros pense contrôler sa vie mais en fait non » ont pris un sacré coup de vieux. De plus la violence omniprésente va sans doute en rebuter quelques-uns… Un bouquin à lire si vous en avez l’occasion, ne serait-ce que pour admirer le dessin vraiment unique !
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
Ce qui est intéressant dans ce livre c'est que Moore s'attarde plus sur la personnalité du Joker. La rivalité, mais aussi la dualité entre Batman et son ennemi intime sont aussi des clés de lecture pour comprendre cette oeuvre. Mais, cette histoire, bien qu'intéressante, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je n'ai pas eu envie de relire cette oeuvre. A signaler qu'Alan Moore considère cette production comme l'une de ses plus mauvaises, à cause d'une violence qu'il estime trop gratuite et malgré les beaux dessins de Brian Bolland.
Le Coeur en Islande
J'aime les récits historiques nous amenant à partager la vie des hommes de la mer. Le décor de Dunkerque, de ses pêcheurs, des enfants de pêcheurs et des marins qui vont chercher la morue jusqu'en mer d'Islande, c'est un thème qui me plait bien, d'autant plus qu'il est traité avec sérieux et interêt. Les décors sont très soigneusement dessinés, j'aime beaucoup. La ville de Dunkerque, sa côte, ses bateaux, tout est joliment détaillé. L'encrage change cependant dans le 2e tome, devenant plus gras que dans le premier, et sincèrement je préférais nettement la finesse des décors du premier. Dans les 2 tomes, par contre, les personnages sont assez moyennement dessinés, je n'accroche pas trop à leurs visages. Autour de ce décor historique réaliste se greffe une histoire de paternité mystérieuse. Un enfant qui a été retrouvé bébé dans une barque abandonnée attire la convoitise car nombreux sont les hommes qui pensent en être le père. Cette intrigue se déroule avec une certaine fluidité mais manque un peu d'interêt à mes yeux. Et même si on s'attache à certains personnages, ils ont parfois des comportements qui paraissent vaguement artificiels (je pense par exemple au choix que fait Ernest, le père adoptif de Moïse, vers la fin du 2e tome). Et justement, j'ai trouvé l'ensemble de la fin de ce récit assez facile, presque expédiée, la bonne vague qui arrive au bon moment, la survie miraculeuse de la bonne personne évidemment, etc. Bref, malgré un certain interêt pour les décors, personnages et ambiances, je n'ai pas vraiment été captivé ni surtout touché. Une bonne BD, un décor original, réaliste et réussi, mais il manque un petit quelque chose pour en faire quelque chose de franchement bien.
Sur la route de Selma
L’histoire est pas mal, je trouve que l’auteur nous plonge parfaitement dans l’ambiance de ces états racistes du sud des USA. J’ai particulièrement apprécié le début de l’intrigue qui est très bien construit. Tome instaure d’entrée un bon suspens autour des personnages et de leurs agissements. La fin est malheureusement assez classique pour un road movie. Le dessin colle très bien à la BD, même si j’ai préféré le trait de Berthet dans d’autres séries (je pense à Pin-up). L’ensemble nous donne une bonne petite BD, pas indispensable, mais tout de même assez plaisante.