Les derniers avis (47909 avis)

Par okilebo
Note: 3/5
Couverture de la série Nic et Mino
Nic et Mino

J'ai lu cette série dans Mickey magazine, également. Le scénario est très gentil mais celui-ci n'a rien de bien révolutionnaire. Disons qu'il est plaisant à lire. Quand on est môme et qu'on a envie de s'évader, cette série est idéale. C'est clair qu'avec un peu de recule, Nic et Mino est loin d'être un must. Je dirais que c'est une série plaisante à lire mais pas indispensable.

06/10/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Détenu 042
Détenu 042

J'ai abordé ce nouveau manga avec pas mal de méfiance. L'histoire d'un condamné à mort qui échappe à la prison par la magie de l'évolution du droit, et qui se retrouve à faire des TIG dans un collège, entouré de nymphettes en fleur... Pêle-mêle, les pièges à éviter : les allusions égrillardes, le voyeurisme, le misérabilisme, le nunuche à outrance... chenal semé d'écueils que voilà. Pourtant Yua Kotegawa réussit à les éviter à peu près tous. Son récit est respectueux, presque clinique, et il ne verse pas (en tous cas pas dans le tome 1) dans le cul ou le cucul. Seulement... Seulement son histoire est relativement plate, on ne parvient pas vraiment à s'intéresser à ce détenu 042, ni aux gens qui l'entourent. A peine le côté homosexuel du flic qui le supervise soulève-t-il un peu un sourcil. Par contre son style est assez clair, agréable, aéré, mais sans génie. Ca ressemble un peu à Hikaru no Go, mais en moins bien. A lire par curiosité, mais sans plus.

06/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Les Motards
Les Motards

Cette bande de joyeux énergumènes fait une entrée pétaradante dans l'hebdo Spirou n° 2386 du 5 Janvier 1984. Ils y tirent leur révérence, un peu après leur créateur, le 25 Août 1993. Les motards ?... Une sacrée bande de joyeux farfelus, tous affublés de têtes d'oiseaux; chacun d'entre-eux ayant sa propre caractéristique. Marrant. J'ai bien ri à ces gags mêlés de bons mots qui "tirent-à-tout-va". Un peu iconoclaste, Degotte m'a fait entrer dans un monde de pétés de la bécane -dont il s'est inspiré- que je ne connaissais pas. Rien n'y est pris au sérieux et les calembours valsent dans les planches. Une bonne série, qui méritait de continuer, malheureusement arrêtée suite au décès de son auteur, le 20 Avril 1993.

06/10/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série La Vie qu'on mène
La Vie qu'on mène

Avec des gags centrés sur les nouvelles technologies et nos petites misères quotidiennes qui lui sont liées, en évoquant les absurdités de notre monde pollué et obsédé par le cours de la bourse, Chappatte fait souvent mouche. Ses gags sont souvent biens sentis et acerbes… Maintenant… acheter à 14€, un album lu en cinq minutes, ça pose toujours question.

06/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Détenu 042
Détenu 042

Un pitch intéressant et plongeant dès le début le lecteur dans le récit... pour le mener rapidement vers un manga étonnant à mi-chemin entre polar seinen sérieux et shojo romantique et humoristique. A lire le résumé introductif, on imagine aisément une histoire assez dure, où un ancien meurtrier oscillera entre des émotions différentes tandis que ses pulsions violentes seront inhibées ou contraintes par une puce électronique. On imagine qu'il tentera d'échapper aux scientifiques qui le surveillent ou que peut-être il contournera le procédé électronique de sa puce et deviendra un tueur encore plus froid. Ou alors que, convaincu par l'expérience, il va à son tour tenter de désarmer d'autres criminels. Mais rien de tout cela, strictement rien de tout cela, du moins pour ce premier tome d'une série qui en comptera 5 en tout. En guise de criminel multi-récidiviste, le personnage principal, Ryôhei Tajima, se révèle être quelqu'un de très calme, très posé, plutôt le genre d'homme doux et attentionné dont rêvent toutes les jeunes filles. On a peine à croire qu'il ait pu tuer 7 hommes de sang-froid à une époque reculée dont on ne parlera plus guère dans le manga. En guise de récit à base de polar et d'action, on retrouve plutôt notre personnage principal à faire pousser de jolies petites fleurs, à séduire une jeune aveugle ainsi que la jeune femme (mariée) qui s'occupe d'elle, et finalement à poursuivre des "p'tits lapins tout mignons" dans la cour de recréation. Les quelques moments se rapportant véritablement à de l'action sont prévisibles et assez inintéressants. Et pour finir, en guise d'intrigue sérieuse et sombre, nous avons ci et là de petites touches d'humour manifeste, avec exclamations et déformations de visages de rigueur. En réalité, le récit se base majoritairement sur la relation entre les personnages, avec une ou plusieurs romances naissantes et quelques sentiments complexes dus à la nature des uns et des autres, un ex-condamné à mort, une jeune aveugle, une femme mariée mais tentée, etc. Bref, un récit assez insaisissable, quelque part entre seinen et shojo. Mais cette narration mi-figue mi-raisin n'empêche pas le récit d'aborder quelques thèmes valables comme le débat sur la peine de mort, la relation entre les gens lorsque l'un des protagonistes a un lourd passé criminel ou encore l'utilisation d'un homme comme cobaye vivant et pensant. Ces thèmes sont traités encore très superficiellement dans ce premier tome mais ne sont pas inintéressants. Quant à l'intrigue elle-même, même si elle manque nettement de rythme et de ce qui pourrait la rendre captivante pour le moment, elle est racontée avec justesse et la lecture est agréable. Un manga qui surprendra ses lecteurs et plaira sans doute à un public mixte à condition de ne pas y chercher un vrai thriller ou une vraie réflexion scientifique. Petite anecdote : probablement du fait de la présence d'un personnage aveugle dans le récit, le titre a également été écrit en braille sur la couverture de ce manga. Sans doute plus un gadget qu'autre chose car hormis le titre, j'imagine mal un aveugle lire le manga lui-même. Après lecture du tome 2, le récit perd un peu de son ambiguité. Il continue à mélanger romance et polar mais de manière un peu moins nunuche (moins de "p'tits lapins"). La partie thriller entre vraiment en jeu, avec l'apparition de personnages qui en veulent véritablement au Détenu 042, l'emmenant lui et son entourage à être confrontés à des situations dangereuses avec un peu d'action. Ces épisodes sont cependant assez courts, n'emmenant pas le récit dans une longue intrigue policière. Les moments durs sont entrecoupés de scènes plus romantiques, 042 se raprochant davantage de la jeune institutrice (toujours mariée). Le seinen se mélange donc toujours avec une intrigue à la shonen, mais le cocktail passe déjà mieux à mes yeux. Dans ces moments là, comme précédemment, on a peine à considérer le personnage principal comme un ex-meurtrier sans remords. Il parait en effet en permanence aussi doux qu'un agneau, attentionné avec tout le monde. Il faut penser que c'est le scénario qui veut précisément cette ambiguité, mais pour le moment, je trouve que cet aspect tellement attachant du personnage ne parait pas très réaliste avec le passé que l'auteur lui a donné. Car oui, le héros devient attachant. Son aspect fermé et en permanence sérieux contraste de belle manière avec des bouilles effrayées ou surprises par moment. Un autre personnage qui devient attachant, c'est le docteur qui s'occupe de lui et de son expérience : son caractère est vraiment imprévisible, ambigu et loufoque, m'amenant bien souvent le sourire voire un vrai rire, d'autant plus quand il se trouve en interaction avec le détenu 042 car leurs caractères sont vraiment très opposés.

06/10/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Sur les Terres d'Horus
Sur les Terres d'Horus

3,5 / 5. Waow des intégrales Delcourt à prix très intéressant pour fêter les 20 ans : je fonce sur BDT. Qu’est ce qui à l’air pas mal et que je ne connais pas ? C’est comme ça que je me retrouve à lire sur les terres d’Horus et j’ai trouvé ça plutôt pas mal. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le premier tome, cette histoire de secte ne m’a pas captivé pleinement. Mais la suite m’a plus emballé. J’ai trouvé ça original et très plaisant des histoires d’aventures dans ce lieu inattendu pour ce genre d’intrigue. Des morts suspectes et des enquêtes avec pour cadre l’Egypte, pays qui me faisaient rêver avec ses pyramides quand j’étais petit. Voilà donc une série sympa qui ne passe pas loin du 4/5, principalement pour les raisons suivantes : - Le scénario manque un peu de rebondissement et il y a au final peu de surprise. - Beaucoup trop d’astérisques qui renvoient au glossaire. - Mon plus gros regret : le format de la version intégrale détériore bien le dessin. Je n’ai pas pu profiter pleinement des décors et les personnages secondaires sont assez durs à différencier étant donné qu’ils sont habillés et coiffés pareil.

06/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Adieu mélancolie
Adieu mélancolie

Du pur Goossens dans ce qu'il fait de mieux : des histoires courtes, absurdes, décalées et pince-sans-rire. L'album est joli, les planches agréablement mises en page et dessinées à la manière de Goossens qui plait ou ne plait pas : moi, j'aime bien. Les histoires sont drôles, certains moments sont même hilarants. Dans l'ensemble, je n'ai pourtant pas été complètement charmé. L'abondance de narration chère à Goossens alourdit un certain nombre d'histoires et m'a empêché de vraiment tout apprécier au même niveau. Ca n'en reste pas moins du bon Goossens, un bon album dont le prix relativement bas me fait largement conseiller l'achat.

06/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Pifou
Pifou

Dans ma quête de relecture de vieilles BD issues du journal Pif Gadget, c'est par le plus grand des hasards que j'ai découvert que Soleil avait réédité en 1995 des recueils de gags de Pifou. Excellente initiative à l'époque pour les nostalgiques comme moi. Pifou, c'est devenu un personnage culte. Pifou, c'est le symbole du petit personnage un peu idiot, toujours souriant, mais qui gagne toujours à la fin. Et surtout, Pifou, c'est "Glop ! Glop ! Pas glop !". Etrangement, l'expression "glop !" ou "pas glop !" est presque rentrée dans les moeurs dans ce que Wikipedia appelle "la sous-culture geek francophone". Et c'est vrai que c'est tellement pratique de manifester un ensemble de sentiments tendant vers le négatif par un simple "pas glop...". J'avoue par contre moins souvent m'exprimer joyeusement à coups de "glop ! glop !", et d'autant moins quand je suis en réunion clientèle... Bon, revenons-en à notre petit animal bizarre qu'est Pifou : un petit chien en principe, même s'il a des taches et une rondeur assez féline. Avec Brutos, le grand bouledogue qui lui sert de contrepartie plus adulte mais aussi plus vicieux, il partage une relation d'amitié/haine. En effet, Brutos a souvent tendance à essayer de martyriser le petit Pifou (faut dire qu'il en donne envie avec son petit air idiot et son sourire permanent), mais dans d'autres circonstances Brutos peut également se ranger aux côtés de son Pifou comme un grand-frère. Les gags les mettant en scène prennent alors la forme de gags façon cartoon où tout est mis en scène vers la chute finale, chute se manifestant souvent par l'un des intervenants tombant à la renverse de surprise devant la dernière action inattendue de Pifou. Ces gags attirent souvent le rire par leur aspect un peu idiot. Des gags de cartoon, quoi. Tant et si bien que même si on trouve que la BD Pifou ne brille pas par la profondeur de ses intrigues et surtout pas celle de son personnage principal, on se prend à lire ses gags avec plaisir et avec le sourire. Bref, "Pifou pas glop mais glop glop quand même".

06/10/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Ségolène ?
Ségolène ?

Cet album ne traite pas que du phénomène Ségolène Royal. C'est en fait un recueil des différents dessins de presse de Pétillon. On commence avec les émeutes en banlieue et le Karcher de Sarko, on passe par la grippe aviaire, les manifs anti-CPE, l'affaire des caricatures... pour finir sur l'effet Ségolène et cette interrogation : Ségolène? Lire ce recueil de Pétillon, c’est avoir un bon résumé de l’actualité politique de l’année, avec ses faits essentiels et leur évolution. Les gags ayant été mis en ordre chronologique, on suit presque ça comme une histoire. C’est drôle, parfois même très drôle. Ce n’est certes pas aussi mordant que d’autres spécialistes du genre comme Charb. Mais Pétillon est encore bien en forme, je trouve. Pas mal à offrir comme cadeau à tout ceux qui s’intéressent à la politique française. Ce qui est le cas de tous les français, j’espère, avec cette année à venir qui s’annonce chargée…de certains belges aussi, tant la politique française est assez drôle à suivre à distance, grâce à des personnages assez fort de café… en Belgique, les débats sont un peu moins passionnants et moins drôles car plus consensuels, coalition gauche-droite oblige, moins lyriques (« Que la Belgique crève » entend-t-on au nord de plus en plus fort), plus centrés sur des idées (même les pires) que sur l’affrontement de personnalités égocentriques…

06/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Surplouf
Surplouf

De ma jeunesse, je gardais un souvenir très mitigé de Surplouf. Sa manie de toujours gagner et d'avoir un sourire permanent scotché au visage m'irritait déjà et ses aventures ne me captivaient pas. Je viens d'avoir l'occasion avec cet album de relire quelques-unes de ses aventures. Mon sentiment reste mi-figue mi-raisin. Finalement, je trouve à cette série quelques qualités manifestes. Pour commencer, le dessin de Cézard est bon et maîtrisé. Dans le plus pur style franco-belge jeunesse, il offre des planches de qualité qui ne pêchent que par leurs couleurs vieillottes. Ensuite, ça m'a fait un peu plaisir malgré tout de retrouver quelques personnages qui avaient doucement marqué ma jeunesse : Surplouf, la jolie Emilie, Ruru, le père l'Ecume, etc... Les retrouver passe d'autant mieux qu'adulte je peux mieux apprécier quelques petits gags dans les dialogues de Cézard. Par contre, pour le reste, je suis toujours circonspect. Les intrigues se résument presque toujours à mettre Surplouf et son équipage dans une situation un peu bidon puis à les faire rencontrer les méchants anglais et/ou le capitaine Fracass. Et ensuite c'est de l'action un peu grand-guignolesque avec les méchants qui sont trop trop bêtes et perdent toujours tandis que les enfants et Surplouf gagnent en rigolant tout le temps. Trop d'humour tarte-à-la-crême à mon goût et pas assez d'intrigue vraiment intéressante ou prenante. Cependant, cette série reste un souvenir de jeunesse assez plaisant dont je conseillerais sans nulle doute la lecture à mes enfants si elle leur tombe sous la main.

06/10/2006 (modifier)