Les derniers avis (47901 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Lucien
Lucien

Lucien fait son entrée dans Métal Hurlant n° 39 de Mars 1979. J'ai immédiatement "accroché" à ce (gentil) rocker qui passe son temps entre un flipper et le juke-box, ses copains, ses balades en motos, ses "dragues"... sa vie avec ses potes, quoi... Lucien ?... c'est pour moi une frange représentative d'une certaine jeunesse des années 80, comme celle que j'ai vécue dans les "70's". On s'est bien marré, c'est vrai. Combien de fois n'avons nous pas refait le monde autour d'une "chope" ?... On ne demandait (pas trop) rien à personne ; si ce n'était le droit d'exister comme nous étions, sans faire chier de plus en plus les gens comme on peut s'en rendre compte à l'heure actuelle. Le dessin ?... Un peu brouillon au début, Margerin va rapidement épurer son trait. Son don de l'observation, son humour, sa gentillesse même m'ont fait découvrir un fin observateur de la société. Lucien ?... Je m'y suis souvent retrouvé dans ses aventures. Et ça m'a fait réellement plaisir. Ma cote : 3,5/5

29/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Azrayen'
Azrayen'

Deux albums qui forment un tout. Et quel "tout". Scénariste, Giroud s'est basé sur la découverte des carnets que son père avait rédigés durant la guerre d'Algérie ; ce père qui y notait sa vision quotidienne du conflit. Giroud s'est alors rendu sur place, a recueilli des témoignages, a fait des repérages... Ce long travail de documentation donne toute sa crédibilité au diptyque ; lequel prend comme trame principale la recherche d'une section de soldats disparus dans les hostiles montagnes arides de Kabylie. Tel un reporter, Giroud agit avec rigueur, mais sans parti pris. Il m'a fait ressentir la lassitude des hommes, le désarroi des villageois, les drames humains et -surtout- ces conneries de conflits. Un très bon travail graphique de Lax, également ; lequel y va d'un trait incisif et puissant. J'ai aussi apprécié sa technique de colorisation : deux coloris -le jaune et le rouge- qui renforcent l'atmosphère assez pesante de cette oeuvre réussie. Ma cote réelle : 3,5/5

29/11/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Anges
Anges

Note approximative : 3,5 Après lecture des 3 premiers tomes, et si je dois dire que j’ai adoré le premier, j’ai été un peu déçu des 2 suivants. J’ai bien aimé l’idée de départ et la confrontation des deux communautés de démons et d’anges qui ont eux aussi leurs petites faiblesses et qui naviguent dans leur société hiérarchisée comme une entreprise ayant le souci de la rentabilité. Par contre, si côté graphique il n’y a rien à redire, je trouve que les scénarii des tomes 2 et 3 manquent un peu de matière. C’est dommage car sur la lignée du tome 1, cela aurait pu donner une très très bonne série. Cela n’est pour moi malheureusement pas le cas, mais reste tout de même agréable à lire. Pour l'instant, je ne conseille que l’achat du tome 1 qui vaut vraiment le coup.

29/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Les Apparitions - OVNI (Le Dossier des soucoupes volantes)
Les Apparitions - OVNI (Le Dossier des soucoupes volantes)

Ces "dossiers" démarrent dans l'hebdo Pilote n° 508 du 31 Juillet 1969. Ils s'y terminent dans le mensuel n° 12 de Mai 1975. Ce thème général des apparitions étranges va être divisé en trois sections par les auteurs, chacune faisant l'objet d'un opus spécifique. La série, très intéressante, est réalisée sur des bases sérieuses et scientifiques. Lob et Gigi m'ont vraiment captivé par cet ensemble d'histoires courtes -de 8 à 10 pages- qui mêlent témoignages concrets et faits vérifiés, des photos dont aucun trucage éventuel n'a pu être discerné, des documents inédits. Cette véritable "base de données" va permettre à Lob de construire des scénarios solides, bien mis en images par Gigi. J'ai vraiment apprécié l'ensemble, à l'intensité dramatique réelle. De par son graphisme, ses ambiances rendues, Gigi m'a vraiment promené -quasi en tant qu'acteur- dans ces histoires qui paraissent incroyables mais qui... pourtant... Trois bons opus, solides de conception, et qui, une fois refermés, font encore se poser des questions : "...et si ?..." Vraiment captivant. Les albums : 3 opus -cartonnés et grand format, couleurs- édités chez Dargaud de 1972 à 1975. Une très belle intégrale qui les réunis (quasi 200 pages), chez le même éditeur en 1979.

29/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Kaamelott
Kaamelott

Petite précision utile au préalable : je n’ai pas vu la série télé dont elle est tirée. Mais ce Kaamelott me fait rudement penser à "the holy grail" des Monty Python : humour absurde et délirant contenu dans un paraphrasé interminable et situations burlesques approchantes. Comme le souligne Arzak, les protagonistes sont atteints de parlote aigue. Ainsi, cette foison de dialogues plombe le récit par sa lourdeur. L’histoire est relativement basique ou de vilains zombies veulent envahir Kaamelott. La trame sert donc uniquement de support aux gags et autres circonlocutions des protagonistes. Et c’est un peu cela qui me dérange : un récit qui base tout sur les dialogues (quitte à en faire trop) au détriment de l’histoire qui reste convenue avec un petit air de déjà vu. Concernant les dessins, ils sont globalement bons. Dommage toutefois que les visages restent trop figés. Mais cela était quasi inévitable pour les raisons évoquées ci-dessous par Ro. Lecture pas désagréable mais achat dispensable. . .

29/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Pleine lune
Pleine lune

Un album assez amusant. Il montre avec brio un enfoiré de première subir une succession de crasses qui vont lui en faire baver toutes plus les unes que les autres. Le personnage principal est immonde, raciste, misogyne, paresseux, égocentrique et le pire connard qu'on puisse imaginer. On le déteste cordialement dès sa première apparition. En cela, la poisse terrible qui va lui tomber dessus est assez jouissive car on souhaite vraiment qu'il en chie le plus possible. Grâce à cette envie de faire mal à ce personnage et grâce à une part d'humour discret, le cortège de malheurs qui lui tombent dessus, même si c'est un peu trop gros et exagéré pour être réaliste, passe mieux à mes yeux que celle qui afflige le héros dans Purgatoire du même auteur. J'ai suivi le récit sans jamais vraiment m'en imprégner, trouvant le tout sympa mais un peu léger et assez lassant à la longue. Par contre, la chute m'a bien amusé et permet de conclure sur une note relevant le niveau de la BD à mes yeux. Lecture plaisante, pas indispensable mais sympa.

28/11/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Moréa
Moréa

Je n'apprendrais rien à personne en disant que je compare cette série à un Largo Winch version féminine. Les scenarii sont sans grandes surprises voire parfois trop faciles, les dessins et les couleurs semblent peu abouties voire un peu bâclées. Bref, je ne suis pas très enthousiaste envers cette série, alors me direz vous... pourquoi une note de 3/5? Eh bien, bizarrement, lors de la lecture, j’ai trouvé que c’était très distrayant et que parfois, ce n’est pas désagréable de lire ce genre de bd, mais il ne faut pas en attendre plus…

28/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Seigneurs de Bagdad (Pride of Baghdad)
Les Seigneurs de Bagdad (Pride of Baghdad)

Note approximative : 3.5/5 Un sujet et des personnages originaux : qui aurait pensé, en effet, à prendre pour héros un petit groupe de lions et à raconter leur périple après s'être échappés d'un zoo au moment de la prise de Bagdad par les Américains ? Sujet original, oui, mais je craignais un peu que le résultat soit trop léger car suivre des animaux traités de manière réaliste, donc assez limité au niveau intellectuel, donne des histoires qui manquent souvent d'intérêt sur la longueur. Pourtant le résultat est plutôt bon. En effet, les auteurs arrivent à donner à ces lions à la fois un intellect comparable à celui d'un humain mais aussi des comportements intellectuels et corporels indéniablement proches de celles de vrais lions tels qu'on les voit agir en réalité. Tant et si bien qu'on s'attache à eux, s'intéresse à leur histoire et à leurs relations, tout en estimant ce qui leur arrive et leurs réactions tout à fait réalistes. Le dessin est plutôt bon mais je n'y accroche pas trop. Les animaux sont plutôt bien retranscrits, surtout les lions évidemment. Les expressions corporelles sont bien rendues. Par contre, les couleurs informatisées et l'encrage trop fin, presque inexistant, me donne une impression de légèrement inabouti. Je crois en outre que le grand format de l'édition française accentue un peu ces défauts en agrandissant les cases par rapport à l'édition originale. L'intrigue emmène ces lions à pouvoir sortir de leur zoo dévasté pour errer dans une ville de Bagdad abandonnée des hommes. Un récit intéressant et relativement prenant qui se finit sur une note brutale et assez triste. L'absence quasi-totale de relations entre les animaux et les humains dans cette tranche de récit que nous suivons m'a un peu déçu : moi qui espérais découvrir via les yeux des animaux une vision de la prise de Bagdad autre qu'une simple ville en ruines et abandonnée, je n'ai eu que très peu de choses à me mettre sous le croc. Plutôt qu'un récit d'animaux au coeur d'un univers trop humain, je trouve que les auteurs se focalisent sur les relations et conflits entre animaux dans un décor d'apocalypse. Cela résulte à mes yeux en un récit un petit peu trop superficiel. Malgré ces quelques défauts qui dépendront sûrement des goûts, Pride of Baghdad est un bon comics de divertissement au sujet original et plutôt bien traité.

28/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Green Arrow
Green Arrow

Houps !... J'allais mettre mon avis MAIS : en ayant lu les autres, je me suis rendu compte que ce qui est proposé chez SEMIC (merci quand même pour ce personnage) n'a VRAIMENT PAS grand chose à voir avec ce justicier... Voici donc son histoire : Son nom est Oliver Queen. C'est une sorte de play-boy qui parcourt les mers de l'hémisphère Sud. Survient un naufrage. Echoué sur une île déserte, Oliver devra chasser pour survivre. Il va alors se construire un arc puissant. Sauvé, et de retour dans les grandes villes (des jungles, mais urbaines celles-là), il décide de mettre à profit son expérience et son habileté à l'arc pour combattre le crime. Il devient ainsi -sous le nom de Green Arrow- une sorte de Robin des Bois moderne. Outre son arc, il va confectionner moult nouvelles armes, des fusées incendiaires, des boomerangs, un véhicule spécial (l'Arrowcar) qui l'aideront à lutter contre les gangs et organisations criminelles. Il sauvera un jeune garçon -Roy Harper- de la mort ; garçon qui deviendra son assistant sous le pseudo de Speedy. Ses premier pas ?... Il apparaît pour la première fois dans un comic US : "More Fun Comics", et ce dès le n° 73 de DECEMBRE 1941 (!). Hé oui, notre Green Arrow est une très vieille création. Ses auteurs premiers ?... Mort Weisinger est au texte, George Papp au dessin. Sa vie ?... Il paraît dans le dit comics jusqu'en 1946. S'ensuit un long entracte. 1958 : il revient dans "World's Finest Comics" (où Jack Kirby s'est mis au dessin). 1961 : il intègre la "Justice Ligue of America" où ses histoires le feront rencontrer Batman. 1969 : nouveau dessinateur -Neal Adams- qui le transforme en une sorte de super-justicier. 1970 : un nouveau scénariste -Denny O'Neil- le fait rencontrer "Green Lantern". Adams est toujours au dessin. Ensemble, ces deux personnages vont vivre diverses aventures (dans le comic-book "Green Lantern"). Speedy, d'ailleurs, sera "oublié" par ces auteurs et laissera sa place à la dangereuse Black Canary. 1981 : disparition de notre Archer Vert des comics. La fin ?... Non, car... 1987 : il revient à l'avant-plan. Mike Grell reprend la série et va entraîner notre archer dans de nouvelles -et violentes- péripéties qui paraîtront chez D.C. Comics. Qu'en dire ?... Je l'aime bien, Green Arrow. Je l'ai découvert au début des années 80 dans ces périodiques "Green Lantern" traduits en français. J'aime, je le répète, ce personnage qui -en réalité- n'est pas un super-héros tel qu'on le conçoit. Ses seuls pouvoirs sont en réalité sa capacité de s'adapter à quasi toutes les situations "malfaisantes" qui se présentent à lui ; ce en utilisant la ruse, son instinct, sa combativité, son esprit de décision et... ses armes "fabriquées maison". Un bien bon personnage, à part des autres ; un être humain avec ses joies, ses doutes, ses peurs, ses malheurs... et c'est ce qui fait sa force. Ma cote réelle : 3,5/5

28/11/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Les Enragés
Les Enragés

Note approximative 3,5/5 Un bon polar de Chauvel et Le Saëc qui démarre tambour battant et dont le rythme ne faiblit pas tout le long des 4 tomes. J'ai une petite préférence pour l'édition noir et blanc qui retransmet mieux les ambiances par rapport à l'édition couleur. Toutefois je suis resté un peu sur ma faim concernant la conclusion de l'histoire ce qui m'empêche de donner à cette série un 4/5. En tout cas, c'est à lire, on ne s'ennuie pas.

28/11/2006 (modifier)