Ca est un Belge qui va metter son avis de lire de quoi tu peux ici-dedans que moi je dis !...
Nos zamis Français sont friands de blagues sur les Belges. Tant mieux !... Mais s'ils savaient celles que l'on se raconte sur eux, ils en seraient étonnés !..
L'auteur des gags en série qui émaillent ce premier tome est quand même un connaisseur de nos expressions verbales. C'est très caricatural mais ça montre ainsi -d'une certaine manière- les bizarreries linguistiques propres à mon pays.
L'album ?... la mise en scène (?) -sous forme de gags en une planche- de blagues connues-ou pas trop- dont nous sommes les "victimes".
Sincèrement, je m'attendais à un chouette coup de canon de ce que l'on appelle "l'esprit français". Mais ce n'est pas ici que j'ai trouvé la finesse d'esprit qui caractérise mes "voisins". C'est assez gras, lourd ; une sorte d'humour potache qui -occasionnellement- m'a fait sourire.
Le dessin ?... bon graphisme en général mais dont l'auteur abuse "en veux-tu en voilà" de "gimmicks" d'un temps passé : les gouttelettes qui marquent la stupéfaction ou la surprise, les bonds en l'air soulignés par des traits, les mouvements des bras accompagnés de traits "courbés". Qu'est-ce que ça fait "vieux jeu" !...
Nonobstant ce GROS bémol, l'humour est quand même au rendez-vous ; mais un humour bien "pâle " quand même...
Allez, pas mal une fois...
Mon attention a été attirée par le grand format de cet opus et, surtout, par la très belle couverture aux couleurs chaudes...
Et puis... et puis... bien belle histoire que voilà !...
Visuellement, Nefesis, est quelque chose qui allie vraiment bien le style classique et les inspirations modernes qui découlent des "comics" américains.
Filippi a ici imaginé un "chouette" monde (visuellement) magnifiquement mis en images par Camboni que j'avais découvert avec ses Gargouilles.
Un graphisme au trait pur, enveloppant, caressant même, d'une certaine somptuosité ; auquel s'ajoute une très belle palette de couleurs.
Beau postulat aussi : des esprits antiques qui cohabitent avec les humains.
Le début -plus que prometteur- d'une série qui -je pense- est appelée à un avenir assuré.
Je cote 3,5/5... car j'attends la suite ; en l'espérant aussi "solide" textuellement et graphiquement.
"Le retour à la terre", la vraie, celle qui tache, et qui fait splash !
Quelle idée a eu Larcenet de faire scénariser sa "vie", lorsqu’on est soi-même auteur. :S Mais finalement Ferri s’en sort admirablement bien, ses strips sont quasiment tous drôles et même quelques fois émouvants et poétiques. Bravo, je ne m’attendais pas du tout à ça en dépit des bonnes critiques. Et pour moi, le campagnard qui habite à même pas dix minutes de voiture de la ville, je suis souvent confronté à ces deux mondes, et je me suis retrouvé dans pleins de gags : Tous ces délires sonnent brillamment juste.
Côté dessin, je ne suis toujours pas fan du style Larcenet, mais sur des strips court d’une demi page, ça passe très bien.
Les couleurs de Findakly sont limités à de simples aplats mais avec ce type de dessins minimalistes, c’est ce qui doit coller le mieux.
Je suis un brin déçu par ce one-shot de Julien Neel, peut-être en attendais-je trop ? Il est vrai que cette histoire est touchante, admirablement racontée, dessinée et mise en couleurs, mais j’ai un peu de mal avec le tour de passe-passe scénaristique final. Je ne vois pas trop où Neel veut en venir. Même chose avec la mise en abyme un peu gratuite façon : « Tiens, Gallimard me sonne pour que je leur fasse un bouquin… ».
Peut-être arriverais-je à mieux faire la part des choses en seconde lecture ? De la bd de qualité, de toute façon.
Bonne bd, mais très particulière.
L'histoire se passe dans un mélange chronique entre notre passé et un futur plus ou moins anarchique où les régulateurs agissent comme pare-feu.
Les régulateurs sont des personnes accréditées pour tuer différents acteurs de la société.
Aristide, personnage principal, est l'un d'entre eux, l'un des meilleurs. Son enfance se résume à la séparation d'un frère siamois, apparemment mort pendant l'opération, à une fille qui deviendra une proie, à ses parents qui l'ont abandonné et au professeur Esculape. Ce professeur cache des atrocités pour satisfaire son alter ego, sa jeunesse.
Alors le scénario est très prenant dans les 2 premiers tomes, le 3ème est un peu plus actif que passionnant. De nombreux personnages se mêlent, rendant la lecture assez difficile. De plus les dessins sont très particuliers, personnellement, j'aime bien c'est différent assez net.
Les textes sont très bien et un bon découpage (sauf tome 3 p.22, les gars ont des pistolets et la scéne d'après n'en ont plus ???, boarf, je chipote un peu, j'arrête).
Je conseille cette bd aux avertis et aux amateurs de nouveautés, je comprends ceux qui ne l'apprécient pas ou très moyennement.
En résumant, ces "Boondocks" sont deux gamins afro-américains qui quittent leur ghetto "black" de Chicago pour une banlieue riche et 'blanche' où vit leur grand-père.
Mais ce déménagement ne va pas les changer, eux !...
Ces deux frères sont une véritable caricature des militants de la cause noire aux USA (moins sulfureux que les "Black Panters" du début des années 70).
Ils tiennent des propos politiquement incorrects mais d'une réelle et cynique lucidité.
Tout y passe : le racisme, le racket, la violence, la drogue, l'extrémisme qui gangrènent cette société US (notez que chez nous, c'est pas mal non plus !..)
Il faut avoir vécu ces années 70 et la culture "black" pour comprendre les très nombreuses références qui émaillent les pages.
Néanmoins, si l'on transpose ce qui se dit dans cette BD à l'image de certains pays dits "du vieux continent" (c'est nous !...) on en ressort un peu plus lucide en fin de lecture.
Des Huey et Riley, il y a en aussi chez nous ; quelle que soit la couleur de peau...
Cela ne me disait rien au début, mais une fois le livre ouvert, le graphisme s'est imposé de belle manière. Un trait ferme et en rondeur, agrémenté de couleurs directes appropriées, et le style du dessin fantasmagorique convenant très bien à la démesure du sujet.
On sourit souvent face à ce monstre de père Ubu et ses excès nonsensiques, ainsi qu'aux expressions parfois proches du Capitaine Haddock. Si la suite est aussi bien, je relèverai la note...
"Universal War One" est une Bd qui sort du lot à plus d'un titre. On sent que Bajram a passé beaucoup de temps à peaufiner ses personnages, son monde, son intrigue et ses théories, et a dû abattre une quantité de travail importante pour écrire ces 6 opus.
Est-ce à cause de ce travail méticuleux que le rendu final m'apparaît laborieux et manquant de spontanéité ? Sans doute... Toujours est-il que, si la lecture d'UW1 ne fut pas déplaisante, elle m'a au final laissée plutôt indifférente. Il y avait pourtant au départ tout ce qu'il fallait pour me plaire : des anti-héros, un univers SF "hard-science", et une intrigue culottée qui évite les pièges de la SF facile et commerciale... mais la mayonnaise n'a pas pris.
Je ne savais vraiment pas dans quoi j'allais mettre les pieds.
La couverture ne me tentait vraiment pas, on ne comprend pas vraiment ce qu'est en train de réaliser la fille dessus.
J'ai donc pris cette BD un peu au hasard. Déjà, je suis surpris par le dessin très manga. Au final, j’ai même hésité à mettre cette BD dans cette catégorie !
Mas le dessin est sympa, dynamique avec des couleurs agréables qui participent bien à l’atmosphère rouge de Mars. Un bon boulot de la part de Penet.
Les looks des persos sont bien pensés bien tranchés, charismatique, comme bien souvent avec des méchants qui le sont encore plus !
Côté scénario, je me suis retrouvé, pour le peu de connaissance que j’ai, dans une ambiance Gunnm ou cyberpunk. Wouah les souvenirs de Lycée ! J’adhère à 100%
Le scénario est bien, j’ai été surpris, ce premier tome peut être lu comme un one shot. On rentre d’emblée dans l’action, les personnages sont présentés dans la foulée, c'est une histoire bien menée qui ne perd pas de temps. L’histoire en elle-même n’est pas incroyablement originale, mais tous les éléments environnants participent à sortir cette BD de l’anonymat que je lui annonçais prématurément.
Au final, vraiment une agréable surprise. Pas une révolution, mais une bonne BD que je vais certainement suivre sur le tome 2 afin de parfaire mon jugement.
En même temps, le tome 1 étant presque un one shot, je me demande comment le scénario va évoluer. On nous laisse présager de pas mal de choses, mais le mystère comme d’habitude est de savoir quelle originalité le scénariste va pouvoir apporter.
Des strips de "La Tribu terrible", il y en a eu des tonnes. Mais bizarrement un seul album sera édité en 1975.
La lecture en est sympathique avec cette galerie de personnages "typés" : le sachem bien sûr qui a fort à faire avec la cuisine de Savate Gracieuse (sa femme) et les maladresses de Plume d’œuf. Mais mon personnage préféré reste Sabot, le mustang. De par son statut animalier, il porte un regard extérieur et critique sur les tribulations de cette joyeuse tribu pour qui la victoire est un leitmotiv si seulement Plume d’œuf savait se servir d’un arc et des flèches...
Sympathique donc mais pas autant que "Hägar Dünor le Viking". Je trouve d’ailleurs les strips de Dik Browne plus réussis que ceux de Gordon Bess car l’humour y est davantage présent et varié. En outre, ces deux séries partagent un style graphique similaire, alliant simplicité et efficacité.
A feuilleter si l’occasion se présente.
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Les blagues belges
Ca est un Belge qui va metter son avis de lire de quoi tu peux ici-dedans que moi je dis !... Nos zamis Français sont friands de blagues sur les Belges. Tant mieux !... Mais s'ils savaient celles que l'on se raconte sur eux, ils en seraient étonnés !.. L'auteur des gags en série qui émaillent ce premier tome est quand même un connaisseur de nos expressions verbales. C'est très caricatural mais ça montre ainsi -d'une certaine manière- les bizarreries linguistiques propres à mon pays. L'album ?... la mise en scène (?) -sous forme de gags en une planche- de blagues connues-ou pas trop- dont nous sommes les "victimes". Sincèrement, je m'attendais à un chouette coup de canon de ce que l'on appelle "l'esprit français". Mais ce n'est pas ici que j'ai trouvé la finesse d'esprit qui caractérise mes "voisins". C'est assez gras, lourd ; une sorte d'humour potache qui -occasionnellement- m'a fait sourire. Le dessin ?... bon graphisme en général mais dont l'auteur abuse "en veux-tu en voilà" de "gimmicks" d'un temps passé : les gouttelettes qui marquent la stupéfaction ou la surprise, les bonds en l'air soulignés par des traits, les mouvements des bras accompagnés de traits "courbés". Qu'est-ce que ça fait "vieux jeu" !... Nonobstant ce GROS bémol, l'humour est quand même au rendez-vous ; mais un humour bien "pâle " quand même... Allez, pas mal une fois...
Nefesis
Mon attention a été attirée par le grand format de cet opus et, surtout, par la très belle couverture aux couleurs chaudes... Et puis... et puis... bien belle histoire que voilà !... Visuellement, Nefesis, est quelque chose qui allie vraiment bien le style classique et les inspirations modernes qui découlent des "comics" américains. Filippi a ici imaginé un "chouette" monde (visuellement) magnifiquement mis en images par Camboni que j'avais découvert avec ses Gargouilles. Un graphisme au trait pur, enveloppant, caressant même, d'une certaine somptuosité ; auquel s'ajoute une très belle palette de couleurs. Beau postulat aussi : des esprits antiques qui cohabitent avec les humains. Le début -plus que prometteur- d'une série qui -je pense- est appelée à un avenir assuré. Je cote 3,5/5... car j'attends la suite ; en l'espérant aussi "solide" textuellement et graphiquement.
Le Retour à la terre
"Le retour à la terre", la vraie, celle qui tache, et qui fait splash ! Quelle idée a eu Larcenet de faire scénariser sa "vie", lorsqu’on est soi-même auteur. :S Mais finalement Ferri s’en sort admirablement bien, ses strips sont quasiment tous drôles et même quelques fois émouvants et poétiques. Bravo, je ne m’attendais pas du tout à ça en dépit des bonnes critiques. Et pour moi, le campagnard qui habite à même pas dix minutes de voiture de la ville, je suis souvent confronté à ces deux mondes, et je me suis retrouvé dans pleins de gags : Tous ces délires sonnent brillamment juste. Côté dessin, je ne suis toujours pas fan du style Larcenet, mais sur des strips court d’une demi page, ça passe très bien. Les couleurs de Findakly sont limités à de simples aplats mais avec ce type de dessins minimalistes, c’est ce qui doit coller le mieux.
Chaque chose
Je suis un brin déçu par ce one-shot de Julien Neel, peut-être en attendais-je trop ? Il est vrai que cette histoire est touchante, admirablement racontée, dessinée et mise en couleurs, mais j’ai un peu de mal avec le tour de passe-passe scénaristique final. Je ne vois pas trop où Neel veut en venir. Même chose avec la mise en abyme un peu gratuite façon : « Tiens, Gallimard me sonne pour que je leur fasse un bouquin… ». Peut-être arriverais-je à mieux faire la part des choses en seconde lecture ? De la bd de qualité, de toute façon.
Le Régulateur
Bonne bd, mais très particulière. L'histoire se passe dans un mélange chronique entre notre passé et un futur plus ou moins anarchique où les régulateurs agissent comme pare-feu. Les régulateurs sont des personnes accréditées pour tuer différents acteurs de la société. Aristide, personnage principal, est l'un d'entre eux, l'un des meilleurs. Son enfance se résume à la séparation d'un frère siamois, apparemment mort pendant l'opération, à une fille qui deviendra une proie, à ses parents qui l'ont abandonné et au professeur Esculape. Ce professeur cache des atrocités pour satisfaire son alter ego, sa jeunesse. Alors le scénario est très prenant dans les 2 premiers tomes, le 3ème est un peu plus actif que passionnant. De nombreux personnages se mêlent, rendant la lecture assez difficile. De plus les dessins sont très particuliers, personnellement, j'aime bien c'est différent assez net. Les textes sont très bien et un bon découpage (sauf tome 3 p.22, les gars ont des pistolets et la scéne d'après n'en ont plus ???, boarf, je chipote un peu, j'arrête). Je conseille cette bd aux avertis et aux amateurs de nouveautés, je comprends ceux qui ne l'apprécient pas ou très moyennement.
The Boondocks
En résumant, ces "Boondocks" sont deux gamins afro-américains qui quittent leur ghetto "black" de Chicago pour une banlieue riche et 'blanche' où vit leur grand-père. Mais ce déménagement ne va pas les changer, eux !... Ces deux frères sont une véritable caricature des militants de la cause noire aux USA (moins sulfureux que les "Black Panters" du début des années 70). Ils tiennent des propos politiquement incorrects mais d'une réelle et cynique lucidité. Tout y passe : le racisme, le racket, la violence, la drogue, l'extrémisme qui gangrènent cette société US (notez que chez nous, c'est pas mal non plus !..) Il faut avoir vécu ces années 70 et la culture "black" pour comprendre les très nombreuses références qui émaillent les pages. Néanmoins, si l'on transpose ce qui se dit dans cette BD à l'image de certains pays dits "du vieux continent" (c'est nous !...) on en ressort un peu plus lucide en fin de lecture. Des Huey et Riley, il y a en aussi chez nous ; quelle que soit la couleur de peau...
Ubu Roi (Reuzé)
Cela ne me disait rien au début, mais une fois le livre ouvert, le graphisme s'est imposé de belle manière. Un trait ferme et en rondeur, agrémenté de couleurs directes appropriées, et le style du dessin fantasmagorique convenant très bien à la démesure du sujet. On sourit souvent face à ce monstre de père Ubu et ses excès nonsensiques, ainsi qu'aux expressions parfois proches du Capitaine Haddock. Si la suite est aussi bien, je relèverai la note...
Universal War One
"Universal War One" est une Bd qui sort du lot à plus d'un titre. On sent que Bajram a passé beaucoup de temps à peaufiner ses personnages, son monde, son intrigue et ses théories, et a dû abattre une quantité de travail importante pour écrire ces 6 opus. Est-ce à cause de ce travail méticuleux que le rendu final m'apparaît laborieux et manquant de spontanéité ? Sans doute... Toujours est-il que, si la lecture d'UW1 ne fut pas déplaisante, elle m'a au final laissée plutôt indifférente. Il y avait pourtant au départ tout ce qu'il fallait pour me plaire : des anti-héros, un univers SF "hard-science", et une intrigue culottée qui évite les pièges de la SF facile et commerciale... mais la mayonnaise n'a pas pris.
Catwalk
Je ne savais vraiment pas dans quoi j'allais mettre les pieds. La couverture ne me tentait vraiment pas, on ne comprend pas vraiment ce qu'est en train de réaliser la fille dessus. J'ai donc pris cette BD un peu au hasard. Déjà, je suis surpris par le dessin très manga. Au final, j’ai même hésité à mettre cette BD dans cette catégorie ! Mas le dessin est sympa, dynamique avec des couleurs agréables qui participent bien à l’atmosphère rouge de Mars. Un bon boulot de la part de Penet. Les looks des persos sont bien pensés bien tranchés, charismatique, comme bien souvent avec des méchants qui le sont encore plus ! Côté scénario, je me suis retrouvé, pour le peu de connaissance que j’ai, dans une ambiance Gunnm ou cyberpunk. Wouah les souvenirs de Lycée ! J’adhère à 100% Le scénario est bien, j’ai été surpris, ce premier tome peut être lu comme un one shot. On rentre d’emblée dans l’action, les personnages sont présentés dans la foulée, c'est une histoire bien menée qui ne perd pas de temps. L’histoire en elle-même n’est pas incroyablement originale, mais tous les éléments environnants participent à sortir cette BD de l’anonymat que je lui annonçais prématurément. Au final, vraiment une agréable surprise. Pas une révolution, mais une bonne BD que je vais certainement suivre sur le tome 2 afin de parfaire mon jugement. En même temps, le tome 1 étant presque un one shot, je me demande comment le scénario va évoluer. On nous laisse présager de pas mal de choses, mais le mystère comme d’habitude est de savoir quelle originalité le scénariste va pouvoir apporter.
La Tribu Terrible
Des strips de "La Tribu terrible", il y en a eu des tonnes. Mais bizarrement un seul album sera édité en 1975. La lecture en est sympathique avec cette galerie de personnages "typés" : le sachem bien sûr qui a fort à faire avec la cuisine de Savate Gracieuse (sa femme) et les maladresses de Plume d’œuf. Mais mon personnage préféré reste Sabot, le mustang. De par son statut animalier, il porte un regard extérieur et critique sur les tribulations de cette joyeuse tribu pour qui la victoire est un leitmotiv si seulement Plume d’œuf savait se servir d’un arc et des flèches... Sympathique donc mais pas autant que "Hägar Dünor le Viking". Je trouve d’ailleurs les strips de Dik Browne plus réussis que ceux de Gordon Bess car l’humour y est davantage présent et varié. En outre, ces deux séries partagent un style graphique similaire, alliant simplicité et efficacité. A feuilleter si l’occasion se présente.