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Couverture de la série Quasichroniques
Quasichroniques

Tiens, un nouvel auteur dans l’écurie Fluide. Et qui publie ici son premier album, sur un créneau pas mal rebattu, celui de la parodie vaguement et faussement pédagogique. « Vous croyiez que vous sachiez » est-il indiqué de façon grotesque sur la couverture. Il s’agit donc ici de « rétablir la vérité » sur certains faits historiques (ou préhistoriques), la naissance de certains mythes ou personnages fictifs, l’action de certains films, etc. Le tout bien évidemment en jouant sur un humour absurde, un peu con-con. Jeux de mots, humour potache, en rajoutent une couche. On a donc une quasi encyclopédie du n’importe quoi, que j’ai trouvé inégale. Souvent amusante, mais pas forcément drôle. La lecture est sympathique, assez rapide. Rien d’inoubliable, mais un petit moment de lecture détente, où l’on n’apprend quasiment rien, mais en « sachant qu’on le savait ». A emprunter à l’occasion.

14/11/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série L'Ecorce des choses
L'Ecorce des choses

Magnifique dessins ! J'avais déjà lu des BD de la dessinatrice, mais alors quelle beauté visuelle, c'est superbe ! Je retiendrais surtout de ma lecture cette utilisation du dessin et de la couleur pour parler, visuellement. Maintenant que j'ai souligné le point le plus notable, je dois avouer que comme beaucoup d'autres, j'ai eu du mal à comprendre la BD. La première partie sur la jeune fille sourde et son monde est très bien rendue, avec l'utilisation de métaphores bien trouvées (les bulles devenant des poissons notamment) et des pages muettes qui sont pleines de sens, développant le quotidien banal d'une petite fille qui n'entend pas. La fin devient par contre très onirique et métaphorique, d'une façon que je ne suis pas sur de comprendre. Ce n'est pas cryptique, j'y vois bien la métaphore de la noyade pour la mère restée seule avec sa fille avec laquelle elle ne sait pas communiquer. La solitude des parents me rappelle malheureusement celle dans laquelle s'enferment beaucoup de couples avec un enfant handicapé. La peur, la honte, l'inexpérience, la responsabilité, toutes ces choses bêtes qui nous empêchent d'aller demander de l'aide et accepter la différence, essayer de la surmonter. Je vois donc la fin comme une métaphore de cette charge que la mère porte et qui devient insurmontable, tandis que sa fille la sauvera des eaux parce qu'elle n'en a pas peur (son handicap ne l'effraye pas, elle vit juste avec, c'est tout). Le final, c'est que l'arbre familial porte tout le monde hors de ce marasme, tandis que la voisine qui sait plonger (métaphore du langage des signes qu'elle sait utiliser ?) et le voisin peuvent plonger dans l'eau. Ils n'ont pas peur de cette surdité : ils peuvent passer outre. Bref, je pense voir la métaphore et comprendre son sens, mais je n'en suis pas certain. Et d'ailleurs je la trouve un peu trop alambiqué pour des enfants, à mon gout. Mais c'est surtout une très belle BD sur les personnes non-entendantes, qui permet aux entendants de se mettre dans la peau des autres pendant quelques pages. A cet égard, j'ai beaucoup apprécié parce que j'ai souvenir d'une collègue d'école de théâtre qui était malentendante et de ce que j'ai découvert à son contact sur l'échange, la parole et la discussion. Le fait de moins parler, de comprendre que s’exprimer n'est pas simplement parler (ce que je fais déjà abondamment) et surtout qu'échanger avec un être humain, c'est possible de tellement de façon ! Bref, une BD qui ravive des souvenirs et qui fait plaisir à lire. Et qu'est-ce que c'est beau, nom de nom !

14/11/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 3/5
Couverture de la série Pilules bleues
Pilules bleues

Un album encore une fois découvert grâce à BDthèque. Sur le papier il avait tout pour me plaire car il semblait être l'ouvrage de référence de Frederik Peeters. J'ai beaucoup aimé L'Homme gribouillé, mais moins Oleg et j'avoue que "Pilules bleues" m'a plus fait penser à Oleg. Il avait aussi tout pour me plaire car j'aime beaucoup les autobiographies quand elles sont sincères et on peut dire que Frederik Peeters ne triche pas. Je suis toujours admiratif de cette capacité à se livrer comme ça dans une oeuvre. Ce n’est pas juste une histoire d’amour ; c’est le récit d’un parcours semé de craintes, de doutes, et de décisions qui pèsent lourd. Frederik rencontre Cati, une ancienne connaissance du lycée, et leur relation évolue malgré l’annonce choc : elle et son fils sont séropositifs. Le livre explore, sans détour, comment ils s’adaptent, comment ils surmontent ensemble les obstacles et, surtout, comment ils vivent pleinement, avec les risques, la peur de la contamination, et les pilules bleues qui rythment leur quotidien. Loin de sombrer dans le pathos, Peeters nous livre un témoignage poignant mais sans excès, où le quotidien devient à la fois ordinaire et exceptionnel. Il nous montre un couple ordinaire aux prises avec une situation extraordinaire. Et pourtant, le ton reste pudique et lucide. L’humour, parfois, allège la gravité du récit, comme cette scène récurrente du rhinocéros blanc, symbole du VIH qui s’invite dans leur espace de vie. Mais ces séquences un peu surréalistes ne marchent pas toujours. Par exemple, la discussion avec le mammouth vient un peu rompre le rythme et semble trop détaché de la trame principale. Ce passage par exemple m'a semblé superflu. L’histoire en elle-même reste puissante et touchante, mais il y a quelque chose de désordonné dans la façon dont elle est racontée, comme si Peeters tâtonnait encore dans sa façon de mêler autobiographie et bande dessinée. J'ai aussi eu cette impression d'immaturité sur le style graphique. Ce n'était clairement pas l'idée du siècle de découvrir Peeters par L'Homme gribouillé pour revenir ensuite à ses premières oeuvres. Le dessin en noir et blanc reste un peu brut et manque de finesse à mon goût. J’ai eu l’impression d’assister aux balbutiements d’un auteur qui cherche encore sa voix, son style. Ce n’est pas un mauvais livre, loin de là, mais il me laisse sur une impression mitigée, comme si l’intention dépassait un peu l’exécution. C’est un témoignage touchant, mais je pense que Peeters a évolué et gagné en maturité dans ses œuvres suivantes.

14/11/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Femme vie liberté
Femme vie liberté

Marjane Satrapi revient à la bande dessinée via cet album collectif qu'elle a dirigé et qui porte sur le mouvement de ses femmes iraniennes qui se rebellent contre l'autorité des mollahs. L'album est divisé en plusieurs sujets et contient des histoires courtes en BD ainsi que deux-trois textes illustrées. Le résultat est globalement correct même si je n'ai pas trop aimé quelques dessinateurs. Le principal défaut de l'album est que j'ai vite eu l'impression que les différentes histoires se répétaient et qu'on revenait toujours sur les mêmes sujets: la censure du régime, la haine des religieux sur les femmes, les jeunes se révoltent.... Bon c'est important de mettre des noms sur les visages de celles qui ont sacrifié leurs vies pour dénoncer un régime misogyne et présenté des exemples d'iraniens qui se sont révoltés. Et aussi de montrer les différentes façons que le régime opprime le peuple, mais comme ce sont des histoires courtes on va à l'essentiel et rien n'ai vraiment approfondit. Au final, ce qui est le plus intéressant est le débat à la fin illustré par Sfar et qui est aussi bien plus longue que les autres récits de l'album. Limite je pense que j'aurais aimé que tout l'album ne soit qu'un long débat sur l'Iran et son avenir, mais je peux comprendre que plusieurs auteurs avaient envie de rendre hommage aux combats de ses femmes courageuses et de ses hommes qui les soutiennent.

13/11/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Sombres citrouilles
Sombres citrouilles

C'est la deuxième adaptation de livre pour jeune que je lis de l'autrice (après "Quatre sœurs") et je suis un peu moins enthousiaste que certains posteurs. Déjà parce que c'est la deuxième fois que je lis une BD du dessinateur et que je trouve là encore que quelque chose cloche dans son dessin. Mais cette fois-ci, j'ai pu mettre le doigt sur la raison ! En terme d'album jeunesse, on est dans le haut du panier qui ne les prend pas pour des imbéciles. D'ailleurs un peu trop peut-être, parce que personnellement j'ai été vite largué dans les différents personnages familiaux et leurs liens. Plusieurs l'ont souligné, mais je pense qu'effectivement un arbre généalogique en entrée de BD aurait grandement facilité les choses. Par contre l'histoire ne prend pas les plus jeunes pour des simplets en leur servant un récit banal. Il y a une vraie tension avec la découverte de ce cadavre, exacerbée par les petits secrets de famille qui vont se révéler progressivement et mettre à mal l'image lisse de cette famille bourgeoise. Il y a quelques petites facilités scénaristiques parfois, notamment dans le fait de voir quelqu'un faire quelque chose au bon moment, ou même dans l'escapade de la jeune fille parisienne (d'ailleurs pourquoi elle s'en évade du pensionnat ? Elle n'a pas le droit de juste partir voir sa famille ?). Disons que pour des jeunes, ça passe largement mieux que pour des personnes plus enclines à tiquer sur les détails. Et j'ajouterai que la fin est une sorte de semi-happy end, en tout cas tout n'est pas rose ni bien résolu. Maintenant, le problème que j'ai eu, c'est bien le dessin. Parfois étrange (notamment dans les yeux), j'ai souvent eu l'impression qu'il était figé dans les attitudes des personnages. C'est pas clairement marqué, mais il y a une étrangeté dans les positions pas toujours naturelles, surtout dans les visages des jeunes, qui amène parfois des cases qui font très figées. C'est dommage, parce que les décors marchent très bien et les scènes de nuit fonctionnent avec des simples artifices très efficaces. J'aurais voulu plus aimer, mais je suis assez rebuté par le dessin qui m'a plusieurs fois sorti de l'histoire lorsque je le trouvais trop en décalage. Et en relisant mon avis sur l'autre BD de l'auteur, j'ai eu le même avis, ce qui semble bien indiquer une incompatibilité entre moi et lui. Donc une BD jeunesse intelligente, bien faite et avec des qualités évidentes. Quelques défauts mineurs dans la narration et un dessin qui me rebute m'empêchent de noter plus large, mais je la recommande pour des jeunes gens qui souhaitent découvrir des BD ne les prenant par pour des idiots !

13/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Tristan et Yseult
Tristan et Yseult

Tout comme Gaston, j’avais moi aussi lu Tristan et Yseult à l’école. Moi aussi j’avais trouvé glauque de parler d’histoire d’amour quand l’absence de consentement des deux protagonistes fait partie intégrante de l’œuvre. Mais contrairement à lui, je n’ai pas trouvé que cette adaptation réussissait à rendre leur relation plus saine ou convaincante. Je ne sais pas si l’autrice a souhaité en faire une tragédie ou a sincèrement essayé de rendre romantique cette histoire. Pour moi, l’intrigue est vraiment tragique (la fin de Tristan est même en tout point similaire à celle d’Egée dans la mythologie grecque) mais certaines scènes d’amours (souvent charnelles), par leur mise en scène, me font douter sur les volontés ou non de rendre bel et bien ce récit romantique. Sous l’angle tragique, le récit fonctionne très bien. Sous celui du romantisme l’absence de consentement et la destruction progressive de leurs vies l’empêche d’être vraiment bon. Mais impossible pour moi de savoir vraiment sur quel pied danser dans le cas précis. En tout cas, je retrouve tout de même dans cette adaptation ce petit truc qui me plait dans les chansons de gestes et autres récits similaires, à savoir les manigances pour déjouer les héros et la ruse de ces derniers pour s’en sortir, en jouant souvent sur les mots. La scène de la traversée de la berge était justement la seule scène qui m’avait marquée dans ma première lecture du récit et elle est ici plutôt bien adaptée. L’album est bon, notamment visuellement, mais l’absence de consentement m’empêche vraiment de me laisser embarquer dans cette « romance ». Je rejoins cela-dit Gaston sur le fait que cela reste un très bon moyen de (re)découvrir ce récit.

13/11/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Batman - The Dark Prince Charming
Batman - The Dark Prince Charming

Un bon Batman. Marini a eu les mains libres pour réaliser une histoire sur l'homme chauve-souris. Et il s'en sort plutôt bien. Un récit à la trame classique pour qui connaît l'univers de Gotham City. Il permet de croiser le Joker et Harley Quinn dans les rôles des méchants, mais aussi Catwoman et l'indéboulonnable lieutenant Gordon. Rien de révolutionnaire dans cette histoire au rythme soutenu, les rebondissements sont au rendez-vous et on retrouve le côté clownesque du Joker, beaucoup moins son côté psychopathe, avec son humour si singulier. On va aussi profiter de la face obscure du Batman, et cette partie de l'histoire est bien amenée et convaincante. Côté dessin, je reconnais à Marini du talent. L'atmosphère noire de Gotham City est parfaitement rendu et son style en couleurs directes a vraiment de la gueule. Harley Quinn est sexy à souhait, par contre, son Bruce Wayne a un faciès un peu différent de l'original. Dans l'ensemble du bon boulot, mais il me laisse indifférent. Au final, une lecture plaisante, mais pas marquante.

13/11/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Mobile Suit Gundam Unicorn
Mobile Suit Gundam Unicorn

Cette série est l'adaptation d'une série animée, elle même adaptée d'une série de romans de Harutoshi Fukui datant de 2006 et racontant de nouvelles aventures dans l'univers de Gundam quelques années après les précédents qui racontaient l'ultime confrontation entre la Terre et les forces de Neo-Zeon, dirigées par Char Aznable. Elle s'adresse aux vrais amateurs de Gundam, qui connaissent déjà bien son univers et ont envie de savoir ce qu'il se déroule après les évènements précédents. Le manga ne s'embarrasse pas vraiment de présenter la situation géopolitique ni ce que sont Neo-Zeon, Char Aznable, les différents types de Mobile Suits ou encore les Newtypes. Un néophyte aura facilement l'impression d'être plongé dans un univers inconnu. Pour ce néophyte donc, je résumerai brièvement la situation comme étant le résultat d'années de conflits armés entre la Terre et ses anciennes colonies spatiales, dont les combats se déroulaient en grande majorité dans l'espace à bord de méchas, des robots géants pilotés capables pour certains de se transformer en d'autres véhicules. Le dernier conflit s'est achevé quelques années auparavant mais la situation reste tendue et la guerre peut reprendre à tout instant. Et dans cette nouvelle série, un artefact mystérieux trouvé un siècle plus tôt attire les convoitises. Une jeune femme tente d'empêcher qu'il soit transféré à sa propre faction car elle craint que cela relance la guerre. Alors qu'elle est en danger de mort, un jeune habitant d'une station spatiale terrienne la sauve de justesse mais cela n'empêche pas une des parties en présence de déclencher les hostilités, détruisant tout sur son passage. Dans sa fuite avec la jeune fille, le jeune héros se voit confier un mécha particulièrement puissant mais également dangereux qui sera sa possibilité de sauver la situation. C'est un shonen à l'ancienne, très similaire dans son ton au Gundam des origines qui a plus de 50 ans. Outre les méchas qui ont très peu changé et qui font tout le sel de ce manga, on a droit à un jeune héros sans peur et sans reproche, prêt à mettre sa vie en danger pour sauver sans hésiter une jeune princesse elle-même brave et pure. L'histoire est de la guerre spatiale avec de gros robots, sans guère plus de complexité si ce n'est le mystère autour du fameux artefact, la "Boite Laplace", et sur les capacités de la fameuse Mobile Suite du héros. Le dessin est lui aussi un peu à l'ancienne. Très propre, il rappelle fortement la série animée de base mais aussi le style graphique de la version manga plus récente, Mobile Suit Gundam - The Origin. Il a un côté un peu désuet, en particulier concernant les personnages. Les Mobile Suits, elles, sont très soignées et elles aussi très proches des versions originelles. La mise en scène n'est toutefois pas formidable car les scènes d'action sont souvent difficiles à déchiffrer : qu'il s'agisse de comprendre ce qu'il se passe dans la station spatiale ou bien quel robot combat quel autre et ce qu'il se passe vraiment durant l'affrontement, on s'y perd facilement et on doit s'en tenir aux bulles de dialogues pour se faire une meilleure idée. En définitive, je trouve que cette adaptation en manga est moyenne. Le bon côté des choses est qu'elle respecte l'œuvre de base, qu'il s'agisse des anciens Gundam ou du roman et de l'OAV de cette histoire en particulier. Le mauvais côté est que son récit en manga ressort non seulement un peu vieillot dans le ton mais aussi confus dans sa narration graphique. A réserver probablement aux vrais fans de Gundam. Note : 2,5/5

13/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Vénus Privée - La Première Enquête de Duca Lamberti
Vénus Privée - La Première Enquête de Duca Lamberti

C’est une lecture sympathique, mais j’en suis quand même sorti un peu moins enthousiaste que Cacal69 (je suis par contre d’accord avec lui pour trouver la couverture un peu laide). Disons que ça laisse lire facilement. La narration est fluide, c’est du polar un peu poisseux, et le dessin est très lisible. Cela peut tout à fait convenir aux amateurs de polars « classiques ». Parce que c’est un là que le bât blesse je trouve. Ça manque un peu de surprise. Certains personnages que j’aurait vu plus utilisés ne le sont qu’à la marge, l’enquête est un peu mollassonne et convenu. Et j’ai trouvé qu’au moment où ça s’emballait un peu, eh bien c’était fini, tout est bouclé brutalement – trop je trouve. Au final, on se retrouve avec une banale « traite des blanches », sans les à côtés plus ou moins glauques, poisseux, drôles, que sais-je encore qui peuvent pimenter un plat un chouia trop « ordinaire ».

13/11/2024 (modifier)
Couverture de la série La Quête
La Quête

Ce premier tome nous introduit un récit d’aventure inspiré de la légende arthurienne qui, bien qu’il m’a paru un peu faible (la faute à son statut de lanceur de l’histoire), reste très prometteur pour la suite. On y suit un jeune chevalier, descendant d’une très grande lignée de chevaliers traquant inlassablement une mystérieuse créature qu’aucun n’a jamais réussi à attraper. Sauf que le twist c’est que ce descendant-là vit à notre époque contemporaine bien à nous. Il nous le dit lui-même : il ne sait pas monter à cheval, il est venu en bus ! On le rencontre donc lorsqu’il part à la rencontre de la Dame du lac, dont l’habitat susnommé tient aujourd’hui plus de la mare aux ordures que d'un lac mythique, et qui souhaite se joindre à sa quête car elle désire plus que tout pouvoir explorer le monde qui l’entoure. Une aventure chevaleresque mise en contraste avec les désillusions modernes et dans laquelle on développe un petit propos sur l’écologie, la liberté et la rêverie, c’est simple mais souvent efficace. Ici, c’est efficace.

13/11/2024 (modifier)