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Couverture de la série Nanny Mandy
Nanny Mandy

J' ai trouvé cette série assez paradoxale. En effet j'ai trouvé que l'histoire devrait plaire plus à un lectorat de l'âge des enfants aidés par Mandy qu'un lectorat de l'âge de Mandy (16/17 ans). Ainsi je suis proche de l'avis précédent. C'est très sucré avec des happy end en forme de réconciliation générale malgré les tensions familiales qui parsèment les récits. En effet Joris Chamblain a introduit plusieurs thèmes sur les relations dans la famille ( divorce, dialogue fille-mère, différence amour/amitié avec une allusion vers l'homosexualité). Cela reste assez superficielle d'autant plus que le graphisme renforce cette impression un peu guimauve sucrée. En outre j'ai trouvé les personnages manquant graphiquement de volume et le profil de Mandy assez peu sexy avec son nez en trompette. Seuls les enfants, Mathis ou Célia sont une totale réussite à mon goût. Une lecture enfants/jeunes ados pas désagréable pour cette tranche d'âge .

15/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Estelle Pirouette
Estelle Pirouette

Petite histoire toute simple sur une jeune fille qui désire danser. On suit Estelle, une jeune fille qui vient d'emménager dans un nouvel appartement avec sa mère suite au divorce de ses parents. Sa mère insiste pour qu'elle choisisse une activité sportive à faire, sauf qu'Estelle a eu un coup de foudre sur la danse et sa mère trouve ça ridicule. Estelle va donc devoir choisir entre se conformer aux désirs de sa mère et ceux des filles populaires de sa classe, ou bien devoir s'affirmer pour enfin pouvoir danser. Vous l'aurez compris à mon résumé, l'histoire n'est pas forcément très originale, mais les dessins d'Ellen Triolo et la personnalité très énergique d'Estelle rendre l'histoire vraiment mignonne. En tant que récit sur l'affirmation de soi, la passion et le désir de s'intégrer, cet album ne sortira pas de l'ordinaire mais pourra tout de même se démarquer auprès du jeune public par sa simplicité et son dessin.

15/11/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Melody
Melody

Melody est une série jeunesse avec une héroïne qui a réchappé à la mort grâce à l'aide surnaturelle d'une personne issue de l'entre-monde qui, en échange de sa résurrection, impose à la jeune fille de remplir de mystérieuses missions pour son compte. Celles-ci consiste au départ à rencontrer des personnes et à leur parler, ce qui permet au passage à Melody de comprendre peu à peu qui était celle qui l'a sauvée et ce que devient son entourage depuis sa disparition. A un moment, j'ai cru qu'il allait s'agir d'une série Magical Girls façon Gigi au moment où grâce à un bijou magique, la jeune fille se transforme en belle adulte dans une chorégraphie pleine de lumières. Mais ce n'est là qu'un outil et l'accent est davantage mis sur les dialogues et la découverte des autres et de leur passé. Même si elle se laisse lire par les adultes, il s'agit véritablement une série jeunesse avec quelques stéréotypes et facilités qu'il faut pouvoir admettre. Pour commencer, l'héroïne est une virtuose du piano. Et certains pourront en effet noter l'abus avec lequel ses parents, sa mère en particulier, sous couvert d'amour et d'affection, se focalisent sur ce talent et le travail à accomplir pour cela au détriment de la santé de la jeune fille à peine sortie d'un accident de voiture. Quelques autres invraisemblances ou clichés pourraient chagriner le lecteur adulte trop pointilleux. Mais c'est une lecture que j'ai trouvée plaisante. Le dessin est plutôt charmant, notamment grâce à son travail sur les couleurs. L'héroïne a l'air volontaire et pas idiote, assez attachante. Et le mystère autour du contexte surnaturel et de la nature et des motivations des protagonistes est suffisamment intéressant pour accrocher le lecteur. Le premier tome est à ce sujet un peu court et frustrant car il laisse l'impression d'être à peine un prologue puisqu'il s'achève pile au moment où un personnage va commencer à dévoiler les informations de base pour mieux comprendre tout ça. A ce rythme là, il risque d'y avoir beaucoup d'albums pour permettre suffisamment de développement d'histoire et une fin satisfaisante. On demande donc encore à voir, mais pour le moment je trouve cette série sympathique.

15/11/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Kaioh Dante
Kaioh Dante

2.5 Un manga qui m'a semblé correct sans plus. Encore une fois, l'idée de départ d'une série manga me semble intéressante, mais je n'aime pas pas trop comment est développée cette idée. Comme l'écrit Ro dans son avis, la série est un seinen et ça se voit avec l'atmosphère et les sujets sérieux qu’abordent les auteurs, sauf qu'en même temps il y a des ados puissants et immatures qui semblent sortir d'un manga shonen de combat. La série mélange l'histoire et le fantastique et chaque tome que j'ai lu contient une histoire complète qui montre un endroit que les Anglais et les Français ont colonisé. Le fait que chaque tome est une histoire complète semble être une bonne idée, sauf que pour que ça tienne en un tome, il y a souvent des grosses facilités pour sauver le héros et ses copains. En fait, si le côté historique est pas mal, surtout sur le tome portant sur l'esclavage en Amérique, le côté mi-fantastique et mi-science-fiction m'a moins passionné. Il faut dire que le héros et son rival sont deux vraies têtes à claques. À la limite, le héros devient un peu intéressant lorsqu'il commence à se questionner sur sa fidélité pour l'Angleterre lorsqu'il voit les crimes que commet l'empire, mais la plupart du temps je ne l'aime pas trop. J'ai lu les 4 premiers tomes et je n'ai pas envie de lire la suite, même si le quatrième tome se termine sur un cliffhanger.

15/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Ardennes - Lâchez les fauves
Les Ardennes - Lâchez les fauves

Les éditeurs, Glénat et Delcourt en tête, multiplient les collections thématiques, ne souhaitant rater aucun filon. Delcourt a dégainé avec ses « Machines de guerre », là où Glénat commence à développer un thème similaire avec cette collection « Les grandes batailles de chars ». On le voit au titre, ça lorgne sur sa collection des Grandes batailles navales dirigée par Delitte. Mais je trouve qu’avec les chars le concept est plus bancale, car ils interviennent très rarement seuls, et même les plus grandes batailles ayant engagé beaucoup de chars ne peuvent se comprendre sans d’autres armes (aviation par exemple). Je suis donc a priori plus sceptique concernant cette collection. Reste à voir ce que les auteurs – différents d’un album à l’autre – en feront. La collection est publiée en collaboration avec le Musée des blindés de Saumur (qui a droit à une page de publicité avant l’entame). J’ai donc entamé cette collection avec l’opus se déroulant durant la bataille des Ardennes, dernier baroud d’honneur allemand à l’ouest durant l’hiver 1944-45. Les allemands y jettent leurs dernières forces, et en particulier ce qu’ils ont de meilleur en matière de chars (mais hélas avec des équipages pas forcément très aguerris, du fait des saignées des derniers mois). Le récit est centré sur un équipage d’un char, que nous suivons. Cela permet de mieux se familiariser avec les protagonistes, et les problèmes rencontrés (matériels, logistiques entre autres), mais laisse un peu de côté la bataille elle-même, qui se déroule sur une étendue assez vaste finalement. Mais le dossier final est bien fait pour ceux qui ne connaissent pas cette bataille (deux épisodes de la série « Band of brothers » y sont consacrés). La lecture est agréable, mais le récit proprement guerrier laisse un peu sur sa faim le lecteur, c’est un peu court je trouve le dessin est fluide, et rend bien le matériel, et les forêts montagneuse et enneigées des Ardennes belges (le moindre village local a son musée de cette bataille aujourd’hui, comme pour la Normandie à propos du débarquement), le principal étant à Bastogne. Un album qui fait honnêtement le boulot, qui se laisse lire en tout cas sans problème.

14/11/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série A Volonté - Tu t'es vue quand tu manges ?
A Volonté - Tu t'es vue quand tu manges ?

Un album sur la grossophobie. Est-ce que maigrir est la solution contre cette attitude de discrimination ? Les autrices vont nous faire un éventail complet des réflexions qui peuvent blesser, des réflexions parfois volontaires, mais le plus souvent involontaires. Et elles sont bien placées pour en faire une BD, elles sont toutes les deux en surpoids. Bref, elles sont grosses aux yeux de la société. On va passer une journée entière avec nos deux bédéistes. Elles ont pioché dans leur vécu et c'est sur un ton humoristique qu'elles font passer leurs messages contre le diktat de la minceur. Un 'idéal' esthétique relayé par la publicité, la mode et la réussite. C'est un peu trop brut de décoffrage à mon goût. Un album qui a permis de me mettre dans la peau d'un gros l'espace d'une lecture et je dois reconnaître que si j'avais subi ce genre de remarques quotidiennement depuis des années, ça aurait eu de quoi plomber mon moral. C'est là le principal atout de cette BD, faire prendre conscience aux lecteurs qu'il ne faut pas être dans le jugement. La partie graphique, dans un style simple, légèrement caricatural et très lisible fait le job. Ce n'est pas un esthétisme que j'affectionne, mais il apporte une touche de légèreté au récit. Je donne la parole aux autrices pour le mot de la faim : - On aurait aimé vous dire qu'on est grosses et qu'on s'en fout, qu'on s'aime comme on est et que tout va bien... - Mais c'est pas vrai. Un petit 3 étoiles.

14/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Oh les filles !
Oh les filles !

Je dépoussière un peu cette série, plus de 10 ans sans avis … c’est d’ailleurs limite étonnant pour un Lepage, non ?! Et bien pas tant que ça, cette série apparaît assez anecdotique dans la belle bibliographie de l’auteur. Je ne bougerai pas sa côte et rejoint la plupart de mes prédécesseurs dans leurs analyses. Une œuvre qui n’arrive pas à convaincre totalement. Pourtant sur le papier, ça partait bien. Emmanuel Lepage aux pinceaux, c’est déjà un signe de qualité pour la partie graphique. Quand à l’histoire, j’apprécie bien l’idée de ces parcours parallèles autour de 3 personnages féminins aux profils/milieux différents, le fait de les voir grandir est également une très bonne chose. Sauf que la mayonnaise n’a pas pris avec moi, ça se lit facilement et avec un minimum d’intérêt mais il y a un truc qui ne fonctionne pas vraiment. Il y a ce petit coté quotidien, qui déjà ne me passionne pas vraiment, mais en plus ça m’a semblé un peu artificiel, caricatural ou téléphoné dans les événements. J’avoue que j’attendais un peu autre chose en terme de hauteur ou fond. Pas désagréable mais mineure dans la carrière du dessinateur, à mes yeux ses autres albums ont plus de portée.

14/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Garçons manqués
Garçons manqués

Un album pas désagréable, mais qui m’a laissé un tout petit peu sur ma faim. Sans doute parce que j’attendais autre chose je pense, car il y a des qualités dans ce recueil de strips. Recueil de strips formant une sorte d’histoire, avec uniquement deux protagonistes (seuls la mère de l’un et le père de l’autre – un temps en couple – sont évoqués ou désignés, sans jamais apparaitre à l’image). Une gamine se voyant plus comme un garçon par ses goûts, un garçon solitaire que les autres voient comme manquant de virilité : voilà pour nos deux « garçons manqués ». Deux gamins qui se chamaillent gentiment, se chambrent, ne peuvent souffrir de tomber d’accord, disant ne pas s’apprécier ou se comprendre. Mais deux gamins finalement complémentaires et inséparables. Les dialogues sont légers, amènent quelques réflexions amusantes et/ou vaguement « philosophiques » (à hauteur d’enfant). Il y a vaguement un peu des Peanuts ou de Calvin et Hobbes dans ces strips. Surtout que James leur a volontairement donné un look un peu vieillot, avec une bichromie – orange – et des trames renforçant les clins d’œil aux vieux strips américains paraissant dans la presse. Si je suis resté un peu sur ma faim, c’est que j’ai trouvé que ça manquait d’humour et de causticité. C’est plus amusant que drôle, et moins percutant et ambitieux que Calvin et Hobbes (pour reprendre ma comparaison précédente). Mais c’est une lecture sympathique quand même.

14/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Latah
Latah

Le gros premier tiers de l’album m’avait laissé espérer quelque chose de meilleur. La guerre du Vietnam était bien reconstituée, autour de ce groupe de soldats américains en mission dans la jungle pour « marquer » les zones à bombarder au napalm. En particulier, j’ai bien aimé le dessin de Legrain, du classique réaliste et dynamique, du bon et beau travail. J’ai un peu moins été convaincu par la colorisation de Mikl, sans doute informatique, qui lisse un peu trop le rendu (sur certains visages par exemple). Mais bon, graphiquement, ça en jette quand même. C’est le scénario qui m’a laissé sur ma faim. Je suis toujours circonspect lorsqu’un scénariste ajoute du fantastique à un récit d’aventure. Et ici ça ne m’a pas convaincu. La seconde moitié du récit est trop dominé par cette créature fantastique, qui dézingue un à un la dizaine de GI’s. C’est un peu artificiel, cela bascule dans du survivalisme désespéré en faisant oublier l’arrière-plan. Au contraire, Legrain aurait pu selon moi se contenter d’un récit « classique ». Les révélations des dernières pages sur la « bavure » permettaient à elles seules d’expliquer une montée de la tension au sein du groupe. Affaire de goûts sans doute – je ne suis pas un fan de ce genre de fantastique – ce mélange des genres ne me convient pas, alors même que l’histoire avait suffisamment de potentiel pour s’en passer. Note réelle 2,5/5.

14/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Quasichroniques
Quasichroniques

Tiens, un nouvel auteur dans l’écurie Fluide. Et qui publie ici son premier album, sur un créneau pas mal rebattu, celui de la parodie vaguement et faussement pédagogique. « Vous croyiez que vous sachiez » est-il indiqué de façon grotesque sur la couverture. Il s’agit donc ici de « rétablir la vérité » sur certains faits historiques (ou préhistoriques), la naissance de certains mythes ou personnages fictifs, l’action de certains films, etc. Le tout bien évidemment en jouant sur un humour absurde, un peu con-con. Jeux de mots, humour potache, en rajoutent une couche. On a donc une quasi encyclopédie du n’importe quoi, que j’ai trouvé inégale. Souvent amusante, mais pas forcément drôle. La lecture est sympathique, assez rapide. Rien d’inoubliable, mais un petit moment de lecture détente, où l’on n’apprend quasiment rien, mais en « sachant qu’on le savait ». A emprunter à l’occasion.

14/11/2024 (modifier)