Mon but n'est pas de faire le malin en vous déclarant avoir compris le scènario du fils d'Hermann. Mais rien ne me semble spécialement dur à comprendre, du moment que l'on ne cherche pas le réalisme pure et simple. Beaucoup de séquences flottent entre la réalité et le rêve et il serait inutile de vouloir pleinement séparer les deux. Les influences se sentent bien : d'un côté le film noir et ses scénarios complexes évoquant un monde embrouillé et sans repères, de l'autre le néo-film noir façon David Lynch. Ce n'est pas que je n'aime pas David Lynch, Je l'adore, pour moi des films comme Lost Highway ou Blue Velvet sont de pures merveilles, mais il n'y a rien de pire que du David Lynch raté (Twin Peaks) ou un film "à la David Lynch" qui n'arrive pas à la cheville des films du maître. Et c'est un peu ce qui arrive ici. On a l'impression de se trouver devant un mauvais David Lynch. Un histoire compliquée et pas assez onirique, trop de citations, pas assez de conviction, un scénario bancal parce qu'il n'est pas arrivé à clairement choisir son chemin entre le rêve et la réalité. Et surtout parce que le coup du diable (m****, je vous révèle un truc, là), c'est assez lourd et grand-guignol. On est loin également de la réussite du tandem Boucq-Charyn qui, dans un même type de délire nous avaient offert un album magnifique (Le femme du magicien).
Un album à éviter, que vous aimiez David Lynch (vous ne supporteriez pas du David Lynch raté) ou que vous le détestiez, personne, donc, n'y trouvera son compte... Pourtant je suis certain que Yves H. sera un jour capable de fournir de bons scénarii, quand il se sera libéré de certaines influences trop marquées.
Si je laisse deux étoiles, c'est pour le dessin, l'audace (toute relative) et quelques ambiances très réussies...
Bof....Bof.... Une série moins impressionnante qu'elle en a l'air!
J'ai parfois la sensation que l'histoire est tirée en longueur...
Le genre de BD qu'on ne relit pas deux fois...
Je n'ai pas été pris par ces 4 récits mystérieux, malgré toute l'originalité dont ils sont porteurs et le talent graphique de Theureau (quelque part entre Bilal et Giraud). L'ensemble est trop hermétique.
Pourtant j'aime les récits qui ne se sufisent pas à eux-mêmes et permettent au lecteur de les interpreter de différentes manières. C'est pour cela que j'aime La Femme du magicien (de Boucq et Charyn) ou encore Trait de craie de Prado.
Mais ici, a l'inverse de ces deux autres bd, j'ai eu l'impression d'être en face de quelque chose d'assez creux et la sensation que le mystère a été un peu cultivé de manière tout à fait gratuite. Par ailleurs, les personnages sont trop vite esquissés que pour m'y attacher.
Une déception, en le feuilletant le dessin et l'ambiance particulière promettaient pourtant beaucoup.
Ah ouais, pas mal ! Cet album, qui commence à devenir difficilement trouvable, est intéressant. Côté dessins, tout d'abord, avec non pas l'incomparable Masbou, mais Cerqueira qui se débrouille vraiment très bien ! Le trait est peut-être un peu fin à mon goût, mais il faut vraiment chipoter pour lui trouver des défauts.
L'ambiance est très "Paris du fin XIXème / début XXème" (siècle, pas arrondissement !), bien rendue, et les cases façon film muet, la police de caractère art déco ne font que renforcer cette impression.
Côté scénario, je ne sais pas trop... C'est assez surprenant, on a l'impression que beaucoup de choses sont dévoilées somme toute assez rapidement... Il va falloir attendre le tome 2 pour se prononcer de façon plus précise. Mais quand même, c'est très prenant. A tel point que, faisant la queue pour une dédicace de "Comptines d'Halloween", j'ai laissé mon sac et suis allé le lire assis tranquillement sous un arbre !
Bref, plutôt bonne impression, mais à voir avec la sortie prochaine (?) du tome 2.
Tome 2 :
Ouhla ! Mais qu'est-ce qui s'est passé ?! O_o
L'histoire part dans tous les sens, n'avance pas, piétine, manque totalement de rythme, la part de mystère du 1er tome devient ici une espèce de farce vaguement gore avec des villageois possédés et un "humour" qui tombe complètement à plat... Parler de finesse ici relève de la plus complète utopie, et comme si ça ne suffisait pas, Cerqueira semble avoir bien moins soigné son dessin. O_o
Ah bin là c'est la totale, je suis déçu à un point tel que j'ai envie de revendre la série, c'est dire.
Une BD qui semblait prometteuse mais qui finalement n'assure pas suffisamment...
Les décors et les personages manquent de finesse mais globalement, le dessin est réussi...
Le point faible de cette BD: son scénario et l'ambiance qui s'en dégage...Je n'accroche pas, désolé!
Grosse déception que cette petite BD... C'est pas franchement mauvais, mais je trouve ça nettement en-dessous d'autres titres de Trondheim. Il y a quelques planches marrantes mais dans l'ensemble, le niveau est plus proche de "Un gars, une fille" (ne vous moquez pas, c'est ma soeur qui m'a forcé à en regarder un épisode) que de "Moins d'un quart de seconde pour vivre".
C'est évident que la comparaison avec Tirésias est inévitable. On retrouve le même contexte historique, le même genre de scénario et surtout les mêmes auteurs. Ceci-dit, j'ai trouvé ce dyptique beaucoup moins concluant.
La mythologie grècque est donc à nouveau abordée, ici, mais avec une réussite plus mitigée que dans Tirésias. Le personnage principale est nettement moins attachant. Sa détermination à connaître son destin est peu crédible même si pourtant le mythe d'Hercule n'est pas loin. Bizarrement, le point fort de cette bd c'est Agrios, le centaure qui logiquement ne joue qu'un rôle secondaire dans le récit mais Le Tendre lui a donner beaucoup d'humour et donc ses interventions sont toujours très attendues.
La Gloire d'Héra est one-shot qui m'a déçu. Difficile de renouveler l'exprérience de Tiresias.
Ric Hochet , c'est du polar sans prétention . Cette série n'est pas exceptionnelle , mais elle a quand même réussi à faire son petit nid dans le monde de la bd . Les premiers tomes étaient vraiment sympas mais comme beaucoup de séries , à vouloir trop en faire, cela est devenu pénible d'un point de vue scénaristique . 66 tomes sont sortis à ce jour , c'est pas rien !
A choisir , lisez " Traquenard au Havre " ou " L'homme qui portait malheur " qui sont des albums très plaisants !
On retrouve dans cette BD un style bien particulier, à savoir : de la SF mâtinée de HF, de la violence, de l'humour gras, des dialogues "punch lines" et de jolies pépées aux formes d'autant plus généreuses qu'elles économisent au plus juste les cm² de tissu qui les recouvrent.
Reprenons donc dans l'ordre : le scénario quasi inexistant nous présente une histoire de vengeance intergalactique. Côté violence, les massacres et autres destructions sont monnaie courante et les grosses pétoires utilisées vous rectifieraient un éléphant rien qu'avec la force du recul !! L'humour et les dialogues chocs sont très basiques et se résument aux insultes, sexe et démonstrations de force.
Les personnages pour finir : body-buildés à outrance, leurs anatomies sont sur-développées. Le trait typique de Bisley est l'une des principales qualités de cette BD. Évidemment, on ne peut pas qualifier ce dessin de "propre", mais il est la véritable marque de fabrique du dessinateur, signe d'une personnalité forte et intéressante.
De manière plus générale, bien que d'une lecture facile, rapide et qui ne demande aucun effort au lecteur, cette BD ne laisse pas vraiment un souvenir impérissable.
Aussitôt lue, aussitôt oubliée.
Sombre, gore, morbide, froid et à la limite de l'écoeurant..
Ok mais d'un autre côté on sait à quoi à s'attendre avec ce genre de thème donc il n'y a pas lieu de jouer les pucelles effarouchées ou les moralisateurs, Delmas s'adresse à un public averti. Il n'y a là rien de répréhensible.
Ce qui me chagrine plus, c'est que je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle entre le Psychopompe et Requiem, tant les histoires sont proches.
Et le problème c'est que le Psycho ne tient pas la distance en termes de graphisme.
Après, c'est une question de choix entre deux visions de l'enfer: l'une est malsaine et glacée (à mon avis les fans de Clive Barker aimeront), l'autre flamboyante et gothique.
A vous de voir..
Personnellement, la lecture m'a laissé une impression de malaise et un sale arrière goût dans les neurones.
Mais c'est sûrement le but recherché.
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Mon but n'est pas de faire le malin en vous déclarant avoir compris le scènario du fils d'Hermann. Mais rien ne me semble spécialement dur à comprendre, du moment que l'on ne cherche pas le réalisme pure et simple. Beaucoup de séquences flottent entre la réalité et le rêve et il serait inutile de vouloir pleinement séparer les deux. Les influences se sentent bien : d'un côté le film noir et ses scénarios complexes évoquant un monde embrouillé et sans repères, de l'autre le néo-film noir façon David Lynch. Ce n'est pas que je n'aime pas David Lynch, Je l'adore, pour moi des films comme Lost Highway ou Blue Velvet sont de pures merveilles, mais il n'y a rien de pire que du David Lynch raté (Twin Peaks) ou un film "à la David Lynch" qui n'arrive pas à la cheville des films du maître. Et c'est un peu ce qui arrive ici. On a l'impression de se trouver devant un mauvais David Lynch. Un histoire compliquée et pas assez onirique, trop de citations, pas assez de conviction, un scénario bancal parce qu'il n'est pas arrivé à clairement choisir son chemin entre le rêve et la réalité. Et surtout parce que le coup du diable (m****, je vous révèle un truc, là), c'est assez lourd et grand-guignol. On est loin également de la réussite du tandem Boucq-Charyn qui, dans un même type de délire nous avaient offert un album magnifique (Le femme du magicien). Un album à éviter, que vous aimiez David Lynch (vous ne supporteriez pas du David Lynch raté) ou que vous le détestiez, personne, donc, n'y trouvera son compte... Pourtant je suis certain que Yves H. sera un jour capable de fournir de bons scénarii, quand il se sera libéré de certaines influences trop marquées. Si je laisse deux étoiles, c'est pour le dessin, l'audace (toute relative) et quelques ambiances très réussies...
Le Bestiaire amoureux (Grand Vampire)
Bof....Bof.... Une série moins impressionnante qu'elle en a l'air! J'ai parfois la sensation que l'histoire est tirée en longueur... Le genre de BD qu'on ne relit pas deux fois...
La Turquoise Maléfique
Je n'ai pas été pris par ces 4 récits mystérieux, malgré toute l'originalité dont ils sont porteurs et le talent graphique de Theureau (quelque part entre Bilal et Giraud). L'ensemble est trop hermétique. Pourtant j'aime les récits qui ne se sufisent pas à eux-mêmes et permettent au lecteur de les interpreter de différentes manières. C'est pour cela que j'aime La Femme du magicien (de Boucq et Charyn) ou encore Trait de craie de Prado. Mais ici, a l'inverse de ces deux autres bd, j'ai eu l'impression d'être en face de quelque chose d'assez creux et la sensation que le mystère a été un peu cultivé de manière tout à fait gratuite. Par ailleurs, les personnages sont trop vite esquissés que pour m'y attacher. Une déception, en le feuilletant le dessin et l'ambiance particulière promettaient pourtant beaucoup.
L'Ombre de l'échafaud
Ah ouais, pas mal ! Cet album, qui commence à devenir difficilement trouvable, est intéressant. Côté dessins, tout d'abord, avec non pas l'incomparable Masbou, mais Cerqueira qui se débrouille vraiment très bien ! Le trait est peut-être un peu fin à mon goût, mais il faut vraiment chipoter pour lui trouver des défauts. L'ambiance est très "Paris du fin XIXème / début XXème" (siècle, pas arrondissement !), bien rendue, et les cases façon film muet, la police de caractère art déco ne font que renforcer cette impression. Côté scénario, je ne sais pas trop... C'est assez surprenant, on a l'impression que beaucoup de choses sont dévoilées somme toute assez rapidement... Il va falloir attendre le tome 2 pour se prononcer de façon plus précise. Mais quand même, c'est très prenant. A tel point que, faisant la queue pour une dédicace de "Comptines d'Halloween", j'ai laissé mon sac et suis allé le lire assis tranquillement sous un arbre ! Bref, plutôt bonne impression, mais à voir avec la sortie prochaine (?) du tome 2. Tome 2 : Ouhla ! Mais qu'est-ce qui s'est passé ?! O_o L'histoire part dans tous les sens, n'avance pas, piétine, manque totalement de rythme, la part de mystère du 1er tome devient ici une espèce de farce vaguement gore avec des villageois possédés et un "humour" qui tombe complètement à plat... Parler de finesse ici relève de la plus complète utopie, et comme si ça ne suffisait pas, Cerqueira semble avoir bien moins soigné son dessin. O_o Ah bin là c'est la totale, je suis déçu à un point tel que j'ai envie de revendre la série, c'est dire.
Marshall
Une BD qui semblait prometteuse mais qui finalement n'assure pas suffisamment... Les décors et les personages manquent de finesse mais globalement, le dessin est réussi... Le point faible de cette BD: son scénario et l'ambiance qui s'en dégage...Je n'accroche pas, désolé!
Farniente
Grosse déception que cette petite BD... C'est pas franchement mauvais, mais je trouve ça nettement en-dessous d'autres titres de Trondheim. Il y a quelques planches marrantes mais dans l'ensemble, le niveau est plus proche de "Un gars, une fille" (ne vous moquez pas, c'est ma soeur qui m'a forcé à en regarder un épisode) que de "Moins d'un quart de seconde pour vivre".
La Gloire d'Héra
C'est évident que la comparaison avec Tirésias est inévitable. On retrouve le même contexte historique, le même genre de scénario et surtout les mêmes auteurs. Ceci-dit, j'ai trouvé ce dyptique beaucoup moins concluant. La mythologie grècque est donc à nouveau abordée, ici, mais avec une réussite plus mitigée que dans Tirésias. Le personnage principale est nettement moins attachant. Sa détermination à connaître son destin est peu crédible même si pourtant le mythe d'Hercule n'est pas loin. Bizarrement, le point fort de cette bd c'est Agrios, le centaure qui logiquement ne joue qu'un rôle secondaire dans le récit mais Le Tendre lui a donner beaucoup d'humour et donc ses interventions sont toujours très attendues. La Gloire d'Héra est one-shot qui m'a déçu. Difficile de renouveler l'exprérience de Tiresias.
Ric Hochet
Ric Hochet , c'est du polar sans prétention . Cette série n'est pas exceptionnelle , mais elle a quand même réussi à faire son petit nid dans le monde de la bd . Les premiers tomes étaient vraiment sympas mais comme beaucoup de séries , à vouloir trop en faire, cela est devenu pénible d'un point de vue scénaristique . 66 tomes sont sortis à ce jour , c'est pas rien ! A choisir , lisez " Traquenard au Havre " ou " L'homme qui portait malheur " qui sont des albums très plaisants !
FAKK 2
On retrouve dans cette BD un style bien particulier, à savoir : de la SF mâtinée de HF, de la violence, de l'humour gras, des dialogues "punch lines" et de jolies pépées aux formes d'autant plus généreuses qu'elles économisent au plus juste les cm² de tissu qui les recouvrent. Reprenons donc dans l'ordre : le scénario quasi inexistant nous présente une histoire de vengeance intergalactique. Côté violence, les massacres et autres destructions sont monnaie courante et les grosses pétoires utilisées vous rectifieraient un éléphant rien qu'avec la force du recul !! L'humour et les dialogues chocs sont très basiques et se résument aux insultes, sexe et démonstrations de force. Les personnages pour finir : body-buildés à outrance, leurs anatomies sont sur-développées. Le trait typique de Bisley est l'une des principales qualités de cette BD. Évidemment, on ne peut pas qualifier ce dessin de "propre", mais il est la véritable marque de fabrique du dessinateur, signe d'une personnalité forte et intéressante. De manière plus générale, bien que d'une lecture facile, rapide et qui ne demande aucun effort au lecteur, cette BD ne laisse pas vraiment un souvenir impérissable. Aussitôt lue, aussitôt oubliée.
Le Psychopompe
Sombre, gore, morbide, froid et à la limite de l'écoeurant.. Ok mais d'un autre côté on sait à quoi à s'attendre avec ce genre de thème donc il n'y a pas lieu de jouer les pucelles effarouchées ou les moralisateurs, Delmas s'adresse à un public averti. Il n'y a là rien de répréhensible. Ce qui me chagrine plus, c'est que je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle entre le Psychopompe et Requiem, tant les histoires sont proches. Et le problème c'est que le Psycho ne tient pas la distance en termes de graphisme. Après, c'est une question de choix entre deux visions de l'enfer: l'une est malsaine et glacée (à mon avis les fans de Clive Barker aimeront), l'autre flamboyante et gothique. A vous de voir.. Personnellement, la lecture m'a laissé une impression de malaise et un sale arrière goût dans les neurones. Mais c'est sûrement le but recherché.