Les derniers avis (20488 avis)

Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Prisoner of Ice
Prisoner of Ice

Avant toute chose, que ceux qui ne connaissent pas du tout le jeu Prisoner of Ice ou qui, comme moi, n'en ont qu'un souvenir un peu flou, se rassurent : en réalité, le lien entre les BD et le jeu est assez ténu en dehors de la thématique lovecraftienne. En fait, en dehors de l'épilogue de chaque tome, qui peut paraître un peu superflu et abscons à ceux qui n'ont pas joué à Prisoner of Ice puisqu'il sert chaque fois à établir la relation entre la BD et le jeu, chaque histoire peut se lire sans connaître le jeu et même indépendamment des deux autres histoires. Cela dit, est-ce que ça vaut vraiment le coup de les lire, ça, c'est une autre paire de manches, mais bon, on verra ça dans quelques paragraphes. Chacune est dans un genre assez différent : la première, c'est de l'aventure à la Indiana Jones ; la deuxième, de la science-fiction uchronique ; la dernière enfin, une sorte de thriller. Le tout, chaque fois, avec une toile de fond fantastique. La qualité varie d'un album à l'autre. En fait, je dirais qu'elle va décroissant : le premier album est le meilleur, le dernier est le pire, et ce aussi bien au niveau des dessins (signés par un auteur différent à chaque fois, mais dans des styles assez proches et classiques) que des scénarii (tous écrits par Thomas Mosdi, d'après une histoire d'Hubert Chardot). La Geôle de Pandore est ainsi une BD d'aventure sans grosse originalité mais d'honnête qualité. Ca reprend, il est vrai, bon nombre des clichés habituels du genre (la jungle hostile, les anciens autels sacrificiels couverts de glyphes mystérieux qui effraient les porteurs, la tribu sanguinaire qui capture les gentils Blancs pour les offrir à un méchant dieu…) mais c'est pas mal foutu, ça se laisse lire… Par contre, les choses se gâtent vite par la suite, les tomes 2 et 3 étant assez ratés. Le Glaive du Crépuscule est assez lourdingue avec ses sauts dans le temps continuels, et La Cité des Abîmes est plutôt mollassonne et ennuyeuse (et moche, aussi). Bref, à l'époque de sa sortie, la série pouvait peut-être représenter une extension originale au jeu vidéo, mais aujourd'hui, elle n'a malheureusement plus guère d'intérêt. A la rigueur, les lecteurs en mal d'aventures exotiques peuvent tenter le 1er tome ; les 2 autres sont parfaitement dispensables.

06/07/2004 (modifier)
Par Chalybs
Note: 2/5
Couverture de la série La Meute de l'Enfer
La Meute de l'Enfer

Cette BD m'a laissé complètement indifférent. Si les dessins sont de bonne facture, précis avec des couleurs ni trop vives ni trop ternes, le hic vient plutôt du scénario. J'ai comme l'impression d'avoir déjà vu et revu. Je suis pourtant un fan de tout ce qui est JdR, AD&D et médiéval fantastique en général, mais je n'ai simplement pas accroché. Peut-être justement est-ce dû au fait que cela colle trop à AD&D ? Le mage, le voleur, l'archer, la princesse déchue , le guerrier... Rien de nouveau à l'horizon. J'ai aussi le sentiment que l'histoire est mal menée, avec des lenteurs ou des timeswap mal venus qui donneraient envie parfois de revenir sur l'action qui ne nous a pas été montrée. On aimerait que le déroulement du temps soit mieux géré. En bref, je n'ai rien trouvé dans le scénario qui sorte de l'originalité. Certes aujourd'hui il est difficile d'innover et le succès tient souvent à peu de chose... Je suis persuadé que certains aimeront cette BD, pour peu qu'ils débutent en la matière et que leur expérience BD comme ludique ne les rende pas trop pointilleux.

05/07/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série La gloire d'Albert
La gloire d'Albert

Je n'ai pas été convaincu non plus par cet album. Déjà côté dessin, malgré une colorisation que je trouve sympa, le trait du dessin m'a paru hésitant, franchement moyen. Ce n'est pas vraiment moche, mais ce n'est pas une BD que je considère comme bien dessinée. Ensuite ce que je reprocherais à l'histoire, c'est la façon dont elle est cousue de fil blanc. J'ai franchement trops senti la tentative de faire passer un message : "il faut comprendre Albert, il est naïf et parfois con, mais il est aussi parfois gentil (les p'tits zoziaux...) et il aime ses enfants, bref c'est pas sa faute", "les jeunes de gauche combattent pour défendre la démocratie mais ils vont trop loin et deviennent aussi mauvais que ceux qu'ils combattent", "les bourgeois d'extrême-droite sont de riches salauds pleins d'égoïsme et sans aucune pitié et qui usent de la naïveté des gentils cons"... Le message d'humanisme de cette BD est trop appuyé, cherchant trop à montrer le bon et le mauvais en chacun. Ca en devient lourd. Et comme l'histoire, malgré une idée de base assez originale, n'est pas très prenante ni étonnante, ça donne une Bd qu'on lit sans déplaisir mais qu'on referme en se disant "bof...".

05/07/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Dormeur
Le Dormeur

Comme c'est de l'itération iconique intégrale (c'est toujours la même case répétée sur tout l'album, quoi) et que le dessin est en plus dans le style "simplifié" de Trondheim, je pense que je ne vais pas m'attarder sur le dessin. Pour le reste, moi, ce que j'en ai ressenti, ce n'est pas grand chose de plus qu'une suite de brèves de comptoir sauf qu'elles sont dites dans un lit, entre un dormeur (qui a parfois l'air bien réveillé) et un(e) partenaire. Ce sont parfois des reflexions sur la vie, parfois des boutades, parfois des échanges plus ou moins amicaux entre le "dormeur" et son/sa partenaire. Globalement, j'ai trouvé ça plutôt ennuyeux. Ca ne m'a pas fait rire, ça ne m'a pas fait réfléchir, ça ne m'a pas étonné. Ca m'a laissé froid, quoi, sans grande envie de continuer à lire chaque page. Bof...

05/07/2004 (modifier)
Par Kikid
Note: 2/5
Couverture de la série L'Homme qui marche
L'Homme qui marche

Cet album m'a déçu, je n'y ai malheureusement rien ressenti, aucune émotion. :( Et puis c'est un peu abusé de suivre pendant plus de 100 pages un type qui se balade, qui grimpe à un arbre, qui va nager... Autant y aller soi-même, c'est à la portée de tout le monde. Par contre il est indéniable que les dessins de Taniguchi à eux seuls transmettent beaucoup de poésie au récit. Les paysages et les expressions des personnages donnent un sentiment de sérénité, de relaxation (bon pas à trop forte dose sinon ça peut se révéler un sentiment de sommeil...). Bref déçu, allez plutôt jeter un oeil au Journal de mon Père et à Quartier Lointain, qui sont des petits chefs-d'oeuvre. (Si vous voulez des BD hein ! Si vous voulez un artbook y a pas de problème foncez sur l'Homme qui Marche !...)

04/07/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série Le Cri du Vampire
Le Cri du Vampire

Trillo a déjà fait tellement mieux avec "Je suis un vampire" que j'ai été réellement déçu avec ce one shot. Autant j'aime beaucoup le dessin de Bernet, autant j'ai trouvé le scénario proche de la débilité. Tout est trop simple, trop facile, bref, on s'ennuie ferme.

04/07/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série La Fleur amoureuse
La Fleur amoureuse

Je l'ai dans ma bibliothèque cette bd :8 Etrangement je ne m'en suis pas encore séparé... Sous cette couverture aux couleurs douteuses se cachent des planches plutôt bien foutues. Les couleurs ne sont pas toujours bien choisies mais Cadelo n'a rien d'un manchot. L'intrigue, sans être mauvaise, ne passionne pas. Y'a quelques scènes de cul plutôt amusantes (faire l'amour avec une plante, c'est pas banal) mais au-delà de ça, l'histoire générale est plutôt bidon, ce qui fait que ce n'est pas le genre d'album qu'on lira deux fois... C’est kitsch, oui, certainement. En soi, cet album est une curiosité, y’a de l’humour et une certaine distance… mais y’a quand même un côté mielleux qui me rebute…

04/07/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Léo Tomasini
Léo Tomasini

La première chose qui saute aux yeux quand on entame le tome 1 de Leo Tomasini, c'est la ressemblance visuelle avec Largo Winch. Hormis les couleurs moins modernes, le trait de Francq y est strictement identique. On retrouve même des personnages quasiment clones de ceux du tome 1 de Largo Winch : Largo lui-même en paumé emprisonné à New York, Miss Pennywinkle également en secrétaire râleuse, les "femmes" de Largo en groupies du héros, et le héros lui-même ressemble à Borg Lavanter, personnage de OPA... Le décor New Yorkais aussi est très similaire. Il est difficile de ne pas imaginer cette série comme étant la série sur laquelle Francq s'est "fait la main" avant d'entamer Largo Winch avec Van Hamme, chose qui ne doit sans doute pas ravir Francis Delvaux, le scénariste, puisque par la même occasion Leo Tomasini a sombré dans l'oubli au profit de la série que Francq a dessinée ensuite. Ceci étant dit, pour ceux qui aiment le dessin de Francq dans Largo Winch, cette série là est plutôt jolie visuellement et sympa à lire. Mais d'un autre côté, le scénario n'est pas fameux à mon goût. Ca ressemble à un scénar de série policière américaine, d'un petit épisode parmi des dizaines d'autres très similaires : pas d'originalité, pas franchement de mystère, rien de vraiment prenant. Le personnage du flic belge ressemble vraiment à un simple flic américain, la moustache en plus pour donner la touche européenne. L'intrigue est emplie de facilités scénaristiques (le grand ponte de la mafia qui choisit justement notre héros pour lui donner une mission qui ne le concerne pas, la mère d'une victime qui tombe justement amoureuse du héros, la coïncidence qui tombe à point pour permettre au héros de découvrir le méchant serial-killer juste à temps, etc...). C'est un scénario cousu de fil blanc qu'on lit sans grand intérêt ni passion et qu'on oublie bien vite une fois achevé. Rien de vraiment mauvais, c'est juste qu'il n'y a rien d'original.

04/07/2004 (modifier)
Couverture de la série L'Ecole Abracadabra
L'Ecole Abracadabra

Mouais !!!!! Ce genre de séries avec ses gags en une planche a franchement un gros défaut : en album ça barbe vitesse grand V et c'est répétitif. Des séries comme ça, y en a à la pelle mais celle-ci, pour l'époque où elle était publiée, était assez originale même si l'humour était déjà vu, dans d'autres planches, dans les albums précédents, voir dans d'autres BD ! Alors un 2/5 pour le côté novateur qu'elle avait à l'époque mais vraiment pas plus !

03/07/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série La Fleur amoureuse
La Fleur amoureuse

Ben alors ça, c’est la BD la plus bizarroïde que j’aie pu lire depuis longtemps… Il devait avoir fumé des trucs pas clairs, le père Silvio, pour vanter de cette façon les bienfaits des plantes et les beautés de la nature ! La Fleur amoureuse est donc l’histoire d’une plante dotée d’un zizi et capable de sécréter elle-même ses préservatifs, et qui va se taper tout ce qui passe à sa portée, et nous raconter ça tout en parlant de son émerveillement pour la planète Terre, du temps qui passe, de la pureté de l’amour… Difficile de trouver une classification pour cette BD : la quatrième de couverture la présente comme une fable ou un conte… mais bon, personnellement j’ai du mal à considérer ce gros délire sous acid comme un conte. La toile de fond est une histoire de science-fiction… mais les extra-terrestres ne sont finalement qu’un prétexte pour parler d’amour et de sexe. Et il y a pas mal d’images “coquines”… mais il s’agit surtout de scènes de sexe entre animaux (jetez un œil sur la galerie, vous constaterez l’obsession de Cadelo pour la sexualité de nos amies les bêtes), ou entre la plante et l’une des nombreuses bourgeoises en rut qui se laisseront botaniquer tout au long de l’album, donc ce n’est pas très très érotique, à moins d’être particulièrement attiré par les sexualités disons “alternatives”. Autant le dire : tout ça est quand même assez tartignolle. Une plante qui baise toutes les 2 pages et des animaux qui s’enculent toutes les 2 cases, si vous ne prenez pas un peu de recul, la pilule risque d’avoir du mal à passer. Par contre, au second degré, c’est assez rigolo… et c’est bizarre d’ailleurs, parce que l’histoire est quand même plutôt triste dans le fond. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser avec La Fleur amoureuse… Est-ce que c’est juste une grosse déconnade à lire pour se détendre, avec le sourire aux lèvres, ou bien est-ce que l’auteur voyait vraiment ça comme une jolie petite histoire érotico-sentimentalo-philosophique à prendre au sérieux ? Bref, personnellement je suis resté un peu dubitatif face à tout ça… Ce n’est pas déplaisant à lire, c’est joliment dessiné, et le côté “OVNI” de la chose lui donne même un certain charme, mais dans l’ensemble, c’est quand même assez con-con et kitschounet comme BD.

03/07/2004 (modifier)