Une BD d'humour au gag par gag tellement similaire à d'autres BDs déjà existantes que j'ai regardé à deux fois si ce n'était pas édité par Dupuis ou scénarisé par Cauvin, mais non... Et pourtant, j'ai franchement trouvé qu'elle n'avait vraiment rien à ajouter à ce qui avait déjà été fait.
Les dessins sont du classique franco-belge d'humour. Il n'est pas exceptionnel, mais il n'y a rien à en redire.
Et puis ben concernant les gags, ça tourne autour de tous les types de "toubibs", du généraliste au dentiste en passant par le psychanalyste. Et malgré cette cible humoristique étendue, eh bien, il n'y a vraiment rien de marrant globalement. Ca fait tout juste sourire, et encore.
Crayonné ou pas crayonné, j'ai trouvé cet album chiant. C'est dommage parce que la guerre de Sécession est une période trouble de l'histoire des Etats-Unis qui m'intéresse particulièrement. Et ce premier tome part plutôt bien avant de s'éparpiller aux quatre vents. Je trouve l'intrigue mal cadrée et l'ensemble présente un manque évident de fluidité. Une lecture pas vraiment agréable même si l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt, le dessin notamment étant assez séduisant quoiqu'un peu fouilli.
Bon, je ne connaissais pas vraiment Pétillon, mais après avoir lu ce best-of, je me dis que je ne l'achèterais sûrement pas à ce prix.
Le dessin de Pétillon n'est pas du grand art, mais c'est normal me direz-vous pour des illustrations d'humour d'actualité ou de petites histoires humoristiques.
Mais justement, côté humour, ce n'est pas très drôle non plus. Les histoires de Jack Palmer présentées ici comme étant les meilleures m'ont laissé franchement froid, et je n'ai ri que sur certains des gags d'actualité. Ce n'est pas un type d'humour que je déteste particulièrement, il est ici assez basique, ni noir ni trash ni rien, mais bon, c'est juste que ce n'est pas très drôle. Du moins à mon goût...
Nouvel exercie de style de Trondheim, "Les aventures de la fin de l'épisode" me laisse la même impression qu'"Imbroglio" : l'auteur se fait plaisir mais l'ensemble est vraiment vain et tourne vite au n'importe quoi. Seule la chute est plutôt originale.
Comme La mutation, je n'ai pas vraiment accroché au "Coeur des ombres". Mathieu que je trouve génial dans ses BD "normales" me déconcerte, dans le mauvais sens du terme, dans ses BD "Patte de mouche": peu facile d'accès, pas follement passionnant ni diablement original, c'est pour moi d'un intérêt réduit.
Ca alors ! Je suis vraiment très étonné de cet engouement pour cet album.
L'édition de romans graphiques semi-autobiographiques devient monnaie courante ces derniers temps, et beaucoup d'auteurs s'y exercent avec plus ou moins de réussite. Delcourt en profite donc pour créer sa collection Mirage (qui se distingue des autres par un prix particulièrement élevé vu le format proposé...) qui dispose déjà de deux titres, dont celui-ci.
Et c'est Isabelle Dethan qui s'y colle. Tant mieux ! Nous aurons donc la chance de retrouver les belles couleurs qui distinguent habituellement son travail, et la tendresse de ses récits.
Oui mais voilà : cet album est creux. Entendez par creux : vide. Non vide de sens : on perçoit très bien où l'auteur veut en venir, et cette petite tranche de vie, souvenir d'enfance à la campagne, aurait pu être séduisante et rappeler de lointains souvenir aux plus ruraux d'entre nous (comme moué).
Le problème, c'est que tout passe à vitesse grand V, on survole tout, et à peine un thème abordé semblerait-il intéressant qu'il faut déjà passer à la suite, faute de place. Et oui : mais pour moi, ça ne rime plus à grand chose.
Alors oui, c'est joli. Oui, c'est frais, attendrissant. D'accord. Mais c'est surtout mal fait, hélas.
Je suis tombé par hasard sur cette série de Schetter. Ce n'est qu'après lecture que j'ai découvert la polémique qui entoure cet auteur, portant sur la qualité de ses BDs, de ses dessins et également sur le personnage en lui-même. C'est donc totalement vierge de tout a priori que j'ai découvert - avec une certaine surprise malgré tout - cette série qu'est Berlin.
Commençons par le dessin. Il ne m'a pas choqué (contrairement aux détracteurs de cet auteur) : je ne l'aime pas car c'est du pur style réaliste, mais comparé au dessin de Vance pour XIII, je ne le trouve pas pire. Seul point que je trouve vraiment moche, ce sont les visages des femmes qui sont... repoussants. Pour le reste, ce n'est pas franchement beau, c'est très teinté du style années 80 - BDs d'aventure réalistes, mais rien d'affreux.
Et concernant le scénario... Ben... Disons que c'est complexe. L'histoire est complexe, les dialogues sont parfois ardus à suivre (on en vient même à se demander si ce n'est pas de l'esbrouffe dialectique, histoire de paumer le lecteur), et le tout tire vers un mélange entre complexité politique, argumentation métaphysique et philosophique et science-fiction des années 60. Ca fait très fouillis.
L'histoire quant à elle porte à la fois sur le thème ultra-classique du savant fou qui voit les hommes comme des sujets d'expérience sans âme, le super-ordinateur qui découvre la complexité de l'humanité et cherche à comprendre l'esprit humain pour s'en imprégner, et un conflit Est-Ouest très semblable au film Docteur Folamour. Ce n'est franchement pas original, pas bien raconté, très fouillis... L'auteur semble en outre prendre cette histoire très au sérieux alors que certains aspects en sont assez ridicules (le savant fou qui est vêtu comme E.Nigma dans Batman ou comme un Leprechaun, ce dernier qui fait appel au Prince de l'Alchimie, le Pentagone qui ne sait pas si ses propres bombardiers sont chargés de tracts pacifiques ou bien de charges chimiques mais attend que les bombes soient tirées pour savoir ce qu'il en est en réalité, etc...)
Globalement, je l'avoue, c'est assez mauvais. Mais bon, je n'ai pas trouvé ça complètement détestable : ça se laisse lire pour peu qu'on ne cherche rien de qualité. Enfin, si l'on est prêt à oublier que la série est inachevée et laissée en plan en plein milieu de l'intrigue...
Crisse me pose un problème, autant ses dessins sont agréables, autant ses histoires sont creuses !!!
De ce point de vue Atalante est en droite ligne de ses précédentes productions, un graphisme très sympa même si l'on pourra reprocher un manque de variété et une exagération dans les faciès. La mise en couleur est très belle, trop lourde peut-être car je trouve qu'elle a tendance à figer le dessin.
A force de trop vouloir en faire sur le plan graphique, Crisse se perd un peu et oublie qu'une bonne série se doit d'avoir un scénario qui tienne la route. Ici ce n'est clairement pas le cas, on suit les pérégrinations de notre groupe de héros mais il n'y a pas de trame de fond, cela semble décousu, ils vivent sans cesse de nouvelles aventures extraordinaires mais à la limite on se demande pourquoi !!!
C'est une série qui aurait pu être grandiose car l'idée de départ était très ambitieuse, mais au final nous n'obtenons qu'une production mineure qui plaira peut être à un jeune public plus porté sur la forme que sur le fond.
Je me suis laissé tenter par le premier tome de cette série qui promettait pas mal, mais je m'en suis relativement mordu les doigts. Alors certes c'est une Bd bien exécutée, les couleurs et les dessins sont attractifs, le scénario est plutôt augure de bonnes choses, mais ...
...Mais la mayonnaise ne prend pas, on suit l'histoire sans vraiment rentrer dedans, il manque un peu d'âme à cette série pour décoller. J'ai feuilleté le second tome par acquis de conscience, pensant pourquoi pas trouver un changement, mais cela n'a fait que conforter ma première impression.
En conclusion, c'est une série qui trouvera peut-être son public, mais personnellement elle m'a laissé froid.
La plupart des séries de la collection Vécu, même si elles ne priment pas par la façon dont elles captivent le lecteur par des histoires prenantes, ont au moins l'avantage de leur sérieux historique, de ce qu'elles permettent d'apprendre aux lecteurs sur différentes portions de l'Histoire mondiale. Et le plus souvent elles peuvent se targuer d'un dessin réaliste et précis.
Mais ici, ce n'est pas vraiment une réussite.
Déjà le dessin ne m'a pas plu du tout.
Emmanuelle Brillet, débutante en la matière, n'a pas su à mes yeux nous offrir de belles planches. Le dessin est très moyen, affreusement colorisé, et le sujet de la mer et des bateaux qui est ici le sujet principal est loin d'être réussi, offrant parfois même d'affreuses erreurs (un bateau qui flotte largement au dessous de sa ligne de flottaison presque sur sa quille, des lignes de navires semblables à des briques, ...). Ce n'est franchement pas joli à voir, désolé de devoir le dire de manière aussi crue.
En outre, même si elle aurait pu être très intéressante au niveau historique et culturel, l'histoire n'a rien de captivant dans la manière dont elle est narrée. Les personnages sont tout sauf attachants, l'histoire est décousue et peu prenante (normal me direz-vous, le tome 1 et la moitié du tome 2 auraient en principe dû n'être que des albums d'introduction). Bref, on ne rentre pas dans l'histoire, on lit ça avec beaucoup de détachement, effet encore accentué par le dessin navrant.
C'est véritablement dommage car l'histoire aurait pu être réellement intéressante, mais les auteurs ne s'y sont pas trompés puisque la série s'est arrêtée au bout de 2 tomes.
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Les Toubibs
Une BD d'humour au gag par gag tellement similaire à d'autres BDs déjà existantes que j'ai regardé à deux fois si ce n'était pas édité par Dupuis ou scénarisé par Cauvin, mais non... Et pourtant, j'ai franchement trouvé qu'elle n'avait vraiment rien à ajouter à ce qui avait déjà été fait. Les dessins sont du classique franco-belge d'humour. Il n'est pas exceptionnel, mais il n'y a rien à en redire. Et puis ben concernant les gags, ça tourne autour de tous les types de "toubibs", du généraliste au dentiste en passant par le psychanalyste. Et malgré cette cible humoristique étendue, eh bien, il n'y a vraiment rien de marrant globalement. Ca fait tout juste sourire, et encore.
Kochka
Crayonné ou pas crayonné, j'ai trouvé cet album chiant. C'est dommage parce que la guerre de Sécession est une période trouble de l'histoire des Etats-Unis qui m'intéresse particulièrement. Et ce premier tome part plutôt bien avant de s'éparpiller aux quatre vents. Je trouve l'intrigue mal cadrée et l'ensemble présente un manque évident de fluidité. Une lecture pas vraiment agréable même si l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt, le dessin notamment étant assez séduisant quoiqu'un peu fouilli.
Le Meilleur de Petillon
Bon, je ne connaissais pas vraiment Pétillon, mais après avoir lu ce best-of, je me dis que je ne l'achèterais sûrement pas à ce prix. Le dessin de Pétillon n'est pas du grand art, mais c'est normal me direz-vous pour des illustrations d'humour d'actualité ou de petites histoires humoristiques. Mais justement, côté humour, ce n'est pas très drôle non plus. Les histoires de Jack Palmer présentées ici comme étant les meilleures m'ont laissé franchement froid, et je n'ai ri que sur certains des gags d'actualité. Ce n'est pas un type d'humour que je déteste particulièrement, il est ici assez basique, ni noir ni trash ni rien, mais bon, c'est juste que ce n'est pas très drôle. Du moins à mon goût...
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Nouvel exercie de style de Trondheim, "Les aventures de la fin de l'épisode" me laisse la même impression qu'"Imbroglio" : l'auteur se fait plaisir mais l'ensemble est vraiment vain et tourne vite au n'importe quoi. Seule la chute est plutôt originale.
Le coeur des ombres
Comme La mutation, je n'ai pas vraiment accroché au "Coeur des ombres". Mathieu que je trouve génial dans ses BD "normales" me déconcerte, dans le mauvais sens du terme, dans ses BD "Patte de mouche": peu facile d'accès, pas follement passionnant ni diablement original, c'est pour moi d'un intérêt réduit.
Eva aux Mains Bleues
Ca alors ! Je suis vraiment très étonné de cet engouement pour cet album. L'édition de romans graphiques semi-autobiographiques devient monnaie courante ces derniers temps, et beaucoup d'auteurs s'y exercent avec plus ou moins de réussite. Delcourt en profite donc pour créer sa collection Mirage (qui se distingue des autres par un prix particulièrement élevé vu le format proposé...) qui dispose déjà de deux titres, dont celui-ci. Et c'est Isabelle Dethan qui s'y colle. Tant mieux ! Nous aurons donc la chance de retrouver les belles couleurs qui distinguent habituellement son travail, et la tendresse de ses récits. Oui mais voilà : cet album est creux. Entendez par creux : vide. Non vide de sens : on perçoit très bien où l'auteur veut en venir, et cette petite tranche de vie, souvenir d'enfance à la campagne, aurait pu être séduisante et rappeler de lointains souvenir aux plus ruraux d'entre nous (comme moué). Le problème, c'est que tout passe à vitesse grand V, on survole tout, et à peine un thème abordé semblerait-il intéressant qu'il faut déjà passer à la suite, faute de place. Et oui : mais pour moi, ça ne rime plus à grand chose. Alors oui, c'est joli. Oui, c'est frais, attendrissant. D'accord. Mais c'est surtout mal fait, hélas.
Berlin
Je suis tombé par hasard sur cette série de Schetter. Ce n'est qu'après lecture que j'ai découvert la polémique qui entoure cet auteur, portant sur la qualité de ses BDs, de ses dessins et également sur le personnage en lui-même. C'est donc totalement vierge de tout a priori que j'ai découvert - avec une certaine surprise malgré tout - cette série qu'est Berlin. Commençons par le dessin. Il ne m'a pas choqué (contrairement aux détracteurs de cet auteur) : je ne l'aime pas car c'est du pur style réaliste, mais comparé au dessin de Vance pour XIII, je ne le trouve pas pire. Seul point que je trouve vraiment moche, ce sont les visages des femmes qui sont... repoussants. Pour le reste, ce n'est pas franchement beau, c'est très teinté du style années 80 - BDs d'aventure réalistes, mais rien d'affreux. Et concernant le scénario... Ben... Disons que c'est complexe. L'histoire est complexe, les dialogues sont parfois ardus à suivre (on en vient même à se demander si ce n'est pas de l'esbrouffe dialectique, histoire de paumer le lecteur), et le tout tire vers un mélange entre complexité politique, argumentation métaphysique et philosophique et science-fiction des années 60. Ca fait très fouillis. L'histoire quant à elle porte à la fois sur le thème ultra-classique du savant fou qui voit les hommes comme des sujets d'expérience sans âme, le super-ordinateur qui découvre la complexité de l'humanité et cherche à comprendre l'esprit humain pour s'en imprégner, et un conflit Est-Ouest très semblable au film Docteur Folamour. Ce n'est franchement pas original, pas bien raconté, très fouillis... L'auteur semble en outre prendre cette histoire très au sérieux alors que certains aspects en sont assez ridicules (le savant fou qui est vêtu comme E.Nigma dans Batman ou comme un Leprechaun, ce dernier qui fait appel au Prince de l'Alchimie, le Pentagone qui ne sait pas si ses propres bombardiers sont chargés de tracts pacifiques ou bien de charges chimiques mais attend que les bombes soient tirées pour savoir ce qu'il en est en réalité, etc...) Globalement, je l'avoue, c'est assez mauvais. Mais bon, je n'ai pas trouvé ça complètement détestable : ça se laisse lire pour peu qu'on ne cherche rien de qualité. Enfin, si l'on est prêt à oublier que la série est inachevée et laissée en plan en plein milieu de l'intrigue...
Atalante - La Légende
Crisse me pose un problème, autant ses dessins sont agréables, autant ses histoires sont creuses !!! De ce point de vue Atalante est en droite ligne de ses précédentes productions, un graphisme très sympa même si l'on pourra reprocher un manque de variété et une exagération dans les faciès. La mise en couleur est très belle, trop lourde peut-être car je trouve qu'elle a tendance à figer le dessin. A force de trop vouloir en faire sur le plan graphique, Crisse se perd un peu et oublie qu'une bonne série se doit d'avoir un scénario qui tienne la route. Ici ce n'est clairement pas le cas, on suit les pérégrinations de notre groupe de héros mais il n'y a pas de trame de fond, cela semble décousu, ils vivent sans cesse de nouvelles aventures extraordinaires mais à la limite on se demande pourquoi !!! C'est une série qui aurait pu être grandiose car l'idée de départ était très ambitieuse, mais au final nous n'obtenons qu'une production mineure qui plaira peut être à un jeune public plus porté sur la forme que sur le fond.
Asphodèle
Je me suis laissé tenter par le premier tome de cette série qui promettait pas mal, mais je m'en suis relativement mordu les doigts. Alors certes c'est une Bd bien exécutée, les couleurs et les dessins sont attractifs, le scénario est plutôt augure de bonnes choses, mais ... ...Mais la mayonnaise ne prend pas, on suit l'histoire sans vraiment rentrer dedans, il manque un peu d'âme à cette série pour décoller. J'ai feuilleté le second tome par acquis de conscience, pensant pourquoi pas trouver un changement, mais cela n'a fait que conforter ma première impression. En conclusion, c'est une série qui trouvera peut-être son public, mais personnellement elle m'a laissé froid.
Le Jardin des Sirènes
La plupart des séries de la collection Vécu, même si elles ne priment pas par la façon dont elles captivent le lecteur par des histoires prenantes, ont au moins l'avantage de leur sérieux historique, de ce qu'elles permettent d'apprendre aux lecteurs sur différentes portions de l'Histoire mondiale. Et le plus souvent elles peuvent se targuer d'un dessin réaliste et précis. Mais ici, ce n'est pas vraiment une réussite. Déjà le dessin ne m'a pas plu du tout. Emmanuelle Brillet, débutante en la matière, n'a pas su à mes yeux nous offrir de belles planches. Le dessin est très moyen, affreusement colorisé, et le sujet de la mer et des bateaux qui est ici le sujet principal est loin d'être réussi, offrant parfois même d'affreuses erreurs (un bateau qui flotte largement au dessous de sa ligne de flottaison presque sur sa quille, des lignes de navires semblables à des briques, ...). Ce n'est franchement pas joli à voir, désolé de devoir le dire de manière aussi crue. En outre, même si elle aurait pu être très intéressante au niveau historique et culturel, l'histoire n'a rien de captivant dans la manière dont elle est narrée. Les personnages sont tout sauf attachants, l'histoire est décousue et peu prenante (normal me direz-vous, le tome 1 et la moitié du tome 2 auraient en principe dû n'être que des albums d'introduction). Bref, on ne rentre pas dans l'histoire, on lit ça avec beaucoup de détachement, effet encore accentué par le dessin navrant. C'est véritablement dommage car l'histoire aurait pu être réellement intéressante, mais les auteurs ne s'y sont pas trompés puisque la série s'est arrêtée au bout de 2 tomes.