MW est un récit qui vous laisse une impression curieuse. On ne peut pas nier que Osamu Tesuka est un grand scénariste mais je vous avoue avoir un peu oublié ce détail tellement, ici, le recit est malsain et dérangeant.
Le sujet de ce manga est celui d'un homme qui a des comportements bizarres après avoir été exposé à un gaz toxique. Depuis lors, il prend un malin plaisir à faire subir de multiples sévices à ses proches ou à de parfaits inconnus. Parfois par simple envie mais souvent pour l'appât du gain. Il est clair que l'on n'est pas épargné dans ce domaine, on a droit à la totale : meurtre d'enfant, rapport homo-sexuel avec un prêtre (un peu contre son gré), viol et kidnapping. Si le scénario n'est pas vraiment mauvais, on a, malgrès tout, beaucoup de difficultés à s'y intéresser. Les dépravations du personnage principal, Yoki, sont omniprésentes et celles-ci prennent, malheureusement, le pas sur l'histoire. J'ai donc eu beaucoup de mal à finir ma lecture et franchement, je ne regrettais pas de refermer cet album.
Au niveau du dessin, Tesuka nous offre toujours ce trait si particulier.
En conclusion, je déconseille fortement cet album et comme le dit ThePatrick, si vous voulez lire du Tesuka, ce n'est peut-être pas le meileur choix pour commencer.
En 1989, la France fêtait le bicentenaire de la révolution. Glénat en profita pour mettre le grappin sur ce sujet en nous proposant une multitude de nouvelles séries ayant comme thème cette période de grand changement.
Les Patriotes est une série typique de ce phénomène de mode. Franck Giroud ("Le Décalogue") nous raconte les préparatifs de cette révolution en suivant le parcours d'un médecin de campagne. On y retrouve les villageois qui se révoltent, les bourgeois qui fuient, ect... Rien n'est oublié et la précision historique est rigoureuse. Le récit en lui-même est agréable à suivre bien que très conventionnel. L'histoire étant le fil conducteur de cette collection (Vécu), on peut regretter que cet aspect prenne souvent le dessus sur le reste. C'est évidement le cas ici et de ce fait le scénario est sans surprise.
Le dessin de Fabien Lacaf ("Macadam") est parfois approximatif, surtout dans le tome 1. Les plans larges sont, eux, plutôt réussis.
Les Patriotes n'auront jamais de suite . Après trois albums, la série fut arrêtée.
Snif ! J'ai acheté les premiers tomes de cette série avec l'espoir au coeur ! D'une part, je voyais les avis positifs émis ici, et d'autre part, après feuilletage, je croyais y retrouver un melting-pot de Dragon Ball, de Monkey Island et du Collège Fou, fou, fou.
Alors voyons le bon côté des choses : dessin plutôt sympa, univers gai et lumineux (on imagine en permanence un ciel bleu, une température méditerranéenne et un soleil éclatant) et quelques touches d'humour qui m'ont fait parfois rire (j'ai bien aimé le coup de la mouette géante à la fin du tome 1 par exemple).
Par contre, le public est résolument plus jeune que ce à quoi je m'attendais. Ca se ressent sur le dessin : les bateaux pirates ont l'air de canards gonflables et les ports ont l'air de villages de playmobils. Les histoires sont toutes bêtes et toutes naïves (il y a des méchants, le gentil Luffy va combattre les méchants, et il va gagner, et il va sauver les gentils, et on le remerciera en pleurant de joie et de gratitude, et tout est bien qui va se finir bien... hum...). Les personnages sont assez caricaturaux et pas vraiment marrants (bon, j'aime assez Zorro Roronoa mais sans plus, quoi). L'humour est parfois franchement lourd et rendu d'autant plus énervant par la déformation continuelle des visages des personnages : ça rend l'humour vraiment simplet, comme accompagné de rires pré-enregistrés dans les séries télé merdiques. Aucune finesse, quoi.
Alors bon, l'ambiance de la BD est assez sympa, mais l'intrigue est d'une platitude complète (Luffy est un pirate débutant qui se monte un équipage hétéroclite au fur et à mesure et se mesurera bientôt aux vrais grands méchants pirates, et il va gagner qui en douterait, et il trouvera le super trésor de la mort qui tue...), les personnages sont sans saveur, l'humour est souvent mauvais et surtout je trouve le tout plutôt inintéressant et vraiment gamin.
Déception...
Le premier m'a vraiment fait rire mais le deuxième m'a laissé stoïque, il sent déjà le réchauffé.
Les dessins sont simples mais pas dégueux.
Achetez quand même le t.1 de cette série qui aurait dû rester un one-shot.
Les deux posteurs ici-bas sont vraiment sympas ou alors c'est moi qui suis mal luné. Morvan exploite le filon "Sillage" jusqu'à la moelle: après un hors-série, la jeunesse de Navis, voici un recueil d'histoires courtes par plusieurs dessinateurs, connus ou non. Le concept est à peu près le même que "Carmen + Travis" mais en nettement mieux dessiné (Bessadi est particulièrement bon) ce qui évite la note minimale. Pour le reste... Déjà que les derniers "Sillage" ne sont pas bien passionnants, que dire de ce recueil? Humour incertain, situations inintéressantes et ensemble décousu: à oublier.
Suite aux avis très favorables ci-dessous, je n'ai pas hésité à acheter cet album dès que j'ai réussi à le trouver. Et... franchement, je regrette d'avoir payé aussi cher pour ça. Enfin, disons surtout que comme Don Lope, j'ai dû vraiment passé à côté de cette BD, ou alors plus simplement je dois être aussi sensible aux émotions qu'il dégage qu'une enclume.
Pour commencer, j'aimais bien le graphisme à la base. Simple, dépouillé, un peu de type cartoon au niveau des personnages, j'aime bien. Ceci étant dit, à la longue, j'en ai eu un peu marre de voir toujours ces visages sans expression sur les personnages : ok, on peut comprendre leurs sentiments et émotions d'autres manières, mais quand même je me suis lassé de cette expressivité à la Buster Keaton qu'affichent tous les persos de la BD.
Ensuite, j'avoue avoir été dérouté par la narration au départ : cette suite de planches presque semblables à des suites de gags (sauf qu'il n'y a pas de gag) m'a fait me demander si c'était une suite d'histoires drôles pas drôles, une suite de planches dont on devait deviner la fin, une tentative de BD expérimentale dans le genre "je ne mets qu'une planche sur deux, au lecteur de se débrouiller pour comprendre", etc... Ce n'est qu'à la fin de la première partie de l'album que j'ai compris : il s'agit de tranches de vie, de moments passés, destinés à permettre au lecteur de cerner les personnages de Jon et Bjorn, leur univers, leur enfance, etc... Et bon, finalement, malgré certaines planches qui me sont restées hermétiques, je trouve que c'est pas mal fait.
La narration au moment du drame de fin de première partie est également bonne à mes yeux.
Puis ensuite vient la seconde partie, montrant la déchéance (relative) du personnage principal, sa vie passée la quarantaine, avec le poids du souvenir et de la culpabilité.
Et puis vient la fin, un peu fantastique, un peu... hermétique.
...
J'ai relu l'album trois fois de suite pour bien essayer de tout capter, de tout comprendre. Certains points restent encore incompris (pourquoi les loubards de la première partie ont-ils des têtes de mort comme les morts de la fin ? La fin est-elle une modification du passé ou juste un souvenir ? Etc...) mais je pense avoir saisi la globalité de l'histoire, la spécificité de la narration toute en ellipses et en non-dits, et toute l'idée et les sentiments qui doivent se dégager de l'oeuvre.
Et...
Et ça me laisse franchement froid.
Ca ne me touche pas. La narration, même si assez efficace, n'a pas su me plonger dans l'univers de la BD. Le dessin sans expression des personnages me les a rendus distants et presque antipathiques. Quant à l'histoire, je la trouve trop vite résumée et ne fonctionnant que sur les émotions dont elle est censée émaner et que je n'ai ressenti que de très loin et très faiblement.
J'admets sans problème que Jason a utilisé là un principe narratif franchement original et mettant en avant la sensibilité de chaque instant avant tout schéma scénaristique, ce qui permet au lecteur de ressentir l'émotion par lui-même plutôt que d'être guidé complètement par l'auteur, et ne serait-ce que pour ça, Attends a une valeur référentielle. Néanmoins, c'est justement là que le bât blesse pour mon cas précis puisque cette émotion, je n'ai pas su la ressentir comme il l'aurait fallu pour vraiment apprécier la lecture et l'oeuvre. C'est là que c'est une question de sensibilité à part entière : certaines oeuvres/émotions touchent certaines personnes, celle-ci n'a pas su me toucher. Or comme tout ou presque de cette oeuvre est basé là-dessus (pas de scénario complexe, d'intrigue, de beauté graphique ou autre (enfin question de goût encore...)), eh bien je n'ai pas pu tirer grand chose de cet album.
Bref, je n'ai pas apprécié ma lecture (et mes relectures) de cet album et je suis déçu de l'avoir acheté.
Ceci étant dit, vu l'avis que d'autres ont sur cet album, je comprends qu'on puisse le ressentir différemment de moi : question de goût et de sensibilité, c'est certain.
Du Morvan quand même assez faible, après un Nirta Omirli déjà extrêmement décevant. "Meka" est un pompage en règle (ou un hommage si on est bien luné) des animes japonaises mettant en scène des robots géants tels "Gundam" ou "Pat Labor" en aussi passionnant (sic). Le dessin (ou plutôt les crayonnés), se voulant dynamique, est à la limite du grossier. On sent que Bengal est capable de beaucoup mieux mais le style qu'il a choisi ici est à mon sens vraiment décevant.
A tant produire (3 sorties en moins d'une semaine, deux autres le mois dernier), JDM commence à éparpiller son talent je trouve, et c'est bien dommage.
Un shonen assez basique à mes yeux. Les personnages principaux sont jeunes et jouent le rôle de héros guerriers et magiciens dans un jeu virtuel où ils vont commencer tout faibles et ignorants du monde qui les entoure. Ils vont le visiter, combattre des méchants, résoudre des énigmes, engager d'autres joueurs pour former une équipe hétéroclite et bien sûr évoluer au fur et à mesure...
Le dessin est ultra-classique pour le genre et quasiment nul en matière de décor (entendez par là qu'ils sont souvent inexistants).
Quant à l'histoire et aux personnages, ils sont franchement gamins à mon goût, voire vraiment creux. Ce sont des dialogues assez ridicules, certains concernant le jeu lui-même (dialogues de shonen de base, voire presque dialogues façon pokemon) et d'autres concernant le monde réel, l'informatique, etc... mais toujours assez nuls. Les auteurs tentent d'un côté de montrer comment était l'informatique de nos jours (à nous lecteurs) et comment il a évolué dans le monde de .Hack, et de l'autre côté, ils cherchent à donner de la profondeur à leurs héros en leur donnant des souvenirs tragiques et autres dans le style "le monde réel est vraiment trop cruel". Alors oui, ça pourrait avoir un intérêt de comparer monde réel et monde virtuel dans l'esprit de jeunes joueurs, mais franchement je trouve ça tellement superficiel et mal fait que... c'en est ridicule.
Bref, un Shonen pour jeunes qui cherchent une série avec un décor prétexte sur le thème "informatique et jeux virtuels" pour cadre de leurs petites bastons et dialogues entre jeunes héros.
Bof...
Je n'aime pas franchement le dessin de Servais : non seulement à la base, je n'aime pas le dessin réaliste, mais en plus là, il ne me plaît vraiment pas sans pouvoir expliquer pourquoi.
Quant à l'histoire, elle est morne, inintéressante, mêlant un thème approchant la pédophilie à un léger complot amoureux et de vagues souvenirs des colonies sans saveur ni intérêt à mes yeux. En outre, le personnage principal est plutôt antipathique, et l'histoire plutôt mal narrée à mon goût.
Bref, une BD assez ratée à mes yeux.
J'hésite vraiment entre Bof et Pas Mal...
L'histoire est gentillette, pas follement passionnante, rapide à lire (peut-être trop). J'ai passé un moment agréable à la lire mais sitôt la lecture achevée on l'oublie. On sourit quelque fois c'est sûr, grâce notamment au dessin de Munuera, mais je sais pas. Il manque un p'tit quelque chose pour me passionner.
Les dessins sont par contre très réussis. J'adore le style cartoon de Munuera, son dessin dynamique convient parfaitement à ce style d'histoire. Les couleurs par contre sont pas tip top...
Bon bah c'est bof à tendance pas mal. Ca fait un peu cher pour un album vite lu et vite oublié. Dommage, attendons le second tome pour voir un probable "mieux". ;)
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
MW
MW est un récit qui vous laisse une impression curieuse. On ne peut pas nier que Osamu Tesuka est un grand scénariste mais je vous avoue avoir un peu oublié ce détail tellement, ici, le recit est malsain et dérangeant. Le sujet de ce manga est celui d'un homme qui a des comportements bizarres après avoir été exposé à un gaz toxique. Depuis lors, il prend un malin plaisir à faire subir de multiples sévices à ses proches ou à de parfaits inconnus. Parfois par simple envie mais souvent pour l'appât du gain. Il est clair que l'on n'est pas épargné dans ce domaine, on a droit à la totale : meurtre d'enfant, rapport homo-sexuel avec un prêtre (un peu contre son gré), viol et kidnapping. Si le scénario n'est pas vraiment mauvais, on a, malgrès tout, beaucoup de difficultés à s'y intéresser. Les dépravations du personnage principal, Yoki, sont omniprésentes et celles-ci prennent, malheureusement, le pas sur l'histoire. J'ai donc eu beaucoup de mal à finir ma lecture et franchement, je ne regrettais pas de refermer cet album. Au niveau du dessin, Tesuka nous offre toujours ce trait si particulier. En conclusion, je déconseille fortement cet album et comme le dit ThePatrick, si vous voulez lire du Tesuka, ce n'est peut-être pas le meileur choix pour commencer.
Les Patriotes
En 1989, la France fêtait le bicentenaire de la révolution. Glénat en profita pour mettre le grappin sur ce sujet en nous proposant une multitude de nouvelles séries ayant comme thème cette période de grand changement. Les Patriotes est une série typique de ce phénomène de mode. Franck Giroud ("Le Décalogue") nous raconte les préparatifs de cette révolution en suivant le parcours d'un médecin de campagne. On y retrouve les villageois qui se révoltent, les bourgeois qui fuient, ect... Rien n'est oublié et la précision historique est rigoureuse. Le récit en lui-même est agréable à suivre bien que très conventionnel. L'histoire étant le fil conducteur de cette collection (Vécu), on peut regretter que cet aspect prenne souvent le dessus sur le reste. C'est évidement le cas ici et de ce fait le scénario est sans surprise. Le dessin de Fabien Lacaf ("Macadam") est parfois approximatif, surtout dans le tome 1. Les plans larges sont, eux, plutôt réussis. Les Patriotes n'auront jamais de suite . Après trois albums, la série fut arrêtée.
One Piece
Snif ! J'ai acheté les premiers tomes de cette série avec l'espoir au coeur ! D'une part, je voyais les avis positifs émis ici, et d'autre part, après feuilletage, je croyais y retrouver un melting-pot de Dragon Ball, de Monkey Island et du Collège Fou, fou, fou. Alors voyons le bon côté des choses : dessin plutôt sympa, univers gai et lumineux (on imagine en permanence un ciel bleu, une température méditerranéenne et un soleil éclatant) et quelques touches d'humour qui m'ont fait parfois rire (j'ai bien aimé le coup de la mouette géante à la fin du tome 1 par exemple). Par contre, le public est résolument plus jeune que ce à quoi je m'attendais. Ca se ressent sur le dessin : les bateaux pirates ont l'air de canards gonflables et les ports ont l'air de villages de playmobils. Les histoires sont toutes bêtes et toutes naïves (il y a des méchants, le gentil Luffy va combattre les méchants, et il va gagner, et il va sauver les gentils, et on le remerciera en pleurant de joie et de gratitude, et tout est bien qui va se finir bien... hum...). Les personnages sont assez caricaturaux et pas vraiment marrants (bon, j'aime assez Zorro Roronoa mais sans plus, quoi). L'humour est parfois franchement lourd et rendu d'autant plus énervant par la déformation continuelle des visages des personnages : ça rend l'humour vraiment simplet, comme accompagné de rires pré-enregistrés dans les séries télé merdiques. Aucune finesse, quoi. Alors bon, l'ambiance de la BD est assez sympa, mais l'intrigue est d'une platitude complète (Luffy est un pirate débutant qui se monte un équipage hétéroclite au fur et à mesure et se mesurera bientôt aux vrais grands méchants pirates, et il va gagner qui en douterait, et il trouvera le super trésor de la mort qui tue...), les personnages sont sans saveur, l'humour est souvent mauvais et surtout je trouve le tout plutôt inintéressant et vraiment gamin. Déception...
Inspecteur Moroni
Le premier m'a vraiment fait rire mais le deuxième m'a laissé stoïque, il sent déjà le réchauffé. Les dessins sont simples mais pas dégueux. Achetez quand même le t.1 de cette série qui aurait dû rester un one-shot.
Les Chroniques de Sillage
Les deux posteurs ici-bas sont vraiment sympas ou alors c'est moi qui suis mal luné. Morvan exploite le filon "Sillage" jusqu'à la moelle: après un hors-série, la jeunesse de Navis, voici un recueil d'histoires courtes par plusieurs dessinateurs, connus ou non. Le concept est à peu près le même que "Carmen + Travis" mais en nettement mieux dessiné (Bessadi est particulièrement bon) ce qui évite la note minimale. Pour le reste... Déjà que les derniers "Sillage" ne sont pas bien passionnants, que dire de ce recueil? Humour incertain, situations inintéressantes et ensemble décousu: à oublier.
Attends
Suite aux avis très favorables ci-dessous, je n'ai pas hésité à acheter cet album dès que j'ai réussi à le trouver. Et... franchement, je regrette d'avoir payé aussi cher pour ça. Enfin, disons surtout que comme Don Lope, j'ai dû vraiment passé à côté de cette BD, ou alors plus simplement je dois être aussi sensible aux émotions qu'il dégage qu'une enclume. Pour commencer, j'aimais bien le graphisme à la base. Simple, dépouillé, un peu de type cartoon au niveau des personnages, j'aime bien. Ceci étant dit, à la longue, j'en ai eu un peu marre de voir toujours ces visages sans expression sur les personnages : ok, on peut comprendre leurs sentiments et émotions d'autres manières, mais quand même je me suis lassé de cette expressivité à la Buster Keaton qu'affichent tous les persos de la BD. Ensuite, j'avoue avoir été dérouté par la narration au départ : cette suite de planches presque semblables à des suites de gags (sauf qu'il n'y a pas de gag) m'a fait me demander si c'était une suite d'histoires drôles pas drôles, une suite de planches dont on devait deviner la fin, une tentative de BD expérimentale dans le genre "je ne mets qu'une planche sur deux, au lecteur de se débrouiller pour comprendre", etc... Ce n'est qu'à la fin de la première partie de l'album que j'ai compris : il s'agit de tranches de vie, de moments passés, destinés à permettre au lecteur de cerner les personnages de Jon et Bjorn, leur univers, leur enfance, etc... Et bon, finalement, malgré certaines planches qui me sont restées hermétiques, je trouve que c'est pas mal fait. La narration au moment du drame de fin de première partie est également bonne à mes yeux. Puis ensuite vient la seconde partie, montrant la déchéance (relative) du personnage principal, sa vie passée la quarantaine, avec le poids du souvenir et de la culpabilité. Et puis vient la fin, un peu fantastique, un peu... hermétique. ... J'ai relu l'album trois fois de suite pour bien essayer de tout capter, de tout comprendre. Certains points restent encore incompris (pourquoi les loubards de la première partie ont-ils des têtes de mort comme les morts de la fin ? La fin est-elle une modification du passé ou juste un souvenir ? Etc...) mais je pense avoir saisi la globalité de l'histoire, la spécificité de la narration toute en ellipses et en non-dits, et toute l'idée et les sentiments qui doivent se dégager de l'oeuvre. Et... Et ça me laisse franchement froid. Ca ne me touche pas. La narration, même si assez efficace, n'a pas su me plonger dans l'univers de la BD. Le dessin sans expression des personnages me les a rendus distants et presque antipathiques. Quant à l'histoire, je la trouve trop vite résumée et ne fonctionnant que sur les émotions dont elle est censée émaner et que je n'ai ressenti que de très loin et très faiblement. J'admets sans problème que Jason a utilisé là un principe narratif franchement original et mettant en avant la sensibilité de chaque instant avant tout schéma scénaristique, ce qui permet au lecteur de ressentir l'émotion par lui-même plutôt que d'être guidé complètement par l'auteur, et ne serait-ce que pour ça, Attends a une valeur référentielle. Néanmoins, c'est justement là que le bât blesse pour mon cas précis puisque cette émotion, je n'ai pas su la ressentir comme il l'aurait fallu pour vraiment apprécier la lecture et l'oeuvre. C'est là que c'est une question de sensibilité à part entière : certaines oeuvres/émotions touchent certaines personnes, celle-ci n'a pas su me toucher. Or comme tout ou presque de cette oeuvre est basé là-dessus (pas de scénario complexe, d'intrigue, de beauté graphique ou autre (enfin question de goût encore...)), eh bien je n'ai pas pu tirer grand chose de cet album. Bref, je n'ai pas apprécié ma lecture (et mes relectures) de cet album et je suis déçu de l'avoir acheté. Ceci étant dit, vu l'avis que d'autres ont sur cet album, je comprends qu'on puisse le ressentir différemment de moi : question de goût et de sensibilité, c'est certain.
Meka
Du Morvan quand même assez faible, après un Nirta Omirli déjà extrêmement décevant. "Meka" est un pompage en règle (ou un hommage si on est bien luné) des animes japonaises mettant en scène des robots géants tels "Gundam" ou "Pat Labor" en aussi passionnant (sic). Le dessin (ou plutôt les crayonnés), se voulant dynamique, est à la limite du grossier. On sent que Bengal est capable de beaucoup mieux mais le style qu'il a choisi ici est à mon sens vraiment décevant. A tant produire (3 sorties en moins d'une semaine, deux autres le mois dernier), JDM commence à éparpiller son talent je trouve, et c'est bien dommage.
.Hack
Un shonen assez basique à mes yeux. Les personnages principaux sont jeunes et jouent le rôle de héros guerriers et magiciens dans un jeu virtuel où ils vont commencer tout faibles et ignorants du monde qui les entoure. Ils vont le visiter, combattre des méchants, résoudre des énigmes, engager d'autres joueurs pour former une équipe hétéroclite et bien sûr évoluer au fur et à mesure... Le dessin est ultra-classique pour le genre et quasiment nul en matière de décor (entendez par là qu'ils sont souvent inexistants). Quant à l'histoire et aux personnages, ils sont franchement gamins à mon goût, voire vraiment creux. Ce sont des dialogues assez ridicules, certains concernant le jeu lui-même (dialogues de shonen de base, voire presque dialogues façon pokemon) et d'autres concernant le monde réel, l'informatique, etc... mais toujours assez nuls. Les auteurs tentent d'un côté de montrer comment était l'informatique de nos jours (à nous lecteurs) et comment il a évolué dans le monde de .Hack, et de l'autre côté, ils cherchent à donner de la profondeur à leurs héros en leur donnant des souvenirs tragiques et autres dans le style "le monde réel est vraiment trop cruel". Alors oui, ça pourrait avoir un intérêt de comparer monde réel et monde virtuel dans l'esprit de jeunes joueurs, mais franchement je trouve ça tellement superficiel et mal fait que... c'en est ridicule. Bref, un Shonen pour jeunes qui cherchent une série avec un décor prétexte sur le thème "informatique et jeux virtuels" pour cadre de leurs petites bastons et dialogues entre jeunes héros.
Les Voyages clos
Bof... Je n'aime pas franchement le dessin de Servais : non seulement à la base, je n'aime pas le dessin réaliste, mais en plus là, il ne me plaît vraiment pas sans pouvoir expliquer pourquoi. Quant à l'histoire, elle est morne, inintéressante, mêlant un thème approchant la pédophilie à un léger complot amoureux et de vagues souvenirs des colonies sans saveur ni intérêt à mes yeux. En outre, le personnage principal est plutôt antipathique, et l'histoire plutôt mal narrée à mon goût. Bref, une BD assez ratée à mes yeux.
Nävis
J'hésite vraiment entre Bof et Pas Mal... L'histoire est gentillette, pas follement passionnante, rapide à lire (peut-être trop). J'ai passé un moment agréable à la lire mais sitôt la lecture achevée on l'oublie. On sourit quelque fois c'est sûr, grâce notamment au dessin de Munuera, mais je sais pas. Il manque un p'tit quelque chose pour me passionner. Les dessins sont par contre très réussis. J'adore le style cartoon de Munuera, son dessin dynamique convient parfaitement à ce style d'histoire. Les couleurs par contre sont pas tip top... Bon bah c'est bof à tendance pas mal. Ca fait un peu cher pour un album vite lu et vite oublié. Dommage, attendons le second tome pour voir un probable "mieux". ;)