Bof.
J'avais bien aimé le tome 1, qui pourtant était pour les premières histoires très maladroit au niveau graphique. Il semblait ébaucher les bases d'une histoire intéressante et qui paraissait à peu près construite. Sans vraiment frissonner, on était quand même plutôt pris par les diverses scènes tantôt gores tantôt un peu angoissantes. Bref, même si les superbes trouvailles visuelles de "Spirale" n'étaient pas au rendez-vous, c'était plutôt pas mal.
Mais le tome 2 tombe dans les travers de "Spirale", et de façon bien pire : il n'y a plus aucune construction, les histoires se suivent sans aucune cohérence, pire, sans aucun rapport, et elles sont la plupart du temps bien loin d'être intéressantes, et encore moins mémorables. :(
Je lirai le troisième et dernier tome, mais sans grand espoir qu'il relève cette série.
Il reigne dans ce 1er album comme un air de comptine d'halloween et de Scream, sachant que j'ai aimé les comptines, mais pas scream.
En fait, ce 1er tome n'est pas mauvais, mais je le trouve presque banal tant les éléments indispensables et bien connus pour ce type d'histoire sont là, bien posés, presque d'une manière scolaire.
La mise en scène veut trop coller à celle qu'on aurait eu au cinéma, ce qui donne certaines scènes vraiment foirées puisque le média utilisé est très différent !
Même le dessin me paraît un peu juste, sans personnalité, avec un manque flagrant de maturité.
Bref, je ne lirai pas les deux prochains tomes, je n'ai pas l'impression de passer à coté d'une grande série.
Pfff... J'ai vaguement lu ça... Vaguement parce que d'une part, c'est vraiment qu'une BD de cul et rien d'autre, et d'autre part parce qu'elle m'a très vite gavé. Côté scénario, c'est zéro : la pauvre jeune mariée qui se retrouve dans un traquenard sexuel sous la domination d'un parrain de la maffia vieux beau, viril, fort mais également méchant, puis ensuite une série de scénettes porno où le parrain domine telle autre femme ou bien où l'héroïne du départ se retrouve soumise face à tels ou tels autres hommes ou femmes... Aucun interêt si ce n'est un voyeurisme que personnellement je trouve relativement malsain : les histoires de domination/soumission, ça m'a toujours gonflé au possible, ce n'est vraiment mais vraiment pas mon trip.
Du cul vulgaire, gratuit, destiné aux mâles en manque d'affirmation personnelle.
Le dessin reste ceci dit plutôt bien foutu donc ce n'est pas complètement nul... mais presque.
Un thriller SF dans la veine des meilleures productions cinématographiques Anglo-Saxones, avec une ambiance colorée et un graphisme dont la rigeur et l’efficacité vous rappelleront un chef d’œuvre nippon nommé “Ghost in the Shell”.
Texte: Claire de lune.
Pour ma part, je serai plus nuancé que l'éditeur de cette nouvelle série. En guise de "meilleure production cinématographiques", nous avons plutôt affaire à un téléfilm de série B. L'intrigue me semble un peu tirée par les cheveux et les dialogues des personnages fleurent bon le polar de seconde zone.
Je n'ai par contre rien à redire sur les dessins de Serge Fino qui laissent bien transparaître l'atmosphère futuriste et quelque peu oppressante d'une planète minière telle que je me la représente. Par certains côtés, cela me rappelle le film "Total Recall" avec Arnold Schwarzenegger.
En résumé, il s'agit d'un premier tome juste honnête mais aussitôt oublié. Avant d'acheter le second, je m'accorderai le temps de le feuilleter un peu plus longuement...
PS: A noter que cette série est une reprise d'une BD abandonnée par les Editions Soleil : Starblood.
Mouais, c'est du porno basique, à savoir sans grand intérêt, sans originalité, et avec un semblant de scénar.
Même le dessin n'est pas réussi, du moins il ne me plait vraiment pas, il semble vieux et n'a aucun charme. Les femmes sont mignonnes mais pas excitantes.
Même un forcené de lecture de BD de cul ne trouvera pas son compte avec cette BD.
J'ai profité de ces vacances pour relire 2 anciens albums de Michel Vaillant histoire de bien remettre à jour mes souvenirs de cette série. Et mon avis est le même que ce dont je me souvenais.
Je n'aime pas le dessin. Il est réaliste et ligne claire mais très statique. Les visages sont quasiment strictement identiques pour chacun des persos, différentiables uniquement par leur coiffure, avec le même nez droit, le même visage carré et le même aspect que ce soit un homme ou une femme d'ailleurs. Et même au niveau du dessin des voitures, ce n'est franchement pas fantastique alors que c'est le sujet de l'histoire : les véhicules sont dessinés à la règle bien souvent et sont plutôt moches dans l'ensemble.
Quant aux histoires... Il y a un côté amusant à voir cette BD vraiment chauvine, avec la société Vaillante, super société de construction automobile française qui fabrique des voitures formidables, appréciées dans le monde entier, qui gagnent toutes les courses, qui se vendent mieux que toutes les autres, qui sont loin devant au niveau technologique, etc... et la famille Vaillant à qui tout réussit, avec ce héros, Michel Vaillant, fort, beau, droit, loyal et... totalement lisse et sans interêt.
Alors dans l'ensemble, ça donne des histoires qui se laissent néanmoins lire : si on n'a rien d'autre sous la main, on peut passer le temps en lisant ça. Ce n'est pas particulièrement passionnant, on a à peine envie de savoir ce qu'il va se passer à la fin, mais bon, ce n'est pas rebutant. C'est juste... ennuyeux et assez désuet dans l'ensemble.
Etant jeune, je n'ai jamais aimé cette série. Adulte, je ne la trouve pas véritablement à jeter mais franchement il y a foule d'autres séries que je lirais plutôt que celle-là.
Pour commencer, je tiens à signaler que tous mes proches ou presque m'appelent Kael depuis plus de 25 ans... Donc aucun rapport avec cette BD :)
Donc à cause du nom de la BD, je me suis senti obligé de l'acheter... même si j'avais pas un feeling énorme dès le début.
Commençons par le pire : les couleurs. C'est de la couleur à l'ordi assez foirée puisque trop simple, trop plate, sans recherche pour se différencier de ce qui peut être fait par d'autres dont ce n'est pas le métier... Bref, pas d'âme, pas de plaisir, c'est du photoshop que n'importe quel coloriste moyen peut faire. Aucun travail n'a été fait au niveau des ambiances... ou du moins, le résultat n'est pas à la hauteur.
Le dessin pur est plutôt correct, sans être génial. Je suis assez gêné par certains manques de décors, mais ce n'est pas si grave. Pas d'erreurs de débutant à noter, c'est un bon point pour un premier album. (Si seulement les couleurs avaient été autres...)
Mais franchement, ce scénar "pue" la maladresse. Les dialogues sonnent faux, les scènes s'enchainent mal, et lidée de base (qui n'est pas d'une originalité folle au départ) est diablement mal traitée. On accumule les clichés genre le vieux commissaire qui se révèle être un looser, l'opéra dont les spectateurs ressemblent à des vieux bourgois pédants (ça m'agace ça !), le coup de foudre niais des deux dernières pages, le happy end gros comme une maison dès les premières pages etc etc
Nan sérieux, autant le dessin est correct, autant le scénar est trop juste.
BD qui sort de l'ordinaire mais qui casse pas des briques non plus. Les petites histoires se passent toutes dans un genre de futur post-apocalyptique (on se demande pourquoi d'ailleurs). Elles traitent de fantasmes de mecs frustrés, moches et cons. Les filles en revanche sont belles et toutes sont des salopes. Par contre si vous cherchez du cul, circulez y'a rien à voir.
Après le très bon Dors petite fille, j'attendais Sergio Bleda avec une certaine impatience tant il m'avait étonné avec son 1er album.
"Et là, c'est le drame..."
Ce 2e album est très loin du précédent, à tel point qu'on pourrait se demander s'il s'agit bien du même auteur.
D'aucuns avaient critiqués les couleurs un peu floues, un peu brouillonnes de Dors petite fille, leurs voeux ont été exaucés :( Je trouve les couleurs d'un banal à faire peur, même si elles restent assez travaillés... je m'attendais à tellement mieux ! Du coup, même le dessin semble moins bon, alors que les différences ne sont pas si flagrantes.
Le vrai problème avec Bloody Winter, c'est bel et bien son histoire. La mise en scène est assez bancale et surtout bien trop prévisible (Sauf la toute fin, ouf ! L'honneur est sauf, même si ça ne rattrappe pas le reste)
Je ne pense pas qu'un 2e tome aurait pu aider à rendre cette histoire plus intéressante tant l'idée de base est éculée.
Allez, on va dire que ça a servi à Bleda pour qu'il travaille son dessin... Il a un vrai talent au dessin ce gars.
Djian, déjà scénariste de Fleurs carnivores, reste dans le western avec ce premier opus du tryptique "Chito Grant". Ca s'annonçait comme une bonne histoire de vengeance, sentant le sable chaud, la tortilla et le canon scié, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce premier tome est assez décevant.
Assez classique, ce qui n'est pas forcément un mal pour un western, l'histoire peine à décoller pour même stagner et ennuyer la plupart du temps. On se fout un peu de l'histoire de ce pauvre Chito: a-t-il eu l'oeil mangé par un vautour ou s'est-il curé le nez un peu trop loin? Je ne le saurai sans doute pas parce que je ne lirai pas la suite, les dessins assez carrés d'Etien ayant de plus la propriété de m'irriter la rétine.
Allez, je suis un peu dur: "Chito Grant" tome 1 n'est pas une grosse daube mais un premier tome beaucoup trop léger et superficiel pour vraiment passionner.
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Tomié
Bof. J'avais bien aimé le tome 1, qui pourtant était pour les premières histoires très maladroit au niveau graphique. Il semblait ébaucher les bases d'une histoire intéressante et qui paraissait à peu près construite. Sans vraiment frissonner, on était quand même plutôt pris par les diverses scènes tantôt gores tantôt un peu angoissantes. Bref, même si les superbes trouvailles visuelles de "Spirale" n'étaient pas au rendez-vous, c'était plutôt pas mal. Mais le tome 2 tombe dans les travers de "Spirale", et de façon bien pire : il n'y a plus aucune construction, les histoires se suivent sans aucune cohérence, pire, sans aucun rapport, et elles sont la plupart du temps bien loin d'être intéressantes, et encore moins mémorables. :( Je lirai le troisième et dernier tome, mais sans grand espoir qu'il relève cette série.
L'Ombre du Cinéphage
Il reigne dans ce 1er album comme un air de comptine d'halloween et de Scream, sachant que j'ai aimé les comptines, mais pas scream. En fait, ce 1er tome n'est pas mauvais, mais je le trouve presque banal tant les éléments indispensables et bien connus pour ce type d'histoire sont là, bien posés, presque d'une manière scolaire. La mise en scène veut trop coller à celle qu'on aurait eu au cinéma, ce qui donne certaines scènes vraiment foirées puisque le média utilisé est très différent ! Même le dessin me paraît un peu juste, sans personnalité, avec un manque flagrant de maturité. Bref, je ne lirai pas les deux prochains tomes, je n'ai pas l'impression de passer à coté d'une grande série.
Dressage et Punitions
Pfff... J'ai vaguement lu ça... Vaguement parce que d'une part, c'est vraiment qu'une BD de cul et rien d'autre, et d'autre part parce qu'elle m'a très vite gavé. Côté scénario, c'est zéro : la pauvre jeune mariée qui se retrouve dans un traquenard sexuel sous la domination d'un parrain de la maffia vieux beau, viril, fort mais également méchant, puis ensuite une série de scénettes porno où le parrain domine telle autre femme ou bien où l'héroïne du départ se retrouve soumise face à tels ou tels autres hommes ou femmes... Aucun interêt si ce n'est un voyeurisme que personnellement je trouve relativement malsain : les histoires de domination/soumission, ça m'a toujours gonflé au possible, ce n'est vraiment mais vraiment pas mon trip. Du cul vulgaire, gratuit, destiné aux mâles en manque d'affirmation personnelle. Le dessin reste ceci dit plutôt bien foutu donc ce n'est pas complètement nul... mais presque.
John Sorrow (Starblood)
Un thriller SF dans la veine des meilleures productions cinématographiques Anglo-Saxones, avec une ambiance colorée et un graphisme dont la rigeur et l’efficacité vous rappelleront un chef d’œuvre nippon nommé “Ghost in the Shell”. Texte: Claire de lune. Pour ma part, je serai plus nuancé que l'éditeur de cette nouvelle série. En guise de "meilleure production cinématographiques", nous avons plutôt affaire à un téléfilm de série B. L'intrigue me semble un peu tirée par les cheveux et les dialogues des personnages fleurent bon le polar de seconde zone. Je n'ai par contre rien à redire sur les dessins de Serge Fino qui laissent bien transparaître l'atmosphère futuriste et quelque peu oppressante d'une planète minière telle que je me la représente. Par certains côtés, cela me rappelle le film "Total Recall" avec Arnold Schwarzenegger. En résumé, il s'agit d'un premier tome juste honnête mais aussitôt oublié. Avant d'acheter le second, je m'accorderai le temps de le feuilleter un peu plus longuement... PS: A noter que cette série est une reprise d'une BD abandonnée par les Editions Soleil : Starblood.
Dressage et Punitions
Mouais, c'est du porno basique, à savoir sans grand intérêt, sans originalité, et avec un semblant de scénar. Même le dessin n'est pas réussi, du moins il ne me plait vraiment pas, il semble vieux et n'a aucun charme. Les femmes sont mignonnes mais pas excitantes. Même un forcené de lecture de BD de cul ne trouvera pas son compte avec cette BD.
Michel Vaillant
J'ai profité de ces vacances pour relire 2 anciens albums de Michel Vaillant histoire de bien remettre à jour mes souvenirs de cette série. Et mon avis est le même que ce dont je me souvenais. Je n'aime pas le dessin. Il est réaliste et ligne claire mais très statique. Les visages sont quasiment strictement identiques pour chacun des persos, différentiables uniquement par leur coiffure, avec le même nez droit, le même visage carré et le même aspect que ce soit un homme ou une femme d'ailleurs. Et même au niveau du dessin des voitures, ce n'est franchement pas fantastique alors que c'est le sujet de l'histoire : les véhicules sont dessinés à la règle bien souvent et sont plutôt moches dans l'ensemble. Quant aux histoires... Il y a un côté amusant à voir cette BD vraiment chauvine, avec la société Vaillante, super société de construction automobile française qui fabrique des voitures formidables, appréciées dans le monde entier, qui gagnent toutes les courses, qui se vendent mieux que toutes les autres, qui sont loin devant au niveau technologique, etc... et la famille Vaillant à qui tout réussit, avec ce héros, Michel Vaillant, fort, beau, droit, loyal et... totalement lisse et sans interêt. Alors dans l'ensemble, ça donne des histoires qui se laissent néanmoins lire : si on n'a rien d'autre sous la main, on peut passer le temps en lisant ça. Ce n'est pas particulièrement passionnant, on a à peine envie de savoir ce qu'il va se passer à la fin, mais bon, ce n'est pas rebutant. C'est juste... ennuyeux et assez désuet dans l'ensemble. Etant jeune, je n'ai jamais aimé cette série. Adulte, je ne la trouve pas véritablement à jeter mais franchement il y a foule d'autres séries que je lirais plutôt que celle-là.
Les Voyages de Kaël
Pour commencer, je tiens à signaler que tous mes proches ou presque m'appelent Kael depuis plus de 25 ans... Donc aucun rapport avec cette BD :) Donc à cause du nom de la BD, je me suis senti obligé de l'acheter... même si j'avais pas un feeling énorme dès le début. Commençons par le pire : les couleurs. C'est de la couleur à l'ordi assez foirée puisque trop simple, trop plate, sans recherche pour se différencier de ce qui peut être fait par d'autres dont ce n'est pas le métier... Bref, pas d'âme, pas de plaisir, c'est du photoshop que n'importe quel coloriste moyen peut faire. Aucun travail n'a été fait au niveau des ambiances... ou du moins, le résultat n'est pas à la hauteur. Le dessin pur est plutôt correct, sans être génial. Je suis assez gêné par certains manques de décors, mais ce n'est pas si grave. Pas d'erreurs de débutant à noter, c'est un bon point pour un premier album. (Si seulement les couleurs avaient été autres...) Mais franchement, ce scénar "pue" la maladresse. Les dialogues sonnent faux, les scènes s'enchainent mal, et lidée de base (qui n'est pas d'une originalité folle au départ) est diablement mal traitée. On accumule les clichés genre le vieux commissaire qui se révèle être un looser, l'opéra dont les spectateurs ressemblent à des vieux bourgois pédants (ça m'agace ça !), le coup de foudre niais des deux dernières pages, le happy end gros comme une maison dès les premières pages etc etc Nan sérieux, autant le dessin est correct, autant le scénar est trop juste.
Fantasmagories
BD qui sort de l'ordinaire mais qui casse pas des briques non plus. Les petites histoires se passent toutes dans un genre de futur post-apocalyptique (on se demande pourquoi d'ailleurs). Elles traitent de fantasmes de mecs frustrés, moches et cons. Les filles en revanche sont belles et toutes sont des salopes. Par contre si vous cherchez du cul, circulez y'a rien à voir.
Bloody Winter
Après le très bon Dors petite fille, j'attendais Sergio Bleda avec une certaine impatience tant il m'avait étonné avec son 1er album. "Et là, c'est le drame..." Ce 2e album est très loin du précédent, à tel point qu'on pourrait se demander s'il s'agit bien du même auteur. D'aucuns avaient critiqués les couleurs un peu floues, un peu brouillonnes de Dors petite fille, leurs voeux ont été exaucés :( Je trouve les couleurs d'un banal à faire peur, même si elles restent assez travaillés... je m'attendais à tellement mieux ! Du coup, même le dessin semble moins bon, alors que les différences ne sont pas si flagrantes. Le vrai problème avec Bloody Winter, c'est bel et bien son histoire. La mise en scène est assez bancale et surtout bien trop prévisible (Sauf la toute fin, ouf ! L'honneur est sauf, même si ça ne rattrappe pas le reste) Je ne pense pas qu'un 2e tome aurait pu aider à rendre cette histoire plus intéressante tant l'idée de base est éculée. Allez, on va dire que ça a servi à Bleda pour qu'il travaille son dessin... Il a un vrai talent au dessin ce gars.
Chito Grant
Djian, déjà scénariste de Fleurs carnivores, reste dans le western avec ce premier opus du tryptique "Chito Grant". Ca s'annonçait comme une bonne histoire de vengeance, sentant le sable chaud, la tortilla et le canon scié, le moins qu'on puisse dire, c'est que ce premier tome est assez décevant. Assez classique, ce qui n'est pas forcément un mal pour un western, l'histoire peine à décoller pour même stagner et ennuyer la plupart du temps. On se fout un peu de l'histoire de ce pauvre Chito: a-t-il eu l'oeil mangé par un vautour ou s'est-il curé le nez un peu trop loin? Je ne le saurai sans doute pas parce que je ne lirai pas la suite, les dessins assez carrés d'Etien ayant de plus la propriété de m'irriter la rétine. Allez, je suis un peu dur: "Chito Grant" tome 1 n'est pas une grosse daube mais un premier tome beaucoup trop léger et superficiel pour vraiment passionner.