Je crois décidément que je suis peu enclin à apprécier cet art des histoires courtes. Je n'arrive jamais à vraiment me plonger dans la BD et tout reste vraiment superficiel. Il faut alors se situer sur un autre plan étant donné que l'on n'est plus dans une histoire. Peut-être est-ce plus un plaisir intellectuel d'une situation bien amenée.
Ici, on trouve pas mal de bonnes choses car les dessins sont assez réussis notamment pour renforcer une impression bien noire. Les situations sont souvent bien vues et bien amenées, mais pas toutes. Je trouve que ça tombe un peu à l'eau de temps en temps.
Je ne trouve pas ça si noir, allez plutôt voir du Arturo Ripstein vous verrez ce que c'est. En plus l'absence de parole est souvent délicate et renforce ce sentiment que tout se lit un peu vite.
Je sens bien que je passe à côté d'une lecture plus profonde, mais bon je n'ai toujours pas réussi.
Bretecher a un style de dessin que je trouve proche de celui de Reiser; autrement dit, il ne faut pas espérer des planches superbement illustrées mais juste quelque chose d'efficace et d'expressif. Personnellement, je n'aime pas franchement.
Ensuite, côté humour, ben ça ne me fait pas rire. Les personnages dont Bretecher se moquent dans cet album sont tous de vieux bourgeois un peu bohèmes, ou encore de jeunes bourgeois émancipés. En gros, ça ressemble farouchement à une génération de 68-ards un peu attardés, adeptes de yoga, d'ouvrir leurs shakra, de parler ouvertement à leurs enfants, de libération de la femme ou de discussion sans fin sur le monde et la société. Résultat, l'humour, ici, ne me touche en rien et a même un aspect désuet assez sensible. Ca se veut un peu choquant, un peu caustique, mais ça ne s'attaque qu'à une frange de la société légèrement dépassée à mes yeux. Cela fait peut-être rire ou réagir la génération bourgeoise qui a justement vécu cette époque là, mais alors moi, non...
Rien de percutant, rien de franchement drôle, trop de texte un peu lourd à lire, un dessin qu'il faut aimer... Bof...
Ca commence bien avec une mise en ambiance vraiment réussie et des dessins vraiment impressionnants. Et puis commence une quête un peu bidon avec des gentils et des méchants un peu partout, des tentatives humouristiques pas très réussies à mon goût. Au bout de trois tomes j'ai même commencé à trouvé le temps long et ce malgré ces dessins toujours aussi splendides. Sans être transcendant, le quatrième tome a un scénario beaucoup plus réussi. Ce n'est pas révolutionnaire, mais au moins ça fait moins bête et c'est beaucoup plus plaisant à suivre. Au moins c'est une série qui se finit, c'est toujours un plus.
Au premier tome on est emballé par l'histoire. La sauvagerie du héros et du monde dans lequel il évolue rend le récit excitant. Puis avec les tomes suivant le héros perd son identité pour finir dans le mystissisme le plus complet... La franchement c'est dur à avaller. Et je n'aime pas cette fin pleine de sentiments "catho".
Ajouter à cela un dessin ordinaire et la note ne dépasse pas le 2/5...
C'est une vraie curiosité sur laquelle je suis tombé avec cette BD puisque c'est la toute première éditée par Mattt Konture avant qu'il ne rencontre Trondheim et les autres, dans ce qui était alors le prémisce de la Collection Patte de Mouche de l'Association (alors appelée l'Association pour l'Apologie du Neuvième Art Libre).
Autant le dire tout de suite, c'est une BD que je qualifierais presque de punk. Le graphisme est noir et blanc, très underground, violent... c'est pas franchement mon genre. Quant à l'histoire, elle est du même niveau que le graphisme. Underground, trash, violente, autant de termes pour la décrire à mes yeux. L'histoire pourrait se résumer à "qu'est-ce qu'un esprit simple peut imaginer de pire pour faire s'entretuer des bonshommes imaginaires ?". Et à part ça ? Ben à part ça pas grand chose...
Alors je ne sais pas trop quel est le message de cette BD, si elle en a un du moins, mais bon... c'est underground, quoi...
Je ne sais pas trop quoi penser de cet album. Le sujet m'a profondément ennuyé. Le personnage de Rita est tellement médiocre, et celui d'Edmond tellement mal exploité (il pourrait être plus inquiétant) que j'avais vraiment du mal à m'y intéresser. A vrai dire, une fois que l'album est refermé, je n'ai pas vraiment compris où Charyn voulait en venir. Peut-être est-ce trop profond pour moi...
Quant au dessin de Boucq, c'est un peu la même chose. il n'a pas mis dans cet album la folie dont il peut faire preuve ailleurs, et son trait me semble étrangement brouillon, irrégulier, ne sachant pas où il va.
Bref, je n'en retire pas grand-chose...
J'avais un peu peur en voyant la couverture que ce soit violent, malsain et manichéen... Quelques pages plus loin (lues très vite), le verdict tombe : bof. Certes, on échappe au politiquement incorrect, à la violence gratuite. Mais on ne ressent pas d'intérêt pour autant ; le concept du père virtuel est -selon moi- très mal exploité au final. Le dessin de Beb Deum, qui se veut "matrixien" (désolé, je ne sais pas trop comment le qualifier), manque pourtant de rigueur et se contente de facilité dans la plupart des cases.
C'est dingue comme j'avais l'impression de lire une BD de Dany.
Le shéma est strictement le même : un dessin très sympa dans le genre et des histoires parfois drôles (de loin en loin) et souvent archi connues et/ou prévisibles.
Allez, ça fait marrer de recevoir une planche ou 2 parfois dans un mail, mais sinon...
D'une certaine manière, cela me surprend que ce soit Miller qui aie fait ce scénario : je l'ai trouvé franchement vide.
Côté dessin, il est plutôt bon, y a rien à redire. Il est précis, net, détaillé et... complètement sans âme.
Et côté scénario, donc, si on voulait résumer l'histoire, ce ne serait rien d'autre qu'un gros combat : un Godzilla "énormément méchant" qui parle (et dit des conneries) et qui crache du feu dévaste le monde moderne, alors on envoie Rusty le petit robot japonais l'attaquer mais celui-ci se prend une grosse gamelle alors on envoie le fin du fin de la technologie Américaine (!!) et ça se bastonne, et ça détruit tout, et boum, à la fin, le gros robot gagne. Le tout est traité sur le ton de la rigolade, de la parodie (pas très fine), mais c'est pas franchement marrant, et au final, ça se révèle même vraiment creux. C'est une histoire au côté "politiquement ultra-correct" volontairement exagéré histoire de tourner en dérision les comics de super-héros et les USA pour leur côté "sauveurs du monde irréprochable et prêts à se sacrifier pour que vivent heureux les petits enfants", mais l'exagération ici n'a pas su me faire rire ni atteindre à mon avis son but de critique du "système".
Vraiment décevant de la part de l'auteur de Dark Knight : un album dont il ne sort rien et dont on peut se passer amplement.
Je suis d'accord avec sagera, autant j'admire les auteurs pour toute les recherches qu' ils on fait, autant lire des dialogue comme ça me saoule vraiment. C'est fatiguant, on a l'impression que des phrases ne servent a rien.
Le dessin est classique, ya rien à dire de mal dessus mais il n'y a rien de bien non plus à dire.
Le scénario ne m'a pas captivé, loin de là, j'ai quand même lu les 4 premiers tomes mais en voyant combien il y en avait j'ai renoncé à lire la suite.
Bref 2 étoiles mais c'est vraiment pour la recherche des détails de l'époque.
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Exit (Thomas Ott)
Je crois décidément que je suis peu enclin à apprécier cet art des histoires courtes. Je n'arrive jamais à vraiment me plonger dans la BD et tout reste vraiment superficiel. Il faut alors se situer sur un autre plan étant donné que l'on n'est plus dans une histoire. Peut-être est-ce plus un plaisir intellectuel d'une situation bien amenée. Ici, on trouve pas mal de bonnes choses car les dessins sont assez réussis notamment pour renforcer une impression bien noire. Les situations sont souvent bien vues et bien amenées, mais pas toutes. Je trouve que ça tombe un peu à l'eau de temps en temps. Je ne trouve pas ça si noir, allez plutôt voir du Arturo Ripstein vous verrez ce que c'est. En plus l'absence de parole est souvent délicate et renforce ce sentiment que tout se lit un peu vite. Je sens bien que je passe à côté d'une lecture plus profonde, mais bon je n'ai toujours pas réussi.
Mouler démouler
Bretecher a un style de dessin que je trouve proche de celui de Reiser; autrement dit, il ne faut pas espérer des planches superbement illustrées mais juste quelque chose d'efficace et d'expressif. Personnellement, je n'aime pas franchement. Ensuite, côté humour, ben ça ne me fait pas rire. Les personnages dont Bretecher se moquent dans cet album sont tous de vieux bourgeois un peu bohèmes, ou encore de jeunes bourgeois émancipés. En gros, ça ressemble farouchement à une génération de 68-ards un peu attardés, adeptes de yoga, d'ouvrir leurs shakra, de parler ouvertement à leurs enfants, de libération de la femme ou de discussion sans fin sur le monde et la société. Résultat, l'humour, ici, ne me touche en rien et a même un aspect désuet assez sensible. Ca se veut un peu choquant, un peu caustique, mais ça ne s'attaque qu'à une frange de la société légèrement dépassée à mes yeux. Cela fait peut-être rire ou réagir la génération bourgeoise qui a justement vécu cette époque là, mais alors moi, non... Rien de percutant, rien de franchement drôle, trop de texte un peu lourd à lire, un dessin qu'il faut aimer... Bof...
la Graine de Folie
Ca commence bien avec une mise en ambiance vraiment réussie et des dessins vraiment impressionnants. Et puis commence une quête un peu bidon avec des gentils et des méchants un peu partout, des tentatives humouristiques pas très réussies à mon goût. Au bout de trois tomes j'ai même commencé à trouvé le temps long et ce malgré ces dessins toujours aussi splendides. Sans être transcendant, le quatrième tome a un scénario beaucoup plus réussi. Ce n'est pas révolutionnaire, mais au moins ça fait moins bête et c'est beaucoup plus plaisant à suivre. Au moins c'est une série qui se finit, c'est toujours un plus.
Juan Solo
Au premier tome on est emballé par l'histoire. La sauvagerie du héros et du monde dans lequel il évolue rend le récit excitant. Puis avec les tomes suivant le héros perd son identité pour finir dans le mystissisme le plus complet... La franchement c'est dur à avaller. Et je n'aime pas cette fin pleine de sentiments "catho". Ajouter à cela un dessin ordinaire et la note ne dépasse pas le 2/5...
Ruga Zébo Violent
C'est une vraie curiosité sur laquelle je suis tombé avec cette BD puisque c'est la toute première éditée par Mattt Konture avant qu'il ne rencontre Trondheim et les autres, dans ce qui était alors le prémisce de la Collection Patte de Mouche de l'Association (alors appelée l'Association pour l'Apologie du Neuvième Art Libre). Autant le dire tout de suite, c'est une BD que je qualifierais presque de punk. Le graphisme est noir et blanc, très underground, violent... c'est pas franchement mon genre. Quant à l'histoire, elle est du même niveau que le graphisme. Underground, trash, violente, autant de termes pour la décrire à mes yeux. L'histoire pourrait se résumer à "qu'est-ce qu'un esprit simple peut imaginer de pire pour faire s'entretuer des bonshommes imaginaires ?". Et à part ça ? Ben à part ça pas grand chose... Alors je ne sais pas trop quel est le message de cette BD, si elle en a un du moins, mais bon... c'est underground, quoi...
La femme du magicien
Je ne sais pas trop quoi penser de cet album. Le sujet m'a profondément ennuyé. Le personnage de Rita est tellement médiocre, et celui d'Edmond tellement mal exploité (il pourrait être plus inquiétant) que j'avais vraiment du mal à m'y intéresser. A vrai dire, une fois que l'album est refermé, je n'ai pas vraiment compris où Charyn voulait en venir. Peut-être est-ce trop profond pour moi... Quant au dessin de Boucq, c'est un peu la même chose. il n'a pas mis dans cet album la folie dont il peut faire preuve ailleurs, et son trait me semble étrangement brouillon, irrégulier, ne sachant pas où il va. Bref, je n'en retire pas grand-chose...
e-dad
J'avais un peu peur en voyant la couverture que ce soit violent, malsain et manichéen... Quelques pages plus loin (lues très vite), le verdict tombe : bof. Certes, on échappe au politiquement incorrect, à la violence gratuite. Mais on ne ressent pas d'intérêt pour autant ; le concept du père virtuel est -selon moi- très mal exploité au final. Le dessin de Beb Deum, qui se veut "matrixien" (désolé, je ne sais pas trop comment le qualifier), manque pourtant de rigueur et se contente de facilité dans la plupart des cases.
Innocence
C'est dingue comme j'avais l'impression de lire une BD de Dany. Le shéma est strictement le même : un dessin très sympa dans le genre et des histoires parfois drôles (de loin en loin) et souvent archi connues et/ou prévisibles. Allez, ça fait marrer de recevoir une planche ou 2 parfois dans un mail, mais sinon...
Big Guy and Rusty the Boy Robot (Big Guy)
D'une certaine manière, cela me surprend que ce soit Miller qui aie fait ce scénario : je l'ai trouvé franchement vide. Côté dessin, il est plutôt bon, y a rien à redire. Il est précis, net, détaillé et... complètement sans âme. Et côté scénario, donc, si on voulait résumer l'histoire, ce ne serait rien d'autre qu'un gros combat : un Godzilla "énormément méchant" qui parle (et dit des conneries) et qui crache du feu dévaste le monde moderne, alors on envoie Rusty le petit robot japonais l'attaquer mais celui-ci se prend une grosse gamelle alors on envoie le fin du fin de la technologie Américaine (!!) et ça se bastonne, et ça détruit tout, et boum, à la fin, le gros robot gagne. Le tout est traité sur le ton de la rigolade, de la parodie (pas très fine), mais c'est pas franchement marrant, et au final, ça se révèle même vraiment creux. C'est une histoire au côté "politiquement ultra-correct" volontairement exagéré histoire de tourner en dérision les comics de super-héros et les USA pour leur côté "sauveurs du monde irréprochable et prêts à se sacrifier pour que vivent heureux les petits enfants", mais l'exagération ici n'a pas su me faire rire ni atteindre à mon avis son but de critique du "système". Vraiment décevant de la part de l'auteur de Dark Knight : un album dont il ne sort rien et dont on peut se passer amplement.
Les chemins de Malefosse
Je suis d'accord avec sagera, autant j'admire les auteurs pour toute les recherches qu' ils on fait, autant lire des dialogue comme ça me saoule vraiment. C'est fatiguant, on a l'impression que des phrases ne servent a rien. Le dessin est classique, ya rien à dire de mal dessus mais il n'y a rien de bien non plus à dire. Le scénario ne m'a pas captivé, loin de là, j'ai quand même lu les 4 premiers tomes mais en voyant combien il y en avait j'ai renoncé à lire la suite. Bref 2 étoiles mais c'est vraiment pour la recherche des détails de l'époque.