Je ne sais pas trop quoi penser de cet album. Le sujet m'a profondément ennuyé. Le personnage de Rita est tellement médiocre, et celui d'Edmond tellement mal exploité (il pourrait être plus inquiétant) que j'avais vraiment du mal à m'y intéresser. A vrai dire, une fois que l'album est refermé, je n'ai pas vraiment compris où Charyn voulait en venir. Peut-être est-ce trop profond pour moi...
Quant au dessin de Boucq, c'est un peu la même chose. il n'a pas mis dans cet album la folie dont il peut faire preuve ailleurs, et son trait me semble étrangement brouillon, irrégulier, ne sachant pas où il va.
Bref, je n'en retire pas grand-chose...
J'avais un peu peur en voyant la couverture que ce soit violent, malsain et manichéen... Quelques pages plus loin (lues très vite), le verdict tombe : bof. Certes, on échappe au politiquement incorrect, à la violence gratuite. Mais on ne ressent pas d'intérêt pour autant ; le concept du père virtuel est -selon moi- très mal exploité au final. Le dessin de Beb Deum, qui se veut "matrixien" (désolé, je ne sais pas trop comment le qualifier), manque pourtant de rigueur et se contente de facilité dans la plupart des cases.
C'est dingue comme j'avais l'impression de lire une BD de Dany.
Le shéma est strictement le même : un dessin très sympa dans le genre et des histoires parfois drôles (de loin en loin) et souvent archi connues et/ou prévisibles.
Allez, ça fait marrer de recevoir une planche ou 2 parfois dans un mail, mais sinon...
D'une certaine manière, cela me surprend que ce soit Miller qui aie fait ce scénario : je l'ai trouvé franchement vide.
Côté dessin, il est plutôt bon, y a rien à redire. Il est précis, net, détaillé et... complètement sans âme.
Et côté scénario, donc, si on voulait résumer l'histoire, ce ne serait rien d'autre qu'un gros combat : un Godzilla "énormément méchant" qui parle (et dit des conneries) et qui crache du feu dévaste le monde moderne, alors on envoie Rusty le petit robot japonais l'attaquer mais celui-ci se prend une grosse gamelle alors on envoie le fin du fin de la technologie Américaine (!!) et ça se bastonne, et ça détruit tout, et boum, à la fin, le gros robot gagne. Le tout est traité sur le ton de la rigolade, de la parodie (pas très fine), mais c'est pas franchement marrant, et au final, ça se révèle même vraiment creux. C'est une histoire au côté "politiquement ultra-correct" volontairement exagéré histoire de tourner en dérision les comics de super-héros et les USA pour leur côté "sauveurs du monde irréprochable et prêts à se sacrifier pour que vivent heureux les petits enfants", mais l'exagération ici n'a pas su me faire rire ni atteindre à mon avis son but de critique du "système".
Vraiment décevant de la part de l'auteur de Dark Knight : un album dont il ne sort rien et dont on peut se passer amplement.
Je suis d'accord avec sagera, autant j'admire les auteurs pour toute les recherches qu' ils on fait, autant lire des dialogue comme ça me saoule vraiment. C'est fatiguant, on a l'impression que des phrases ne servent a rien.
Le dessin est classique, ya rien à dire de mal dessus mais il n'y a rien de bien non plus à dire.
Le scénario ne m'a pas captivé, loin de là, j'ai quand même lu les 4 premiers tomes mais en voyant combien il y en avait j'ai renoncé à lire la suite.
Bref 2 étoiles mais c'est vraiment pour la recherche des détails de l'époque.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas l'originalité qui frappe lors de la lecture.
L'intrigue est basée sur "un mystère qui ne doit pas être dévoilé sous peine de ruiner toutes les croyances blabla..."
Le duo du gangster rentre-dedans, mais finalement attachant et de la jeune première qui veut faire dans la délicatesse, coincée mais mignonne, n'est pas convaincant et, je le répète, horriblement convenu.
Les dessins ne sont pas horribles mais ils se trouvent gachés par les couleurs qui, quant à elles le sont, horribles.
En conclusion (attention, blague minable): rien de bien nouveau sous le soleil (je vous avais prévenu)!
C’est pas mal fait, beaucoup d’ingrédients sont réunis pour avoir une bonne série d’action (de l’action, ben oui :), une belle héroïne agent secret dans un monde futuriste et dont le frère est un hacker...) mais cela ne suffit pas à m’intéresser.
Je ne me suis pas attachée à ce personnage trop bien cadré. Elle est belle, elle est forte et intelligente, elle a cependant un point faible... Mais c’est un peu trop cliché pour être vraisemblable et véritablement accrocheur. Et puis le contexte, un monde divisé entre deux grandes puissances et ravagé par des attaques nucléaires ou autres, terroristes ou constituant des représailles de l’USW, est un peu trop cliché aussi.
Quant aux dessins, s’ils ne me tentaient pas au départ, ils sont quand même agréables, je n’ai rien à leur reprocher.
Un album banal, donc, fait pour plaire mais dont le côté "construit sur mesure pour plaire, avec tous les ingrédients qu’il faut pour ça" empêche justement de s’attacher et de se sentir concerné.
Carrément déçu, moi qui m’attendait à un truc absurde, décalé... j’ai juste trouvé une demi intrigue, certes alléchante mais qui se termine en eau de boudin. Tourner en dérision l’univers des chevaliers de la table de ronde, pourquoi pas, mais quand on voit ce qu’un Larcenet peut faire avec un Robin des bois, on réalise à quel point F’murr manque ici de rigueur narrative.
C’est la première fois que je lis une histoire complète de F’murr, mais je dois dire qu’a priori, je le trouve bien meilleur dans les gags en deux planches… Certes, on rit, mais d’un point de vue global, cet album repose sur une espèce de néant narratif assez attristant… la fin est catastrophique de platitude… On peut certes terminer une histoire courte en liquidant son héros à la dernière case, mais pas un album de 62 pages ! Le lecteur a le droit d’avoir une vraie fin, pas une banale sortie de secours… A éviter, selon moi...
Pour ainsi dire, je ne crois pas m'être particulièrement ennuyé avec cette lecture mais ce n'est pas non plus passionnant.
Le dessin ne m'a pas déplu, certaines planches sont assez belles, par contre je n'aime pas trop le dessin des personnages. De plus c'est tellement statique et froid que ça n'aide pas à intégrer l'histoire. Enfin je dis ça, mais vu la vitesse de l'histoire c'est quand même bien adapté.
L'histoire n'est pas si incompréhensible qu'il y paraît, mais elle n'arrive pas vraiment à passioner. Je trouve surtout qu'il y a une très forte proportion de l'histoire qui est inutile et il y a des redites que je trouve malvenues. Cependant je pense que j'aurai pu passer un moment plus horrible qu'à lire ces pages. Un petit 2.
C'est marrant de voir tant d'éloges pour cette BD, moi je n'en vois toujours pas l'intérêt.
Le début est sympa, mais peu original. Puis quand Marmouset se ballade aux milieu de pages d'oeuvres diverses, il n'y a plus vraiment d'histoire, juste quelques dialogues pour faire un semblant de lien entre des saynettes très différentes et décousues. C'est assez gratuit en fait.
Quant à la fin, je la trouve facile et prévisible. Si, j'ai bien aimé le coup de la page cornée. Mais bon ça rappelle furieusement la case trouée de "l'origine" de Marc-Antoine Mathieu.
En fait, c'est bien là le problème : j'ai eu l'impression de lire du Marc-Antoine Mathieu, mais sans son talent ni sa poésie.
Bref, un album très oubliable à mon avis, et décevant après "le cercle vicieux".
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La femme du magicien
Je ne sais pas trop quoi penser de cet album. Le sujet m'a profondément ennuyé. Le personnage de Rita est tellement médiocre, et celui d'Edmond tellement mal exploité (il pourrait être plus inquiétant) que j'avais vraiment du mal à m'y intéresser. A vrai dire, une fois que l'album est refermé, je n'ai pas vraiment compris où Charyn voulait en venir. Peut-être est-ce trop profond pour moi... Quant au dessin de Boucq, c'est un peu la même chose. il n'a pas mis dans cet album la folie dont il peut faire preuve ailleurs, et son trait me semble étrangement brouillon, irrégulier, ne sachant pas où il va. Bref, je n'en retire pas grand-chose...
e-dad
J'avais un peu peur en voyant la couverture que ce soit violent, malsain et manichéen... Quelques pages plus loin (lues très vite), le verdict tombe : bof. Certes, on échappe au politiquement incorrect, à la violence gratuite. Mais on ne ressent pas d'intérêt pour autant ; le concept du père virtuel est -selon moi- très mal exploité au final. Le dessin de Beb Deum, qui se veut "matrixien" (désolé, je ne sais pas trop comment le qualifier), manque pourtant de rigueur et se contente de facilité dans la plupart des cases.
Innocence
C'est dingue comme j'avais l'impression de lire une BD de Dany. Le shéma est strictement le même : un dessin très sympa dans le genre et des histoires parfois drôles (de loin en loin) et souvent archi connues et/ou prévisibles. Allez, ça fait marrer de recevoir une planche ou 2 parfois dans un mail, mais sinon...
Big Guy and Rusty the Boy Robot (Big Guy)
D'une certaine manière, cela me surprend que ce soit Miller qui aie fait ce scénario : je l'ai trouvé franchement vide. Côté dessin, il est plutôt bon, y a rien à redire. Il est précis, net, détaillé et... complètement sans âme. Et côté scénario, donc, si on voulait résumer l'histoire, ce ne serait rien d'autre qu'un gros combat : un Godzilla "énormément méchant" qui parle (et dit des conneries) et qui crache du feu dévaste le monde moderne, alors on envoie Rusty le petit robot japonais l'attaquer mais celui-ci se prend une grosse gamelle alors on envoie le fin du fin de la technologie Américaine (!!) et ça se bastonne, et ça détruit tout, et boum, à la fin, le gros robot gagne. Le tout est traité sur le ton de la rigolade, de la parodie (pas très fine), mais c'est pas franchement marrant, et au final, ça se révèle même vraiment creux. C'est une histoire au côté "politiquement ultra-correct" volontairement exagéré histoire de tourner en dérision les comics de super-héros et les USA pour leur côté "sauveurs du monde irréprochable et prêts à se sacrifier pour que vivent heureux les petits enfants", mais l'exagération ici n'a pas su me faire rire ni atteindre à mon avis son but de critique du "système". Vraiment décevant de la part de l'auteur de Dark Knight : un album dont il ne sort rien et dont on peut se passer amplement.
Les chemins de Malefosse
Je suis d'accord avec sagera, autant j'admire les auteurs pour toute les recherches qu' ils on fait, autant lire des dialogue comme ça me saoule vraiment. C'est fatiguant, on a l'impression que des phrases ne servent a rien. Le dessin est classique, ya rien à dire de mal dessus mais il n'y a rien de bien non plus à dire. Le scénario ne m'a pas captivé, loin de là, j'ai quand même lu les 4 premiers tomes mais en voyant combien il y en avait j'ai renoncé à lire la suite. Bref 2 étoiles mais c'est vraiment pour la recherche des détails de l'époque.
Cross Fire
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas l'originalité qui frappe lors de la lecture. L'intrigue est basée sur "un mystère qui ne doit pas être dévoilé sous peine de ruiner toutes les croyances blabla..." Le duo du gangster rentre-dedans, mais finalement attachant et de la jeune première qui veut faire dans la délicatesse, coincée mais mignonne, n'est pas convaincant et, je le répète, horriblement convenu. Les dessins ne sont pas horribles mais ils se trouvent gachés par les couleurs qui, quant à elles le sont, horribles. En conclusion (attention, blague minable): rien de bien nouveau sous le soleil (je vous avais prévenu)!
Yoni
C’est pas mal fait, beaucoup d’ingrédients sont réunis pour avoir une bonne série d’action (de l’action, ben oui :), une belle héroïne agent secret dans un monde futuriste et dont le frère est un hacker...) mais cela ne suffit pas à m’intéresser. Je ne me suis pas attachée à ce personnage trop bien cadré. Elle est belle, elle est forte et intelligente, elle a cependant un point faible... Mais c’est un peu trop cliché pour être vraisemblable et véritablement accrocheur. Et puis le contexte, un monde divisé entre deux grandes puissances et ravagé par des attaques nucléaires ou autres, terroristes ou constituant des représailles de l’USW, est un peu trop cliché aussi. Quant aux dessins, s’ils ne me tentaient pas au départ, ils sont quand même agréables, je n’ai rien à leur reprocher. Un album banal, donc, fait pour plaire mais dont le côté "construit sur mesure pour plaire, avec tous les ingrédients qu’il faut pour ça" empêche justement de s’attacher et de se sentir concerné.
Le Pauvre Chevalier
Carrément déçu, moi qui m’attendait à un truc absurde, décalé... j’ai juste trouvé une demi intrigue, certes alléchante mais qui se termine en eau de boudin. Tourner en dérision l’univers des chevaliers de la table de ronde, pourquoi pas, mais quand on voit ce qu’un Larcenet peut faire avec un Robin des bois, on réalise à quel point F’murr manque ici de rigueur narrative. C’est la première fois que je lis une histoire complète de F’murr, mais je dois dire qu’a priori, je le trouve bien meilleur dans les gags en deux planches… Certes, on rit, mais d’un point de vue global, cet album repose sur une espèce de néant narratif assez attristant… la fin est catastrophique de platitude… On peut certes terminer une histoire courte en liquidant son héros à la dernière case, mais pas un album de 62 pages ! Le lecteur a le droit d’avoir une vraie fin, pas une banale sortie de secours… A éviter, selon moi...
Mobilis
Pour ainsi dire, je ne crois pas m'être particulièrement ennuyé avec cette lecture mais ce n'est pas non plus passionnant. Le dessin ne m'a pas déplu, certaines planches sont assez belles, par contre je n'aime pas trop le dessin des personnages. De plus c'est tellement statique et froid que ça n'aide pas à intégrer l'histoire. Enfin je dis ça, mais vu la vitesse de l'histoire c'est quand même bien adapté. L'histoire n'est pas si incompréhensible qu'il y paraît, mais elle n'arrive pas vraiment à passioner. Je trouve surtout qu'il y a une très forte proportion de l'histoire qui est inutile et il y a des redites que je trouve malvenues. Cependant je pense que j'aurai pu passer un moment plus horrible qu'à lire ces pages. Un petit 2.
Le Cycle
C'est marrant de voir tant d'éloges pour cette BD, moi je n'en vois toujours pas l'intérêt. Le début est sympa, mais peu original. Puis quand Marmouset se ballade aux milieu de pages d'oeuvres diverses, il n'y a plus vraiment d'histoire, juste quelques dialogues pour faire un semblant de lien entre des saynettes très différentes et décousues. C'est assez gratuit en fait. Quant à la fin, je la trouve facile et prévisible. Si, j'ai bien aimé le coup de la page cornée. Mais bon ça rappelle furieusement la case trouée de "l'origine" de Marc-Antoine Mathieu. En fait, c'est bien là le problème : j'ai eu l'impression de lire du Marc-Antoine Mathieu, mais sans son talent ni sa poésie. Bref, un album très oubliable à mon avis, et décevant après "le cercle vicieux".