Je ne suis pas un grand amateur de ce genre de dessin très « réaliste » mais je dois bien avouer qu’ils sont assez réussis. L’histoire me fait penser vaguement à « l’île au trésor », du style : un jeune homme se révolte contre la société qui est la sienne, se marginalise, part à l’aventure et devient « hors la loi ».
"Doc véto" est une série « mi-figue, mi-raisin ». En effet, elle n’est pas franchement mauvaise mais reste très dispensable selon moi. L’humour de Godard est plutôt absent. De plus, le trait de Achdé est plutôt gras et grossier... bref, pas du tout agréable à l’œil. Il faut cependant reconnaître que seuls les animaux sont bien torchés. Achdé me déçoit donc profondément. Il est tellement meilleur lorsqu’il pond lui-même ses scénarios pour son copain Widenlocher qui se charge alors des gribouillis... "Nab" et "Coyotte Bill", par contre, ça c’est de la bonne bd !
La seule mention que je donne à cette bd est « peut mieux faire ! »
Argl. Dans le genre truc bizarre et malsain, "Région étrangère" postule pour le podium. Si le dessin de Beb Deum est très rond, lisse et souvent très beau (quoique parfois plus proche de l'illustration que du "simple" dessin), si les cadrages sont souvent originaux, avec de nombreuses déformations bien rendues, en revanche son sujet est glauque au possible. Tortures, mutilations, sado-masochisme, le tout montré parfois très très explicitement... certes, c'est peu courant, mais pour ma part je trouve ça... trop cruel. Là où même l'ignoble "Gilles Hamesh" réussit à me faire rire pour cause de parodie trop évidente, ici l'ambiguité est trop présente entre douleur et plaisir, histoire et perversité. D'autant plus que la part accordée à ces horreurs est très grande, même au regard de l'intrigue de fond qui est finalement peu développée.
Bref, sentiment de malaise, vague dégoût, répulsion, intérêt tout de même pour le dessin (qui est très particulier), voilà le cocktail que cet album a suscité chez moi.
C'est petit, ça se lit vite, mais je ne dois pas être le public cible de cette BD.
Le dessin est très moyen (Trondheim a fait bien mieux), ça ressemble aux dessins animés américains récents qui passent sur TF1 : les persos sont moches, mais on doit faire comme si c'était pas grave. C'est un effet de mode peut-être.
Quant à l'histoire, elle est simpliste et une fois de plus me rappelle un dessin animé sans envergure, le genre de séries dont on fait des centaines de mini-épisodes de 5 minutes. Payer une BD pour avoir droit à un tel dessin et une histoire si simple et si courte, je n'en vois pas l'intérêt.
Bof, quoi.
Après lecture de cette B.D, je n'ai pas eu trop de mal a faire jaillir en moi la prose enflamée où l'ineptie de la réflexion le dispute à l'absurdité du langage.
Voici donc une autre critique d'Où sont les toilettes, je lis:
"Une bande dessinée qui mèle tout les clichés du film d'horreur, vu re-vu et re-re-vu mille fois, cependant l'absence d'humour et de dérision me fait abandonner la thèse de la parodie pour aller à penser que l'auteur (excusez l"urbanisme" du propos...) "s'y croyait" quand il officiait à la ponte de ce triple opus qui n'apportera pas plus au genre que Panzani au nettoyage ménager.
L'auteur de ces lignes (moi) à du mal à concevoir l'utilité qui suit directement à la lecture de ces trois ouvrages et n'en comprend de même que difficilement le côté divertissant et ce, pour les motifs sus-dits."
Ainsi parla Où sont les toilettes en l'an de grâce 2003. Je me permets d'ajouter aux propos de ce grand homme le fait suivant :
"Graphiquement, c'est beau et ça colle bien à l'ambiance qui se veut glauque. Peu divertissant et pas novateur pour deux sous, une B.D. type séchage de cours à la FNAC du coin, qu'est ce que je vais bien pouvoir lire... tiens... fait voir ça..."
Je suis un peu déçu, car j'avais beaucoup aimé Le Commis voyageur sorti récemment chez Casterman et je pensais retrouver une ambiance, un ryhtme similaires. Au lieu de cela, cette histoire tirée du comics de Seth "Palooka Ville" est certes intimiste mais ne m'a guère passionné.
Au travers des recherches sur la vie d'un artiste que mène le narrateur, il se positionne dans un processus de réflexion et d'auto-critique pas vraiment prenant pour le lecteur. Car on reste dans des lieux communs et des réflexions peu poussées qui ne semblent finalement rien résoudre. Là où on aurait peut-être aimé trouver plus la vision de l'artiste, on a la vision de l'homme. Alors oui elle est vraie, mais finalement très banale, et elle ne pousse pas le lecteur à réfléchir sur les points que l'auteur soulève. Tout simplement parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire, et à coup sûr rien de bien nouveau.
Pourquoi les éditions Rackham n'ont pas choisi un plus grand format pour ce dessin en noir et blanc très très sympa ?
Les planches qui regorgent de détails sont minuscules, on n'y voit rien :(
Certes cela participe peut être à l'ambiance de l'histoire qui nous est racontée (l'Hamérikke c'est un grand pays où il est facile de se perdre...) mais quand même.
Bref, mis à part ce regret, ce petit album est très intéressant, avec une très bonne idée de base : le rêveur poète qui rêve d'écrire, confronté au monde qui veut lui imposer ses règles d'économie, de pognon, de réussite sociale... c'est un sujet dont personnellement je ne me lasse pas.
Mais... Mais là le scénario part rapidement en vrille et devient d'une banalité très discutable. Je n'en révèlerai pas plus pour les lecteurs éventuels mais j'ai été très déçu par la fin, la façon dont le scénariste semble avoir sabordé lui même, tout seul comme un grand, son beau projet.
Dommage, rageant même de voir un tel potentiel gâché.
C'est sans haine que je dis que je n'ai pas aimé cette série. Son dessin est classique dans le style BD Franco-Belge d'humour/gros nez/etc... et n'est pas désagréable. Le contexte et les personnages sont assez originaux et il y avait sans doute de quoi faire du bon.
Mais ça ne colle pas, du moins pas pour moi. L'humour tombe à plat, les histoires sont sans interêt... En fait, cette BD me laisse une impression de vide, comme si je n'avais rien lu après en avoir parcouru un tome...
Ce n'est pas vraiment mon style de BD. Blutch a du talent pour le dessin N&B mais je n'accroche pas plus que ça.
Et concernant Sunnymoon en particulier, cette BD a une ambiance très soixante-huitarde à mes yeux. On y prone la libération de la femme, l'anarchie, la joie de vivre et bizarrement le dessin me rappelle Cabu avec un humour à la Lauzier.
Mais je n'ai pas su percevoir le message réel de ces BDs ni m'attacher aux personnages. Ca ne m'a pas franchement plu.
Bof, sans plus, c'est exactement ce que je pense de cette BD. C'est de la SF toute simple, façon pulp. Il y a beaucoup d'action, des combats, des vaisseaux spatiaux, des monstres morts-vivants, etc etc. Le dessin (Gimenez) n'est pas encore à la hauteur de son chef-d'oeuvre, La Caste des Méta-barons, sans être mauvais.
Mais en résumé, l'histoire se lit vite et s'oublie aussi vite. Rien de bien grandiose dans tout ça.
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Les Survivants de l'Atlantique
Je ne suis pas un grand amateur de ce genre de dessin très « réaliste » mais je dois bien avouer qu’ils sont assez réussis. L’histoire me fait penser vaguement à « l’île au trésor », du style : un jeune homme se révolte contre la société qui est la sienne, se marginalise, part à l’aventure et devient « hors la loi ».
Doc veto
"Doc véto" est une série « mi-figue, mi-raisin ». En effet, elle n’est pas franchement mauvaise mais reste très dispensable selon moi. L’humour de Godard est plutôt absent. De plus, le trait de Achdé est plutôt gras et grossier... bref, pas du tout agréable à l’œil. Il faut cependant reconnaître que seuls les animaux sont bien torchés. Achdé me déçoit donc profondément. Il est tellement meilleur lorsqu’il pond lui-même ses scénarios pour son copain Widenlocher qui se charge alors des gribouillis... "Nab" et "Coyotte Bill", par contre, ça c’est de la bonne bd ! La seule mention que je donne à cette bd est « peut mieux faire ! »
Région étrangère
Argl. Dans le genre truc bizarre et malsain, "Région étrangère" postule pour le podium. Si le dessin de Beb Deum est très rond, lisse et souvent très beau (quoique parfois plus proche de l'illustration que du "simple" dessin), si les cadrages sont souvent originaux, avec de nombreuses déformations bien rendues, en revanche son sujet est glauque au possible. Tortures, mutilations, sado-masochisme, le tout montré parfois très très explicitement... certes, c'est peu courant, mais pour ma part je trouve ça... trop cruel. Là où même l'ignoble "Gilles Hamesh" réussit à me faire rire pour cause de parodie trop évidente, ici l'ambiguité est trop présente entre douleur et plaisir, histoire et perversité. D'autant plus que la part accordée à ces horreurs est très grande, même au regard de l'intrigue de fond qui est finalement peu développée. Bref, sentiment de malaise, vague dégoût, répulsion, intérêt tout de même pour le dessin (qui est très particulier), voilà le cocktail que cet album a suscité chez moi.
La mouche
C'est petit, ça se lit vite, mais je ne dois pas être le public cible de cette BD. Le dessin est très moyen (Trondheim a fait bien mieux), ça ressemble aux dessins animés américains récents qui passent sur TF1 : les persos sont moches, mais on doit faire comme si c'était pas grave. C'est un effet de mode peut-être. Quant à l'histoire, elle est simpliste et une fois de plus me rappelle un dessin animé sans envergure, le genre de séries dont on fait des centaines de mini-épisodes de 5 minutes. Payer une BD pour avoir droit à un tel dessin et une histoire si simple et si courte, je n'en vois pas l'intérêt. Bof, quoi.
Comptine d'Halloween
Après lecture de cette B.D, je n'ai pas eu trop de mal a faire jaillir en moi la prose enflamée où l'ineptie de la réflexion le dispute à l'absurdité du langage. Voici donc une autre critique d'Où sont les toilettes, je lis: "Une bande dessinée qui mèle tout les clichés du film d'horreur, vu re-vu et re-re-vu mille fois, cependant l'absence d'humour et de dérision me fait abandonner la thèse de la parodie pour aller à penser que l'auteur (excusez l"urbanisme" du propos...) "s'y croyait" quand il officiait à la ponte de ce triple opus qui n'apportera pas plus au genre que Panzani au nettoyage ménager. L'auteur de ces lignes (moi) à du mal à concevoir l'utilité qui suit directement à la lecture de ces trois ouvrages et n'en comprend de même que difficilement le côté divertissant et ce, pour les motifs sus-dits." Ainsi parla Où sont les toilettes en l'an de grâce 2003. Je me permets d'ajouter aux propos de ce grand homme le fait suivant : "Graphiquement, c'est beau et ça colle bien à l'ambiance qui se veut glauque. Peu divertissant et pas novateur pour deux sous, une B.D. type séchage de cours à la FNAC du coin, qu'est ce que je vais bien pouvoir lire... tiens... fait voir ça..."
La Vie est belle malgré tout
Je suis un peu déçu, car j'avais beaucoup aimé Le Commis voyageur sorti récemment chez Casterman et je pensais retrouver une ambiance, un ryhtme similaires. Au lieu de cela, cette histoire tirée du comics de Seth "Palooka Ville" est certes intimiste mais ne m'a guère passionné. Au travers des recherches sur la vie d'un artiste que mène le narrateur, il se positionne dans un processus de réflexion et d'auto-critique pas vraiment prenant pour le lecteur. Car on reste dans des lieux communs et des réflexions peu poussées qui ne semblent finalement rien résoudre. Là où on aurait peut-être aimé trouver plus la vision de l'artiste, on a la vision de l'homme. Alors oui elle est vraie, mais finalement très banale, et elle ne pousse pas le lecteur à réfléchir sur les points que l'auteur soulève. Tout simplement parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire, et à coup sûr rien de bien nouveau.
Hamerikka
Pourquoi les éditions Rackham n'ont pas choisi un plus grand format pour ce dessin en noir et blanc très très sympa ? Les planches qui regorgent de détails sont minuscules, on n'y voit rien :( Certes cela participe peut être à l'ambiance de l'histoire qui nous est racontée (l'Hamérikke c'est un grand pays où il est facile de se perdre...) mais quand même. Bref, mis à part ce regret, ce petit album est très intéressant, avec une très bonne idée de base : le rêveur poète qui rêve d'écrire, confronté au monde qui veut lui imposer ses règles d'économie, de pognon, de réussite sociale... c'est un sujet dont personnellement je ne me lasse pas. Mais... Mais là le scénario part rapidement en vrille et devient d'une banalité très discutable. Je n'en révèlerai pas plus pour les lecteurs éventuels mais j'ai été très déçu par la fin, la façon dont le scénariste semble avoir sabordé lui même, tout seul comme un grand, son beau projet. Dommage, rageant même de voir un tel potentiel gâché.
Taka Takata
C'est sans haine que je dis que je n'ai pas aimé cette série. Son dessin est classique dans le style BD Franco-Belge d'humour/gros nez/etc... et n'est pas désagréable. Le contexte et les personnages sont assez originaux et il y avait sans doute de quoi faire du bon. Mais ça ne colle pas, du moins pas pour moi. L'humour tombe à plat, les histoires sont sans interêt... En fait, cette BD me laisse une impression de vide, comme si je n'avais rien lu après en avoir parcouru un tome...
Sunnymoon
Ce n'est pas vraiment mon style de BD. Blutch a du talent pour le dessin N&B mais je n'accroche pas plus que ça. Et concernant Sunnymoon en particulier, cette BD a une ambiance très soixante-huitarde à mes yeux. On y prone la libération de la femme, l'anarchie, la joie de vivre et bizarrement le dessin me rappelle Cabu avec un humour à la Lauzier. Mais je n'ai pas su percevoir le message réel de ces BDs ni m'attacher aux personnages. Ca ne m'a pas franchement plu.
L'Étoile noire
Bof, sans plus, c'est exactement ce que je pense de cette BD. C'est de la SF toute simple, façon pulp. Il y a beaucoup d'action, des combats, des vaisseaux spatiaux, des monstres morts-vivants, etc etc. Le dessin (Gimenez) n'est pas encore à la hauteur de son chef-d'oeuvre, La Caste des Méta-barons, sans être mauvais. Mais en résumé, l'histoire se lit vite et s'oublie aussi vite. Rien de bien grandiose dans tout ça.