Les derniers avis (20170 avis)

Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série Armelle
Armelle

Avec un dessin comme ça, je pensais que cette BD ne pouvait que me plaire. C'est d'une finesse rare (qui fait un peu penser à Frederik Peeters oui) mais qui se révèle finalement être parfois un peu approximatif. Le problème, c'est que la petite Armelle n'a pas réussi à m'attendrir, au contraire, elle m'a un peu agacé. L'auteur a trop poussé le côté "petite fille différente" et on arrive finalement à une "petite fille out of the space". Même Jeannot son oiseau devient rapidement antipathique. Alors malgré certaines très bonne choses (le découpage, et même l'idée de départ de cette BD) je n'ai pas tellement apprécié ce 1er tome. pourtant, Dodé semble avoir un certain talent, donc auteur à suivre :)

24/10/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Les 4 Princes de Ganahan
Les 4 Princes de Ganahan

Moi qui avais particulièrement apprécié la première bd de Drommelschlager (Les voyages de Kael) pour son originalité de ton et de forme, je dois avouer avoir été déçu par le premier tome de « Les 4 princes de Ganahan ». Peut-être parce que ce début d’intrigue n’a rien d’original, peut-être parce que les histoires de quête, ça fait des années que ça me lourde franchement… Peut-être aussi parce que les personnages sont très typés, le dessin bien foutu mais pas très personnel (ça ressemble à ce que font une cinquantaine d’autres dessinateurs de la même génération…) Bref, ça s’annonce banal et pas très passionnant… Pas mauvais, non…juste banal…

24/10/2004 (modifier)
Par Da Rocha
Note: 2/5
Couverture de la série Les Larmes de Pourpre
Les Larmes de Pourpre

Je suis également tombé par hasard sur cette BD et j'ai moi aussi été accroché par les couvertures. Après avoir feuilleté sommairement le tome 1, j'ai pris le risque d'acheter les 2 premiers opus en même temps. Las, il me semble que l'histoire est assez convenue et plutôt moyennement scénarisée. Ok, il s'agit d'une première réalisation, mais les auteurs auraient gagné à peaufiner un peu plus leur ouvrage. Au final, la lecture de cette série nous laisse un sentiment d'approximatif. Au niveau du dessin, celui-ci pourra surprendre par son aspect trop lissé et encore maladroit. Je pense malgré tout que la colorisation n'a pas joué en sa faveur. Cette série étant prévue en six épisodes, j'espère pour les artistes que la maturité viendra. Lorsque le troisième tome intitulé "Les Damnés de Dunnottar" paraîtra, je me laisserai cette fois le temps de la réflexion avant de plonger...

22/10/2004 (modifier)
Par Soso
Note: 2/5
Couverture de la série Les Larmes de Pourpre
Les Larmes de Pourpre

C'est drôle, quand j'ai acheté cet album, j'étais emballée ! Alors soit en quelques mois mes goûts ont évolué, soit j'avais mal lu cet album, parce que honnêtement, mon enthousiasme n'est plus de mise à ce jour. Je suis tombée dessus par hasard, en farfouillant dans les rayons de ma librairie et la couverture m'a interpellé : je l'ai trouvé plutôt jolie ! Priant pour que l'intérieur soit aussi beau(ce qui n'est pas toujours le cas), cela s'est avéré exact (à première vue...) : les illustrations sont belle. Seulement voilà, un encrage trop gras, trop épais, gâche ce qui pourraient être de forts beaux dessins, dommage ! Les couleurs sont pas mal elles aussi, mais donnent parfois un sentiment de flou, ce qui est dommage, mais bon c'est pas dramatique non plus. Ce premier tome plante l'intrigue, le décor, et a un petit côté fantastique, mais c'est à confirmer ou non dans le tome 2... Quoi qu'il en soit, moi qui voulait savoir la suite, aujourd'hui ça n'est plus le cas. Le tome 2 est sortit, j'ai vu ça. Je ne le lirai pas, ça ne me tente pas plus que ça...Peut-être un de ces jours si j'ai l'occaz...

22/10/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Druuna
Druuna

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je dois avouer que je n'ai lu que le 1er tome de la série, donc je ne sais pas si ça devient, par la suite, si catastrophique que certains l'affirment ici. Mais en tout cas, honnêtement, faut pas exagérer : après lecture de Morbus Gravis, je trouve un peu injuste de présenter ça comme une BD porno vulgaire et débile au scénario ridicule ou inexistant. Évidemment, on ne va pas se mentir : on ne lit pas Druuna pour la profondeur et la subtilité de son intrigue élaborée, la magie de ses brillants dialogues, la finesse avec laquelle sont dépeints les rapports entre les personnages. On lit Druuna pour Druuna, la pulpeuse héroïne dessinée de main de maître par Serpieri. Bon, c'est sûr, il faut aimer les brunes aux seins lourds, au hanches larges, aux fesses rebondies, sinon forcément, on passe un peu à côté du seul véritable intérêt de l'album. Mais quand on aime, pfffffffou, bah c'est beau, hein. Je vous assure, c'est joooooli, c'est artiiiistique, c'est pas vulgaire… La gironde brunette passe quasiment chaque planche à se balader à poil en toute innocence, quelle que soit la situation, elle est comme ça, la pauvre petite Druuna, elle fait une allergie aux vêtements, que le Docteur Ottonegger n'a apparemment jamais réussi (ou jamais cherché ?) à guérir, elle en porte de temps en temps mais vraiment juste le temps de les enlever, quoi, et que voulez-vous que je vous dise, on ne va pas l'en blâmer, notre callipyge arpenteuse des bidonvilles post-apocalyptiques, parce que tout ça, c'est beau ; allez, soyons fous, osons le dire : c'est carrément poétique (poétique : qui émeut par la beauté, le charme, la délicatesse, me dit mon ami Robert, et Dieu sait si les roberts sont à l'honneur dans Druuna). Beaucoup plus intéressant que les scènes de cul, sans mentir. Parce que les scènes de cul dans Morbus Gravis, bof… Déjà, je dirais que ça reste soft : certes les situations elles-mêmes sont limites, vu que soit Druuna copule avec un monstre tentaculaire, soit elle doit donner son corps à des brutes vicieuses en échange de sa vie ou d'un service (le sexe consenti, sans rémunération, entre êtres humains, ça n'existe pas dans ce 1er tome), mais visuellement, c'est pas du porno, "au sens où on voit pas la bite" comme disait je-sais-plus-qui ; ça ne montre rien de plus qu'un téléfilm du dimanche soir sur M6 et en plus, il n'y a pas TANT de scènes de cul que ça (mais non, je vous assure que j'écris tout ça sans déception aucune). Bon, bref. Druuna, donc, est très jolie, et on ne remerciera jamais assez Serpieri de savoir si bien la dessiner. Mais voilà, le problème, donc, c'est que l'intérêt du personnage se limite à ça. Son physique mis à part, elle n'a vraiment rien pour elle… bon, comme à peu près n'importe quelle héroïne de n'importe quelle bande dessinée, dans le fond. Pour ne pas qu'elle ait trop l'air d'être ce qu'elle est, c'est-à-dire une femme-objet soumise qui, en définitive, aime se faire prendre brutalement par tous les salauds qui passent, Serpieri essaie de nous la faire passer pour une fille admirable, une espèce de pute au grand cœur prête à tous les sacrifices par amour de son prochain, une quasi-sainte dans le fond, genre "Ils peuvent violer son corps mais ne souilleront jamais son âme, et malgré tous les sévices, sa force de caractère et son amour feront qu'elle restera pure jusqu'au bout dans ce monde de laideur et de pourriture". Mais bon, ça ne passe pas du tout, on n'y croit pas une seconde, et Druuna reste donc une lascive poupée nymphomane qui se laisse passivement bourrer le fion comme une grosse salope à tous les coins de rue par n'importe quel mâle en rut (oui, là pour le coup, je suis moins lyrique que tout à l'heure), ce qui en fait donc un personnage assez limité. À part ça, le scénario n'est pas complètement minable, faut pas en rajouter quand même. Il y a des BD de SF ou d'heroic fantasy où le semblant de scénar n'est qu'un prétexte pour aligner des scènes de batailles (genre Chroniques de la Lune Noire, voyez ?), et personne n'ira dire que le scénar est indigne, déshonorant, pitoyable, inexistant, etc. : on dira juste que c'est une BD de divertissement, à lire pour pas se prendre la tête. Mais là évidemment, c'est du sexe, alors ça gêne, ça pose problème, faut faire mine de s'offusquer ou on pensera que vous êtes un pervers. Pourtant, ce n'est pas sale. Le sexe est une chose naturelle et merveilleuse. Enfin, pas dans Druuna, hein, mais dans la vie réelle, quoi. Enfin, pas dans la vie réelle de tout le monde, évidemment, je ne parle pas des Belges ou des webmasters de sites de bandes dessinées, mais disons, dans la vie réelle des gens sains et équilibrés et beaux et séduisants et raffinés comme moi 8). Bref, je m'égare, revenons-en à la BD. Donc, ici, le scénar n'est effectivement qu'un prétexte pour amener l'héroïne à se déshabiller puis à se faire sauter comme une chienne ; c'est crétin mais bon y a pas de quoi hurler au scandale à mon sens. C'est de la SF sans génie, quoi, un monde post-apocalyptique, des mutants, une dictature, des âmes perdues dans les bas-fonds, un être élu, la routine habituelle, pas plus tarte que Les Technopères. En résumé, donc, parce que ça commence à faire beaucoup de texte pour une BD à 2/5 dont j'ai lu qu'un seul épisode, je dirais donc que Morbus Gravis n'est ni une merde ni un chef-d'œuvre, juste une petite BD de SF assez con-con dont on peut se passer mais pas non plus désagréable à lire, et qui bénéficie quand même de dessins très réussis et surtout de la présence envoûtante d'une divine et voluptueuse créature dénudée, dont les rondeurs appétissantes envahissent chaque planche. C'est pas grand'chose, mais y a pire pour passer le temps.

20/10/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série Le jardin des désirs
Le jardin des désirs

C'est surtout le dessin qui m'a intrigué au départ en fait. On voit une grosse influence "vieille BD franco-belge" dans l'encrage, et un gros gros travail sur les couleurs. Bon, l'intérêt de ce one-shot ne réside pas dans un quelconque érotisme puisqu'on ne voit que quelques poitrines dépasser des draps, mais les différents "chapitres" qui tournent largement autour de la quête sentimentale du héros (qui se résume plutôt à une vie sexuelle chargée) sont très variés... avec plus ou moins de réussite. Je crois en fait que plutôt que faire cette succession de petite histoires, les auteurs auraient gagnés à approfondir un peu plus le tout. Le côté superficiel m'a laissé un goût d'inachevé, c'est dommage. Planche 17, le héros dit "j'étais beau, j'étais drôle, j'étais riche. La réunion de ces trois conditions, telle une conjonction d'astres maléfiques, assurait déjà mon échec" On parle de moi là nan ? ;) ;) ;)

20/10/2004 (modifier)
Par fourmi
Note: 2/5
Couverture de la série Armelle
Armelle

Avis partagé. Une petite déception. Elle partait pourtant bien cette bd. Dessin assez joli, une histoire qui accroche (au début) et puis ... Bof, tout tombe, et effectivement on s'ennuie. On arrive pas à comprendre la solitude de Armelle, ou, pire encore, on s'en lasse. On a l'impression que l'auteur ne sait plus quoi faire de son histoire, qu'il brode, qu'il rame. Il en résulte une fin plus que moyenne et un album décevant. Avec un peu plus d'expérience, je pense quand même que cet auteur fera parler de lui. On sent quelque chose, du talent peut-être ? oui, c'est cela, du talent mais encore beaucoup de chemin à faire...

20/10/2004 (modifier)
Couverture de la série Panorama de l'enfer
Panorama de l'enfer

1,5. Ahlala, dire que je l'attendais ! Alors oui, le tout début est frappant : noir (au propre comme au figuré), bénéficiant d'un graphisme agréablement outré , plein d'asticots, de sang, de morceaux de cadavres parfois encore vivants... Et puis en fait, non. Les petites histoires (tableaux) n'en sont pas vraiment. Ce sont juste des scènes, des portraits brossés très rapidement. Et le souci derrière tout cela, c'est effectivement de faire toujours pire. Le problème c'est qu'à force de vouloir faire plus, toujours plus, on en arrive très très vite à du trop : ça devient gros. Et puis énorme, tant au niveau des "histoires" que du dessin [1]. Et en parallèle c'est d'une lourdeur incomparable. Ca ne fait même pas frissoner parce que l'auteur a voulu y mettre du comique... Le résultat peut se résumer en un seul mot : grotesque. Après ça plaît ou ça ne plaît pas, moi ça m'a carrément gavé. Seule la toute fin relève un peu le niveau, mais après 180 pages de ça, c'est trop tard. :( [1] Un exemple : les personnages lèchent des couteaux, puis des couteaux plein de sang, puis des embryons, puis des intestins...

19/10/2004 (modifier)
Par okilebo
Note: 2/5
Couverture de la série Armelle
Armelle

En tout franchise, je suis un peu mal à l'aise avec cette bd car je dois dire que je n'ai pas aimé le scénario. Ce qui me gène surtout c'est qu'on sent que Antoine Dodé dont c'est la première oeuvre, avait une réelle envie que ce bouquin soit réussi. Tout, ici, n'est que spontanéité et sincerité. Comme je l'ai dit plus haut, le scénario n'est pas vraiment convaincant. En résumé, l'histoire nous parle d'une petite fille qui s'est refermée sur soi-même depuis le divorce de ces parents. Ses contacts avec les autres en souffrent et son seul réconfort est un oiseau avec qui elle s'est liée d'amitié. Cette histoire teintée de fantastique aurait pû vraiment être intéressante mais on a malheureusement du mal à s'attacher à la petite fille. Le récit s'egard parfois et celui-ci en devient forcément ennyeux. Le dessin par contre m'a beaucoup plus. Le traît de Dodé m'a fait souvent penser à Frederik Peeters et c'est pas désagréable. C'est, d'ailleurs, ce qui m'a motivé à acheter cette bd. Bien-sûr, on y décèle, parfois, quelques maladresses mais certaines ambiances sont tout à fait bien rendues. Donc c'est vrai que cette bd n'est pas géniale et je sais que ma note est justifiée par rapport à mon avis. Pourtant, une partie de moi-même me pousse à vous dire d'être indulgent car les motivations de l'auteur de vouloir bien faire étaient perceptibles. Si Antoine Dodé lit cet avis : Désolé de ne pas avoir aimé Armelle et l'oiseau. La prochaine oeuvre sera sûrement plus aboutie (du moins à mon goût). Bon courage pour la suite.

19/10/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Aventures de Jack Palmer
Les Aventures de Jack Palmer

J'avais déjà lu quelques albums de Jack Palmer sans qu'ils ne m'aient marqué plus que ça. Mais avec la sortie du film, je me suis dit que j'allais lire l'Enquête Corse. Et j'ai trouvé ça bof... Je n'épiloguerai pas sur le dessin qui est dans le style "strip comique qui parait dans les journaux d'information". C'est visuellement lisible. Correct. Ensuite tout est basé sur l'humour, et cet humour, sans le trouver détestable, ne m'a pas franchement fait rire. Dans le cas de l'Enquête Corse, on est vraiment loin de la finesse et de la drôlerie de Asterix en Corse, par exemple. Ce sont en réalité les mêmes gags qui sont utilisés et ré-utilisés tout au long de l'album. C'est pas prenant, c'est pas hilarant, c'est moyen quoi.

18/10/2004 (modifier)