Je n'ai lu que le premier cycle (je ne dirai donc rien du tome 4).
Ce n'est malheureusement pas une série culte : l'intrigue ne frôle pas des sommets d'intelligence et de pertinence, le graphisme laisse plutôt à désirer (ni beau ni expressif), l'humour... y'en a ?
Ca se lit quand même sans trop de déplaisir... et ça s'oublie itou !
Denis Deprez revisite dans un ouvrage dense de 64 pages le mythe du docteur Frankenstein et de sa créature. Le monstre reprend les traits que l'on connaît de par les multiples adaptations cinématographiques du roman de Mrs Shelley. On y comprend ses états d'âme, ses questionnements... Le texte est peu présent, laissant la place aux non-dits, ce qui fait que l'album est vite avalé. Mais en fait je n'ai pas trouvé ça très passionnant.
Personnellement je n'accroche pas au dessin, ni aux couleurs, mais je comprends qu'on puisse aimer.
Malgré la sympathie que j'ai pour le dessin de Pirus et la caractère ironique de cette aventure. Je trouve qu'elle n'est que faussement originale. Je m'explique : porter en dérision un univers fictif façon "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" est loin de me déplaire, mais arriver quelque page plus loin avec l'idée d'un monde gris, strict opposé du premier, c'est vachement attendu.
Autre reproche de taille : je veux bien que ces deux mondes, le gris comme le rose, ne soient présentés que comme des univers artificiels... mais traiter le viol de manière aussi crue avec tant de légèreté sur le plan psychologique, c'est un peu... déplacé... presque complaisant. Le pardon final de Mimie n’est pas du tout crédible, insultant même pour toutes les femmes qui ont subi cet outrage qu'est le viol. On sent que les deux auteurs n'ont jamais entendu de témoignages de victimes de viols ou n’ont, en tout cas, pas décidé d’en faire cas...
On me dira qu'il ne s'agit ici que d'allégorie et qu'il ne faut pas prendre tout cela au sérieux. Je répondrai qu'un viol montré de cette manière n'a rien d'allégorique et ne le sera jamais. Fort heureusement...
Cet album est en compétion avec "Le livre de Jack" pour l'Oscar de la lecture la plus rapide; 60 pages de Comès avec très peu de textes, ça passe vite.
C'est dommage, parce que le noir et blanc de l'auteur est vraiment beau, le cadre enneigé correspondant parfaitement à l'univers graphique de Comès, je trouve. Le scénario est sympa sans être passionnant, le fantastique y tenant une place encore plus importante que dans les autres oeuvres de l'auteur.
Trouvé par hasard sur le stand du Cycliste à St-Malo (c'est eux qui le distribuent...), ce petit ouvrage intermédiaire entre le fanzine et l'album, surprend.
De par son format, tout petit, épais, cartonné, bien sûr. Mais surtout de par l'incroyable casting qu'il propose : (presque) rien que des auteurs ayant depuis parcouru un bon bout de chemin dans la bande dessinée, reconnus et appréciés ! Et là on les découvre à leurs tous débuts (1994), livrant de petites histoires qui sont autant d'exercices, graphiques ou scénaristiques.
Alors si le résultat en tant qu'histoire est souvent décevant (si... malheureusement...), cet album en tant que "témoignage" des débuts de ces auteurs me semble intéressant : déjà, Maïorana s'intéressait aux petits lutins; Ayrolles sait dessiner, si si, et bien en plus ! Mazan a bien changé de style depuis; Gabrion (un inconnu pour moi) s'essaie à un style très cinématographique; etc.
Bref, pour le prix qu'il coûte, si vous le trouvez et si ces auteurs vous intéressent, achetez-le. Sinon...
Un scénario qui fait pitié, franchement. Une histoire de fantôme découpé en 3 lors d'un rite, et qu'une équipe d'ados, genre club des cinq, va tenter de recoller. Ajoutez à cela une petite dose de "oh on voit ma culotte", vous aurez compris. Je mets un 2 limite 1, mais disons que les dessins ne sont pas trop mal. Par contre l'auteur y mélange parfois des photos, ce qui est un peu bizarre. Un achat à déconseiller, d'autant que les volumes ne sont pas donnés.
J'ai été vraiment déçu par ce bouquin : Comès n'est jamais parvenu à m'intéresser sur un thème pourtant assez proche de celui de "La belette". Son dessin est toujours égal (c'est à dire réussi pour qui aime le noir et blanc), son matou est effectivement superbe, assez marrant (c'est pas souvent qu'il y a de l'humour dans ses ouvrages) mais tout apparaît un peu vain.
L'histoire d'amour est assez plate, et le côté fantastique de l'ensemble est plutôt bon enfant au final (en tout cas beaucoup moins effrayant que dans "La belette" ou "Silence"), ce qui peine un peu à me passionner. "Iris" n'est donc pas vraiment désagréable au final mais reste assez dispensable et décevant.
Un album, pour une fois en couleurs, qui ne s'avère pas indispensable à moins d'être fan de tout ce que fait Manara. L'histoire n'est pas bien recherchée, mais bon, c'est une bd érotique hein.
Du Reiser plutôt décevant; l'humour assez graveleux de ce recueil n'est clairement pas sa plus belle réussite. Le dessin est minimaliste à souhait mais l'ensemble fait assez peu souvent mouche.
Un concept intéressant (BD pratiquement muette) mais au final d'un intérêt très relatif. On n'y reconnaît pas le Reiser mordant habituel, même si quelques gags peuvent faire sourire.
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Je n'ai lu que le premier cycle (je ne dirai donc rien du tome 4). Ce n'est malheureusement pas une série culte : l'intrigue ne frôle pas des sommets d'intelligence et de pertinence, le graphisme laisse plutôt à désirer (ni beau ni expressif), l'humour... y'en a ? Ca se lit quand même sans trop de déplaisir... et ça s'oublie itou !
Frankenstein
Denis Deprez revisite dans un ouvrage dense de 64 pages le mythe du docteur Frankenstein et de sa créature. Le monstre reprend les traits que l'on connaît de par les multiples adaptations cinématographiques du roman de Mrs Shelley. On y comprend ses états d'âme, ses questionnements... Le texte est peu présent, laissant la place aux non-dits, ce qui fait que l'album est vite avalé. Mais en fait je n'ai pas trouvé ça très passionnant. Personnellement je n'accroche pas au dessin, ni aux couleurs, mais je comprends qu'on puisse aimer.
Rose Profond
Malgré la sympathie que j'ai pour le dessin de Pirus et la caractère ironique de cette aventure. Je trouve qu'elle n'est que faussement originale. Je m'explique : porter en dérision un univers fictif façon "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" est loin de me déplaire, mais arriver quelque page plus loin avec l'idée d'un monde gris, strict opposé du premier, c'est vachement attendu. Autre reproche de taille : je veux bien que ces deux mondes, le gris comme le rose, ne soient présentés que comme des univers artificiels... mais traiter le viol de manière aussi crue avec tant de légèreté sur le plan psychologique, c'est un peu... déplacé... presque complaisant. Le pardon final de Mimie n’est pas du tout crédible, insultant même pour toutes les femmes qui ont subi cet outrage qu'est le viol. On sent que les deux auteurs n'ont jamais entendu de témoignages de victimes de viols ou n’ont, en tout cas, pas décidé d’en faire cas... On me dira qu'il ne s'agit ici que d'allégorie et qu'il ne faut pas prendre tout cela au sérieux. Je répondrai qu'un viol montré de cette manière n'a rien d'allégorique et ne le sera jamais. Fort heureusement...
Les Larmes du Tigre
Cet album est en compétion avec "Le livre de Jack" pour l'Oscar de la lecture la plus rapide; 60 pages de Comès avec très peu de textes, ça passe vite. C'est dommage, parce que le noir et blanc de l'auteur est vraiment beau, le cadre enneigé correspondant parfaitement à l'univers graphique de Comès, je trouve. Le scénario est sympa sans être passionnant, le fantastique y tenant une place encore plus importante que dans les autres oeuvres de l'auteur.
L'Original
Trouvé par hasard sur le stand du Cycliste à St-Malo (c'est eux qui le distribuent...), ce petit ouvrage intermédiaire entre le fanzine et l'album, surprend. De par son format, tout petit, épais, cartonné, bien sûr. Mais surtout de par l'incroyable casting qu'il propose : (presque) rien que des auteurs ayant depuis parcouru un bon bout de chemin dans la bande dessinée, reconnus et appréciés ! Et là on les découvre à leurs tous débuts (1994), livrant de petites histoires qui sont autant d'exercices, graphiques ou scénaristiques. Alors si le résultat en tant qu'histoire est souvent décevant (si... malheureusement...), cet album en tant que "témoignage" des débuts de ces auteurs me semble intéressant : déjà, Maïorana s'intéressait aux petits lutins; Ayrolles sait dessiner, si si, et bien en plus ! Mazan a bien changé de style depuis; Gabrion (un inconnu pour moi) s'essaie à un style très cinématographique; etc. Bref, pour le prix qu'il coûte, si vous le trouvez et si ces auteurs vous intéressent, achetez-le. Sinon...
Kagome Kagome
Un scénario qui fait pitié, franchement. Une histoire de fantôme découpé en 3 lors d'un rite, et qu'une équipe d'ados, genre club des cinq, va tenter de recoller. Ajoutez à cela une petite dose de "oh on voit ma culotte", vous aurez compris. Je mets un 2 limite 1, mais disons que les dessins ne sont pas trop mal. Par contre l'auteur y mélange parfois des photos, ce qui est un peu bizarre. Un achat à déconseiller, d'autant que les volumes ne sont pas donnés.
Iris
J'ai été vraiment déçu par ce bouquin : Comès n'est jamais parvenu à m'intéresser sur un thème pourtant assez proche de celui de "La belette". Son dessin est toujours égal (c'est à dire réussi pour qui aime le noir et blanc), son matou est effectivement superbe, assez marrant (c'est pas souvent qu'il y a de l'humour dans ses ouvrages) mais tout apparaît un peu vain. L'histoire d'amour est assez plate, et le côté fantastique de l'ensemble est plutôt bon enfant au final (en tout cas beaucoup moins effrayant que dans "La belette" ou "Silence"), ce qui peine un peu à me passionner. "Iris" n'est donc pas vraiment désagréable au final mais reste assez dispensable et décevant.
Le Kama Sutra
Un album, pour une fois en couleurs, qui ne s'avère pas indispensable à moins d'être fan de tout ce que fait Manara. L'histoire n'est pas bien recherchée, mais bon, c'est une bd érotique hein.
La Famille Oboulot en vacances
Du Reiser plutôt décevant; l'humour assez graveleux de ce recueil n'est clairement pas sa plus belle réussite. Le dessin est minimaliste à souhait mais l'ensemble fait assez peu souvent mouche.
Les oreilles rouges
Un concept intéressant (BD pratiquement muette) mais au final d'un intérêt très relatif. On n'y reconnaît pas le Reiser mordant habituel, même si quelques gags peuvent faire sourire.