"Le pantin" me fait un peu le même effet que Halloween de Boiscommun : c'est beau mais un peu vide, et je ne parle même pas là du fait que ce soit muet.
Bref, je ne retire pas grand-chose de la lecture, n'étant pas vraiment touché ni conquis par une poésie que je trouve assez surfaite. La lecture en 3 minutes chrono ne peut de plus pas vraiment être retenue comme un argument positif pour cette BD.
Mignon mais complètement vain et aussitôt oublié.
"Imbéciles heureux" ! Mouais, je dirais que c'est une série faible où l'auteur se la joue cynique et subversif, bonne initiative mais ça manque d'intelligence tout ça.
Au lieu de l'oeuvre acide annoncée, on se retrouve à lire un manga tout mou, dessiné à peine correctement (les expressions des visages sont quand même valables) et, franchement, je cherche encore le message ! La critique ! Ou plutôt non, je vais arrêter de chercher.
C'est balourd et les effets de styles scénaristiques on les voit arriver à des kilomètres. Alors pourquoi est-ce que je mets une aussi bonne note ? Parce que l'histoire : Japonaise modèle m'a quand même fait sourire.
Voilà, j'arrête d'énumérer la liste des qualités, parlons des défauts qui ont fini de m'achever : la première histoire en deux parties, Le droit chemin, est insipide et beaucoup trop redondante. La deuxième, j'ai dit plus haut qu'elle m'avait plus ou moins touché. La troisième, intitulée Rue du parc, je n'ai pas compris ce qu'elle fout dans cette BD (10 pages à combler ?). La quatrième, Plus fort que moi!, est totalement surréaliste et ça ne fait même pas rire. La dernière finit en beauté en respectant la nullité de l'ensemble, elle s'intitule Mouches à merdes et c'est un énième rabachage sur les bienfaits de la presse.
Donc, je n'ai pas aimé ou je n'ai rien compris mais, quoi qu'il en soit, je déconseille. Et le pire dans tout ça est que, confiant, j'ai acheté les 2 premiers tomes d'un coup ! Quelle erreur, le second est encore plus plat que le premier et encore, je ne parle même pas des couvertures affreuses.
Bref, pour terminer, je dirais que ça aurait pu faire son petit effet il y a 15 ans. Le titre le plus faible de la collection Gingko !
Difficile de cerner cette histoire en seulement un tome, mais c'est très prometteur. Le trait de Katsura est pur, et, des personnages aux décors, les dessins aident grandement à se plonger dans cette ambiance thriller/fantastique.
Dans ce volume, une partie de l'enfance du personnage principal nous est dévoilée, ça peut paraître bien maigre, mais c'est pourtant une bonne entrée en matière.
La violence tout juste contenue de l'oeuvre est saisissante et éclate de façon aussi brutale que rare. Bref, je vais continuer à suivre l'histoire avec intérêt, et j'espère pouvoir monter la note si la bonne impression que j'ai eue se confirme dans les tomes suivants.
-Le 07/03/05.
Ca y est j'ai lu le second tome et je suis vraiment déçu, c'est un album de plus de 250 pages ou il ne se passe vraiment pas grand chose.
Le scénario est plein de facilités pour que tout le joli monde du premier volume se retrouve, le Zet est maintenant un adolescent. Pendant tout le tome le héros qui est un enfant de la rue se retrouve confronté à un gosse de riche qui rêve d'être un "super-justicier". A la fin le héros retrouve de vieilles connaissances.
Le final justement, aprés une lecture bien soporifique, est un déchaînement de violence gratuite et sadique ou la nudité est présente, c'est raccoleur, nul et de mauvais goût...
Conclusion, il faudrait vraiment qu'il n'y ait rien d'autre en librairie pour que j'achète le troisième tome!
De l'humour de pseudo-"djeunes" en direction des vieux quadras et plus.
A mon humble avis, c'est illisible par les moins de 30 ans qui n'ont pas les mêmes références que ceux qui ont vécu l'après Mai 68.
Oui, c'est parfois amusant, surtout entre deux articles guidés mais indigeste en albums.
Récapitulatif de l'histoire :
Je suis indifférent - Bang - Je philosophe - Crack (bruit du fusil en général chez Pratt) - etc... etc...
Et en plus, la couleur n'arrange rien !
Un Pratt décevant et pourtant, je suis bon public de cet auteur.
Poussif...
Je connais cette BD depuis ses débuts (ça va faire un bail) mais si elle m'arrache de temps à autre un sourire, dans l'ensemble, ça tombe à plat. Faire du vélo est sûrement plus motivant que de dessiner des visages pas toujours très expressifs, dans des décors simplistes (Kox est réputé pour sa production "ultra rapide" et "sans retard aucun" :)).
A croire aussi que Cauvin recycle ici ses idées les plus plates.
Désolé, je n'accroche pas du tout...
J’avais lu quelque part sur le forum que pour apprécier cette BD il fallait la lire au second degré. Et bien je partage totalement ce point de vue.
« Sophia » est une bd qui accumule les clichés (jeune belle femme très riche, self-made woman, au caractère bien trempé), qui se lance dans une aventure qui la mènera sur les sentiers colombiens sans armes mais en botte à talon Gucci à la recherche d’une dangereuse secte.
Je ne vais pas jouer les hypocrites, on est plus attiré par les courbes de notre héroïne (nue ou en petite tenue les ¾ du récit … on ne parle pas de la détresse des dessinateurs qui ne savent pas dessiner des vêtements) que par ses aventures quoique l’histoire rebondit de façon surprenante (et un peu comique) lors de la dernière planche..
Si « Sophia » était un film, ce serait un de ces délicieux nanars de seconde partie de soirée, qu’on amuse à voir et revoir malgré l’invraisemblance et les carences du scénario.
A acheter si on a des sous...
BD apparemment assez méconnue de l'auteur de Corto Maltese, Jesuit Joe a néanmoins connu une adaptation au cinéma au début des années 90. L'album que j'ai eu entre les mains regroupe les 48 planches originales de Jesuit Joe, mais également des planches du story-board du film, signées par Pratt lui-même, et intégrées aux pages de la BD. Dans l'ensemble, ces scènes ajoutées n'apportent pas grand'chose à l'histoire ; néanmoins, certaines nous éclairent un peu sur le personnage et ses motivations.
Jesuit Joe m'a un peu déçu, je l'avoue. Je m'attendais à un genre de "Corto Maltese dans le Grand Nord", mais hélas, les aventures de Joe n'ont pas la saveur de celles de Corto, même si le personnage reste typiquement "Prattien" : ténébreux, insaisissable, cachant derrière un cynisme de façade ses velléités de jouer au justicier… Joe n'est pas un personnage inintéressant, loin s'en faut, mais ses aventures se limitent quasiment à une série de fusillades. J'avais le rêve, un peu puéril sans doute, de voir les décors enneigés du Canada utilisés pour une belle BD d'aventures à l'ancienne, et puis finalement, les petites cabanes perdues au milieu des déserts glacés, les grands lacs et les forêts servent juste à des "BANG ! BANG !" toutes les 3 pages, c'est un peu décevant.
Restent quelques belles scènes, un personnage intéressant (quoique globalement peu sympathique), et cette réplique "Je vais dans la direction opposée"… Dans l'ensemble, j'ai peur que tout ça ne permette pas vraiment de réconcilier avec Pratt ceux qui trouvent Corto Maltese mortellement chiant, et pour conclure, je dirais que si sa lecture de Jesuit Joe n'est pas déplaisante, l'achat de ce coûteux volume est à réserver aux inconditionnels de l'auteur.
Saiina est une chasseuse, une mercenaire qui combat les monstres contre rémunérartion. c’est une femme de poigne et de coeur, qui fait de l’humour en combattant en sortant des répliques à deux balles dignes des plus mauvais dialogues du cinéma ricain de seconde zone. A part ca, vous ne saurez pas grand chose d’autre, l’album est concentré sur une seule de ses interventions. Ca se laisse lire mais ne laisse pas de grand souvenir. Aussi vite lu, aussi vite oublié... Trop archétypal sans doute.
On pourrait dire de Stamb qu’il a du talent et qu’il est loin d’être le plus mauvais dessinateur de la maison soleil. Mais espérons tout de même qu’il ait payé sa licence photoshop! Car pour en user, il en use du toshop... Ce n’est pas toujours du plus bel effet d’ailleurs, pas du plus mauvais non plus... On oscille entre planche réussie et case foireuse. Le découpage et les cadrages gênent parfois la naration, l’auteur optant pour des solutions de facilité évidente (du genre : "Tiens, je vais faire un gros plan sur les yeux de l'héroine pour pas avoir à dessiner tout le décor...")...
Je n'ai lu que le scond album, Scandale à New-York, qui reprend les mêmes personnages que Panique à Londres. On suit donc avec un intérêt distendu les tribulations des deux fantaisistes pour faire sauter la bourse de NY.
Ca se veut drôle, c'est juste humoristique.
Le dessin de Rochette est à mi-chemin entre celui de Margerin et celui des BD d'humour de Vents d'Ouest. Pas désagréable, mais pas génial non plus. Ca s'oublie assez vite.
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Le Pantin
"Le pantin" me fait un peu le même effet que Halloween de Boiscommun : c'est beau mais un peu vide, et je ne parle même pas là du fait que ce soit muet. Bref, je ne retire pas grand-chose de la lecture, n'étant pas vraiment touché ni conquis par une poésie que je trouve assez surfaite. La lecture en 3 minutes chrono ne peut de plus pas vraiment être retenue comme un argument positif pour cette BD. Mignon mais complètement vain et aussitôt oublié.
Imbéciles heureux !
"Imbéciles heureux" ! Mouais, je dirais que c'est une série faible où l'auteur se la joue cynique et subversif, bonne initiative mais ça manque d'intelligence tout ça. Au lieu de l'oeuvre acide annoncée, on se retrouve à lire un manga tout mou, dessiné à peine correctement (les expressions des visages sont quand même valables) et, franchement, je cherche encore le message ! La critique ! Ou plutôt non, je vais arrêter de chercher. C'est balourd et les effets de styles scénaristiques on les voit arriver à des kilomètres. Alors pourquoi est-ce que je mets une aussi bonne note ? Parce que l'histoire : Japonaise modèle m'a quand même fait sourire. Voilà, j'arrête d'énumérer la liste des qualités, parlons des défauts qui ont fini de m'achever : la première histoire en deux parties, Le droit chemin, est insipide et beaucoup trop redondante. La deuxième, j'ai dit plus haut qu'elle m'avait plus ou moins touché. La troisième, intitulée Rue du parc, je n'ai pas compris ce qu'elle fout dans cette BD (10 pages à combler ?). La quatrième, Plus fort que moi!, est totalement surréaliste et ça ne fait même pas rire. La dernière finit en beauté en respectant la nullité de l'ensemble, elle s'intitule Mouches à merdes et c'est un énième rabachage sur les bienfaits de la presse. Donc, je n'ai pas aimé ou je n'ai rien compris mais, quoi qu'il en soit, je déconseille. Et le pire dans tout ça est que, confiant, j'ai acheté les 2 premiers tomes d'un coup ! Quelle erreur, le second est encore plus plat que le premier et encore, je ne parle même pas des couvertures affreuses. Bref, pour terminer, je dirais que ça aurait pu faire son petit effet il y a 15 ans. Le titre le plus faible de la collection Gingko !
Zetman
Difficile de cerner cette histoire en seulement un tome, mais c'est très prometteur. Le trait de Katsura est pur, et, des personnages aux décors, les dessins aident grandement à se plonger dans cette ambiance thriller/fantastique. Dans ce volume, une partie de l'enfance du personnage principal nous est dévoilée, ça peut paraître bien maigre, mais c'est pourtant une bonne entrée en matière. La violence tout juste contenue de l'oeuvre est saisissante et éclate de façon aussi brutale que rare. Bref, je vais continuer à suivre l'histoire avec intérêt, et j'espère pouvoir monter la note si la bonne impression que j'ai eue se confirme dans les tomes suivants. -Le 07/03/05. Ca y est j'ai lu le second tome et je suis vraiment déçu, c'est un album de plus de 250 pages ou il ne se passe vraiment pas grand chose. Le scénario est plein de facilités pour que tout le joli monde du premier volume se retrouve, le Zet est maintenant un adolescent. Pendant tout le tome le héros qui est un enfant de la rue se retrouve confronté à un gosse de riche qui rêve d'être un "super-justicier". A la fin le héros retrouve de vieilles connaissances. Le final justement, aprés une lecture bien soporifique, est un déchaînement de violence gratuite et sadique ou la nudité est présente, c'est raccoleur, nul et de mauvais goût... Conclusion, il faudrait vraiment qu'il n'y ait rien d'autre en librairie pour que j'achète le troisième tome!
Agrippine
De l'humour de pseudo-"djeunes" en direction des vieux quadras et plus. A mon humble avis, c'est illisible par les moins de 30 ans qui n'ont pas les mêmes références que ceux qui ont vécu l'après Mai 68. Oui, c'est parfois amusant, surtout entre deux articles guidés mais indigeste en albums.
Jesuit Joe
Récapitulatif de l'histoire : Je suis indifférent - Bang - Je philosophe - Crack (bruit du fusil en général chez Pratt) - etc... etc... Et en plus, la couleur n'arrange rien ! Un Pratt décevant et pourtant, je suis bon public de cet auteur.
L'Agent 212
Poussif... Je connais cette BD depuis ses débuts (ça va faire un bail) mais si elle m'arrache de temps à autre un sourire, dans l'ensemble, ça tombe à plat. Faire du vélo est sûrement plus motivant que de dessiner des visages pas toujours très expressifs, dans des décors simplistes (Kox est réputé pour sa production "ultra rapide" et "sans retard aucun" :)). A croire aussi que Cauvin recycle ici ses idées les plus plates. Désolé, je n'accroche pas du tout...
Sophia
J’avais lu quelque part sur le forum que pour apprécier cette BD il fallait la lire au second degré. Et bien je partage totalement ce point de vue. « Sophia » est une bd qui accumule les clichés (jeune belle femme très riche, self-made woman, au caractère bien trempé), qui se lance dans une aventure qui la mènera sur les sentiers colombiens sans armes mais en botte à talon Gucci à la recherche d’une dangereuse secte. Je ne vais pas jouer les hypocrites, on est plus attiré par les courbes de notre héroïne (nue ou en petite tenue les ¾ du récit … on ne parle pas de la détresse des dessinateurs qui ne savent pas dessiner des vêtements) que par ses aventures quoique l’histoire rebondit de façon surprenante (et un peu comique) lors de la dernière planche.. Si « Sophia » était un film, ce serait un de ces délicieux nanars de seconde partie de soirée, qu’on amuse à voir et revoir malgré l’invraisemblance et les carences du scénario. A acheter si on a des sous...
Jesuit Joe
BD apparemment assez méconnue de l'auteur de Corto Maltese, Jesuit Joe a néanmoins connu une adaptation au cinéma au début des années 90. L'album que j'ai eu entre les mains regroupe les 48 planches originales de Jesuit Joe, mais également des planches du story-board du film, signées par Pratt lui-même, et intégrées aux pages de la BD. Dans l'ensemble, ces scènes ajoutées n'apportent pas grand'chose à l'histoire ; néanmoins, certaines nous éclairent un peu sur le personnage et ses motivations. Jesuit Joe m'a un peu déçu, je l'avoue. Je m'attendais à un genre de "Corto Maltese dans le Grand Nord", mais hélas, les aventures de Joe n'ont pas la saveur de celles de Corto, même si le personnage reste typiquement "Prattien" : ténébreux, insaisissable, cachant derrière un cynisme de façade ses velléités de jouer au justicier… Joe n'est pas un personnage inintéressant, loin s'en faut, mais ses aventures se limitent quasiment à une série de fusillades. J'avais le rêve, un peu puéril sans doute, de voir les décors enneigés du Canada utilisés pour une belle BD d'aventures à l'ancienne, et puis finalement, les petites cabanes perdues au milieu des déserts glacés, les grands lacs et les forêts servent juste à des "BANG ! BANG !" toutes les 3 pages, c'est un peu décevant. Restent quelques belles scènes, un personnage intéressant (quoique globalement peu sympathique), et cette réplique "Je vais dans la direction opposée"… Dans l'ensemble, j'ai peur que tout ça ne permette pas vraiment de réconcilier avec Pratt ceux qui trouvent Corto Maltese mortellement chiant, et pour conclure, je dirais que si sa lecture de Jesuit Joe n'est pas déplaisante, l'achat de ce coûteux volume est à réserver aux inconditionnels de l'auteur.
Saiina
Saiina est une chasseuse, une mercenaire qui combat les monstres contre rémunérartion. c’est une femme de poigne et de coeur, qui fait de l’humour en combattant en sortant des répliques à deux balles dignes des plus mauvais dialogues du cinéma ricain de seconde zone. A part ca, vous ne saurez pas grand chose d’autre, l’album est concentré sur une seule de ses interventions. Ca se laisse lire mais ne laisse pas de grand souvenir. Aussi vite lu, aussi vite oublié... Trop archétypal sans doute. On pourrait dire de Stamb qu’il a du talent et qu’il est loin d’être le plus mauvais dessinateur de la maison soleil. Mais espérons tout de même qu’il ait payé sa licence photoshop! Car pour en user, il en use du toshop... Ce n’est pas toujours du plus bel effet d’ailleurs, pas du plus mauvais non plus... On oscille entre planche réussie et case foireuse. Le découpage et les cadrages gênent parfois la naration, l’auteur optant pour des solutions de facilité évidente (du genre : "Tiens, je vais faire un gros plan sur les yeux de l'héroine pour pas avoir à dessiner tout le décor...")...
Louis Le Vetilleux et Dico (Panique à Londres)
Je n'ai lu que le scond album, Scandale à New-York, qui reprend les mêmes personnages que Panique à Londres. On suit donc avec un intérêt distendu les tribulations des deux fantaisistes pour faire sauter la bourse de NY. Ca se veut drôle, c'est juste humoristique. Le dessin de Rochette est à mi-chemin entre celui de Margerin et celui des BD d'humour de Vents d'Ouest. Pas désagréable, mais pas génial non plus. Ca s'oublie assez vite.