Dommage que le dessin et surtout la colorisation ne soient pas à la hauteur de la couverture : ça a tendance à baver et ça gâche carrément le trait… déjà que le dessin n’est pas une perle en soi. Sinon ça reste du super classique dans le genre, on a l’impression d’avoir vu ça 100 fois et comme le dessin ne rattrape pas grand chose, voilà une BD sur laquelle il n’y a pas besoin de trop s’attarder.
Un vieil album d’Azpiri, édité par Soleil à l’époque où ils éditaient tout et n’importe quoi (euh… ça n’a pas vraiment changé en fait, bref)
Je crois que niveau scénario, c’est l’album d’Azpiri qui m’a le moins intéressé… Pourtant je suis assez tolérant avec les scénario érotiques ! Beaucoup de blabla grandiloquents pour pas grand chose, et des scènes d’un érotisme très soft et pas excitantes pour un sous.
C’est dommage, j’aime vraiment beaucoup le dessin d’Azpiri et j’attends avec impatience le jour où il aura un bon scénario… (érotique ou non d’ailleurs)
Le dessin de Jacobsen est nettement moins beau qu’à l’habitude ; comme le scénario est vraiment super basique avec cette jeune et virginale jeune fille qui, une fois « éduquée », montrera sa véritable nature, on ne peut pas dire que « Mistress Jayne » soit une BD vraiment transcendante. Pas médiocre mais ne sortant vraiment pas du lot.
Bof. Des histoires courtes sur fond très SF, à caractère légèrement érotique (à part les seins et les fesses de Lorna on ne voit strictement rien), trop rapides pour développer grand chose et franchement lassantes. Les gros extraterrestres verdâtres ne font pas grand chose pour la chaleur de l'ambiance. Le dessin d'Aszpiri varie entre le assez beau et le très fanzineux amateur.
Sans intérêt.
Bof. "L'arche" est totalement inintéressant. Aventure pure et dure avec des personnages qui surgissent arbitrairement, peu d'érotisme et en plus assez mal intégré. Je ne raffole toujours pas plus que ça du dessin.
Le tome 2, "Léviatan", est clairement moins mauvais, en bonne partie parce qu'il se base sur l'histoire de "Moby dick". Il reprend quand même certains tics, comme les extraterrestres verdâtres, les viols, les flingues et les gros seins. Ca reste tout de même très creux, ça ne va nulle part et ça n'a aucun propos.
L'érotisme est toujours aussi diffus et peu émousti(ti)llant.
Personnellement je n'ai pas trouvé le scénario si creux que ça, et de loin même. Il ferait presque bonne mesure en regard d'un Von Gotha. En fait l'histoire est effectivement un peu mal ficelée : certains passages qui mériteraient d'être des scènes sont passés en deux trois cases, et vers la fin tout s'accélère vraiment trop abruptement. Ceci dit le jeu de pouvoir intimement lié au sexe me semble plutôt bien représenté, ainsi que le décalage entre ce que fait effectivement Judith durant tout l'album d'une part, et sa mission d'autre part. Le contraste entre Esther et Judith, perceptible uniquement sur la fin mais qui éclaire tout le déroulement de l'album d'une autre lumière, est lui aussi intéressant.
Si les dialogues et le rythme rappellent fortement ceux d'un récit mythologique ou biblique [1], on peut difficilement ne pas remarquer les positions aussi improbables que ridicules et lascives que les deux héroïnes prennent tout au long de ces pages.
L'album aurait pu être du niveau de "Thamara & Juda", mais il est nettement moins bien ficelé, dommage.
[1] dans la forme, parce que bon, on trouve assez peu de qu'on me présente le con béant de ta suivante afin que j'y amuse ce membre que tu me fais si bien ériger ! dans la bible, hein...
Ouhlala. Effectivement l'image intouchable et très propre de Tintin en prend un sacré coup. Certainement trop pour plaire, car même si on rit franchement à certaines scènes, la plupart sont simplement outrées, dégoûtantes, voire carrément répugnantes. Le but n'était sans doute pas de faire une parodie construite, et on se retrouve plutôt avec une espèce d'accumulation des personnages apparaissant dans Tintin, évidemment en train d'effectuer un quelconque acte à caractère sexuel. Le début part plutôt bien, mais la ça s'essouffle très vite, devient répétitif et franchement (très !) lourd.
Mpf. Ca commençait presque bien, et puis on retombe évidemment dans tous les fantasmes habituels à Von Gotha et on a donc droit à un concentré de soumission, cravachage, ligotage, partouzes à gogo, doubles pénétrations et autres joyeusetés. C'est un peu moins dégoûtant que dans ses autres albums à cause du prétexte du rêve et parce que l'album est muet, ce qui nous épargne les répugnants et fastidieux textes habituels.
Aaaah, le dessin de Gibrat, quand même, c’est quelque chose ! Il est pour beaucoup dans le charme de cette parodie gentiment érotique de Pinocchio. Parce que si l’idée de base est très intéressante, l’histoire est relativement pénible, avec moultes aventures et pseudo-rebondissements plutôt lassants. Le tout colle bien à l’univers de Pinocchio, mais la surabondance de textes off indispensables au suivi de l’histoire est vraiment lourde et souligne en permanence l’insuffisance du seul dessin dans la narration (pour qu’il suffise, il aurait probablement fallu trois tomes au lieu d’un seul).
J’ai quand même bien ri une fois, lorsque la voix off en question explique qu’il est du devoir de Lorenzo de fouetter Pinocchia. A part ça, c’est plutôt ennuyeux, et quitte à avoir une narration lourdingue, un livre d’illustrations aurait sans doute permis à Gibrat de faire d’encore plus belles images.
Bref, joli mais plutôt pénible.
Étrangement, ce qui me fait mettre un 2/5 (au lieu d’un 1), c’est le scénario qui, bien qu’assez classique et pas très complexe, est plutôt bien mené. Il montre la descente dans les enfers du sexe de Flora, mariée avec une caricature de catholique intégriste. Le trait est très forcé est parfois dérangeant : baiser un autre homme le soir de son mariage en présence de son mari ivre et endormi, moi ça ne m’amuse pas du tout. A part ça, dire que les doubles pénétrations et douches de sperme me plaisent modérément est certainement un euphémisme. Le dessin de Coq n’est pas mal, assez peu réaliste mais plutôt plaisant, avec une mise en couleurs un peu étrange (note pour Don Lope : les couleurs bavent moins que les bites).
Les scènes se succèdent au rythme du naufrage de Flora : longues au début, elles se raccourcissent et accélèrent au fil de l’album. La fin, classique et rapide, est cependant intéressante comme mise en abyme.
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Le Salon des Châtiments
Dommage que le dessin et surtout la colorisation ne soient pas à la hauteur de la couverture : ça a tendance à baver et ça gâche carrément le trait… déjà que le dessin n’est pas une perle en soi. Sinon ça reste du super classique dans le genre, on a l’impression d’avoir vu ça 100 fois et comme le dessin ne rattrape pas grand chose, voilà une BD sur laquelle il n’y a pas besoin de trop s’attarder.
Folies Erotiques
Un vieil album d’Azpiri, édité par Soleil à l’époque où ils éditaient tout et n’importe quoi (euh… ça n’a pas vraiment changé en fait, bref) Je crois que niveau scénario, c’est l’album d’Azpiri qui m’a le moins intéressé… Pourtant je suis assez tolérant avec les scénario érotiques ! Beaucoup de blabla grandiloquents pour pas grand chose, et des scènes d’un érotisme très soft et pas excitantes pour un sous. C’est dommage, j’aime vraiment beaucoup le dessin d’Azpiri et j’attends avec impatience le jour où il aura un bon scénario… (érotique ou non d’ailleurs)
Mistress Jayne
Le dessin de Jacobsen est nettement moins beau qu’à l’habitude ; comme le scénario est vraiment super basique avec cette jeune et virginale jeune fille qui, une fois « éduquée », montrera sa véritable nature, on ne peut pas dire que « Mistress Jayne » soit une BD vraiment transcendante. Pas médiocre mais ne sortant vraiment pas du lot.
Lorna (Soleil Production)
Bof. Des histoires courtes sur fond très SF, à caractère légèrement érotique (à part les seins et les fesses de Lorna on ne voit strictement rien), trop rapides pour développer grand chose et franchement lassantes. Les gros extraterrestres verdâtres ne font pas grand chose pour la chaleur de l'ambiance. Le dessin d'Aszpiri varie entre le assez beau et le très fanzineux amateur. Sans intérêt.
Lorna (Albin Michel)
Bof. "L'arche" est totalement inintéressant. Aventure pure et dure avec des personnages qui surgissent arbitrairement, peu d'érotisme et en plus assez mal intégré. Je ne raffole toujours pas plus que ça du dessin. Le tome 2, "Léviatan", est clairement moins mauvais, en bonne partie parce qu'il se base sur l'histoire de "Moby dick". Il reprend quand même certains tics, comme les extraterrestres verdâtres, les viols, les flingues et les gros seins. Ca reste tout de même très creux, ça ne va nulle part et ça n'a aucun propos. L'érotisme est toujours aussi diffus et peu émousti(ti)llant.
Judith et Holopherne
Personnellement je n'ai pas trouvé le scénario si creux que ça, et de loin même. Il ferait presque bonne mesure en regard d'un Von Gotha. En fait l'histoire est effectivement un peu mal ficelée : certains passages qui mériteraient d'être des scènes sont passés en deux trois cases, et vers la fin tout s'accélère vraiment trop abruptement. Ceci dit le jeu de pouvoir intimement lié au sexe me semble plutôt bien représenté, ainsi que le décalage entre ce que fait effectivement Judith durant tout l'album d'une part, et sa mission d'autre part. Le contraste entre Esther et Judith, perceptible uniquement sur la fin mais qui éclaire tout le déroulement de l'album d'une autre lumière, est lui aussi intéressant. Si les dialogues et le rythme rappellent fortement ceux d'un récit mythologique ou biblique [1], on peut difficilement ne pas remarquer les positions aussi improbables que ridicules et lascives que les deux héroïnes prennent tout au long de ces pages. L'album aurait pu être du niveau de "Thamara & Juda", mais il est nettement moins bien ficelé, dommage. [1] dans la forme, parce que bon, on trouve assez peu de qu'on me présente le con béant de ta suivante afin que j'y amuse ce membre que tu me fais si bien ériger ! dans la bible, hein...
La vie sexuelle de Tintin
Ouhlala. Effectivement l'image intouchable et très propre de Tintin en prend un sacré coup. Certainement trop pour plaire, car même si on rit franchement à certaines scènes, la plupart sont simplement outrées, dégoûtantes, voire carrément répugnantes. Le but n'était sans doute pas de faire une parodie construite, et on se retrouve plutôt avec une espèce d'accumulation des personnages apparaissant dans Tintin, évidemment en train d'effectuer un quelconque acte à caractère sexuel. Le début part plutôt bien, mais la ça s'essouffle très vite, devient répétitif et franchement (très !) lourd.
Le rêve de Cécile
Mpf. Ca commençait presque bien, et puis on retombe évidemment dans tous les fantasmes habituels à Von Gotha et on a donc droit à un concentré de soumission, cravachage, ligotage, partouzes à gogo, doubles pénétrations et autres joyeusetés. C'est un peu moins dégoûtant que dans ses autres albums à cause du prétexte du rêve et parce que l'album est muet, ce qui nous épargne les répugnants et fastidieux textes habituels.
Pinocchia
Aaaah, le dessin de Gibrat, quand même, c’est quelque chose ! Il est pour beaucoup dans le charme de cette parodie gentiment érotique de Pinocchio. Parce que si l’idée de base est très intéressante, l’histoire est relativement pénible, avec moultes aventures et pseudo-rebondissements plutôt lassants. Le tout colle bien à l’univers de Pinocchio, mais la surabondance de textes off indispensables au suivi de l’histoire est vraiment lourde et souligne en permanence l’insuffisance du seul dessin dans la narration (pour qu’il suffise, il aurait probablement fallu trois tomes au lieu d’un seul). J’ai quand même bien ri une fois, lorsque la voix off en question explique qu’il est du devoir de Lorenzo de fouetter Pinocchia. A part ça, c’est plutôt ennuyeux, et quitte à avoir une narration lourdingue, un livre d’illustrations aurait sans doute permis à Gibrat de faire d’encore plus belles images. Bref, joli mais plutôt pénible.
La Vie de Flora
Étrangement, ce qui me fait mettre un 2/5 (au lieu d’un 1), c’est le scénario qui, bien qu’assez classique et pas très complexe, est plutôt bien mené. Il montre la descente dans les enfers du sexe de Flora, mariée avec une caricature de catholique intégriste. Le trait est très forcé est parfois dérangeant : baiser un autre homme le soir de son mariage en présence de son mari ivre et endormi, moi ça ne m’amuse pas du tout. A part ça, dire que les doubles pénétrations et douches de sperme me plaisent modérément est certainement un euphémisme. Le dessin de Coq n’est pas mal, assez peu réaliste mais plutôt plaisant, avec une mise en couleurs un peu étrange (note pour Don Lope : les couleurs bavent moins que les bites). Les scènes se succèdent au rythme du naufrage de Flora : longues au début, elles se raccourcissent et accélèrent au fil de l’album. La fin, classique et rapide, est cependant intéressante comme mise en abyme.