La période du maccarthysme est encore un sujet tabou pour pas mal d'Américains. Curieusement, ce sont deux auteurs espagnols qui s'y sont intéressés il y a quelques années déjà. Miller est un jeune flic qui n'a peur de rien, secourt la veuve et l'orphelin, combat le crime et surtout la bêtise. C'est réducteur, assez manichéen, et surtout, on se lasse assez vite des personnages. Artie Miller, on a vite envie de le baffer.
Heureusement que le trait classique de Daniel Redondo sauve ce récit en noir et blanc de la médiocrité de base, car au final, on n'apprend quasiment rien de cette période troublée des Etats-Unis.
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à cette histoire parce que je connais mal la mythologie chinoise, l'intervention de moult personnages aux prénoms compliqués, les nombreuses familles et dynasties présentes dans ce récit ajoutent à la confusion.
Ceci dit c'est juste un fond, le fil conducteur est une histoire d'amour ce n'est donc pas complexe mais barbant.
Les dessins ne sont pas mal, quoi que certaines planches sont un peu trop dépouillées à mon goût.
Les scènes de combats sont nombreuses et même si le découpage est plutôt réussi, les combats sont représentés de façon rapide et avec de nombreux effets ce qui rend l'ensemble souvent brouillon.
A la différence d'un manga basé sur une histoire de sabre, ici il n'y a pas autant de sauvagerie que dans Lone wolf & cub ou vagabond par exemple. Le style dans "Le Dieu rocher" est différent, c'est beaucoup plus aérien, de plus les protagonistes ont presque tous des techniques qui leur confèrent des pouvoirs surnaturels. En fait c'est un style proche du Wu xia pian et si cela rend bien sur un écran, en BD c'est une autre histoire, difficile de saisir la grâce. D'ailleurs certaines scènes renvoient à de célèbres films d'épée chinois. Un exemple: certains guerriers sont amputés, pour moi c'est une référence claire à des classiques du genre comme "One armed swordsman".
Cet album n'est pas mauvais dans l'ensemble, mais ce n'est pas le genre qui me convient je suppose. J'étais même content de le terminer, certains y verront de la poésie, moi je suis passé à côté...
Ils l'ont fait ! Ils l'ont fait !
Le seul truc que Jim n'ait pas fait chez Vents d'Ouest, ils l'ont fait chez Soleil...
Des blagues sur les blondes. Passons donc sur l'intérêt -éventé, pour rester poli- du projet. Les blagues sont pour la plupart éculées, usées jusqu'au fond de la culotte. Certaines sont vraiment hilarantes, j'en ai hurlé chez mon libraire. Mais la plupart sont médiocres, voire d'autres pas drôles, non seulement parce que très connues, mais pas drôles tout court. La dernière en particulier.
Quant au dessin, eh bien il est typique de ce genre de recueil en BD (éditions de la Sirène, Vents d'Ouest...), mais sent vraiment le travail de commande, réalisé un peu rapidement. Remarquez, je ne suis pas sûr qu'un très bon dessin sauve ce genre d'ouvrage...
Inutile de spécifier que je n’ai pas trop accroché à l’humour caustique des Chroniques absurdes, série qui m’a pourtant été conseillée.
Qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas hermétique à ce genre d’humour. Je trouve simplement la violence de certains passages d’un goût douteux et purement gratuite. C’est une caricature des travers de notre société, certes, mais plutôt malsaine. De plus, le canevas sur lequel repose chaque histoire est identique, rendant celles-ci répétitives. Cependant, quelques histoires sortent du lot mais elles sont largement minoritaires. Le dessin, quant à lui, accuse le poids des ans. C’est pas mauvais, juste vieillot.
Bref, je ne suis pas adepte de ce genre de satire. L’absurde dont il est question ici tient plus du mauvais goût que du non-sens.
Un dessin pas mauvais du tout (du moins pour les personnages) qui illustre une histoire très moyenne.
Le scénario est vraiment bateau dans le genre.
Madame est dans le genre cuir et fouet et reçoit des hommes pour les faire souffrir et les dominer. Mais la fille de Madame vient un jour lui rendre visite et découvre le métier de sa mère. Elle demande alors à participer et découvre avec curiosité et un peu d'incompréhension le sado-masochisme. C'est de la domination vraiment brutale, parfois très crade : perso, j'aime pas du tout et je vois mal comment ça peut exciter certains lecteurs. Bref, malgré le dessin sympathique, c'est pas pour moi.
Le parcours de Fulù s'étale sur cinq tomes de qualité inégale. Fulù est une esclave elle est étrange elle est magnétique, ça ok, mais pour le reste c'est très moyen. Une histoire qui se sert de l'esclavage pour donner une vision sur la tolérance, c'est gentil mais bon...
Les dessins de Risso sont moins travaillés que dans ses autres oeuvres et les couleurs sont loin d'être satisfaisantes, parfois ça a un aspect baveux et pas mal de planches sont délavées, comme si elles sortaient d'un autre âge.
Conclusion bof, et encore c'est parce que j'ai réussi à passer les tomes deux et trois ce qui m'a été pénible, heureusement la fin est un cran au dessus.
Pour moi ce n'est pas à éviter, mais on peut l'ignorer sans regrets...
Lucky Luke, j'adore, mais faire une série de "Rantanplan", c'est un peu fort, là, quand même...
Non pas que je n'aime pas le tit Rantanplan, mais ça devient franchement plus commercial qu'autre chose.
Juste une copie, que je trouve un peu sans-intérêt, même si l'humour y est ; mais, bon...
Je le déconseille.
Pour le coup j'ai un avis vraiment différent de la majorité. Vais-je me faire lapider en place publique?
Certes les jeux de mots ne sont pas mauvais, pas forcément très marrants, mais bien trouvés, mais bon j'ai eu du mal à rire plus d'une fois par album. Alors a 4 gags par page en moyenne ça fait quand même un peu léger.
Très léger si on considère le prix exorbitant des albums...:o
En même temps il a trouvé le bon filon; c'est pas les dessins qui doivent lui prendre beaucoup de temps!
Voilà une BD assez spéciale que j'ai hésité à classer dans humour. Effectivement, elle est traitée sur le ton de l'humour, mais c'est essentiellement une BD destinée aux fans de ce groupe "made in M6" où, plutôt que de simples gags, nous découvrons plutôt des anecdotes sur les filles du groupe, sur ce qu'aime et n'aime pas chacune d'entre elles, sur leurs chansons...
Le dessin est tout juste correct, très typé caricaturiste et ne s'occupant que des personnages pas des décors. Mais par contre je n'aime pas du tout la colorisation qu'on pourrait croire faite au crayon de couleurs d'écolier. Ça donne un aspect moche à cette BD.
Maintenant concernant le contenu, quand on n'est pas fan des L5, quand on ne les connait même pas, il n'y a carrément aucun intérêt, car ce n'est tout simplement jamais drôle. Mais je suppose que le public visé, c'est justement uniquement les jeunes fans de ce groupe, et bon, disons que pour eux, ce ne doit pas être une BD trop mal.
Pour les autres, aucun intérêt.
Attention, suite de clichés en approche...
Déjà, je n'aime pas Pratt. Je trouve ses scenarii plutôt chiants, peu intéressants. A ce titre, Corto Maltese a été une grande désillusion.
Et puis Manara est un gros libidineux, qui dessine certes bien les femmes, mais qui ne s'intéresse qu'à la chose.
Cet album a confirmé la première impression, et nuancé la seconde. Parce que l'on aurait pu voir dans cet album l'évocation d'un épisode obscur de l'histoire naissante des Etats-Unis. Mais hélas, on n'arrive pas à s'y accrocher. L'histoire des Black aurait pu faire l'objet d'une série de 4 ou 5 albums. Mais Pratt a préféré en condenser une partie sur un gros album, et expédier le reste en "voix off" à la fin. Voilà pour le scénario.
Côté dessin, c'est vrai que Manara est quand même bon. Et, pour une fois, les seuls croupes et tétons qui apparaissent dans l'album sont justifiés par l'histoire, mais il n'en rajoute pas. Les filles sont bien dessinées, mais il a du mal avec les hommes, du moins les adolescents. Regardez les deux imbéciles qui se font trucider et scalper au début de l'album, ils sont difformes... Et le pauvre Jérémie, qui a déjà un pet de travers, n'est pas gâté par son créateur, non plus... Dommage, ça aurait pu remonter mon estime.
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Miller
La période du maccarthysme est encore un sujet tabou pour pas mal d'Américains. Curieusement, ce sont deux auteurs espagnols qui s'y sont intéressés il y a quelques années déjà. Miller est un jeune flic qui n'a peur de rien, secourt la veuve et l'orphelin, combat le crime et surtout la bêtise. C'est réducteur, assez manichéen, et surtout, on se lasse assez vite des personnages. Artie Miller, on a vite envie de le baffer. Heureusement que le trait classique de Daniel Redondo sauve ce récit en noir et blanc de la médiocrité de base, car au final, on n'apprend quasiment rien de cette période troublée des Etats-Unis.
Spirit - Le Dieu rocher
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à cette histoire parce que je connais mal la mythologie chinoise, l'intervention de moult personnages aux prénoms compliqués, les nombreuses familles et dynasties présentes dans ce récit ajoutent à la confusion. Ceci dit c'est juste un fond, le fil conducteur est une histoire d'amour ce n'est donc pas complexe mais barbant. Les dessins ne sont pas mal, quoi que certaines planches sont un peu trop dépouillées à mon goût. Les scènes de combats sont nombreuses et même si le découpage est plutôt réussi, les combats sont représentés de façon rapide et avec de nombreux effets ce qui rend l'ensemble souvent brouillon. A la différence d'un manga basé sur une histoire de sabre, ici il n'y a pas autant de sauvagerie que dans Lone wolf & cub ou vagabond par exemple. Le style dans "Le Dieu rocher" est différent, c'est beaucoup plus aérien, de plus les protagonistes ont presque tous des techniques qui leur confèrent des pouvoirs surnaturels. En fait c'est un style proche du Wu xia pian et si cela rend bien sur un écran, en BD c'est une autre histoire, difficile de saisir la grâce. D'ailleurs certaines scènes renvoient à de célèbres films d'épée chinois. Un exemple: certains guerriers sont amputés, pour moi c'est une référence claire à des classiques du genre comme "One armed swordsman". Cet album n'est pas mauvais dans l'ensemble, mais ce n'est pas le genre qui me convient je suppose. J'étais même content de le terminer, certains y verront de la poésie, moi je suis passé à côté...
Les Blondes
Ils l'ont fait ! Ils l'ont fait ! Le seul truc que Jim n'ait pas fait chez Vents d'Ouest, ils l'ont fait chez Soleil... Des blagues sur les blondes. Passons donc sur l'intérêt -éventé, pour rester poli- du projet. Les blagues sont pour la plupart éculées, usées jusqu'au fond de la culotte. Certaines sont vraiment hilarantes, j'en ai hurlé chez mon libraire. Mais la plupart sont médiocres, voire d'autres pas drôles, non seulement parce que très connues, mais pas drôles tout court. La dernière en particulier. Quant au dessin, eh bien il est typique de ce genre de recueil en BD (éditions de la Sirène, Vents d'Ouest...), mais sent vraiment le travail de commande, réalisé un peu rapidement. Remarquez, je ne suis pas sûr qu'un très bon dessin sauve ce genre d'ouvrage...
Chroniques absurdes
Inutile de spécifier que je n’ai pas trop accroché à l’humour caustique des Chroniques absurdes, série qui m’a pourtant été conseillée. Qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas hermétique à ce genre d’humour. Je trouve simplement la violence de certains passages d’un goût douteux et purement gratuite. C’est une caricature des travers de notre société, certes, mais plutôt malsaine. De plus, le canevas sur lequel repose chaque histoire est identique, rendant celles-ci répétitives. Cependant, quelques histoires sortent du lot mais elles sont largement minoritaires. Le dessin, quant à lui, accuse le poids des ans. C’est pas mauvais, juste vieillot. Bref, je ne suis pas adepte de ce genre de satire. L’absurde dont il est question ici tient plus du mauvais goût que du non-sens.
Madame
Un dessin pas mauvais du tout (du moins pour les personnages) qui illustre une histoire très moyenne. Le scénario est vraiment bateau dans le genre. Madame est dans le genre cuir et fouet et reçoit des hommes pour les faire souffrir et les dominer. Mais la fille de Madame vient un jour lui rendre visite et découvre le métier de sa mère. Elle demande alors à participer et découvre avec curiosité et un peu d'incompréhension le sado-masochisme. C'est de la domination vraiment brutale, parfois très crade : perso, j'aime pas du tout et je vois mal comment ça peut exciter certains lecteurs. Bref, malgré le dessin sympathique, c'est pas pour moi.
Fulù
Le parcours de Fulù s'étale sur cinq tomes de qualité inégale. Fulù est une esclave elle est étrange elle est magnétique, ça ok, mais pour le reste c'est très moyen. Une histoire qui se sert de l'esclavage pour donner une vision sur la tolérance, c'est gentil mais bon... Les dessins de Risso sont moins travaillés que dans ses autres oeuvres et les couleurs sont loin d'être satisfaisantes, parfois ça a un aspect baveux et pas mal de planches sont délavées, comme si elles sortaient d'un autre âge. Conclusion bof, et encore c'est parce que j'ai réussi à passer les tomes deux et trois ce qui m'a été pénible, heureusement la fin est un cran au dessus. Pour moi ce n'est pas à éviter, mais on peut l'ignorer sans regrets...
Rantanplan
Lucky Luke, j'adore, mais faire une série de "Rantanplan", c'est un peu fort, là, quand même... Non pas que je n'aime pas le tit Rantanplan, mais ça devient franchement plus commercial qu'autre chose. Juste une copie, que je trouve un peu sans-intérêt, même si l'humour y est ; mais, bon... Je le déconseille.
Le Chat
Pour le coup j'ai un avis vraiment différent de la majorité. Vais-je me faire lapider en place publique? Certes les jeux de mots ne sont pas mauvais, pas forcément très marrants, mais bien trouvés, mais bon j'ai eu du mal à rire plus d'une fois par album. Alors a 4 gags par page en moyenne ça fait quand même un peu léger. Très léger si on considère le prix exorbitant des albums...:o En même temps il a trouvé le bon filon; c'est pas les dessins qui doivent lui prendre beaucoup de temps!
L5 - Histoires d'Elles 5
Voilà une BD assez spéciale que j'ai hésité à classer dans humour. Effectivement, elle est traitée sur le ton de l'humour, mais c'est essentiellement une BD destinée aux fans de ce groupe "made in M6" où, plutôt que de simples gags, nous découvrons plutôt des anecdotes sur les filles du groupe, sur ce qu'aime et n'aime pas chacune d'entre elles, sur leurs chansons... Le dessin est tout juste correct, très typé caricaturiste et ne s'occupant que des personnages pas des décors. Mais par contre je n'aime pas du tout la colorisation qu'on pourrait croire faite au crayon de couleurs d'écolier. Ça donne un aspect moche à cette BD. Maintenant concernant le contenu, quand on n'est pas fan des L5, quand on ne les connait même pas, il n'y a carrément aucun intérêt, car ce n'est tout simplement jamais drôle. Mais je suppose que le public visé, c'est justement uniquement les jeunes fans de ce groupe, et bon, disons que pour eux, ce ne doit pas être une BD trop mal. Pour les autres, aucun intérêt.
Un été indien
Attention, suite de clichés en approche... Déjà, je n'aime pas Pratt. Je trouve ses scenarii plutôt chiants, peu intéressants. A ce titre, Corto Maltese a été une grande désillusion. Et puis Manara est un gros libidineux, qui dessine certes bien les femmes, mais qui ne s'intéresse qu'à la chose. Cet album a confirmé la première impression, et nuancé la seconde. Parce que l'on aurait pu voir dans cet album l'évocation d'un épisode obscur de l'histoire naissante des Etats-Unis. Mais hélas, on n'arrive pas à s'y accrocher. L'histoire des Black aurait pu faire l'objet d'une série de 4 ou 5 albums. Mais Pratt a préféré en condenser une partie sur un gros album, et expédier le reste en "voix off" à la fin. Voilà pour le scénario. Côté dessin, c'est vrai que Manara est quand même bon. Et, pour une fois, les seuls croupes et tétons qui apparaissent dans l'album sont justifiés par l'histoire, mais il n'en rajoute pas. Les filles sont bien dessinées, mais il a du mal avec les hommes, du moins les adolescents. Regardez les deux imbéciles qui se font trucider et scalper au début de l'album, ils sont difformes... Et le pauvre Jérémie, qui a déjà un pet de travers, n'est pas gâté par son créateur, non plus... Dommage, ça aurait pu remonter mon estime.