En un mot : décevant . Certes, le format "Pattes de mouche" et les moyens financiers de L'Association ne permettent pas la même inventivité qu'un album paru chez Delcourt, mais, là, même le scénario est ramené à sa plus simple expression : l'inexorable déchéance d'un homme qui, perdant la mémoire, se retrouve dans les profondeurs (au propre comme au figuré) de la hiérarchie bureaucratique. L'idée de la fin est intéressante mais elle n'est qu'effleurée. Quant au dessin, c'est du Marc-Antoine Matthieu.
C'est lassant de gags faciles sans intérêt et trés caricaturaux, c'est de la blague de comptoir à faire rire les plus bouffons des bouffons. Dans le même style il y a mieux sur www.humour.com par exemple, gardez vos sous.
Encore une série de gags à la manière des planches érotico-humoristiques de Dany.
Ici, le dessin n'est pas mauvais, même s'il est loin du niveau de Dany. Visuellement, ça se lit très bien.
Mais par contre, ces histoires ne sont vraiment pas drôles. L'humour n'est même pas gras ou quoi que ce soit dans le genre. C'est juste que... ce n'est pas drôle du tout... Ca ressemble à des anecdotes à peine érotiques jouant sur une chute qui, paradoxalement, est souvent inattendue tellement elle se révèle inintéressante et pas drôle. Tout n'est pas du même niveau mais franchement, c'est difficile de sourire en lisant cette série.
Encore une série de gags à la manière des planches érotico-humoristiques de Dany.
Ici, le dessin est franchement moyen, voire mauvais. On reconnait l'envie d'imiter le style de Dany ou de Walthéry mais quand on y regarde de près, le style est franchement hésitant, et parfois plutôt moche.
Quant aux histoires, elles sont dotées d'un humour gras, ou plutôt lourdingue. C'est prévisible, pas drôle, ça fait difficilement sourire.
Tout comme Spooky, j'ai vu dans cet album un drôle de condensé de personnages et de styles des autres oeuvres de Sfar (Petrus Barbygère, le Professeur Bell, le Chat du Rabbin, etc...). Le tout forme un drôle de mélange.
Le dessin est changeant. Parfois très hachuré, parfois épuré, au trait parfois gras, parfois fin, et le tout avec l'aspect brouillon si cher à Sfar. Il faut aimer ce style de dessin où la constance et la ressemblance des personnages et des décors n'est pas l'essentiel et de loin. Personnellement, je n'aime pas.
Ensuite, l'histoire ressemble à un gros fouillis, une sorte d'improvisation d'histoire d'aventure un peu à la manière de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires mixée avec toutes sortes de choses différentes : réflexions philosophiques, sexe, délires en tous genres et action. Franchement, je n'ai pas trouvé ça passionnant, ni aussi original que la plupart des oeuvres de Sfar. Je me suis même plutôt embêté à la lecture.
Art culinaire, peinture et bande dessinée. On n'a jamais pensé à les marier avant ça. Une histoire policière, doublée d'une quête artistique. Mais le mets, qui promettait d'être goûteux, vire très rapidement à la bouillie insipide. L'intrigue semble évoluer sur plusieurs niveaux de réalité, les personnages sont trop physiquement semblables pour qu'on s'y attache...
Et pourtant ! Et pourtant Gnehm possède un vrai talent pictural, mal exploité par le scénariste.
Alors nous reste un album aux fulgurances baroques trop rares, souvent beau mais creux.
De l'art d'accommoder les restes...
C'est plein de petites idées, ça se veut spirituel... Mais c'est vite lu et assez plat à mon sens. Les gags tombent à plat, le dessin est plutôt quelconque...
Dans un genre similaire, mieux vaut lire Bobo !
Difficile de retirer quelque chose de ce recueil d'histoires courtes. Mis à part quelques idées par-ci par-là (le chimpanzé réincarnation de célébrités disparues, la jolie couverture...).
C'est dommage, car le dessin d'O'groj est plus que correct et semble parfois sous-exploité par son propre scénario.
Difficile de juger sur 1 seul tome, d'ailleurs je pense que 3 tomes seulement pour cette série qui semble avoir beaucoup d'ambition ça risque d'être léger. En effet en lisant on sent trop la précipitation, et à moins d'avoir une solide connaissance de l'histoire, (ce qui est loin d'être mon cas) ça peut paraître bien confus.
L'intérêt est donc reporté sur Tsuru héroïne de ce récit, et jeune fille curieuse à l'esprit ouvert, considérée par son entourage comme étant quelqu'un d'excentrique voire farfelue.
Vu que la mise en place et le descriptif historique de l'auteur sont assez lourds, dur d'en dire beaucoup sur les évènements, mais bon on sent bien que les thèmes chers à Hideki Mori(Stratège) sont ancrés dans le récit.
En fait c'est justement par rapport à Stratège que j'ai acheté cette BD. Et je peux déjà affirmer sans risque que c'est clairement en dessous, j'aime le style des dessins de l'auteur et peut-être qu'ils sont plus beaux dans Tsuru que ceux de Stratège, il n'empêche moi j'aimais bien le style plus épuré et moins riche de ce Stratège. Et (je me répète mais bon) pour une histoire de cet acabit 3 tomes c'est trop peu, enfin j'espère me tromper mais bon...
Je ferai cette série jusqu'au bout, mais je n'arrive pas à en conseiller l'achat, trop de doutes subsistent j'y reviendrai plus tard.
20/09/05:
Aprés la lecture des trois volumes qui composent l'intégralité de cette série je suis déçu, les aventures de Tsuru n'arrivent pas à passionner et sa quète de découverte du monde n'est pas des plus palpitantes. On est loin de la qualité de Stratège.
Le seul avantage de Tsuru est d'être une série courte pour un manga mais bon...
Une lecture inutile selon moi.
Pas de doute, au bout de quelques pages, ça sent le Van Hamme à plein nez. C'est pas forcément un défaut, on pourrait dire la même chose d'un Chauvel ou d'un Moore, mais ici ça fait nettement dans la redite et l'ennui. C'est carré, concis, les flash backs sont maitrisés mais ça manque vraiment de corps et de personnalité pour franchement intéresser, le dessin d'Aymond n'aidant pas vraiment il faut dire tant il est classique. Bref Van Hamme fait un melting pot de "Largo Winch" et de "Modesty Blaise" un peu à sa sauce; elle ne tache pas mais elle est sans saveur.
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La mutation
En un mot : décevant . Certes, le format "Pattes de mouche" et les moyens financiers de L'Association ne permettent pas la même inventivité qu'un album paru chez Delcourt, mais, là, même le scénario est ramené à sa plus simple expression : l'inexorable déchéance d'un homme qui, perdant la mémoire, se retrouve dans les profondeurs (au propre comme au figuré) de la hiérarchie bureaucratique. L'idée de la fin est intéressante mais elle n'est qu'effleurée. Quant au dessin, c'est du Marc-Antoine Matthieu.
La Main de ma soeur
C'est lassant de gags faciles sans intérêt et trés caricaturaux, c'est de la blague de comptoir à faire rire les plus bouffons des bouffons. Dans le même style il y a mieux sur www.humour.com par exemple, gardez vos sous.
Les Saintes Nitouches
Encore une série de gags à la manière des planches érotico-humoristiques de Dany. Ici, le dessin n'est pas mauvais, même s'il est loin du niveau de Dany. Visuellement, ça se lit très bien. Mais par contre, ces histoires ne sont vraiment pas drôles. L'humour n'est même pas gras ou quoi que ce soit dans le genre. C'est juste que... ce n'est pas drôle du tout... Ca ressemble à des anecdotes à peine érotiques jouant sur une chute qui, paradoxalement, est souvent inattendue tellement elle se révèle inintéressante et pas drôle. Tout n'est pas du même niveau mais franchement, c'est difficile de sourire en lisant cette série.
La Main de ma soeur
Encore une série de gags à la manière des planches érotico-humoristiques de Dany. Ici, le dessin est franchement moyen, voire mauvais. On reconnait l'envie d'imiter le style de Dany ou de Walthéry mais quand on y regarde de près, le style est franchement hésitant, et parfois plutôt moche. Quant aux histoires, elles sont dotées d'un humour gras, ou plutôt lourdingue. C'est prévisible, pas drôle, ça fait difficilement sourire.
Paris-Londres
Tout comme Spooky, j'ai vu dans cet album un drôle de condensé de personnages et de styles des autres oeuvres de Sfar (Petrus Barbygère, le Professeur Bell, le Chat du Rabbin, etc...). Le tout forme un drôle de mélange. Le dessin est changeant. Parfois très hachuré, parfois épuré, au trait parfois gras, parfois fin, et le tout avec l'aspect brouillon si cher à Sfar. Il faut aimer ce style de dessin où la constance et la ressemblance des personnages et des décors n'est pas l'essentiel et de loin. Personnellement, je n'aime pas. Ensuite, l'histoire ressemble à un gros fouillis, une sorte d'improvisation d'histoire d'aventure un peu à la manière de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires mixée avec toutes sortes de choses différentes : réflexions philosophiques, sexe, délires en tous genres et action. Franchement, je n'ai pas trouvé ça passionnant, ni aussi original que la plupart des oeuvres de Sfar. Je me suis même plutôt embêté à la lecture.
Bouffe et Châtiment
Art culinaire, peinture et bande dessinée. On n'a jamais pensé à les marier avant ça. Une histoire policière, doublée d'une quête artistique. Mais le mets, qui promettait d'être goûteux, vire très rapidement à la bouillie insipide. L'intrigue semble évoluer sur plusieurs niveaux de réalité, les personnages sont trop physiquement semblables pour qu'on s'y attache... Et pourtant ! Et pourtant Gnehm possède un vrai talent pictural, mal exploité par le scénariste. Alors nous reste un album aux fulgurances baroques trop rares, souvent beau mais creux. De l'art d'accommoder les restes...
Napoléon et Bonaparte
C'est plein de petites idées, ça se veut spirituel... Mais c'est vite lu et assez plat à mon sens. Les gags tombent à plat, le dessin est plutôt quelconque... Dans un genre similaire, mieux vaut lire Bobo !
Au fil du rasoir
Difficile de retirer quelque chose de ce recueil d'histoires courtes. Mis à part quelques idées par-ci par-là (le chimpanzé réincarnation de célébrités disparues, la jolie couverture...). C'est dommage, car le dessin d'O'groj est plus que correct et semble parfois sous-exploité par son propre scénario.
Tsuru princesse des mers
Difficile de juger sur 1 seul tome, d'ailleurs je pense que 3 tomes seulement pour cette série qui semble avoir beaucoup d'ambition ça risque d'être léger. En effet en lisant on sent trop la précipitation, et à moins d'avoir une solide connaissance de l'histoire, (ce qui est loin d'être mon cas) ça peut paraître bien confus. L'intérêt est donc reporté sur Tsuru héroïne de ce récit, et jeune fille curieuse à l'esprit ouvert, considérée par son entourage comme étant quelqu'un d'excentrique voire farfelue. Vu que la mise en place et le descriptif historique de l'auteur sont assez lourds, dur d'en dire beaucoup sur les évènements, mais bon on sent bien que les thèmes chers à Hideki Mori(Stratège) sont ancrés dans le récit. En fait c'est justement par rapport à Stratège que j'ai acheté cette BD. Et je peux déjà affirmer sans risque que c'est clairement en dessous, j'aime le style des dessins de l'auteur et peut-être qu'ils sont plus beaux dans Tsuru que ceux de Stratège, il n'empêche moi j'aimais bien le style plus épuré et moins riche de ce Stratège. Et (je me répète mais bon) pour une histoire de cet acabit 3 tomes c'est trop peu, enfin j'espère me tromper mais bon... Je ferai cette série jusqu'au bout, mais je n'arrive pas à en conseiller l'achat, trop de doutes subsistent j'y reviendrai plus tard. 20/09/05: Aprés la lecture des trois volumes qui composent l'intégralité de cette série je suis déçu, les aventures de Tsuru n'arrivent pas à passionner et sa quète de découverte du monde n'est pas des plus palpitantes. On est loin de la qualité de Stratège. Le seul avantage de Tsuru est d'être une série courte pour un manga mais bon... Une lecture inutile selon moi.
Lady S.
Pas de doute, au bout de quelques pages, ça sent le Van Hamme à plein nez. C'est pas forcément un défaut, on pourrait dire la même chose d'un Chauvel ou d'un Moore, mais ici ça fait nettement dans la redite et l'ennui. C'est carré, concis, les flash backs sont maitrisés mais ça manque vraiment de corps et de personnalité pour franchement intéresser, le dessin d'Aymond n'aidant pas vraiment il faut dire tant il est classique. Bref Van Hamme fait un melting pot de "Largo Winch" et de "Modesty Blaise" un peu à sa sauce; elle ne tache pas mais elle est sans saveur.