Les derniers avis (20191 avis)

Par Altaïr
Note: 2/5
Couverture de la série Le Bois des Vierges
Le Bois des Vierges

Il semblerait que mon avis sur "le bois des vierges" ne soit pas celui de la majorité... mais le fait est que j'ai été très déçue par la lecture de cette BD. Pourtant, il est vrai que les premières pages sont accrocheuses et que le charme opère : le dessin très beau, très fin, servi par une mise en couleur chaleureuse... les personnages sont expressifs, surtout les animaux, ce qui pour un style aussi réaliste est une vraie réussite. Et même le scénario est alors plein de promesses : le mariage d'un loup et d'une humaine, le contexte "Henri IV" période "reine Margot", des alliances et des trahisons... il y a dans ce début suffisamment d'éléments intrigants pour donner envie de lire la suite. Hélas, les promesses de ces premières pages très réussies ne sont à mes yeux pas tenues. Les personnages se multiplient sans qu'on s'attache à aucun, leurs relations sonnent faux, les évènements s'enchainent de façon assez maladroite, purement chronologique, souvent sans transitions, et certains dialogues font sourire. Il n'y a pas beaucoup de pages, et pourtant il y a déjà des répétitions, des passages qui semblent inutiles. Bref, ce n'est pas que le scénario soit mauvais, il est encore trop tôt pour en juger, mais je l'ai trouvé mal construit, bancal, malgré une évidente originalité au départ. La BD demeure cependant très jolie, d'un bout à l'autre, et le dessin de Béatrice Tillier suffira sans doute à contenter la plupart des lecteurs.

05/03/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5
Couverture de la série Indigo
Indigo

Après la lecture du tome 1, la série ayant été abandonnée. Cette série commence à dater : 1995 Pour une BD de cet âge, je trouve que le dessinateur ne manquait pas de talent, certaines cases et certaines colorisations étant même très belles. Mais il est à noter un manque de régularité dans la partie graphique où l'on trouve aussi du moins bon. Quelques effets sous marins vraiment sympas. Le scénario ne dévoile pas grand chose sur ce premier tome introductif, on prend contact avec les protagonistes mais malgré une petite aventure, on n'en apprend pas beaucoup plus sur l'intrigue principale. Le scénario est classique globalement, j'ai remarqué des défauts d'impression, dans certaines cases, des mots manquent !!! Au final une série abandonnée comme tant d'autres qui ne doit même plus se trouver dans les bacs des librairies.

04/03/2008 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Zhong Guo
Zhong Guo

On aurait pu intituler cette BD "le clone de l'ambassade"! Pêle-mêle: les voitures du cinquième élément de Luc Besson, la Chine du futur, des batailles d'agents secrets, les galas du Consulat... Rien de très crédible et que du déjà vu. Je dois dire par contre que le dessin d'Hermann est toujours un régal pour les yeux même si les visages de ces personnages ont toujours la même bouille. Mais le dessin ne suffit pas... On referme cette BD avec un sentiment très mitigé.

08/08/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Une maison de Frank L. Wright
Une maison de Frank L. Wright

Je n'arrive pas à apprécier les oeuvres de Cosey à leur juste valeur. Je me force à les lire en espérant qu'un jour un déclic va avoir lieu mais rien ne se passe. Je suis hermétique à son langage. Le pire, c'est que je n'arrive pas à savoir pourquoi. J'apprécie en général assez facilement les différents auteurs de Bd. Il m'arrive même d'avoir des coups de coeur et dans ce cas, je me plonge dans toutes les oeuvres de l'auteur. Et quand je n'aime pas, j'essaye de voir quand même les autres récits afin d'avoir une vue d'ensemble. Je pense que pour l'instant, seul Le Voyage en Italie était pas mal concernant Cosey. En l'espèce, Cosey traite des sentiments amoureux dans une large gamme, de quoi satisfaire ses fans. La première histoire m'a paru tout à fait bizarre. Je n'ai pas compris les motivations de la vieille dame qui a fait semblant de ne pas reconnaître son ancien petit ami. Ce n'est pas une réaction très naturelle, voire saine. L'explication finale était peu convaincante. Le second récit m'a laissé de marbre. Certes, il y a une petite surprise à la fin mais rien de transcendant. Cela ne m'a pas touché. C'est pourtant cette nouvelle qui porte le titre de l'album. Le troisième récit est le meilleur. Il est fort et poignant et trouve tout son sens à la fin. Ce fut court, dommage. La dernière nouvelle sur le thème de la nostalgie des lieux m'a paru vide de sens. Pourquoi le principal protagoniste ne rejoint-il pas son amour d'enfance puisqu'il a son adresse ? Le fait-il réellement ? J'ai un doute. Ce n'est pas clair. En l'espèce, ici sur les 4 nouvelles qui composent l'album, seule celui de la relation entre la vieille dame avec l'adolescent m'a véritablement plu (3ème nouvelle). C'est peu pour emporter mon adhésion.

20/08/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Sentimental
Sentimental

C'est vrai, ce n'est pas le meilleur Fremond, mais c'est excusable du fait qu'il s'agissait de l'une de ses toutes premières oeuvres. La réflexion sur le thème de l'amour n'est pas poussée à son paroxysme. Certaines des nouvelles sont d'ailleurs sans grand intérêt. Cependant, on sent toute la puissance et les capacités de l'auteur. Je suis également très surpris de l'évolution de ses dessins. Le trait n'était pas encore précis mais il va beaucoup s'améliorer. J'ai bien aimé la seconde nouvelle: "au large de Sérifos". La répartie de la demoiselle rationnelle est excellente ! Oui, on sent toutes les potentialités...

05/09/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Sarajevo-Tango
Sarajevo-Tango

Je n'ai pas été véritablement emballé par cette Bd et j'avais peur d'être le seul à donner un avis négatif alors que le sujet est plutôt grave et que le but poursuivi par cette histoire est tout à fait louable car à visée humanitaire. Me voilà rassuré car je rejoins la position de la plupart des avis émis. Certes, un auteur peut dénoncer des atrocités et des crimes commis. Se servir d'une BD comme d'une action à visée politique, c'est risqué. Il y a un parti pris et c'est une position que je respecte. Mais justement, je ne suis pas d'accord avec ces positions car j'ai toujours eu le sentiment que les casques bleues ont fait ce qu'ils pouvaient, que le Secrétaire de l'ONU de l'époque était sincère dans ses propos de dénonciation des crimes, que la situation dans l'ex-Yougoslavie était plus compliquée que cela et que finalement cette intervention des forces de l'OTAN a bien eu lieu avec le dénouement qu'on connaît. Mettre également des visages de bétail aux occidentaux devant leur télé, ce n'est pas très sympa pour eux (pour nous !). Certes, les médias manipulent souvent les foules. Mais alors, il ne faut pas se tromper de cible. Le droit d'ingérence dans les affaires d'un pays, c'est compliqué. On peut prendre d'autres exemples plus récents comme l'Irak. C'est vrai il y aura toujours des "salauds" comme dit l'auteur dans sa préface mais je ne pense pas que ceux qui laissent faire ou sont indifférents soient des "monstres". Le peuple lambda qui vit dans ses galères quotidiennes ne doit pas être incriminé. C'est trop fort... Il fallait un juste équilibre que cette bd n'a pas su trouver.

30/08/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Robinson
Robinson

C'est l'histoire d'une harmonie qui règne entre tous les animaux d'une île déserte au milieu de l'Océan. Les autruches jouent avec les lions. Les girafes font une partie de cache-cache avec les tigres. C'est paradisiaque de naïveté. L'homme arrive sur l'île avec un parachute. Les animaux vont découvrir que cet homme a tué l'un de leur congénère afin de se nourrir. Cela va réveiller les instincts sauvages des félins. La zizanie va alors casser cette harmonie. Tout est la faute de l'homme ! Oui, tout ! Un choix cornélien va se poser : faut-il détruire l'homme pour que la nature retrouve son harmonie ? Je ne dévoilerai pas la fin de ce récit pour laisser tout le plaisir au lecteur. Je ne peux m'empêcher de penser que cette fable est trop simpliste en tirant des conclusions hâtives.

16/08/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Moréa
Moréa

C'est beaucoup trop léger pour moi. Cependant, je comprends que cela puisse plaire au vu des formes très généreuses de l'héroïne, une sorte de Largo Winch du futur. Cependant, le personnage est totalement "creux" ainsi que dénué de psychologie propre. La lecture est très agréable mais les situations sont trop prévisibles. Quant à faire de Cuba le pôle du capitalisme libre et les USA une sorte de dictature religieuse tiers-mondiste repliée sur elle-même, c'est trop déluré même si au fond, l'auteur le fait sans doute exprès pour faire passer son message. Les Anges sont les méchants et les Dragons sont gentils. Toujours ce combat entre le bien et le mal sans la moindre nuance comme si les choses étaient si simples...

03/09/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Matilda Clarck
Matilda Clarck

Une vulgaire histoire d'héritage complètement loufoque sur fond d'escrime et de piano volant. Un dessin simpliste avec un découpage en 6 cases par planche d'une platitude monotone... Le scénario emprunte des raccourcis très étonnants et l'ensemble manque singulièrement de coordination. Matilda Clarck, c'est un peu comme du vent... J'ai pourtant souri à quelques répliques tant cela paraissait absurde. Cette BD ne restera pas dans les annales. A lire si votre console de jeux est en panne.

10/08/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Luc Leroi
Luc Leroi

Difficile d'aimer une série quand on n'aime pas son héros soi-disant attachant et drôle. Trop farfelu, trop léger, aux antipodes de mes propres valeurs et convictions... Cela fait également très années 80 mais dans ce qu'il y avait de pire... Les différentes étapes sont racontées à la va-vite sans aucune profondeur. A moins que je ne sois passé à côté... La lecture demeure cependant assez agréable mais il n'en ressort pas grand chose. Au demeurant, je comprends qu'on puisse aimer "Luc Leroi" et palpiter à chacune de ses aventures. Mais sans moi.

30/08/2007 (MAJ le 04/03/2008) (modifier)