Commençons par ce qui m’a plu. Le dessin est vraiment chouette. Il est mignon à souhait, et les couleurs sont vraiment superbes. Ensuite il faut avouer que l’histoire est bigrement originale et rondement menée. Les amateurs de contes un peu déjantés devraient apprécier.
Mais voilà, justement, c’est un peu trop déjanté pour moi. Ca flirte avec l’absurde, ça part dans tous les sens, et pour cette raison j’ai malheureusement décroché vers la moitié de la BD. Et là mon avis se rapproche de mon avis sur Le dessinateur, la colline et le cosmos, toujours chez la Boite à Bulles, et… du même auteur ! Bon ok cette fois il est accompagné par son frère au scenario, mais j’ai vraiment retrouvé le même genre d’histoire loufoque sans queue ni tête.
Voila, même conclusion donc : je pense que beaucoup de lecteurs vont apprécier et se prendre au jeu. Mais moi je suis complètement passé à coté. Une BD réussie, mais pas faite pour moi.
Bof.
L’idée de raconter une histoire en ne cadrant que les mains des protagonistes est intéressante, mais alors le scénario est d’une banalité affligeante. Aucune surprise, aucune émotion, aucune originalité… encéphalogramme plat. Une curiosité à découvrir à l’occasion, mais dont votre bdthèque se passera bien…
Peu de gens le savent, mais Tintin est devenu joueur de foot ! Comme il trouvait que le foot c'est moins prestigieux, il décida de changer son nom. En tout cas, il est toujours aussi gentil car il va à l'anniversaire d'un de ses fans. Malheureusement pour lui, il se fait kidnapper par l'ami un peu saoul du fêté et c'est là que j'ai décroché du récit.
Je n'ai pas accroché une seule minute à la prise d'otage que je ne trouve pas très crédible. Le pire vient de la morale finale qui est totalement ridicule.
Il y a aussi une petite histoire dans cet album qui concerne des fans de foot et un car. Étrangement, je la préfère à celle du kidnapping bien qu'elle ne soit pas une réussite.
Comme pierig, j'ai apprécié la forme, expérimentale, de cet album. En effet un travelling courant sur tout un album est un concept assez inédit à ma connaissance. Un concept original, mais que je trouve finalement utilisé de façon médiocre.
Les deux auteurs ont basé leur histoire sur la proximité de deux peuples que tout oppose, jusqu'à la couleur de leur environnement : blanc et noir. C'est intéressant, et cela aurait pu déboucher sur des développements plus importants. Malheureusement les deux auteurs s'embrouillent assez vite, et l'on peur décrocher carrément à plusieurs reprises. Mais on s'accroche, en se disant que la fin sera géniale, qu'elle rassemblera les morceaux épars au fil du récit. Mais non, le dénouement finalement n'arrive pas vraiment, s'arrêtant à l'avant-dernier moment. Décevant, mais peut-être finalement n'ai-je pas trop compris, et qu'une relecture s'impose...
Je salue en tous les cas l'audace des deux albums, car à défaut d'être un exemple de construction logique, leur premier album est surprenant sur sa forme.
Voilà la nouvelle parodie de Pierre Veys. Après Sherlock Holmes, Blake et Mortimer ou Maigret, Veys s’attaque cette fois à Hercule Poirot, rebaptisé Hercule Potiron. En achetant cet album, je m’attendais à retrouver les mêmes petites histoires cyniques que l’on trouvait dans Baker Street, série assez sympathique et plutôt drôle.
Mais ce n’est pas le cas puisque ce tome constitue une longue enquête de 56 pages qui présente peu d’intérêt. Potiron est dépeint comme un détective autoritaire, hystérique et imbu de lui-même. C’est même le seul élément qui devrait être drôle, mais cela tourne vite en rond et on en vient à se lasser du personnage. Et malheureusement le caractère parodique s’arrête là. Ce qui faisait l’intérêt de Sherlock Holmes version Veys était constitué par les rapports conflictuels entre le détective et le docteur Watson. Ici Potiron est secondé par un benêt, Nastyngs, totalement sans intérêt. L’enquête est totalement fantaisiste et devient vite ennuyeuse. Les dialogues sont souvent empreints d’une certaine lourdeur.
Quant au dessin, je n’ai pas été très enthousiasmé par le style de Caracuzzo. Celui-ci n’est pas toujours à l’aise dans les plans d’ensemble. A un moment, on a même bien du mal à reconnaître des crocodiles vus en plongée. Au final, mieux vaut se replonger dans Baker Street qui avait un côté plus déjanté…
L'idée de départ n'était pas trop mal : une petite fille victime d'une maladie rejetée par ses camarades de classe décide de devenir amie avec les monstres de la nuit issus de son imagination pour compenser. Cette quête dans l'étrange tourne vite court quand elle s'aperçoit des intentions de l'un d'eux qui mène une expérience maléfique.
Je pense qu'il y a finalement trop de choses confuses dans cette bd qui noient véritablement l'intrigue dans un flot incompréhensible pour nos enfants. N'oublions pas que cette bd leur est d'abord destinée. Bref, il n'y a pas une parfaite lisibilité et cohérence dans ce récit. C'est dommage car le sujet traité est délicat et qu'il méritait sans doute mieux.
Décidément, les fictions de Davodeau me plaisent moins que ses BD documentaires et/ou sociales.
Je passerai sur le dessin, c'est du pur Davodeau en couleur.
Je passe à la partie qui fâche : l'histoire. Je l'ai trouvée peu crédible, le personnage principal est plus que caricatural et la chute est évidente à la lecture.
J'aime Davodeau mais je ne conseillerai pas la lecture de ce one-shot bien en-dessous de ses autres bonnes productions plus cohérentes et intelligentes.
Contrairement à beaucoup d’autres, je n’ai pas été touché par la poésie de cette œuvre. Hormis le très beau dessin et deux ou trois bonnes idées, je n’ai pas aimé cette série.
Tout d’abord, cette idée de quête ne m’a pas vraiment excité et ça met beaucoup de temps à démarrer. Un album complet pour être précis. Le scénariste aurait pu faire ça beaucoup plus vite. C’est d’ailleurs le gros défaut du récit. Il y a plein de scènes qui sont très dispensables et qu’on aurait pu passer. Pendant la lecture, j’ai eu une grosse impression de remplissage pour faire durer le suspense.
Bref, l’univers de Mangecoeur ne m’a pas du tout séduit.
« Michel Vaillant » ? C’est exactement l’exemple type de série qui a, à mon avis, mal vieilli surtout au niveau du graphisme.
Les premiers tomes ont été publiés au début des années 1960 et ça se voit tout de suite à la vue du dessin et de la mise en couleurs utilisés !
Le trait de Graton est du standard de l’époque, c'est-à-dire qu’elle est issue de l’école franco-belge dont la référence graphique était « la ligne claire ». Malgré l’évolution et la diversité des styles d’aujourd’hui, Jean Graton a toujours été fidèle à la ligne claire au grand plaisir de ses fans, il en est de même aussi malheureusement pour la mise en couleurs ! En effet, je pense que c’est la grosse faiblesse de « Michel Vaillant » de ne pas avoir évolué dans ce domaine où les tons employés dans cette bd sont très limités et sont très souvent flashys/kitschs.
A mon avis, la série a un gros besoin d’urgence de mettre à jour sa mise en couleurs si l’auteur/éditeur, Jean Graton, veut attirer un jeune lectorat !
Quant aux scénarii, si les premiers tomes me sont apparus assez passionnants (en particuliers « Le 13 est au départ « ,« le retour de Steve Warson », etc…) , la suite ne sera plus du même calibre car trop répétitive (malgré la participation du héros dans des épreuves du rally-raids) et surtout sans surprise (Michel Vaillant gagne toujours…) à part quelques tomes de temps en temps (ceux repris et scénarisés par le fils de Graton ont permis de « moderniser » la série en y insérant des technologies plus récentes)… mais c’est trop peu de renouveau à mon avis pour une série qui compte 70 albums (Oups !) à ce jour !
Et puis, j’aimerais bien que parfois Michel Vaillant joue un peu au vilain parce que à trop peupler ses interventions de commentaires moralistes, je me finis par me dire que ce mec-là n’est pas humain !
Le design des véhicules m’est apparu correct même si j’aurais aimé plus de recherches quite à prendre le contre-courant de la « mode » de l’époque (le design des véhicules suit elle-aussi la mode comme celles des années 70-80 où les lignes des voitures étaient plutôt anguleuses au contraire de celles des années 1960 et 1990 aux formes plus adoucies).
En fait, je reproche à l’auteur d’employer trop d’onomatopées pour donner l’impression de vitesse à ses véhicules : les « WROOOO », « IIIIIIII », etc… finissent toujours par m’agacer à la longue !
Bon, j’arrête là… je pense que vous l’avez compris : « Michel Vaillant » est une série d’un autre temps (commencée en 1959 !), même les derniers tomes (Eh oui, des albums sortent toujours régulièrement de nos jours !) ont gardé le style des premiers albums avec ce style graphique propre.
Aujourd’hui, 70 tomes ont été réalisés et il est évident qu’avec un thème utilisant uniquement la course automobile, même en étant fan, je me suis totalement lassé des aventures de Michel Vaillant…
Il faudra, à mon avis, un très gros effort d’imagination au niveau des scénarii de la part des auteurs ou un graphisme inédit à la mise en couleurs plus actuelle pour me réintéresser à cette série !
Au début j'aimais bien cette série car les dessins sont magnifiques et le personnage de Julie est superbe.
Une de mes amies m'avait prêté le premier tome mais après avoir lu les quatre autres tomes à la bibliothèque municipale ça me laisse un goût de guimauve. L'histoire tombe de plus en plus dans le drame et ça parle toujours de la même chose et cette guerre des yeux qui pour moi n'a ni queue ni tête. Pour moi le personnage qui me révulse est Bernard car je ne le trouve pas beau et je n'aime pas du tout son caractère de petit bourgeois égoïste et méprisant, de plus il trahit plusieurs fois Julie en la trompant et en la laissant à la police ; je ne pense pas qu'il soit vraiment amoureux d'elle et que cette course poursuite dans les tomes suivants serve juste à se faire pardonner comme tous hommes ayant mauvaise conscience le font. Je trouve que Julie va mieux avec le révolutionnaire (je ne me rappelle plus de son nom) mais sinon je n'aime pas du tout les autres personnages.
Bref je respecte ceux qui aiment même si je suis d'accord avec ceux qui se rendent compte à quel point c'est vide et triste comme bande dessinée.
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Du Graal plein la bouche
Commençons par ce qui m’a plu. Le dessin est vraiment chouette. Il est mignon à souhait, et les couleurs sont vraiment superbes. Ensuite il faut avouer que l’histoire est bigrement originale et rondement menée. Les amateurs de contes un peu déjantés devraient apprécier. Mais voilà, justement, c’est un peu trop déjanté pour moi. Ca flirte avec l’absurde, ça part dans tous les sens, et pour cette raison j’ai malheureusement décroché vers la moitié de la BD. Et là mon avis se rapproche de mon avis sur Le dessinateur, la colline et le cosmos, toujours chez la Boite à Bulles, et… du même auteur ! Bon ok cette fois il est accompagné par son frère au scenario, mais j’ai vraiment retrouvé le même genre d’histoire loufoque sans queue ni tête. Voila, même conclusion donc : je pense que beaucoup de lecteurs vont apprécier et se prendre au jeu. Mais moi je suis complètement passé à coté. Une BD réussie, mais pas faite pour moi.
La bête à cinq doigts
Bof. L’idée de raconter une histoire en ne cadrant que les mains des protagonistes est intéressante, mais alors le scénario est d’une banalité affligeante. Aucune surprise, aucune émotion, aucune originalité… encéphalogramme plat. Une curiosité à découvrir à l’occasion, mais dont votre bdthèque se passera bien…
Ceux qui t'aiment
Peu de gens le savent, mais Tintin est devenu joueur de foot ! Comme il trouvait que le foot c'est moins prestigieux, il décida de changer son nom. En tout cas, il est toujours aussi gentil car il va à l'anniversaire d'un de ses fans. Malheureusement pour lui, il se fait kidnapper par l'ami un peu saoul du fêté et c'est là que j'ai décroché du récit. Je n'ai pas accroché une seule minute à la prise d'otage que je ne trouve pas très crédible. Le pire vient de la morale finale qui est totalement ridicule. Il y a aussi une petite histoire dans cet album qui concerne des fans de foot et un car. Étrangement, je la préfère à celle du kidnapping bien qu'elle ne soit pas une réussite.
Le Fluink
Comme pierig, j'ai apprécié la forme, expérimentale, de cet album. En effet un travelling courant sur tout un album est un concept assez inédit à ma connaissance. Un concept original, mais que je trouve finalement utilisé de façon médiocre. Les deux auteurs ont basé leur histoire sur la proximité de deux peuples que tout oppose, jusqu'à la couleur de leur environnement : blanc et noir. C'est intéressant, et cela aurait pu déboucher sur des développements plus importants. Malheureusement les deux auteurs s'embrouillent assez vite, et l'on peur décrocher carrément à plusieurs reprises. Mais on s'accroche, en se disant que la fin sera géniale, qu'elle rassemblera les morceaux épars au fil du récit. Mais non, le dénouement finalement n'arrive pas vraiment, s'arrêtant à l'avant-dernier moment. Décevant, mais peut-être finalement n'ai-je pas trop compris, et qu'une relecture s'impose... Je salue en tous les cas l'audace des deux albums, car à défaut d'être un exemple de construction logique, leur premier album est surprenant sur sa forme.
Hercule Potiron
Voilà la nouvelle parodie de Pierre Veys. Après Sherlock Holmes, Blake et Mortimer ou Maigret, Veys s’attaque cette fois à Hercule Poirot, rebaptisé Hercule Potiron. En achetant cet album, je m’attendais à retrouver les mêmes petites histoires cyniques que l’on trouvait dans Baker Street, série assez sympathique et plutôt drôle. Mais ce n’est pas le cas puisque ce tome constitue une longue enquête de 56 pages qui présente peu d’intérêt. Potiron est dépeint comme un détective autoritaire, hystérique et imbu de lui-même. C’est même le seul élément qui devrait être drôle, mais cela tourne vite en rond et on en vient à se lasser du personnage. Et malheureusement le caractère parodique s’arrête là. Ce qui faisait l’intérêt de Sherlock Holmes version Veys était constitué par les rapports conflictuels entre le détective et le docteur Watson. Ici Potiron est secondé par un benêt, Nastyngs, totalement sans intérêt. L’enquête est totalement fantaisiste et devient vite ennuyeuse. Les dialogues sont souvent empreints d’une certaine lourdeur. Quant au dessin, je n’ai pas été très enthousiasmé par le style de Caracuzzo. Celui-ci n’est pas toujours à l’aise dans les plans d’ensemble. A un moment, on a même bien du mal à reconnaître des crocodiles vus en plongée. Au final, mieux vaut se replonger dans Baker Street qui avait un côté plus déjanté…
Agathe Saugrenu
L'idée de départ n'était pas trop mal : une petite fille victime d'une maladie rejetée par ses camarades de classe décide de devenir amie avec les monstres de la nuit issus de son imagination pour compenser. Cette quête dans l'étrange tourne vite court quand elle s'aperçoit des intentions de l'un d'eux qui mène une expérience maléfique. Je pense qu'il y a finalement trop de choses confuses dans cette bd qui noient véritablement l'intrigue dans un flot incompréhensible pour nos enfants. N'oublions pas que cette bd leur est d'abord destinée. Bref, il n'y a pas une parfaite lisibilité et cohérence dans ce récit. C'est dommage car le sujet traité est délicat et qu'il méritait sans doute mieux.
La gloire d'Albert
Décidément, les fictions de Davodeau me plaisent moins que ses BD documentaires et/ou sociales. Je passerai sur le dessin, c'est du pur Davodeau en couleur. Je passe à la partie qui fâche : l'histoire. Je l'ai trouvée peu crédible, le personnage principal est plus que caricatural et la chute est évidente à la lecture. J'aime Davodeau mais je ne conseillerai pas la lecture de ce one-shot bien en-dessous de ses autres bonnes productions plus cohérentes et intelligentes.
MangeCoeur
Contrairement à beaucoup d’autres, je n’ai pas été touché par la poésie de cette œuvre. Hormis le très beau dessin et deux ou trois bonnes idées, je n’ai pas aimé cette série. Tout d’abord, cette idée de quête ne m’a pas vraiment excité et ça met beaucoup de temps à démarrer. Un album complet pour être précis. Le scénariste aurait pu faire ça beaucoup plus vite. C’est d’ailleurs le gros défaut du récit. Il y a plein de scènes qui sont très dispensables et qu’on aurait pu passer. Pendant la lecture, j’ai eu une grosse impression de remplissage pour faire durer le suspense. Bref, l’univers de Mangecoeur ne m’a pas du tout séduit.
Michel Vaillant
« Michel Vaillant » ? C’est exactement l’exemple type de série qui a, à mon avis, mal vieilli surtout au niveau du graphisme. Les premiers tomes ont été publiés au début des années 1960 et ça se voit tout de suite à la vue du dessin et de la mise en couleurs utilisés ! Le trait de Graton est du standard de l’époque, c'est-à-dire qu’elle est issue de l’école franco-belge dont la référence graphique était « la ligne claire ». Malgré l’évolution et la diversité des styles d’aujourd’hui, Jean Graton a toujours été fidèle à la ligne claire au grand plaisir de ses fans, il en est de même aussi malheureusement pour la mise en couleurs ! En effet, je pense que c’est la grosse faiblesse de « Michel Vaillant » de ne pas avoir évolué dans ce domaine où les tons employés dans cette bd sont très limités et sont très souvent flashys/kitschs. A mon avis, la série a un gros besoin d’urgence de mettre à jour sa mise en couleurs si l’auteur/éditeur, Jean Graton, veut attirer un jeune lectorat ! Quant aux scénarii, si les premiers tomes me sont apparus assez passionnants (en particuliers « Le 13 est au départ « ,« le retour de Steve Warson », etc…) , la suite ne sera plus du même calibre car trop répétitive (malgré la participation du héros dans des épreuves du rally-raids) et surtout sans surprise (Michel Vaillant gagne toujours…) à part quelques tomes de temps en temps (ceux repris et scénarisés par le fils de Graton ont permis de « moderniser » la série en y insérant des technologies plus récentes)… mais c’est trop peu de renouveau à mon avis pour une série qui compte 70 albums (Oups !) à ce jour ! Et puis, j’aimerais bien que parfois Michel Vaillant joue un peu au vilain parce que à trop peupler ses interventions de commentaires moralistes, je me finis par me dire que ce mec-là n’est pas humain ! Le design des véhicules m’est apparu correct même si j’aurais aimé plus de recherches quite à prendre le contre-courant de la « mode » de l’époque (le design des véhicules suit elle-aussi la mode comme celles des années 70-80 où les lignes des voitures étaient plutôt anguleuses au contraire de celles des années 1960 et 1990 aux formes plus adoucies). En fait, je reproche à l’auteur d’employer trop d’onomatopées pour donner l’impression de vitesse à ses véhicules : les « WROOOO », « IIIIIIII », etc… finissent toujours par m’agacer à la longue ! Bon, j’arrête là… je pense que vous l’avez compris : « Michel Vaillant » est une série d’un autre temps (commencée en 1959 !), même les derniers tomes (Eh oui, des albums sortent toujours régulièrement de nos jours !) ont gardé le style des premiers albums avec ce style graphique propre. Aujourd’hui, 70 tomes ont été réalisés et il est évident qu’avec un thème utilisant uniquement la course automobile, même en étant fan, je me suis totalement lassé des aventures de Michel Vaillant… Il faudra, à mon avis, un très gros effort d’imagination au niveau des scénarii de la part des auteurs ou un graphisme inédit à la mise en couleurs plus actuelle pour me réintéresser à cette série !
Sambre
Au début j'aimais bien cette série car les dessins sont magnifiques et le personnage de Julie est superbe. Une de mes amies m'avait prêté le premier tome mais après avoir lu les quatre autres tomes à la bibliothèque municipale ça me laisse un goût de guimauve. L'histoire tombe de plus en plus dans le drame et ça parle toujours de la même chose et cette guerre des yeux qui pour moi n'a ni queue ni tête. Pour moi le personnage qui me révulse est Bernard car je ne le trouve pas beau et je n'aime pas du tout son caractère de petit bourgeois égoïste et méprisant, de plus il trahit plusieurs fois Julie en la trompant et en la laissant à la police ; je ne pense pas qu'il soit vraiment amoureux d'elle et que cette course poursuite dans les tomes suivants serve juste à se faire pardonner comme tous hommes ayant mauvaise conscience le font. Je trouve que Julie va mieux avec le révolutionnaire (je ne me rappelle plus de son nom) mais sinon je n'aime pas du tout les autres personnages. Bref je respecte ceux qui aiment même si je suis d'accord avec ceux qui se rendent compte à quel point c'est vide et triste comme bande dessinée.