Hercule Potiron

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Hercule Potiron enquête sur une série de meurtres très étranges.


Auteurs italiens Londres Parodies et pastiches

Hercule Potiron est un célèbre détective français (toute ressemble avec Hercule Poirot n’est que fortuite, d’ailleurs ce dernier est belge). Potiron enquête, accompagné de son fidèle Nastyngs, sur l’étrange meurtre d’un richissime couple anglais enseveli dans des sables mouvants à l’intérieur de leur serre en plein Londres… Plus tard, Lord Radcliffe meurt chutant d’un zeppelin alors qu’il est dans une baignoire. Potiron décide de mener l’enquête…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2008
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Hercule Potiron © Delcourt 2008
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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17/03/2008 | JAMES RED
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Par iannick
Note: 2/5
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Décidément, si ça continue comme ça, Pierre Veys va être catalogué comme un auteur qui ne réalise que des séries bd parodiques ! Après « Baker Street » (Sherlock Holmes), « les aventures de Philip et Francis » (Blake et Mortimer), etc… ce scénariste s’attaque au célèbre détective belge Hercule Poirot. Bon, à vrai dire, la représentation caricaturale d’Hercule Poirot dans cette nouvelle série n’est pas souvent fidèle à sa véritable nationalité puisque le lecteur le voit se délecter du camembert et autres spécialités françaises ! Bon, je le comprends pleinement puisque celui-ci vit à Londres et quand on sait que la gastronomie anglo-saxonne est franchement dégueu… ok, je m’égare là ! Quant au scénario de ce premier tome, comment dire, ce n’est pas trop évident à vous l’expliquer : Hercule Poirot est chargé d’enquêter sur trois « accidents » complètement loufoques, tellement fadas d’ailleurs que le lecteur (et les protagonistes) se demande bien quel est le lien entre ces affaires ? Je vais être franc : je ne vois pas ce qu’apporte cette nouvelle série dans la bd franco-belge ! Car, je ne discerne pas l’intérêt d’avoir créé une parodie d’Hercule Poirot d’autant plus que cette histoire aurait bien pu être adaptée pour l’autre série de Pierre Veys « Les aventures de Philip et Francis ». A ce rythme-là, on aura bientôt le droit à une adaptation bd satirique de tous les romans célèbres et ce, chez chaque éditeur ! Donc, « Hercule Potiron » manque –à mon avis- d’originalité ! A part ça, le récit m’est apparu tout de même assez marrant et plaisant à lire mais… je doute fort que les futurs tomes apporteront du neuf à la série ! Les personnages ne me sont pas apparus très attachants : Hercule Potiron y est très imbu de sa personne, son second Nastyngs y apparaît comme complètement idiot… bref, à mon avis, tous les protagonistes sont caricaturés dans ce mauvais sens du thème ! Graphiquement, si les expressions des personnages sont bien rendues et que ceux-ci sont facilement identifiables, le reste est très quelconque… le trait de Giancarlo Caracuzzo m’est apparu trop épais. De plus, l’auteur ne semble pas être très à l’aise pour dessiner des vues d’ensemble (erreurs de perspective). Avec un graphisme peu convaincant, des personnages trop stéréotypés (et pas représentés dans leur meilleur jour), une histoire loufoque qui risque de se répéter dans les futurs tomes, « Hercule Potiron » m’est apparue comme une bd dispensable. Seuls, les amateurs de récits satiriques devraient prendre du plaisir à lire cette bd… et encore, ce n’est pas gagné !

30/03/2008 (MAJ le 30/03/2008) (modifier)
Par JAMES RED
Note: 2/5
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Voilà la nouvelle parodie de Pierre Veys. Après Sherlock Holmes, Blake et Mortimer ou Maigret, Veys s’attaque cette fois à Hercule Poirot, rebaptisé Hercule Potiron. En achetant cet album, je m’attendais à retrouver les mêmes petites histoires cyniques que l’on trouvait dans Baker Street, série assez sympathique et plutôt drôle. Mais ce n’est pas le cas puisque ce tome constitue une longue enquête de 56 pages qui présente peu d’intérêt. Potiron est dépeint comme un détective autoritaire, hystérique et imbu de lui-même. C’est même le seul élément qui devrait être drôle, mais cela tourne vite en rond et on en vient à se lasser du personnage. Et malheureusement le caractère parodique s’arrête là. Ce qui faisait l’intérêt de Sherlock Holmes version Veys était constitué par les rapports conflictuels entre le détective et le docteur Watson. Ici Potiron est secondé par un benêt, Nastyngs, totalement sans intérêt. L’enquête est totalement fantaisiste et devient vite ennuyeuse. Les dialogues sont souvent empreints d’une certaine lourdeur. Quant au dessin, je n’ai pas été très enthousiasmé par le style de Caracuzzo. Celui-ci n’est pas toujours à l’aise dans les plans d’ensemble. A un moment, on a même bien du mal à reconnaître des crocodiles vus en plongée. Au final, mieux vaut se replonger dans Baker Street qui avait un côté plus déjanté…

17/03/2008 (MAJ le 17/03/2008) (modifier)