Je m'attendais à lire une petite série d'humour pas super drôle, mais sympathique et finalement je n'ai eu aucun plaisir pendant ma lecture. J'ai ri ou souri à cinq gags, mais le reste du temps je me suis ennuyé. Le problème vient du dessin que je n'ai pas du tout aimé. Il est un peu moche, surtout au niveau des têtes des personnages, et ce genre de style réaliste ne va pas du tout avec l'humour de Cauvin. C'est mieux avec du 'gros nez'.
Et puis le personnage principale est sans personnalité et pas du tout attachante.
224 pages qui auraient pu tenir en 96 voir moins.
Je met un 2/5 surtout pour le scénario qui a réussi à me retenir et globalement à me plaire.
Mais que cette lecture fut pénible...
Le style de Baudoin ne correspond pas au récit. Son dessin fait sale et non fini mais c'est surtout la mise en page qui m'a rebuté : c'est l'anarchie complète, on a même le droit à des passages 100% texte.
Si la partie graphique ne gène pas, cette BD peut alors être lue.
Je l'ai trouvée longue à lire alors que le contenu est finalement assez léger.
Un gros bof final.
Alors c’était donc ça, le fameux ‘Quartier lointain’ !?! :?)
Eh bien, sur ce coup-là, je ne vous suis pas, les p’tits gars ! O.K., le concept est sympa et le récit mignon tout plein, mais à part ça… Le héros est tout à fait quelconque : un garçon gentil, sage comme une image et absolument dépourvu de charisme. Je trouve par ailleurs que l’idée de départ n’est pas correctement exploitée. Pour ma part, je n’aurais pas du tout agi comme le petit Hiroshi. Et je n’ai donc à aucun moment pu m’identifier à ce héros.
[SPOILER]
Et puis, cette fin !!! :| Dans le genre de fin à laquelle l’on pense dès les premières pages et dont l’on se dit « pourvu que ce ne soit pas juste ça ! Pitié ! Ce serait trop prévisible, trop facile ! ». Eh si ! C’était juste un rêve…
Tiens, une bd originale ! « Sous la bannière étoilée » nous présente une histoire se passant aux USA. Elle met en scène des enfants qui vivent en l’absence de leurs pères partis en Irak en tant que militaire pour y essayer de maintenir la paix.
Ainsi, les lecteurs sont invités à partager le quotidien de ces enfants de soldats, ils y découvriront des adolescents livrés à eux-mêmes et un peu désœuvrés, des gosses qui ont grand besoin de leurs pères et qui essaient de les contacter par internet en croisant les doigts pour qu’ils reviennent sains et saufs.
Une histoire pareille, il y a de quoi faire des scènes émouvantes, touchantes et inoubliables sans tomber dans le mélodrame : et bien non, les auteurs (James Ponsoldt au scénario et Danica Novgorodoff au dessin) n’y parviennent pas car c’est raconté d’une façon neutre. Surtout, je reproche au scénario d’avoir rallongé inutilement le récit en y incorporant des séquences qui n’apportent pas grand’chose à l’histoire.
Ce qui est intéressant avec ce comics, c’est que l’on découvre que ces enfants ne souffrent d’aucun manquement : ils font de la moto, jouent à la boxe pour s'endurcir, chassent un peu sans se prendre au sérieux, sortent avec des filles mais... l’absence de leurs pères les déboussolent.
Mais bon, pour être franc, je me suis ennuyé à la lecture de « Sous la bannière étoilée » d’autant plus que le dessin ne m’a pas convaincu…
Le graphisme de Danica Novgorodoff m’est apparu irrégulier, j’ai eu l’impression que les visages des protagonistes changeaient souvent d’une case à l’autre. Son trait se concentre un peu trop essentiellement à mon goût sur les expressions des personnages (pas très heureux par moments). Les décors sont simples. Quant à la mise en couleurs, elle m’est apparue correcte sans plus.
Avec un scénario original, je pensais passer un bon moment à feuilleter « Sous la bannière étoilée ». Hélas, il n’en fut rien car je n’ai pas ressenti de l’émotion en lisant ce comics.
Pour ce qu'en laisse apercevoir le premier tome de cette trilogie, Kiss Hug est une très banale love story à l'eau de rose. De la romance dégoulinante de guimauve, des invraisemblances énormes, des personnages très superficiels et peu d'humour. Rien de réjouissant et aucune intrigue qui donne envie de voir plus loin.
Le dessin est de niveau acceptable. Typiquement dans la veine shojo, il offre des mises en page éclatées mais relativement lisibles, des décors vides et des personnages masculins androgynes sans personnalité graphique.
Le scénario met en scène une lycéenne un peu sainte-nitouche qui aide sa maman à tenir le magasin de fleurs de son père disparu. Elle va rencontrer l'homme idéal pour adolescente romantique : riche, beau, visage un peu efféminé, "cheveux noirs comme la nuit et yeux brillants comme des étoiles", hyper-intelligent, mature et en plus très riche. Oui, aussi invraisemblable que ça puisse paraître, le ténébreux Ryû est un surdoué de 16 ans qui a sauté 10 classes, a terminé ses études à la fac, est devenu le boss d'une riche entreprise, gère des rachats d'autres boîtes, peut se payer hélicoptères et séjours sur une île paradisiaque, et... vient de faire sa rentrée au lycée dans la même classe que l'héroïne... Logique, non ? Non ? On s'en fiche, c'est beau, c'est l'amoooour et le destiiiin !
Le seul très léger intérêt de cette romance cousue de fil rose provient des origines étrangères du bel éphèbe, mi-japonais mi-anglais. Du coup, sa culture occidentale le pousse à être très entreprenant avec l'héroïne mijorée qui hurle quand il veut lui faire la bise. Pervers !
Hélas, il s'agit là des bien rares moments où un léger sourire a pu m'effleurer durant ma lecture de ce shojo qui risque de ne plaire qu'aux adolescentes et pré-adolescentes sentimentales...
Le principe est certes novateur (voire l’explication de Spooky ci-dessous), et finalement assez bien réalisé (la narration garde un semblant de cohérence malgré les fréquents changements d’auteur), mais disons que l’histoire ne m’a pas enthousiasmé plus que ça…
La contrainte éditoriale fait que rien ne se développe vraiment… on ne s’attache pas aux personnages, l’histoire ne raconte rien de profond ou touchant… C’est juste une balade un peu onirique et loufoque dans un univers post-apocalyptique un peu déjanté…
La variation de styles graphiques et narratifs fait qu’on ne s’ennuie jamais, et j’ai terminé cet épais (182 pages) bouquin sans effort… mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable, même si j’imagine que du point de vue des auteurs et de l’éditeur, le challenge a du être intéressant.
A découvrir pour les fans d’histoires à contraintes et un peu loufoques.
Avant même sa sortie, cette BD m'avait tentée par son contexte original qu'est la préhistoire. Le dessin semblait de très bonne facture, la seule inconnue était finalement le scénario, et c'est bien là que ça ne suit pas et que je suis déçue.
Après un premier chapitre plutôt brillant : un dessin précis, dynamique, une belle luminosité, et une histoire qui démarre sur les chapeaux de roues avec une chasse qui tourne mal, vient la première légende et son bébé bleu pas gentil du tout... Là, j'ai commencé à me poser des questions... Heureusement, vient juste derrière un nouveau chapitre intéressant : un peu de vie préhistorique, les dangers de la nature, la rivalité avec les tribus voisines et j'y ai cru... Sauf que, au bout du compte, cette BD n'est qu'une suite de chapitres alternant vie préhistorique de tous les jours et légendes parfois assez tirées par les cheveux, mettant en scène des personnages plus ou moins spéciaux et à la longue, même si graphiquement c'est très réussi, j'ai fini par me lasser. Et puis surtout, j'ai du mal à saisir un fil conducteur, une intrigue à laquelle le raccrocher pour avoir envie de lire la suite, à part les aventures et déboires du jeune Poika, il n'y a pas grand chose qui entraine le lecteur.
Dommage, vraiment... je m'attendais à mieux que ça. La qualité graphique m'incitera peut-être à me pencher sur le T2 quand il sortira pour voir si le premier n'avait finalement que les défauts d'un tome introductif, ou pas...
C'est sympa les faux journaux d'auteurs, où ils ne se mettent pas en valeur... Mais n'est pas Trondheim qui veut, et malheureusement David Snug ne l'est pas.
Entre séances de glande, écoute de tel ou tel groupe en concert, introspections avinées ou discussions passionnées (ou pas) avec des monstres, l'auteur perd rapidement l'intérêt du lecteur. C'est assez vite répétitif, finalement sans grand intérêt, on baîlle rapidement.
Snug a un style graphique assez particulier, qui ne plaira pas à tous, mais qui a le mérite d'être authentique. Snug assume de ne pas avoir la même tête sur tous les récits, et c'est plutôt marrant. Mais c'est à peu près tout...
Je n'ai pas vu le film de Barbet Schroeder, l'un des meilleurs "ambianceurs" du cinéma européen actuel. Je connais en revanche le talent de JM Ponzio pour installer une ambiance, pour pondre des histoires visuellement réaliste.
Ici il a cependant du mal à reproduire les visages de Benoït Magimel et Lika Minamoto, principaux interprètes du film. Pour le reste c'est relativement réussi, même si ce style photo-réaliste ne plaira pas à tout le monde.
C'est l'histoire qui pêche vraiment. La mise en abyme de l'écrivain mimétique qui essaie de retrouver son modèle, c'est une figure assez répandue, et j'avoue que ça m'a quasiment fait décrocher. Ensuite la fin m'a semblé tellement évidente que ça m'a encore désintéressé. Le déroulement de l'"enquête", quant à lui, est assez pauvre.
Bof.
Après la lecture du 1er tome
Ki-oon est décidément un éditeur qui privilégie la qualité à la quantité, jusqu'à présent je n'ai jamais été déçue par ce que j'ai lu de leurs publications. Dernier sorti en date, "Doubt" semble bien parti pour être une très bonne série. Terminée en 4 tomes au Japon, on peut être au moins assuré que l'intrigue ne sera pas délayée à outrance.
Cinq adolescents, fans d'un jeu sur téléphone portable où il faut débusquer un méchant loup parmi des gentils lapins, se retrouvent donc à leur insu enfermés dans un bâtiment désaffecté et se rendent compte assez vite qu'ils sont prisonniers d'une version grandeur nature de leur jeu favori. Il y a un traitre sur les 5, mais qui ? Ca ne fait pas dans la dentelle et la découverte de la première victime ne tarde pas à venir plomber l'ambiance. La tension est bien palpable entre les jeunes gens et, même si j'ai déjà ma petite idée sur la question, le coupable joue pour l'instant très bien la comédie !
Le dessin est correct bien que très artificiel. J'ai eu un peu de mal au départ à attribuer les bonnes répliques aux bonnes personnes mais une fois familiarisée avec le style et les personnages, tout est rentré dans l'ordre. Le scénario présente les ingrédients classiques du thriller de base ce qui ne l'empêche pas d'être plutôt intrigant. J'espère que mon intuition de départ sera mise à mal par une intrigue qui saura me surprendre au cours des 3 prochains volumes.
Après lecture des 3 premiers tomes : c'est quand même moyen moyen, le T3 se lit à une vitesse assez impressionnante et malgré les révélations qui y sont faites, il ne suscite que peu d'intérêt. Je laisse ma note à 3/5 en attendant le T4 mais n'en conseille plus l'achat pour l'instant.
Après lecture des 4 tomes : bon, c'est sans appel je crois... Globalement ce manga est mal construit, assez vide, très moyennement dessiné et les révélations du T4 tombent un peu à plat... Bref, déçue je suis par rapport à mon ressenti après la lecture du T1...
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Taxi girl
Je m'attendais à lire une petite série d'humour pas super drôle, mais sympathique et finalement je n'ai eu aucun plaisir pendant ma lecture. J'ai ri ou souri à cinq gags, mais le reste du temps je me suis ennuyé. Le problème vient du dessin que je n'ai pas du tout aimé. Il est un peu moche, surtout au niveau des têtes des personnages, et ce genre de style réaliste ne va pas du tout avec l'humour de Cauvin. C'est mieux avec du 'gros nez'. Et puis le personnage principale est sans personnalité et pas du tout attachante.
Les Quatre Fleuves
224 pages qui auraient pu tenir en 96 voir moins. Je met un 2/5 surtout pour le scénario qui a réussi à me retenir et globalement à me plaire. Mais que cette lecture fut pénible... Le style de Baudoin ne correspond pas au récit. Son dessin fait sale et non fini mais c'est surtout la mise en page qui m'a rebuté : c'est l'anarchie complète, on a même le droit à des passages 100% texte. Si la partie graphique ne gène pas, cette BD peut alors être lue. Je l'ai trouvée longue à lire alors que le contenu est finalement assez léger. Un gros bof final.
Quartier lointain
Alors c’était donc ça, le fameux ‘Quartier lointain’ !?! :?) Eh bien, sur ce coup-là, je ne vous suis pas, les p’tits gars ! O.K., le concept est sympa et le récit mignon tout plein, mais à part ça… Le héros est tout à fait quelconque : un garçon gentil, sage comme une image et absolument dépourvu de charisme. Je trouve par ailleurs que l’idée de départ n’est pas correctement exploitée. Pour ma part, je n’aurais pas du tout agi comme le petit Hiroshi. Et je n’ai donc à aucun moment pu m’identifier à ce héros. [SPOILER] Et puis, cette fin !!! :| Dans le genre de fin à laquelle l’on pense dès les premières pages et dont l’on se dit « pourvu que ce ne soit pas juste ça ! Pitié ! Ce serait trop prévisible, trop facile ! ». Eh si ! C’était juste un rêve…
Sous la bannière étoilée
Tiens, une bd originale ! « Sous la bannière étoilée » nous présente une histoire se passant aux USA. Elle met en scène des enfants qui vivent en l’absence de leurs pères partis en Irak en tant que militaire pour y essayer de maintenir la paix. Ainsi, les lecteurs sont invités à partager le quotidien de ces enfants de soldats, ils y découvriront des adolescents livrés à eux-mêmes et un peu désœuvrés, des gosses qui ont grand besoin de leurs pères et qui essaient de les contacter par internet en croisant les doigts pour qu’ils reviennent sains et saufs. Une histoire pareille, il y a de quoi faire des scènes émouvantes, touchantes et inoubliables sans tomber dans le mélodrame : et bien non, les auteurs (James Ponsoldt au scénario et Danica Novgorodoff au dessin) n’y parviennent pas car c’est raconté d’une façon neutre. Surtout, je reproche au scénario d’avoir rallongé inutilement le récit en y incorporant des séquences qui n’apportent pas grand’chose à l’histoire. Ce qui est intéressant avec ce comics, c’est que l’on découvre que ces enfants ne souffrent d’aucun manquement : ils font de la moto, jouent à la boxe pour s'endurcir, chassent un peu sans se prendre au sérieux, sortent avec des filles mais... l’absence de leurs pères les déboussolent. Mais bon, pour être franc, je me suis ennuyé à la lecture de « Sous la bannière étoilée » d’autant plus que le dessin ne m’a pas convaincu… Le graphisme de Danica Novgorodoff m’est apparu irrégulier, j’ai eu l’impression que les visages des protagonistes changeaient souvent d’une case à l’autre. Son trait se concentre un peu trop essentiellement à mon goût sur les expressions des personnages (pas très heureux par moments). Les décors sont simples. Quant à la mise en couleurs, elle m’est apparue correcte sans plus. Avec un scénario original, je pensais passer un bon moment à feuilleter « Sous la bannière étoilée ». Hélas, il n’en fut rien car je n’ai pas ressenti de l’émotion en lisant ce comics.
Kiss / Hug
Pour ce qu'en laisse apercevoir le premier tome de cette trilogie, Kiss Hug est une très banale love story à l'eau de rose. De la romance dégoulinante de guimauve, des invraisemblances énormes, des personnages très superficiels et peu d'humour. Rien de réjouissant et aucune intrigue qui donne envie de voir plus loin. Le dessin est de niveau acceptable. Typiquement dans la veine shojo, il offre des mises en page éclatées mais relativement lisibles, des décors vides et des personnages masculins androgynes sans personnalité graphique. Le scénario met en scène une lycéenne un peu sainte-nitouche qui aide sa maman à tenir le magasin de fleurs de son père disparu. Elle va rencontrer l'homme idéal pour adolescente romantique : riche, beau, visage un peu efféminé, "cheveux noirs comme la nuit et yeux brillants comme des étoiles", hyper-intelligent, mature et en plus très riche. Oui, aussi invraisemblable que ça puisse paraître, le ténébreux Ryû est un surdoué de 16 ans qui a sauté 10 classes, a terminé ses études à la fac, est devenu le boss d'une riche entreprise, gère des rachats d'autres boîtes, peut se payer hélicoptères et séjours sur une île paradisiaque, et... vient de faire sa rentrée au lycée dans la même classe que l'héroïne... Logique, non ? Non ? On s'en fiche, c'est beau, c'est l'amoooour et le destiiiin ! Le seul très léger intérêt de cette romance cousue de fil rose provient des origines étrangères du bel éphèbe, mi-japonais mi-anglais. Du coup, sa culture occidentale le pousse à être très entreprenant avec l'héroïne mijorée qui hurle quand il veut lui faire la bise. Pervers ! Hélas, il s'agit là des bien rares moments où un léger sourire a pu m'effleurer durant ma lecture de ce shojo qui risque de ne plaire qu'aux adolescentes et pré-adolescentes sentimentales...
13m28
Le principe est certes novateur (voire l’explication de Spooky ci-dessous), et finalement assez bien réalisé (la narration garde un semblant de cohérence malgré les fréquents changements d’auteur), mais disons que l’histoire ne m’a pas enthousiasmé plus que ça… La contrainte éditoriale fait que rien ne se développe vraiment… on ne s’attache pas aux personnages, l’histoire ne raconte rien de profond ou touchant… C’est juste une balade un peu onirique et loufoque dans un univers post-apocalyptique un peu déjanté… La variation de styles graphiques et narratifs fait qu’on ne s’ennuie jamais, et j’ai terminé cet épais (182 pages) bouquin sans effort… mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable, même si j’imagine que du point de vue des auteurs et de l’éditeur, le challenge a du être intéressant. A découvrir pour les fans d’histoires à contraintes et un peu loufoques.
Mezolith
Avant même sa sortie, cette BD m'avait tentée par son contexte original qu'est la préhistoire. Le dessin semblait de très bonne facture, la seule inconnue était finalement le scénario, et c'est bien là que ça ne suit pas et que je suis déçue. Après un premier chapitre plutôt brillant : un dessin précis, dynamique, une belle luminosité, et une histoire qui démarre sur les chapeaux de roues avec une chasse qui tourne mal, vient la première légende et son bébé bleu pas gentil du tout... Là, j'ai commencé à me poser des questions... Heureusement, vient juste derrière un nouveau chapitre intéressant : un peu de vie préhistorique, les dangers de la nature, la rivalité avec les tribus voisines et j'y ai cru... Sauf que, au bout du compte, cette BD n'est qu'une suite de chapitres alternant vie préhistorique de tous les jours et légendes parfois assez tirées par les cheveux, mettant en scène des personnages plus ou moins spéciaux et à la longue, même si graphiquement c'est très réussi, j'ai fini par me lasser. Et puis surtout, j'ai du mal à saisir un fil conducteur, une intrigue à laquelle le raccrocher pour avoir envie de lire la suite, à part les aventures et déboires du jeune Poika, il n'y a pas grand chose qui entraine le lecteur. Dommage, vraiment... je m'attendais à mieux que ça. La qualité graphique m'incitera peut-être à me pencher sur le T2 quand il sortira pour voir si le premier n'avait finalement que les défauts d'un tome introductif, ou pas...
Y'a que les fourmis qui bossent
C'est sympa les faux journaux d'auteurs, où ils ne se mettent pas en valeur... Mais n'est pas Trondheim qui veut, et malheureusement David Snug ne l'est pas. Entre séances de glande, écoute de tel ou tel groupe en concert, introspections avinées ou discussions passionnées (ou pas) avec des monstres, l'auteur perd rapidement l'intérêt du lecteur. C'est assez vite répétitif, finalement sans grand intérêt, on baîlle rapidement. Snug a un style graphique assez particulier, qui ne plaira pas à tous, mais qui a le mérite d'être authentique. Snug assume de ne pas avoir la même tête sur tous les récits, et c'est plutôt marrant. Mais c'est à peu près tout...
Inju
Je n'ai pas vu le film de Barbet Schroeder, l'un des meilleurs "ambianceurs" du cinéma européen actuel. Je connais en revanche le talent de JM Ponzio pour installer une ambiance, pour pondre des histoires visuellement réaliste. Ici il a cependant du mal à reproduire les visages de Benoït Magimel et Lika Minamoto, principaux interprètes du film. Pour le reste c'est relativement réussi, même si ce style photo-réaliste ne plaira pas à tout le monde. C'est l'histoire qui pêche vraiment. La mise en abyme de l'écrivain mimétique qui essaie de retrouver son modèle, c'est une figure assez répandue, et j'avoue que ça m'a quasiment fait décrocher. Ensuite la fin m'a semblé tellement évidente que ça m'a encore désintéressé. Le déroulement de l'"enquête", quant à lui, est assez pauvre. Bof.
Doubt
Après la lecture du 1er tome Ki-oon est décidément un éditeur qui privilégie la qualité à la quantité, jusqu'à présent je n'ai jamais été déçue par ce que j'ai lu de leurs publications. Dernier sorti en date, "Doubt" semble bien parti pour être une très bonne série. Terminée en 4 tomes au Japon, on peut être au moins assuré que l'intrigue ne sera pas délayée à outrance. Cinq adolescents, fans d'un jeu sur téléphone portable où il faut débusquer un méchant loup parmi des gentils lapins, se retrouvent donc à leur insu enfermés dans un bâtiment désaffecté et se rendent compte assez vite qu'ils sont prisonniers d'une version grandeur nature de leur jeu favori. Il y a un traitre sur les 5, mais qui ? Ca ne fait pas dans la dentelle et la découverte de la première victime ne tarde pas à venir plomber l'ambiance. La tension est bien palpable entre les jeunes gens et, même si j'ai déjà ma petite idée sur la question, le coupable joue pour l'instant très bien la comédie ! Le dessin est correct bien que très artificiel. J'ai eu un peu de mal au départ à attribuer les bonnes répliques aux bonnes personnes mais une fois familiarisée avec le style et les personnages, tout est rentré dans l'ordre. Le scénario présente les ingrédients classiques du thriller de base ce qui ne l'empêche pas d'être plutôt intrigant. J'espère que mon intuition de départ sera mise à mal par une intrigue qui saura me surprendre au cours des 3 prochains volumes. Après lecture des 3 premiers tomes : c'est quand même moyen moyen, le T3 se lit à une vitesse assez impressionnante et malgré les révélations qui y sont faites, il ne suscite que peu d'intérêt. Je laisse ma note à 3/5 en attendant le T4 mais n'en conseille plus l'achat pour l'instant. Après lecture des 4 tomes : bon, c'est sans appel je crois... Globalement ce manga est mal construit, assez vide, très moyennement dessiné et les révélations du T4 tombent un peu à plat... Bref, déçue je suis par rapport à mon ressenti après la lecture du T1...