Voici une série humoristique qui a fait les beaux jours du journal Tintin pendant 15 ans.
Trois personnages étaient les pilliers de cette bd : le chien Cubitus, son maître Sémaphore et son ennemi officiel Sénéchal.
La présentation était simple et classique c'est -à-dire un gag à chaque page qui se sont multipliés depuis le début des années septante à nos jours.
Le niveau n'était pas toujours très haut mais quand on est gosse, on est indulgent.
Cubitus est une série qui n'est pas indispensable mais qui fera peut-être parfois sourire nos petites têtes blondes ......quoique, tout compte fait, je reste perplexe !
Le seul mot pour décrire ce genre de série c'est Marketing. Alors oui, les premiers albums étaient valables, mais après, bon sang, qu'est-ce que ça peut être lourd. Pourtant, j'aime beaucoup Cauvin mais de plus en plus il perd de sa vitalité. Et puis les éditions Dupuis poussant à la production on peut le comprendre.
J’ai apprécié le personnage de Rantanplan dans Lucky Luke car il avait une réelle utilité (malgré un QI inférieur encore à celui d’Avrell)….Mais de là à en faire LE personnage central d’une série….il y a un pas (de trop) qui a été franchi ! Peut-être que si le scénario avait été pris en charge par Goscinny, cela aurait donné quelque chose de mieux….mais ce n’est pas sûr qu’il aurait accepté non plus…
Bref, mieux vaut se contenter de rantanplan dans les albums de Lucky Luke, lorsqu’ils étaient scénarisés par le très Grand Goscinny !
Ou comment exploiter un personnage secondaire a des fins de marketing. Comme le marsupilami, le résultat est à ch...
Bah, c'est pas bien méchant comme série.
La première fois que j'ai commencé cette série, je l'ai trouvée pas mal... Le dessin était pas terrible, mais je trouvais originale et intéressante cette idée de confrérie de suicidaires...
Mais le tome 3 s'est trop fait attendre. Du coup, quand il est finalement arrivé, j'ai relu les 2 premiers pour me rafraîchir la mémoire... Et là, les défauts que j'avais complètement zappés à la première lecture mon sauté aux yeux : les dialogues sont idiots, le scénar va d'invraisemblance en invraisemblance... Ainsi, n'importe quel internaute peut accéder au site temporaire de cette fameuse société secrète rien qu'en répondant à un questionnaire qui se trouve sur un site qui affiche ses pubs dans les rues... mais le flic qui enquête sur "Exit", lui, n'a pas été foutu de le trouver en plusieurs années de recherches. ! Et le chat qui envoie un e-mail compromettant en marchant sur la souris d'ordinateur (et il nous en réserve d'autres, des rebondissements ineptes, le chat)...
J'avais donc complètement révisé mon jugement sur la série en abordant le tome 3, qui fut la cerise sur le gâteau. Le tâcheron qui assurait les dessins dans les deux premiers volumes a été remplacé par un autre encore moins doué pour celui-ci. Le scénario déjà foireux continue d'accumuler les rebondissements à deux balles et les coups de théâtre risibles ("Vous ?! Je vous croyais mort ?!"). Werber tente d'épater le lecteur en tirant de sa manche des surprises façon "Alors, tu t'y attendais pas à celle-là, hein ? Hé ouais, p'tit, ch'uis un rusé, moi...", mais ne parvient qu'à sombrer dans le ridicule le plus complet. Ça empire de page en page, le final est impayable...
"Exit" est donc moche, idiot, pas crédible une seconde... Si vous êtes vraiment de bonne humeur au moment où vous le lisez, vous arriverez peut-être à rire de tout cela ; autrement, parvenir au bout des trois tomes risque de vous être plutôt pénible, surtout si vous les avez payés.
Bon, une première chose : je sais bien qu'on n'achète pas les BD au poids, que l'important c'est la qualité et pas la quantité, mais n'empêche : PMJ, avec leurs bouquins à 9 euros pour 30 pages petit format, ils abusent, éditeur indépendant ou pas. Une BD équivalente ne vaut que 6 euros chez L'Association. Je sais bien que L'Association propose des couvertures souples alors que PMJ a des couvertures cartonnées ; mais justement, pourquoi ne pas faire la même chose, hein ?
Bon, la BD en elle-même, maintenant...
Ben, désolé, mais le coup de la BD improvisée, dit comme ça, ça peut paraître une super idée originale et audacieuse, mais concrètement on ne peut pas dire que le résultat soit mirobolant. Niveau dessin, bah, à vrai dire, la différence se voit à peine par rapport à Rural ! : c'est tout aussi insipide. Quant à ce qui est raconté dedans, ben... Que Clara Davodeau soit une fillette très éveillée, charmante et pleine d'imagination, qu'elle ne dise que des jolies choses rigolotes et ne fasse que des choses mignonnes comme tout, je n'en doute pas une seconde ; que son papa, attendri, ait voulu faire une petite BD en son honneur tout en relevant un défi d'artiste, c'est très bien, mais c'est pas forcément palpitant pour le lecteur lambda, et c'était peut-être pas obligatoire de publier...
Mais bon, après tout, s'il peut se faire un peu de pognon et de prestige facile, y a pas de raison de se gêner, hein ? Ça ne lui coûte qu'un tout petit peu de temps, trente feuilles à dessin et un ou deux feutres "Pilot V Ball" (0.5 mm). Alors on dira "Oui mais, en faisant une BD complètement improvisée comme ça, il prend un risque !" Pffff, il est où, le risque ? Si l'album ne plaît pas, Delcourt va lui couper les vivres peut-être ? Laissez-moi rire... Face à ce genre de démarche, aucun critique ne dira "Mmmouais, bof, pas terrible" ; tous salueront, au contraire, le courage et l'originalité de cet auteur qui "prend des risques"... Le simple fait qu'on en parle, de ce "risque", prouve justement qu'il n'en prend AUCUN en faisant ce qu'il fait : au contraire, il continue de dorer le blason clinquant qu'il s'est gagné grâce à Rural !.
Vraiment pas accroché, et à son humour et à son dessin ...
Mais j'avoue ne pas accrocher à l'ensemble de l'oeuvre de Carlos Nine. C'est un auteur original et à découvrir certes, mais après c'est une question de gout ... (je suis en train de dire une lapalissade la ...)
A découvrir malgré tout ...
Non, bah ca va pas du tout, rien à dire, la catastrophe...
God Shave the Queen, je n'ai pas acheté Sboub. Je pense que je ne m'en serais pas remis ! :)
C'est bien simple, c'est très mauvais.
Une BD humoristique qui ne fait pas rire, je crois qu'il n'y a rien de pire ! La, on touche le fond dans l'humour pas drôle (ses adorateurs diront "au 10eme degré"), et il est clair que les gamins des aventures de Sboub n'ont aucun interet, ne sont pas attachants, rien du tout.
Une chose m'a tout de même fait sourire (la seule chose, notez bien !) : la parodie de l'affiche de Trainspotting du deuxieme de couv' du tome 2. Bon, pas rire aux eclats, hein, sourire...
Le dessin est quant à lui très grossier, très laid, et mise en couleur de manière baclée. Tout est écoeurant, des personnages aux couleurs, c'est vraiment pas bon. Le trait est gras et géométrique, cassé, mouais...
Non, vraiment, c'est tout à fait dispensable !
Si je ne doute pas du talent de Liberge en tant qu'illustrateur, en revanche Liberge le scénariste et dialoguiste me gave complètement. C'est donc avec beaucoup de circonspection que j'ai abordée cette BD dont il ne signe que le scénario, les dessins étant assurés par un débutant du nom de Vincent Gravé.
Commençons par le positif : le débutant en question n'est pas manchot lui non plus. Je n'aime pas trop son trait, mais la mise en couleur donne pas mal de classe à l'ensemble.
Maintenant, les choses qui fâchent...
Le scénario de Liberge pompe à droite à gauche : un peu de "20.000 lieues sous les mers", un peu de "L'Ile du Dr. Moreau", un peu de "La Cité des enfants perdus"... Pour l'originalité, vous repasserez. Les textes sont soporifiques au possible ; il ne nous plonge pas dans le mystère, il nous y noie. C'est vite fatigant, ça perd rapidement tout intérêt, on finit par survoler les bulles de dialogue plutôt que de les lire réellement tant ça devient pénible.
Bref, même si un éditeur décide de prendre la succession de Pointe Noire pour publier la suite, je ne pense pas que je me jetterai dessus.
Cette BD me fait curieusement penser aux Royaumes de Borée (une BD que je considère comme une des plus mauvaises...)
Pourtant, le dessin en lui même est moins laid... mais reste tout de même loin d’être potable. Le dessineux manque encore de beaucoup de maturité, c'est net. Les couleur quant à elles sont tout simplement hideuses, ça arrange pas les choses.
Toute l'histoire tourne autour de cette héroïne (qui est fort bien roulée, certes) et j'ai un peu de mal à en voir l’intérêt tant je la trouve niaise.
Bref, je n'ai vraiment pas, mais alors vraiment pas du tout aimé ce truc.
(Seul bon point : les auteurs ne peuvent que faire mieux la prochaine fois !)
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Cubitus
Voici une série humoristique qui a fait les beaux jours du journal Tintin pendant 15 ans. Trois personnages étaient les pilliers de cette bd : le chien Cubitus, son maître Sémaphore et son ennemi officiel Sénéchal. La présentation était simple et classique c'est -à-dire un gag à chaque page qui se sont multipliés depuis le début des années septante à nos jours. Le niveau n'était pas toujours très haut mais quand on est gosse, on est indulgent. Cubitus est une série qui n'est pas indispensable mais qui fera peut-être parfois sourire nos petites têtes blondes ......quoique, tout compte fait, je reste perplexe !
Cupidon
Le seul mot pour décrire ce genre de série c'est Marketing. Alors oui, les premiers albums étaient valables, mais après, bon sang, qu'est-ce que ça peut être lourd. Pourtant, j'aime beaucoup Cauvin mais de plus en plus il perd de sa vitalité. Et puis les éditions Dupuis poussant à la production on peut le comprendre.
Rantanplan
J’ai apprécié le personnage de Rantanplan dans Lucky Luke car il avait une réelle utilité (malgré un QI inférieur encore à celui d’Avrell)….Mais de là à en faire LE personnage central d’une série….il y a un pas (de trop) qui a été franchi ! Peut-être que si le scénario avait été pris en charge par Goscinny, cela aurait donné quelque chose de mieux….mais ce n’est pas sûr qu’il aurait accepté non plus… Bref, mieux vaut se contenter de rantanplan dans les albums de Lucky Luke, lorsqu’ils étaient scénarisés par le très Grand Goscinny !
Rantanplan
Ou comment exploiter un personnage secondaire a des fins de marketing. Comme le marsupilami, le résultat est à ch... Bah, c'est pas bien méchant comme série.
Exit
La première fois que j'ai commencé cette série, je l'ai trouvée pas mal... Le dessin était pas terrible, mais je trouvais originale et intéressante cette idée de confrérie de suicidaires... Mais le tome 3 s'est trop fait attendre. Du coup, quand il est finalement arrivé, j'ai relu les 2 premiers pour me rafraîchir la mémoire... Et là, les défauts que j'avais complètement zappés à la première lecture mon sauté aux yeux : les dialogues sont idiots, le scénar va d'invraisemblance en invraisemblance... Ainsi, n'importe quel internaute peut accéder au site temporaire de cette fameuse société secrète rien qu'en répondant à un questionnaire qui se trouve sur un site qui affiche ses pubs dans les rues... mais le flic qui enquête sur "Exit", lui, n'a pas été foutu de le trouver en plusieurs années de recherches. ! Et le chat qui envoie un e-mail compromettant en marchant sur la souris d'ordinateur (et il nous en réserve d'autres, des rebondissements ineptes, le chat)... J'avais donc complètement révisé mon jugement sur la série en abordant le tome 3, qui fut la cerise sur le gâteau. Le tâcheron qui assurait les dessins dans les deux premiers volumes a été remplacé par un autre encore moins doué pour celui-ci. Le scénario déjà foireux continue d'accumuler les rebondissements à deux balles et les coups de théâtre risibles ("Vous ?! Je vous croyais mort ?!"). Werber tente d'épater le lecteur en tirant de sa manche des surprises façon "Alors, tu t'y attendais pas à celle-là, hein ? Hé ouais, p'tit, ch'uis un rusé, moi...", mais ne parvient qu'à sombrer dans le ridicule le plus complet. Ça empire de page en page, le final est impayable... "Exit" est donc moche, idiot, pas crédible une seconde... Si vous êtes vraiment de bonne humeur au moment où vous le lisez, vous arriverez peut-être à rire de tout cela ; autrement, parvenir au bout des trois tomes risque de vous être plutôt pénible, surtout si vous les avez payés.
L'Atelier
Bon, une première chose : je sais bien qu'on n'achète pas les BD au poids, que l'important c'est la qualité et pas la quantité, mais n'empêche : PMJ, avec leurs bouquins à 9 euros pour 30 pages petit format, ils abusent, éditeur indépendant ou pas. Une BD équivalente ne vaut que 6 euros chez L'Association. Je sais bien que L'Association propose des couvertures souples alors que PMJ a des couvertures cartonnées ; mais justement, pourquoi ne pas faire la même chose, hein ? Bon, la BD en elle-même, maintenant... Ben, désolé, mais le coup de la BD improvisée, dit comme ça, ça peut paraître une super idée originale et audacieuse, mais concrètement on ne peut pas dire que le résultat soit mirobolant. Niveau dessin, bah, à vrai dire, la différence se voit à peine par rapport à Rural ! : c'est tout aussi insipide. Quant à ce qui est raconté dedans, ben... Que Clara Davodeau soit une fillette très éveillée, charmante et pleine d'imagination, qu'elle ne dise que des jolies choses rigolotes et ne fasse que des choses mignonnes comme tout, je n'en doute pas une seconde ; que son papa, attendri, ait voulu faire une petite BD en son honneur tout en relevant un défi d'artiste, c'est très bien, mais c'est pas forcément palpitant pour le lecteur lambda, et c'était peut-être pas obligatoire de publier... Mais bon, après tout, s'il peut se faire un peu de pognon et de prestige facile, y a pas de raison de se gêner, hein ? Ça ne lui coûte qu'un tout petit peu de temps, trente feuilles à dessin et un ou deux feutres "Pilot V Ball" (0.5 mm). Alors on dira "Oui mais, en faisant une BD complètement improvisée comme ça, il prend un risque !" Pffff, il est où, le risque ? Si l'album ne plaît pas, Delcourt va lui couper les vivres peut-être ? Laissez-moi rire... Face à ce genre de démarche, aucun critique ne dira "Mmmouais, bof, pas terrible" ; tous salueront, au contraire, le courage et l'originalité de cet auteur qui "prend des risques"... Le simple fait qu'on en parle, de ce "risque", prouve justement qu'il n'en prend AUCUN en faisant ce qu'il fait : au contraire, il continue de dorer le blason clinquant qu'il s'est gagné grâce à Rural !.
Saubón le petit canard (Le Canard qui aimait les poules)
Vraiment pas accroché, et à son humour et à son dessin ... Mais j'avoue ne pas accrocher à l'ensemble de l'oeuvre de Carlos Nine. C'est un auteur original et à découvrir certes, mais après c'est une question de gout ... (je suis en train de dire une lapalissade la ...) A découvrir malgré tout ...
Sboub
Non, bah ca va pas du tout, rien à dire, la catastrophe... God Shave the Queen, je n'ai pas acheté Sboub. Je pense que je ne m'en serais pas remis ! :) C'est bien simple, c'est très mauvais. Une BD humoristique qui ne fait pas rire, je crois qu'il n'y a rien de pire ! La, on touche le fond dans l'humour pas drôle (ses adorateurs diront "au 10eme degré"), et il est clair que les gamins des aventures de Sboub n'ont aucun interet, ne sont pas attachants, rien du tout. Une chose m'a tout de même fait sourire (la seule chose, notez bien !) : la parodie de l'affiche de Trainspotting du deuxieme de couv' du tome 2. Bon, pas rire aux eclats, hein, sourire... Le dessin est quant à lui très grossier, très laid, et mise en couleur de manière baclée. Tout est écoeurant, des personnages aux couleurs, c'est vraiment pas bon. Le trait est gras et géométrique, cassé, mouais... Non, vraiment, c'est tout à fait dispensable !
Relayer
Si je ne doute pas du talent de Liberge en tant qu'illustrateur, en revanche Liberge le scénariste et dialoguiste me gave complètement. C'est donc avec beaucoup de circonspection que j'ai abordée cette BD dont il ne signe que le scénario, les dessins étant assurés par un débutant du nom de Vincent Gravé. Commençons par le positif : le débutant en question n'est pas manchot lui non plus. Je n'aime pas trop son trait, mais la mise en couleur donne pas mal de classe à l'ensemble. Maintenant, les choses qui fâchent... Le scénario de Liberge pompe à droite à gauche : un peu de "20.000 lieues sous les mers", un peu de "L'Ile du Dr. Moreau", un peu de "La Cité des enfants perdus"... Pour l'originalité, vous repasserez. Les textes sont soporifiques au possible ; il ne nous plonge pas dans le mystère, il nous y noie. C'est vite fatigant, ça perd rapidement tout intérêt, on finit par survoler les bulles de dialogue plutôt que de les lire réellement tant ça devient pénible. Bref, même si un éditeur décide de prendre la succession de Pointe Noire pour publier la suite, je ne pense pas que je me jetterai dessus.
Léa
Cette BD me fait curieusement penser aux Royaumes de Borée (une BD que je considère comme une des plus mauvaises...) Pourtant, le dessin en lui même est moins laid... mais reste tout de même loin d’être potable. Le dessineux manque encore de beaucoup de maturité, c'est net. Les couleur quant à elles sont tout simplement hideuses, ça arrange pas les choses. Toute l'histoire tourne autour de cette héroïne (qui est fort bien roulée, certes) et j'ai un peu de mal à en voir l’intérêt tant je la trouve niaise. Bref, je n'ai vraiment pas, mais alors vraiment pas du tout aimé ce truc. (Seul bon point : les auteurs ne peuvent que faire mieux la prochaine fois !)