On aurait pu croire à une satire féministe ou tout du moins féminisante, à une bonne dose d’humour prompte à mettre en évidence certains travers de notre société post-moderne. Il n’en est rien, où plutôt, c’est bien ce qui a été tenté, mais c’est un coup dans l’eau. Un gros Splash, un plantage intégral, à côté duquel ceux de David Hockney ressemble à des pipi de chat (c’est pour l’image). Le propos de la plupart de ces gags n’a aucune finesse, aucun discernement particulier. Ces auteurs font moins bien ce que d’autres font avec infiniment plus de clairvoyance qu’eux. Et le pire, c’est que cette lourdeur pourrait être excusée si au moins c’était drôle. Mais voilà, autre problème : la satire sociale, quand elle n’est pas pertinente, perd beaucoup de son pouvoir drolatique. Le personnage ? Parlons-en du personnage, il a autant de corps qu’une pin-up de publicité. On croyait pouvoir faire la connaissance d’une héroïne malicieuse, la ravissante Elodie. Je n’ai vu qu’un personnage caricatural qui n’existe que sur un seul registre, celui de fausse provocation. Avec ses airs soit-disant malicieux, elle joue le rôle de l’anti-machiste de service, mais de manière tellement excessive que même les chiennes de garde (qui rayon « on en fait jamais trop » sont pourtant des expertes) la trouveraient outrancière. On s’attendait à ce qu’elle soit sexy, même là, c’est assez raté car le dessin n’a pas beaucoup plus de mérite. Le trait est fin et trop souvent confus. L’attitude des personnages et leurs pauses, trop outrées, desservent les dialogues. Les touches d ’aquarelle par-ci par-là, destinées à donner du corps au dessin, ne font souvent que l’obscurcir. Bref, ils devaient être en pénurie de matière première, chez Fluide, le jour où ils ont décidés de publier cet album. Et dire que dans le même temps, ils arrêtent de publier le délicieux Jake Raynal. Gotlib ! Hé ho ! Où t’es passé ? Y’a plus personne chez Fluide ? T’es parti en réglant le pilotage automatique sur « on publie tout du moment que ca parle de couille et de bite » ?
Manara devrait parfois rester dans les scenarios érotiques qu'il réussit bien mieux que cet homme de papier... L'histoire est loin d'être intéressante, et les superbes femmes auxquelles Manara nous a habitué ne sont que trop absentes ici. Du coup, tout est sans intérêt.
Et je ne suis pas fan de Manara quand son dessin est en couleurs, je dois être un peu vieux jeu...
Un album tout à fait dispensable, même pour les plus gros fans de ce grand Maître qu'est Manara.
Alors là, je dois bien avouer que je me marre rien qu'en pensant que certains peuvent acheter ça (c'est pas mechant hein !).
En fait, j'ai meme du mal à cerner le public visé parce que l'humour est tellement mauvais que ça ne peux convenir ni aux enfants qui n'en comprennent probablement rien, ni aux adultes qui ne peuvent trouver ça que mauvais (presque).
Le dessin n'a rien d'agreable, les histoires sont plutot chiantes, bref, rien à en tirer selon moi.
(et comment ne pas parler de cet album memorable de Manu et la RATP, offert il y a facile 10 ans par la ratp... ou là là... que du bonheur ça... beurk)
J'ai lu ça tout à l'heure, et sérieusement, j'ai eu beaucoup de mal à rester concentré dessus.
Sûrement à cause des """dialogues""" qui manquent quelque peu d'originalité. Ca se répète beaucoup pour pas grand chose...
Les dessin sont aussi variés que les dialogues, et presque plus que les couleurs de l'album.
Un album à offrir aux insomniaques.
Alors que les sales blagues de Vuillemin me font franchement marrer, que les histoires de Dany sont en général bien drôles et superbement dessinées, j'ai du me marrer deux fois à la lecture des 3 premiers tomes de ces blagues coquines. Les dessins sont pas mal mais les histoires sont vraiment médiocres.
Bon, déçu, mais alors à un point, dans le catalogue Soleil de cette année, je trouvais le dessin prometteur, manquait plus de voir ce que donnait le scénario. Et bien en fin de compte comme le dit ma note, j'ai vraiment pas aimé, l'indien est bien gentil mais l'histoire n'a ni queue ni tête, les differents personnages arrivent comme un cheveux sur la soupe.
C'est vraiment n'importe quoi cette histoire, beurk!
Pat Mills alterne le bon et le moins bon. Scénariste productif et reconnu outre manche, il a pas mal travaillé avec des dessinateurs français (le regretté Eric Larnoy, mais aussi Olivier Ledroit notamment).
Ici associé à un Kevin Walker très imprégné de la culture comics américaine, ça aurait pu donner quelque chose de bien. De fait le dessin ne fait pas spécialement d'étincelles et les dialogues sont vraiment très stéréotypés. Normal me direz-vous pour des robots mais quand même, c'est très léger à l'image du scénario.
Bon, quelques planches sont quand mêmes pas mal, notamment grâce à des couleurs flashy qui paradoxalement apportent de la vie dans ce capharnaüm complet. Inutile de s'attendre à de la finesse, de l'esprit, de l'originalité. On est ici en plein nanar mais au 3° degré on arrive à lire sans trop bailler.
Bref, vraiment pas indispensable.
Vive le classement. Encore une BD qui se rajoute au tas qui part à la bibliothèque… si ils les veulent bien.
Comment j’ai fait pour acheter cette BD ???
Ma critique ne porte que sur le 1er tome de la série, car pour acheter le second il faut donc être 2 fois maso.
Je l’ai été une fois… stop.
Un dessin moche et fade. Des couleurs trop vives qui passent du vert au rouge. Les 2 couleurs omniprésentes dans cet album.
Le scénario est insipide et banal.
Bref… à éviter et à classer dans la catégorie « Comment un éditeur peut- il signer une chose pareille ? »
Je m'attendais à un truc vraiment hors du commun, et je n'ai lu qu'un vaste bordel.
Déjà, le dessin me fait horriblement penser à HellSpawn, et c'est pas une super reference... C'est sombre, trop sombre, mais surtout les crayonnés sont vraiment très approximatifs. Seules les couleurs sont bien travaillées, et donnent un assez beau rendu. L'ambiance generale n'est pas deg, mais vraiment, je bloque sur le dessin pur.
Et ce scenar... pfff... je dois avouer que je n'ai pas reussi à finir. Chaque page m'ennuyait un peu plus. De plus, la narration est vraiment tres moyenne, trop bordélique.
Alors bon, je referme en me disant que ce tome un essai raté de Liberge...
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Elodie
On aurait pu croire à une satire féministe ou tout du moins féminisante, à une bonne dose d’humour prompte à mettre en évidence certains travers de notre société post-moderne. Il n’en est rien, où plutôt, c’est bien ce qui a été tenté, mais c’est un coup dans l’eau. Un gros Splash, un plantage intégral, à côté duquel ceux de David Hockney ressemble à des pipi de chat (c’est pour l’image). Le propos de la plupart de ces gags n’a aucune finesse, aucun discernement particulier. Ces auteurs font moins bien ce que d’autres font avec infiniment plus de clairvoyance qu’eux. Et le pire, c’est que cette lourdeur pourrait être excusée si au moins c’était drôle. Mais voilà, autre problème : la satire sociale, quand elle n’est pas pertinente, perd beaucoup de son pouvoir drolatique. Le personnage ? Parlons-en du personnage, il a autant de corps qu’une pin-up de publicité. On croyait pouvoir faire la connaissance d’une héroïne malicieuse, la ravissante Elodie. Je n’ai vu qu’un personnage caricatural qui n’existe que sur un seul registre, celui de fausse provocation. Avec ses airs soit-disant malicieux, elle joue le rôle de l’anti-machiste de service, mais de manière tellement excessive que même les chiennes de garde (qui rayon « on en fait jamais trop » sont pourtant des expertes) la trouveraient outrancière. On s’attendait à ce qu’elle soit sexy, même là, c’est assez raté car le dessin n’a pas beaucoup plus de mérite. Le trait est fin et trop souvent confus. L’attitude des personnages et leurs pauses, trop outrées, desservent les dialogues. Les touches d ’aquarelle par-ci par-là, destinées à donner du corps au dessin, ne font souvent que l’obscurcir. Bref, ils devaient être en pénurie de matière première, chez Fluide, le jour où ils ont décidés de publier cet album. Et dire que dans le même temps, ils arrêtent de publier le délicieux Jake Raynal. Gotlib ! Hé ho ! Où t’es passé ? Y’a plus personne chez Fluide ? T’es parti en réglant le pilotage automatique sur « on publie tout du moment que ca parle de couille et de bite » ?
Quatre doigts - L'Homme de papier
Manara devrait parfois rester dans les scenarios érotiques qu'il réussit bien mieux que cet homme de papier... L'histoire est loin d'être intéressante, et les superbes femmes auxquelles Manara nous a habitué ne sont que trop absentes ici. Du coup, tout est sans intérêt. Et je ne suis pas fan de Manara quand son dessin est en couleurs, je dois être un peu vieux jeu... Un album tout à fait dispensable, même pour les plus gros fans de ce grand Maître qu'est Manara.
Manu
Alors là, je dois bien avouer que je me marre rien qu'en pensant que certains peuvent acheter ça (c'est pas mechant hein !). En fait, j'ai meme du mal à cerner le public visé parce que l'humour est tellement mauvais que ça ne peux convenir ni aux enfants qui n'en comprennent probablement rien, ni aux adultes qui ne peuvent trouver ça que mauvais (presque). Le dessin n'a rien d'agreable, les histoires sont plutot chiantes, bref, rien à en tirer selon moi. (et comment ne pas parler de cet album memorable de Manu et la RATP, offert il y a facile 10 ans par la ratp... ou là là... que du bonheur ça... beurk)
L'Âge de raison
J'ai lu ça tout à l'heure, et sérieusement, j'ai eu beaucoup de mal à rester concentré dessus. Sûrement à cause des """dialogues""" qui manquent quelque peu d'originalité. Ca se répète beaucoup pour pas grand chose... Les dessin sont aussi variés que les dialogues, et presque plus que les couleurs de l'album. Un album à offrir aux insomniaques.
Blagues Coquines
Alors que les sales blagues de Vuillemin me font franchement marrer, que les histoires de Dany sont en général bien drôles et superbement dessinées, j'ai du me marrer deux fois à la lecture des 3 premiers tomes de ces blagues coquines. Les dessins sont pas mal mais les histoires sont vraiment médiocres.
Argyll de Maracande
On perd pas de temps Scenar mauvais, pitoyable, rien à garder Dessins moyen (bien meilleur pour Galfalek et heureusement) Couleurs immonde
Sagah-Nah
Bon, déçu, mais alors à un point, dans le catalogue Soleil de cette année, je trouvais le dessin prometteur, manquait plus de voir ce que donnait le scénario. Et bien en fin de compte comme le dit ma note, j'ai vraiment pas aimé, l'indien est bien gentil mais l'histoire n'a ni queue ni tête, les differents personnages arrivent comme un cheveux sur la soupe. C'est vraiment n'importe quoi cette histoire, beurk!
ABC Warriors
Pat Mills alterne le bon et le moins bon. Scénariste productif et reconnu outre manche, il a pas mal travaillé avec des dessinateurs français (le regretté Eric Larnoy, mais aussi Olivier Ledroit notamment). Ici associé à un Kevin Walker très imprégné de la culture comics américaine, ça aurait pu donner quelque chose de bien. De fait le dessin ne fait pas spécialement d'étincelles et les dialogues sont vraiment très stéréotypés. Normal me direz-vous pour des robots mais quand même, c'est très léger à l'image du scénario. Bon, quelques planches sont quand mêmes pas mal, notamment grâce à des couleurs flashy qui paradoxalement apportent de la vie dans ce capharnaüm complet. Inutile de s'attendre à de la finesse, de l'esprit, de l'originalité. On est ici en plein nanar mais au 3° degré on arrive à lire sans trop bailler. Bref, vraiment pas indispensable.
Les Fils de la nuit
Vive le classement. Encore une BD qui se rajoute au tas qui part à la bibliothèque… si ils les veulent bien. Comment j’ai fait pour acheter cette BD ??? Ma critique ne porte que sur le 1er tome de la série, car pour acheter le second il faut donc être 2 fois maso. Je l’ai été une fois… stop. Un dessin moche et fade. Des couleurs trop vives qui passent du vert au rouge. Les 2 couleurs omniprésentes dans cet album. Le scénario est insipide et banal. Bref… à éviter et à classer dans la catégorie « Comment un éditeur peut- il signer une chose pareille ? »
Tonnerre Rampant
Je m'attendais à un truc vraiment hors du commun, et je n'ai lu qu'un vaste bordel. Déjà, le dessin me fait horriblement penser à HellSpawn, et c'est pas une super reference... C'est sombre, trop sombre, mais surtout les crayonnés sont vraiment très approximatifs. Seules les couleurs sont bien travaillées, et donnent un assez beau rendu. L'ambiance generale n'est pas deg, mais vraiment, je bloque sur le dessin pur. Et ce scenar... pfff... je dois avouer que je n'ai pas reussi à finir. Chaque page m'ennuyait un peu plus. De plus, la narration est vraiment tres moyenne, trop bordélique. Alors bon, je referme en me disant que ce tome un essai raté de Liberge...