Les derniers avis (105491 avis)

Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Augustin
Augustin

Le dessin d'Arno est très beau, son trait clair et précis, d'un lisibilité exemplaire. Malheureusement les couleurs uniformes et un peu rose-bonbon viennent "aseptiser" les décors et enlève le réalisme qu'ils possédaient de facto. Mais tout cela n'est encore qu'un détail face à un scénario qui ne décolle pas. Malgré le caractère dramatique de l'histoire d'Augustin, cette histoire reste trop linéaire que pour passionner. Le personnage principal est trop banal, c'est un adolescent comme un autre mis dans une situation extraordinaire. La fin du récit, en forme de queue de poisson vient ajouter à la frustration du lecteur. Et puis le propos laisse dubitatif. L'éditeur présente l'album comme une fable sur l'adolescence. Ok, d'accord, le personnage principal est un adolescent, mais j'ai l'impression que cela s'arrête là et qu'on est loin des préoccupations quotidiennes des adolescents. Parce que des gars qui croient avoir tué leurs profs de math, ça ne court pas les rues. L’idée de base aurait piu être bonne mais est relativement mal exploitée, voire pas exploitée du tout, on a l’impression d’avoir affaire à un demi scénario, une version pas très évoluée, d’un synopsis qui n’a pas encore trouvé le ton juste et la nature de son argument.

28/01/2003 (modifier)
Par adeline
Note: 4/5
Couverture de la série Chinaman
Chinaman

Je ne suis pas une grande experte en BD mais en voici justement une qui est à la fois très abordable et très plaisante. Ce mélange de cultures est séduisant et je trouve l'idée des chinois dans un western très intéressante. Les traditions chinoises sont la plupart du temps respectées sans en faire le support principal du scénario. Je vous conseille vivement la lecture de cette série.

28/01/2003 (modifier)
Par adeline
Note: 4/5
Couverture de la série Garfield
Garfield

c'est vraiment bête mais cette BD me faire rire à un point inimaginable. La mauvaise foi de ce chat et ses airs si abrutis parfois me font éclater de rire. C'est vraiment un bon divertissement !

28/01/2003 (modifier)
Par Pierig
Note: 1/5
Couverture de la série Celestin Speculoos
Celestin Speculoos

Les affreux et Mai 68 (dans une moindre mesure) sont une déception. Pourtant les dessins de Bodart sont plutôt agréables, proches du style caricatural de Conrad. La déception vient plutôt du scénario de Yann qui se limite seulement à quelques allusions, bien senties il est vrai, des agissements de personnages assez connus des années 60. Bien que 'pastichant' des périodes de l'histoire 'contemporaine' peu glorieuses de la Belgique (congo post-colonial) et de la France (Mai 68 ), cela ne dispensait pas Yann de fournir au lecteur un scénario aussi peu consistant et un final suggéré, voire inexistant ! Si vous souhaitez lire cette série, je vous conseille ‘Mai 68’ qui est meilleur que le premier mais c'est loin d'être la révolution. Pour paraphraser, je dirais que la 'chienlit' c'est le premier tome, pas le deuxième !

28/01/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Les Exploits de Yoyo
Les Exploits de Yoyo

A défaut d'être des chef-d'oeuvres, les deux tomes des exploits de Yoyo sont deux histoires sympathiques pleines d'humour et de fantaisie. Dommage que Le Gall ait arrêté de dessiner dans ce style, c'était assez truculent. Les fans de Yann seront comblés tant il va loin dans sa satire, à la limite du politiquement incorrect (son personnage Yoyo n'est qu'une accumulation de clichés sur le noir cannibale).

28/01/2003 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5
Couverture de la série Big Man
Big Man

Dommage que ce soit si court (moins de 40 pages, et ça se lit d'autant plus vite que c'est presque muet) car c'est une BD assez plaisante. Le dessin est sympa dans son genre. Le propos est loin d'être nouveau (encore une histoire sur la difficulté d'accepter quelqu'un qui est différent), mais au moins, Mazzucchelli évite de nous asséner à grands coups de massue un énième "beau" message de tolérance, se contentant de nous raconter une petite histoire toute simple, sans fioritures. Petite déception, donc, mais BD sympa quand même.

28/01/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5
Couverture de la série Torso
Torso

" Torso " est le surnom du premier Serial-Killer américain. Dans ce récit glauque à l'ambiance pesante le lecteur va se plonger dans les méandres de l'histoire. Une histoire qui, même si elle est romancée, n'est reste pas moins vraie. En suivant l'enquête du héros de l'époque, Eliot Ness, le lecteur que nous sommes aura difficile de résister aux scènes macabres. Autant dire que pour se plonger dans cet album il est conseillé d'avoir le cœur bien accroché. Et ce n'est pas une plaisanterie ! Au dessin on retrouve Brian Michael Bendis qui nous offre pour l'occasion un noir et blanc inquiétant et qui nous permet de bien cerner les personnages. L'idée de Bendis était aussi de mélanger de véritables photos d'époque au dessin traditionnel, même si cette idée s'accepte très vite, je n'en suis pas moins partisan. Malgré ce petit détail, il serait indécent de ne pas féliciter le dessinateur pour le travail qu'il a fourni. Quant à Marc Andreyko il réussi à mettre nos sens en éveil grâce à un scénario particulièrement fouillé et précis. Signalons aussi que les auteurs ont eu accès à des documents d'époque - que l'on retrouve d'ailleurs en fin d'album - et grâce à cela le récit se révèle vitre comme une référence. Bref, " Torso " saura plaîre à un public bédéphile très large, seul exception importante à rappeler, les âmes sensibles…..s'abstenir !

28/01/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Peines perdues
Peines perdues

Je continue à maintenir que Chauzy est un des dessinateurs les plus doués de sa génération. Un surdoué du dessin qui donne à ses personnages la juste attitude et possède un talent inné de la mise scène et du découpage. Ajoutez à cela : un coloriste hors pair. Malheureusement, il n'a jamais trouvé un scénario à la mesure de son talent graphique, je trouve. Ni les siens, ni ceux fournis par les autres (le romancier Jonquet pour La Vigie par exemple). Si TOUS ses albums sont intéressants, aucun ne peut être qualifié de chef d'oeuvre. Ah! S'il avait enfin un scénario exceptionnel entre les mains! Ce serait quelque chose! Avant d'ouvrir cet album datant de 1993, j'étais très enthousiaste. Il est co-signé par Matz, le scénariste de la série Le Tueur, soit une des meilleures choses qui soit arrivé au polar en bd ces dernières années. J'en espérais donc beaucoup. Malheureusement ces récits courts ont l'inconvénient d'être un peu court justement. Ils décrivent des situations intéressantes, dépeignent des personnages attachants mais il manque indubitablement quelque chose dans chaque récit, un peu de dimension dramatique aurait donné à ces récits une autre ampleur.

28/01/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Love letter / Poppoya (Le Cheminot)
Love letter / Poppoya (Le Cheminot)

Après avoir lu Quartier lointain (Taniguchi), il était clair pour moi que retrouver ce genre d'émotion dans une bd aurait été difficile. Conclusion erronée de ma part car le Cheminot est clairement du même gabarit. Bien que différent sur la forme et le sujet, on retrouve les mêmes ingrédients c'est-à-dire subtilité, pudeur, poésie et sensibilité. Jiro Asada, le scénariste, nous offre un récit poignant où se dégage une émotion palpable à chaque instant. Une histoire toute simple qui met en scène un vieil homme au crépuscule de sa vie. A travers une vision du Japon différente, l'auteur nous décrit le parcours de ce héros improvisé d'une manière très convaincante. Ses nombreuses blessures du passé, ses joies et ses peines sont évoquées sans pour cela tomber dans un coté larmoyant et facile que l'on peut parfois retrouver dans le mélodrame. La justesse du ton et la pudeur de la narration font de cet album une oeuvre profonde et émouvante. L'histoire prend même une petite tournure fantastique, ce qui n'est pas négligeable car cet aspect fait partie des moments forts du scénario. Le dessin de Takumi Nagayasu, déjà auteur de Mother Sarah, est quant à lui fidèle à l'esprit manga. Cela étant, les visages sont très beaux et expressifs. Son trait est précis et raffiné. Certaines planches sont vraiment superbes surtout les paysages enneigés qui ont un petit coté féerique tout à fait agréable. De prime abord, on ne peut pas nier que concevoir un scénario ayant comme thème les chemins de fers japonais soit très emballant. De ce fait, on pourrait comprendre une certaine réticence à l'achat de ce manga. Pourtant détrompez-vous, Le cheminot vaut vraiment la peine que l'on s'y attarde. Personnellement, il m'a convaincu par ses qualités scénaristiques et graphiques A vous de voir !

28/01/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série La Piste des Ombres
La Piste des Ombres

Pour commençer , une première constatation me vient déjà à l'esprit : que se soit au cinéma , en littérature ou en bd , les légendes indiennes sont souvent évoquées dans le western . Le problème , c'est que , en général , le thème est survolé sans jamais être vraiment approfondit . Et c'est là que intervient Tiburce Oger avec cette série qui a su integré un élément surnaturel à un genre somme toute très classique . De ce fait , le réçit prend une tournure inovante et forcément originale . La Piste des ombres , vous l'aurez compris , est résolument axée vers le fantastique bien que , il faut l'avoué , cet aspect n'est pas omniprésent dans l'histoire . Ce que l'on retient le plus , c'est le périple des héros qui nous font voyager dans l' Amérique du IX siècle qui à cette époque était toujours un territoire sauvage et par endroit , souvent peu sécurisant . De fait , ce pays nous est présenté d'une manière très réaliste , un peu à la manière des films de western-spaghetti . Le scénario est très bien construit , sans faille , ni faiblesse . Beaucoup de thèmes sont abordés avec subtilité . L'amour , l'amitié mais aussi le raçisme et l'homosexualité . L'émotion est souvent présente également . La narration , quant à elle , est très fluide et même si l'humour n'est pas l'aspect que l'on retient le plus de cette bd , l'ensemble reste très léger . Le dessin d'Oger est quant à lui d'une beauté particulière . Je dirais, pour le qualifier, qu'il est vivant . Le point fort de cet auteur est incontestablement ces paysages . Ceux-ci sont remarquables ! Les ombrages tout en nuances , les reflets aux couleurs chaleureuses , les vues plongeantes qui vous font oublier que vous souffrez peut-être du vertige des hauteurs et pour finir , les somptueux décors enneigés digne d'une carte postale . Cet auteur a du talent , c'est évident . Après avoir lu les trois premiers albums , je dirais que globalement , j'ai un petit faible pour le tome 3 qui est à mon avis le plus abouti . Avec celui-ci , la série atteind sa vitesse de croisière . De plus l'héroïne Betty Anderson est très belle . Avec son caractère tranchant , elle est un atout suplémentaire à l'histoire , on ne s'en plaindra pas . Pour conclure , je dirais que La Piste des Ombres est une oeuvre interessante et singulière . Celle-ci mérite toute votre attention . A suivre...

28/01/2003 (modifier)