Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère.
C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai.
Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse.
Ca fait du bien. :)
Depuis ma jeunesse, j'ai de nombreuses BDs des Gorilles dans ma bibliothèque. Mais je dois avouer ne jamais les avoir lues avec plaisir. Tout au plus pour passer le temps.
Les scénarios sont quasiment toujours identiques : nos deux compères se retrouvent dans une situation rocambolesque, ça tire à la mitrailleuse à droite à gauche, ça se bastonne, et ça finit presque immanquablement avec tout le monde à l'hôpital psychiatrique ou sous un pont avec les clochards.
Bref, de la BD à la chaine, répétitive, même pas drôle et sans saveur.
Quelques épisodes néanmoins sont assez agréables, mais noyés dans la masse, ça ne rattrape pas grand chose.
J'ai maintenant un avis un peu mitigé sur Serre.
Quand j'étais jeune, je trouvais ça vraiment très bien. C'était drôle, caustique, bien dessiné.
Maintenant, j'en ai relu récemment, et... Finalement, je ne trouve pas ça si drôle que ça. Et surtout, je trouve qu'un album se lit à toute vitesse. Non pas que ce soit vide, mais chaque gag est tellement rapidement assimilé et les pages sont tournées tellement vite (d'autant qu'il n'y en a pas foule), qu'on ferme très vite l'album et comme ça ne s'oublie pas vite, on ne le réouvre pas avant un moment.
Néanmoins, j'aime l'acidité et la justesse de l'humour noir présent dans certaines pages.
Ceci est un avis purement personnel et il ne m'engage que sur le tome Cet enfant de salaud qui est le seul que j'ai lu.
Je n'ai pas vraiment accroché. Oui, l'histoire est forte, et le dessin N&B y colle à la perfection. Mais je n'aime pas trop le côté tragédie, tout va mal, "le monde est affreux et dur, c'est ainsi". J'ai eu l'impression de plonger dans un univers brutal, mauvais, où le faible ne survit pas. Ce n'est pas comme ça que je vois la vie et se repaître de la dureté d'un monde créé en BD, ça ne m'a jamais plu.
Alors oui, l'histoire est plutôt bonne, le tout est puissant puisque justement il me fait ressentir le monde de Sin City comme impitoyable et dur, mais ce n'est pas ça que je recherche dans une BD, personnellement.
Pour la première fois, je n'ai pas aimé un bouquin de Cosey. Pire, je n'ai pas été touché, je suis resté hermétique, alors que son style et sa pudeur me touchent à chaque fois.
Au niveau formel, Cosey reste le même mais passe en histoires courtes. Et c'est là où je n'accroche pas. Il n'arrive jamais à poser l'histoire, à nous faire rentrer dans l'ambiance. Ce que j'aime chez cet auteur c'est la langueur dont il entoure ses intrigues ("Orchidea" est un magnifique exemple). Rien de cela ici, il va droit au but et ne fait qu'esquisser ses personnages, leurs attentes, leurs désirs, leurs peurs. Une déception, indéniablement, tant le talent de Cosey est grand.
Le titre est de plus anti commercial au possible, c'est courageux. :)
Je viens de lire le troisième opus des paroles et je dois dire que je l'ai moins apprécié que les autres. Pourquoi? Pas la moindre idée. Le principe ne change pas et cet album reste dans l'optique des précédents.
Néanmoins, cette "série réaliste" reste intéressante et nous fait découvrir des points de vue rarement abordés dans la vie. De plus, il n'y a pas de sensationalisme : chaque détenu/membre de la famille exprime ce qu'il a à dire de manière simple et directe, sans plus.
Donc, BD à lire et qui a le mérite de faire réfléchir.
Petite note concernant les dessins : comme il y a beaucoup de dessinateurs différents, on peut ne pas en apprécier certains (ou même beaucoup). Mais ça ne doit pas empêcher d'apprécier cette série à sa juste valeur.
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien.
Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement.
Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant.
Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
Bof...
Déjà qu'il n'y a pas de dessin du tout dans cette BD où toutes les cases sont noires, si ensuite le texte prête plus à la curiosité et au mince sourire, cela ne vaut pas franchement la peine de payer pour lire ça. C'est typiquement le genre de bd qu'on offre quand on ne sait pas quoi offrir d'autre parce que ça colle avec la curiosité de tout le monde, que chacun peut y retrouver un petit bout de vécu. Mais à part ça, c'est plutôt sans intérêt.
Quelque part, il y a un moi qui déteste cet album. Je veux dire que si j’avais ouvert cet album un autre jour, un autre moment, d’une autre humeur, je serais peut-être passé complètement à côté. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé le jour où je l’ai ouvert. Ce moi est tombé dedans et n’a pas voulu en ressortir jusqu’à la dernière page. Autant vous le dire : « L’homme à la fenêtre » est un livre exigeant envers son lecteur. Pas de place ici pour une lecture distraite. Pourtant, en apparence, tout y est simple, presque limpide. L’intrigue pourrait se résumer en trois lignes, mais on passerait aussitôt ce qui est fait l’essentiel : sa lenteur, sa langueur, cette mélancolie qui gagne le personnage et le lecteur, une espèce de tristesse diffuse qui empoigne et ne desserre son étreinte qu’une fois le livre fermé depuis quelques heures… Ce livre joue dans la cour des grandes œuvres existentielles, on pourra le poser à côté de « L’étranger » ou de « La nausée », pas loin des films de Bergman. C’est de la même trempe. Les sujets sont les plus difficiles qui soient et aucun d'eux n'est traité à la sauvette, mais exploré en profondeur : l'art, le rapport au monde et sa représentation, l'angoisse existentielle, le couple, la séparation...
Passé la difficulté de se plonger dans une histoire où tous les personnages philosophent le plus naturellement du monde en faisant leurs courses ou en se rendant à l’hôpital, on trouve vite dans cet univers des points de repère, presque intimes, comme si on partageait réellement la moindre des sensations du personnage principal. J’ai une grande admiration pour les gens qui osent raconter une telle histoire. Et je me pose toujours cette question : comment la personne qui l’a écrite a-t-elle pu la commencer ? Elle est si fragile, comment a-t-il été possible de partir de sensations aussi diffuses, aussi ténues… Le dessin est à l’image du scénario : fragile, fin, comme prêt à retourner au néant, à la blancheur immaculée du papier. Peut-être ce que Mattotti a fait de plus beau, c'est dire...
P.S. : pour la petite histoire, Lilia Ambrosi a été la femme de Mattotti, ils ont réalisé cet album en pleine séparation... Toute cette amertume a donc bien quelque chose d'autobiographique...
J'ai vraiment apprécié cette série, et pas seulement parce qu'elle se déroule dans une période historique que j'aime beaucoup ! Le scénario est bien fait et n'est pas trop manichéen, il nous fait traverser les grandes étendues sibériennes et l'histoire de cette période agitée. Le personnage de Sacha est attachant. Le dessin est pas mal, il a bien saisi l'ambiance de l'entre-deux-guerres. Vraiment sympa !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Adieu Chunky Rice
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère. C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai. Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse. Ca fait du bien. :)
Sammy
Depuis ma jeunesse, j'ai de nombreuses BDs des Gorilles dans ma bibliothèque. Mais je dois avouer ne jamais les avoir lues avec plaisir. Tout au plus pour passer le temps. Les scénarios sont quasiment toujours identiques : nos deux compères se retrouvent dans une situation rocambolesque, ça tire à la mitrailleuse à droite à gauche, ça se bastonne, et ça finit presque immanquablement avec tout le monde à l'hôpital psychiatrique ou sous un pont avec les clochards. Bref, de la BD à la chaine, répétitive, même pas drôle et sans saveur. Quelques épisodes néanmoins sont assez agréables, mais noyés dans la masse, ça ne rattrape pas grand chose.
Serre
J'ai maintenant un avis un peu mitigé sur Serre. Quand j'étais jeune, je trouvais ça vraiment très bien. C'était drôle, caustique, bien dessiné. Maintenant, j'en ai relu récemment, et... Finalement, je ne trouve pas ça si drôle que ça. Et surtout, je trouve qu'un album se lit à toute vitesse. Non pas que ce soit vide, mais chaque gag est tellement rapidement assimilé et les pages sont tournées tellement vite (d'autant qu'il n'y en a pas foule), qu'on ferme très vite l'album et comme ça ne s'oublie pas vite, on ne le réouvre pas avant un moment. Néanmoins, j'aime l'acidité et la justesse de l'humour noir présent dans certaines pages.
Sin City
Ceci est un avis purement personnel et il ne m'engage que sur le tome Cet enfant de salaud qui est le seul que j'ai lu. Je n'ai pas vraiment accroché. Oui, l'histoire est forte, et le dessin N&B y colle à la perfection. Mais je n'aime pas trop le côté tragédie, tout va mal, "le monde est affreux et dur, c'est ainsi". J'ai eu l'impression de plonger dans un univers brutal, mauvais, où le faible ne survit pas. Ce n'est pas comme ça que je vois la vie et se repaître de la dureté d'un monde créé en BD, ça ne m'a jamais plu. Alors oui, l'histoire est plutôt bonne, le tout est puissant puisque justement il me fait ressentir le monde de Sin City comme impitoyable et dur, mais ce n'est pas ça que je recherche dans une BD, personnellement.
Une maison de Frank L. Wright
Pour la première fois, je n'ai pas aimé un bouquin de Cosey. Pire, je n'ai pas été touché, je suis resté hermétique, alors que son style et sa pudeur me touchent à chaque fois. Au niveau formel, Cosey reste le même mais passe en histoires courtes. Et c'est là où je n'accroche pas. Il n'arrive jamais à poser l'histoire, à nous faire rentrer dans l'ambiance. Ce que j'aime chez cet auteur c'est la langueur dont il entoure ses intrigues ("Orchidea" est un magnifique exemple). Rien de cela ici, il va droit au but et ne fait qu'esquisser ses personnages, leurs attentes, leurs désirs, leurs peurs. Une déception, indéniablement, tant le talent de Cosey est grand. Le titre est de plus anti commercial au possible, c'est courageux. :)
Paroles de taulards
Je viens de lire le troisième opus des paroles et je dois dire que je l'ai moins apprécié que les autres. Pourquoi? Pas la moindre idée. Le principe ne change pas et cet album reste dans l'optique des précédents. Néanmoins, cette "série réaliste" reste intéressante et nous fait découvrir des points de vue rarement abordés dans la vie. De plus, il n'y a pas de sensationalisme : chaque détenu/membre de la famille exprime ce qu'il a à dire de manière simple et directe, sans plus. Donc, BD à lire et qui a le mérite de faire réfléchir. Petite note concernant les dessins : comme il y a beaucoup de dessinateurs différents, on peut ne pas en apprécier certains (ou même beaucoup). Mais ça ne doit pas empêcher d'apprécier cette série à sa juste valeur.
Olivier Rameau
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien. Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement. Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant. Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
On éteint la lumière... On se dit tout
Bof... Déjà qu'il n'y a pas de dessin du tout dans cette BD où toutes les cases sont noires, si ensuite le texte prête plus à la curiosité et au mince sourire, cela ne vaut pas franchement la peine de payer pour lire ça. C'est typiquement le genre de bd qu'on offre quand on ne sait pas quoi offrir d'autre parce que ça colle avec la curiosité de tout le monde, que chacun peut y retrouver un petit bout de vécu. Mais à part ça, c'est plutôt sans intérêt.
L'Homme à la fenêtre
Quelque part, il y a un moi qui déteste cet album. Je veux dire que si j’avais ouvert cet album un autre jour, un autre moment, d’une autre humeur, je serais peut-être passé complètement à côté. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé le jour où je l’ai ouvert. Ce moi est tombé dedans et n’a pas voulu en ressortir jusqu’à la dernière page. Autant vous le dire : « L’homme à la fenêtre » est un livre exigeant envers son lecteur. Pas de place ici pour une lecture distraite. Pourtant, en apparence, tout y est simple, presque limpide. L’intrigue pourrait se résumer en trois lignes, mais on passerait aussitôt ce qui est fait l’essentiel : sa lenteur, sa langueur, cette mélancolie qui gagne le personnage et le lecteur, une espèce de tristesse diffuse qui empoigne et ne desserre son étreinte qu’une fois le livre fermé depuis quelques heures… Ce livre joue dans la cour des grandes œuvres existentielles, on pourra le poser à côté de « L’étranger » ou de « La nausée », pas loin des films de Bergman. C’est de la même trempe. Les sujets sont les plus difficiles qui soient et aucun d'eux n'est traité à la sauvette, mais exploré en profondeur : l'art, le rapport au monde et sa représentation, l'angoisse existentielle, le couple, la séparation... Passé la difficulté de se plonger dans une histoire où tous les personnages philosophent le plus naturellement du monde en faisant leurs courses ou en se rendant à l’hôpital, on trouve vite dans cet univers des points de repère, presque intimes, comme si on partageait réellement la moindre des sensations du personnage principal. J’ai une grande admiration pour les gens qui osent raconter une telle histoire. Et je me pose toujours cette question : comment la personne qui l’a écrite a-t-elle pu la commencer ? Elle est si fragile, comment a-t-il été possible de partir de sensations aussi diffuses, aussi ténues… Le dessin est à l’image du scénario : fragile, fin, comme prêt à retourner au néant, à la blancheur immaculée du papier. Peut-être ce que Mattotti a fait de plus beau, c'est dire... P.S. : pour la petite histoire, Lilia Ambrosi a été la femme de Mattotti, ils ont réalisé cet album en pleine séparation... Toute cette amertume a donc bien quelque chose d'autobiographique...
Nuit blanche
J'ai vraiment apprécié cette série, et pas seulement parce qu'elle se déroule dans une période historique que j'aime beaucoup ! Le scénario est bien fait et n'est pas trop manichéen, il nous fait traverser les grandes étendues sibériennes et l'histoire de cette période agitée. Le personnage de Sacha est attachant. Le dessin est pas mal, il a bien saisi l'ambiance de l'entre-deux-guerres. Vraiment sympa !