Mouais c'est sympa les premières pages mais on se lasse vite, un peu trop trash pour moi peut-être... Sinon le dessin fait bien cartoon et est très vivant !! Sans plus quoi...
Le duo Beuriot/Richelle ("Amours fragiles") nous propose ici un récit qui a comme décor une Espagne avec vue côté cour.
Le scénario est plutôt bien élaboré. Plusieurs ingrédients viennent se greffer dans l'intrigue sans pour cela affaiblir la cohésion de l'album. j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce jeune homme paumé recherchant une jeune fille toute aussi larguée que lui. Les caractères des personnages sont bien développés et leurs motivations sont crédibles. Le scénariste a su nous tenir en haleine avec un récit somme toute sans action, mais qui n'en demeure pas moins attrayant. Le dénouement est assez inattendu et on ne s'en plaindra pas.
Le dessin de Jean-Michel Beuriot est très aéré mais il faut avouer qu'il est également parfois un peu imprécis dans les traits et les courbes. Il faut dire que nous avons à faire ici à une des ses premières oeuvres. Son dessin s'est nettement amélioré par la suite. Les plans larges sont plutôt bien faits, et les couleurs un peu pâles sont très plaisantes.
Pour conclure, je dirais que cet album n'est peut-être pas indispensable mais il saura vous ravir par sa lecture plaisante.
"Anticyclone", deuxième album de la série "Un monde si tranquille", est dans la lignée de La gloire d'Albert. On retrouve, ici, tous les éléments chers à Etienne Davodeau c'est-à-dire l'amitié, l'amour et les problèmes actuels liés à notre société.
Le scénario est avant tout une tranche de vie qui nous rappelle que notre vécu peut aussi être une source d'inspiration. Il est clair que pour cela on peut faire confiance à l'auteur qui est un maître en la matière. Davodeau nous raconte ici les mésaventures de Nina, un garçon manqué et mère de famille qui est prêt à tout pour garder son boulot. J'ai trouvé cette histoire plutôt convaincante. On a l'impression que le scénariste fait régulièrement des repérages conséquents pour arriver un tel niveau de réalisme. Comme d'habitude, les histoires qu'il nous raconte brûlent de vérité. Aurait-il vécu plusieurs vies ? S'amuserait-il a nous les dévoiler à chaque fois qu'il sort un nouvel album ?
D'un point de vue graphique, l'auteur est fidèle à lui-même. Ses personnages sont toujours aussi expressifs, et l'ambiance "pluvieuse" de cette bd est plutôt originale.
"Anticyclone" est un album qui reste fidèle à ses ambitions. J'ai passé un bon moment, et je vous le conseille .
Globalement cette série m'aura fait passer un bon moment. Bien écrite, résolument tournée vers l'action, elle possède tous les arguments pour nous tenir en haleine. Le graphisme est au diapason. Trés fouillé, précis et varié, il prolonge le sentiment d'avoir à faire à des auteurs de premier plan. Mon seul bémol concerne finalement la vitesse avec laquelle les événements s'enchaînent... (normal pour des trains). J'aurais aimé voir l'histoire s'allonger un peu. Histoire d'approfondir la psychologie très intéressante des personnages et certains des enjeux politiques. Mais en fait, je balance cet argument à chaque fois que le mot fin s'annonce sur une histoire que j'aurais aimé voir se poursuivre.
Dès le tout début on ne sait pas où l'on va, et cette impression persiste durant tout l'album. Même si Fred utilise ses talents pour créer une mise en page parfois sublime (la double page 20 et 21 par exemple, un seul décor immense sur lequel se déroule "l'action" dans les cases), on a une visibilité on ne peut plus réduite, les décors de même que les aventures s'enchaînent un peu sans queue ni tête, et si l'absurde fait parfois sourire, au final je me suis ennuyé assez ferme.
Une belle histoire d'amour sur fond de révolution et de croyance occulte. :)
Le scénario est trés réussi et le dessin est divinement réalisé. Un soupçon de fantastique se glisse au fil des albums et donne encore plus de puissance au côté passionnel de la destinée des Sambre.
Le premier cycle est un petit chef d'oeuvre et j'espère que la suite sera dans la même lignée. :)
Je suis assez d’accord avec SAGERA (et les autres avis, qui vont dans le même sens) : cette série laisse entrevoir le potentiel énorme d’Isabelle Dethan qui s’est révélé au grand jour avec Le Roi Cyclope ou bien encore avec Sur les Terres d'Horus. On peut aussi déjà remarquer l’intérêt qu’elle porte envers l’Egypte des pharaons.
L’univers créé par Isabelle D., à défaut d’être original, est riche et semble cohérent. Mais il est vrai que la série souffre de quelques maladresses : présence de certaines longueurs (surtout dans les tomes 2 et 3), personnages principaux peu développés et intrigue confuse. A la première lecture, l’absence de lien entre La Tour du Savoir et Cité-Morgane est assez déroutant. Toutefois, Lune Noire tentera d’établir ce lien tant bien que mal. Tout ca pour dire que je n’ai pas vraiment accroché mais cela reste une lecture agréable.
Un conseil, le premier opus peut se lire comme un one shot (selon moi). C’est aussi le plus réussi et accrocheur ! ;)
Voilà, après avoir lontemps reculé la lecture complète de cette série, j'ai cédé et acheté l'intégrale. Le sujet du scénario est plutôt "difficile" pour une bd, mettre au futur la rome antique sous les coups des Huns, et bilan de ma lecture : coup réussi à 100%.
Le scénario et superbe et j'admets que la comparaison avec la planète des singes et très bien trouvée de la part de Gaendoul.
Au niveau des dessins je les trouve, comment dire, flous, mais ce flou amène un charme certain à cette bd. J'avais, je l'avoue, peur de ces dessins, mais c'était oublier que la bd est un tout, le scénario est indissociable du dessin et inversement.
Donc franchement bien à la limite du culte, et puis soyons fou la fin me plaît tant que 5/5.
Je ne suis pas un fan de Servais, mais là je dois avouer avoir beaucoup apprécié cette BD d'autant plus qu'elle m'a marqué (je l'ai lue une fois seulement il y a 8 ans, je crois, et je m'en souviens encore très bien).
Elle mêle fantastique, onirique et poésie dans l'univers d'une maison et de cavernes qu'on peut trouver en dessous, où l'on peut trouver tout ce qui compose les rêves et l'imagination.
L'histoire garde une part de mystère et il faut y accepter le fantastique comme naturel : il ne faut pas s'attendre là à un scénario complexe et fouillé : ce sont plutôt les errances d'un homme dans un rêve éveillé ou alors dans un monde fantastique et déroutant.
En outre, la beauté poétique du tout a su me toucher, et depuis bien longtemps comme je l'ai déjà dit.
Bref, une oeuvre originale, belle et sans doute destinée à un public de rêveurs et de poètes (quoique je n'aie rien d'un poète personnellement).
Un album parmi tous ceux de Foerster où il mêle fantastique, horreur, humour noir et beaucoup de sadisme. Il aime vraiment mettre ses personnages dans des situations qui donnent froid dans le dos pour eux. On les plaindrait presque.
C'est prenant, sympa, dommage que les histoires ne soient pas toutes du même niveau.
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Mouais c'est sympa les premières pages mais on se lasse vite, un peu trop trash pour moi peut-être... Sinon le dessin fait bien cartoon et est très vivant !! Sans plus quoi...
Belle comme la mort
Le duo Beuriot/Richelle ("Amours fragiles") nous propose ici un récit qui a comme décor une Espagne avec vue côté cour. Le scénario est plutôt bien élaboré. Plusieurs ingrédients viennent se greffer dans l'intrigue sans pour cela affaiblir la cohésion de l'album. j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce jeune homme paumé recherchant une jeune fille toute aussi larguée que lui. Les caractères des personnages sont bien développés et leurs motivations sont crédibles. Le scénariste a su nous tenir en haleine avec un récit somme toute sans action, mais qui n'en demeure pas moins attrayant. Le dénouement est assez inattendu et on ne s'en plaindra pas. Le dessin de Jean-Michel Beuriot est très aéré mais il faut avouer qu'il est également parfois un peu imprécis dans les traits et les courbes. Il faut dire que nous avons à faire ici à une des ses premières oeuvres. Son dessin s'est nettement amélioré par la suite. Les plans larges sont plutôt bien faits, et les couleurs un peu pâles sont très plaisantes. Pour conclure, je dirais que cet album n'est peut-être pas indispensable mais il saura vous ravir par sa lecture plaisante.
Anticyclone
"Anticyclone", deuxième album de la série "Un monde si tranquille", est dans la lignée de La gloire d'Albert. On retrouve, ici, tous les éléments chers à Etienne Davodeau c'est-à-dire l'amitié, l'amour et les problèmes actuels liés à notre société. Le scénario est avant tout une tranche de vie qui nous rappelle que notre vécu peut aussi être une source d'inspiration. Il est clair que pour cela on peut faire confiance à l'auteur qui est un maître en la matière. Davodeau nous raconte ici les mésaventures de Nina, un garçon manqué et mère de famille qui est prêt à tout pour garder son boulot. J'ai trouvé cette histoire plutôt convaincante. On a l'impression que le scénariste fait régulièrement des repérages conséquents pour arriver un tel niveau de réalisme. Comme d'habitude, les histoires qu'il nous raconte brûlent de vérité. Aurait-il vécu plusieurs vies ? S'amuserait-il a nous les dévoiler à chaque fois qu'il sort un nouvel album ? D'un point de vue graphique, l'auteur est fidèle à lui-même. Ses personnages sont toujours aussi expressifs, et l'ambiance "pluvieuse" de cette bd est plutôt originale. "Anticyclone" est un album qui reste fidèle à ses ambitions. J'ai passé un bon moment, et je vous le conseille .
Rails
Globalement cette série m'aura fait passer un bon moment. Bien écrite, résolument tournée vers l'action, elle possède tous les arguments pour nous tenir en haleine. Le graphisme est au diapason. Trés fouillé, précis et varié, il prolonge le sentiment d'avoir à faire à des auteurs de premier plan. Mon seul bémol concerne finalement la vitesse avec laquelle les événements s'enchaînent... (normal pour des trains). J'aurais aimé voir l'histoire s'allonger un peu. Histoire d'approfondir la psychologie très intéressante des personnages et certains des enjeux politiques. Mais en fait, je balance cet argument à chaque fois que le mot fin s'annonce sur une histoire que j'aurais aimé voir se poursuivre.
L'Histoire de la dernière image
Dès le tout début on ne sait pas où l'on va, et cette impression persiste durant tout l'album. Même si Fred utilise ses talents pour créer une mise en page parfois sublime (la double page 20 et 21 par exemple, un seul décor immense sur lequel se déroule "l'action" dans les cases), on a une visibilité on ne peut plus réduite, les décors de même que les aventures s'enchaînent un peu sans queue ni tête, et si l'absurde fait parfois sourire, au final je me suis ennuyé assez ferme.
Sambre
Une belle histoire d'amour sur fond de révolution et de croyance occulte. :) Le scénario est trés réussi et le dessin est divinement réalisé. Un soupçon de fantastique se glisse au fil des albums et donne encore plus de puissance au côté passionnel de la destinée des Sambre. Le premier cycle est un petit chef d'oeuvre et j'espère que la suite sera dans la même lignée. :)
Mémoire de sable
Je suis assez d’accord avec SAGERA (et les autres avis, qui vont dans le même sens) : cette série laisse entrevoir le potentiel énorme d’Isabelle Dethan qui s’est révélé au grand jour avec Le Roi Cyclope ou bien encore avec Sur les Terres d'Horus. On peut aussi déjà remarquer l’intérêt qu’elle porte envers l’Egypte des pharaons. L’univers créé par Isabelle D., à défaut d’être original, est riche et semble cohérent. Mais il est vrai que la série souffre de quelques maladresses : présence de certaines longueurs (surtout dans les tomes 2 et 3), personnages principaux peu développés et intrigue confuse. A la première lecture, l’absence de lien entre La Tour du Savoir et Cité-Morgane est assez déroutant. Toutefois, Lune Noire tentera d’établir ce lien tant bien que mal. Tout ca pour dire que je n’ai pas vraiment accroché mais cela reste une lecture agréable. Un conseil, le premier opus peut se lire comme un one shot (selon moi). C’est aussi le plus réussi et accrocheur ! ;)
Le Fléau des Dieux
Voilà, après avoir lontemps reculé la lecture complète de cette série, j'ai cédé et acheté l'intégrale. Le sujet du scénario est plutôt "difficile" pour une bd, mettre au futur la rome antique sous les coups des Huns, et bilan de ma lecture : coup réussi à 100%. Le scénario et superbe et j'admets que la comparaison avec la planète des singes et très bien trouvée de la part de Gaendoul. Au niveau des dessins je les trouve, comment dire, flous, mais ce flou amène un charme certain à cette bd. J'avais, je l'avoue, peur de ces dessins, mais c'était oublier que la bd est un tout, le scénario est indissociable du dessin et inversement. Donc franchement bien à la limite du culte, et puis soyons fou la fin me plaît tant que 5/5.
L'Appel de Madame la Baronne
Je ne suis pas un fan de Servais, mais là je dois avouer avoir beaucoup apprécié cette BD d'autant plus qu'elle m'a marqué (je l'ai lue une fois seulement il y a 8 ans, je crois, et je m'en souviens encore très bien). Elle mêle fantastique, onirique et poésie dans l'univers d'une maison et de cavernes qu'on peut trouver en dessous, où l'on peut trouver tout ce qui compose les rêves et l'imagination. L'histoire garde une part de mystère et il faut y accepter le fantastique comme naturel : il ne faut pas s'attendre là à un scénario complexe et fouillé : ce sont plutôt les errances d'un homme dans un rêve éveillé ou alors dans un monde fantastique et déroutant. En outre, la beauté poétique du tout a su me toucher, et depuis bien longtemps comme je l'ai déjà dit. Bref, une oeuvre originale, belle et sans doute destinée à un public de rêveurs et de poètes (quoique je n'aie rien d'un poète personnellement).
L'Appel du fossoyeur
Un album parmi tous ceux de Foerster où il mêle fantastique, horreur, humour noir et beaucoup de sadisme. Il aime vraiment mettre ses personnages dans des situations qui donnent froid dans le dos pour eux. On les plaindrait presque. C'est prenant, sympa, dommage que les histoires ne soient pas toutes du même niveau.