On sent la maladresse de Franck concernant tous les aspects de la vie, pas forcément mal dans sa peau, mais il a du mal à trouver sa place, avec Kim, avec le boulot, les enfants... Le ton est juste, Duprat ne tombe ni dans le franchement comique, ni dans l'apitoiement.
Quant au dessin, on sent une influence manga, mais le rythme, lui, est très européen. Le mélange fait ressortir la position de Franck, franchouillard mais attiré par Kim l'asiatique.
Un scénario bien emballé et un dessin franchement sympa, cette série fait des promesses qu'elle a intérêt à tenir !
Voici l'une des oeuvres de jeunesse d'André Juillard, déjà dans une veine historique. Oeuvre qu'il ne renie pas, mais qu'il aurait aimé pouvoir mieux réaliser, car il manquait cruellement de documentation à l'époque (1979, première publication).
Mais le trait est déjà nerveux, dynamique, les personnages pas trop mal campés. Ce qu'on pourrait reprocher à cette série très mineure, c'est son indigence scénaristique, sa niaiserie plus ou moins visible. Ce n'est pas parce qu'on est dans le Moyen-Age que l'on peut imaginer des scènes incohérentes...
La Mandiguerre???
Un titre qui ne cassait déjà pas des briques, selon moi, quand j'ouvris le tome, laissant sauter à mes yeux des couleurs flashis et un graphisme manga qui sut bien vite se rendre insupportable.
Sinon le scénario, déja vu des milliers de fois ailleurs et en mieux, acheva de parfaire mon désinterêt pour cette histoire de Seconde Guerre Mondiale transposée à une époque futuriste, on se demande pourquoi.
Et puis les classiques qu'on dépoussière:
-Nan, cet Alien est soit-disant notre ennemi, il est comme nous, j'ai établi un lien avec lui c'est mon ami.
Tant pis pour son "ami" du reste qui finira lapidé par la populace vindicative vociférant de ses imprécations haineuses et suitant l'inintelligence par tous les trous des fringues rapiécées.
Un exemple parmi tant d'autres.
Si on met de coté le dessin qui fait " paquet de biscuit" et le soporifique système narratif en off que reste il?
Une B.D de plus qui tente de profiter de la "Celtic Mode" très en forme en ce moment ( surtout depuis le "Seigneur des Anneaux" ) mais qui, devant ( ou plutôt derriere ) ses consoeurs fait bien pâle figure.
Plutôt que d'acheter la collection complète on préferera investir dans un bon gros bouquin de contes et légendes médiévales pour ce Noël, à lire au coin du feu avec un chocolat, devant le poêle avec un café ou devant le radiateur avec un verre de Coca, peu importe, plutôt que d'aller se fourvoyer dans ces aventures qui laissent en proie à un profond sommeil après deux pages ( record personnel: un Tome et demi...si si c'est vrai ).
Bon, ma femme et moi avons été réceptifs à cette BD car nous avons justement une petite fille d'un an.
Alors on a bien rigolé sur certains gags qui tombaient vraiment bien. En outre, j'adore la bouille du bébé lui-même, avec ses gros yeux et son sourire un peu vide.
Donc oui, on a souvent rigolé. Mais d'autres gags par contre tombaient plutôt à plat, ou étaient tellement proche de la réalité qu'on n'y trouvait pas le côté comique.
Bref, une série d'humour pas mal, mais je crains que seuls les jeunes parents y soient vraiment réceptifs.
Une belle histoire. Elle nous prend et nous emmène sans qu'on sache vraiment où et elle se finit avec une note d'espoir... De la tendresse, on ressent la complicité et les dialogues sont excellents. Les personnages sont plein de vie et juste réussissant ainsi à nous toucher. Mon seul regret est encore le dessin que je n'apprécie pas...
Fred créé de toutes pièces un personnage unique, pathétique, adorable, touchant. Armand corbac aux baskets est, de l’avis de beaucoup, le chef d’œuvre de Fred.
Fils de Jules Renard, de Marcel Aymé, en passant par Gustave Doré, Fred s’affirme, comme s’il était encore besoin, comme un des plus grands poètes de notre époque. [dargaud]
Ce livre constitue un monument d’humour, de tendresse, d’absurde, de loufoqueries, de détresse et d’espoir. Du pur concentré de Fred…
Niveau graphisme, la naïveté des traits est ce qui fait le charme de ces albums. Un dessin un peu sombre que des lignes caricaturales acèrent tout au long des pages.
Moi j’aime beaucoup car c’est original et unique, et aussi parce que je suis fan de Fred depuis ma plus tendre enfance avec "Philémon", "Le petit Cirque" et tant d'autres.
Malheur à celui qui n’aura pas lu ce livre, il sera aussi pauvre qu’avant si ce n'est plus.
C’est un avertissement sans frais à tous ceux qui n’auront pas gardé leur âme d’enfant.
Fred est à découvrir impérativement.
Cette histoire est un conte, tel qu'on pourrait le raconter à un enfant. C'est le duel du méchant producteur de télévision qui ne pense qu'à son profit face à la douce lune et ses histoires. Et c'est à la fois une critique des gens de télé.
On y aperçoit monsieur corbacauxbaskets, toujours en baskets. Sinon on reconnait bien le trait de Fred tout en hachures.
Une belle petite histoire, mais j'ai moins apprécié que "L'histoire du corbac aux baskets", ici c'est plus poétique peut-être.
La lecture de ces albums ne peut pas nous laisser indifférents, ils dégagent une telle émotion qu'on en sort tout chose... Cette histoire d'amitié et tout simplement de vie, d'humanité m'a vraiment touché. Voir ces êtres brisés, fragiles et se cherchant eux-mêmes a fait vibré mon petit coeur. Le ton est très subtil et très fin, les dialogues et la narration sont excellents, les mots sont justes. L'histoire en elle-même, sans être vraiment originale, est bien pensée et bien construite.
Le seul point noir est le dessin. Il est trop marqué années 1980, mais ça passe quand même. Surtout, il reflète l'époque, même s'il n'est pas très joli (de toutes façons les années 1980 sont plutôt moches).
Une belle réussite ces deux albums, et je vais moi aussi voir ce que Cosey a fait d'autre.
Tiens, je m'étonne de ne voir qu'un 2 et un 3. J'ai bien aimé cette histoire de baron violonniste un peu dingue. On retrouve encore une métaphore sur la télévision, le temps... Fred joue avec la langue, les expressions, comme pour cette histoire de requin-cigare. :) Mais le principe de "La dernière image" est peut-être moins passé.
La fin est un peu bizarre, j'ai eu l'impression qu'il manquait une planche. Côté dessins, c'est du Fred, toujours un peu brouillon mais pas repoussant.
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L'Année du Dragon / de la Chèvre
On sent la maladresse de Franck concernant tous les aspects de la vie, pas forcément mal dans sa peau, mais il a du mal à trouver sa place, avec Kim, avec le boulot, les enfants... Le ton est juste, Duprat ne tombe ni dans le franchement comique, ni dans l'apitoiement. Quant au dessin, on sent une influence manga, mais le rythme, lui, est très européen. Le mélange fait ressortir la position de Franck, franchouillard mais attiré par Kim l'asiatique. Un scénario bien emballé et un dessin franchement sympa, cette série fait des promesses qu'elle a intérêt à tenir !
Bohémond de Saint-Gilles
Voici l'une des oeuvres de jeunesse d'André Juillard, déjà dans une veine historique. Oeuvre qu'il ne renie pas, mais qu'il aurait aimé pouvoir mieux réaliser, car il manquait cruellement de documentation à l'époque (1979, première publication). Mais le trait est déjà nerveux, dynamique, les personnages pas trop mal campés. Ce qu'on pourrait reprocher à cette série très mineure, c'est son indigence scénaristique, sa niaiserie plus ou moins visible. Ce n'est pas parce qu'on est dans le Moyen-Age que l'on peut imaginer des scènes incohérentes...
La Mandiguerre
La Mandiguerre??? Un titre qui ne cassait déjà pas des briques, selon moi, quand j'ouvris le tome, laissant sauter à mes yeux des couleurs flashis et un graphisme manga qui sut bien vite se rendre insupportable. Sinon le scénario, déja vu des milliers de fois ailleurs et en mieux, acheva de parfaire mon désinterêt pour cette histoire de Seconde Guerre Mondiale transposée à une époque futuriste, on se demande pourquoi. Et puis les classiques qu'on dépoussière: -Nan, cet Alien est soit-disant notre ennemi, il est comme nous, j'ai établi un lien avec lui c'est mon ami. Tant pis pour son "ami" du reste qui finira lapidé par la populace vindicative vociférant de ses imprécations haineuses et suitant l'inintelligence par tous les trous des fringues rapiécées. Un exemple parmi tant d'autres.
Arthur
Si on met de coté le dessin qui fait " paquet de biscuit" et le soporifique système narratif en off que reste il? Une B.D de plus qui tente de profiter de la "Celtic Mode" très en forme en ce moment ( surtout depuis le "Seigneur des Anneaux" ) mais qui, devant ( ou plutôt derriere ) ses consoeurs fait bien pâle figure. Plutôt que d'acheter la collection complète on préferera investir dans un bon gros bouquin de contes et légendes médiévales pour ce Noël, à lire au coin du feu avec un chocolat, devant le poêle avec un café ou devant le radiateur avec un verre de Coca, peu importe, plutôt que d'aller se fourvoyer dans ces aventures qui laissent en proie à un profond sommeil après deux pages ( record personnel: un Tome et demi...si si c'est vrai ).
Bébé blues
Bon, ma femme et moi avons été réceptifs à cette BD car nous avons justement une petite fille d'un an. Alors on a bien rigolé sur certains gags qui tombaient vraiment bien. En outre, j'adore la bouille du bébé lui-même, avec ses gros yeux et son sourire un peu vide. Donc oui, on a souvent rigolé. Mais d'autres gags par contre tombaient plutôt à plat, ou étaient tellement proche de la réalité qu'on n'y trouvait pas le côté comique. Bref, une série d'humour pas mal, mais je crains que seuls les jeunes parents y soient vraiment réceptifs.
Orchidea
Une belle histoire. Elle nous prend et nous emmène sans qu'on sache vraiment où et elle se finit avec une note d'espoir... De la tendresse, on ressent la complicité et les dialogues sont excellents. Les personnages sont plein de vie et juste réussissant ainsi à nous toucher. Mon seul regret est encore le dessin que je n'apprécie pas...
L'Histoire du Corbac aux Baskets
Fred créé de toutes pièces un personnage unique, pathétique, adorable, touchant. Armand corbac aux baskets est, de l’avis de beaucoup, le chef d’œuvre de Fred. Fils de Jules Renard, de Marcel Aymé, en passant par Gustave Doré, Fred s’affirme, comme s’il était encore besoin, comme un des plus grands poètes de notre époque. [dargaud] Ce livre constitue un monument d’humour, de tendresse, d’absurde, de loufoqueries, de détresse et d’espoir. Du pur concentré de Fred… Niveau graphisme, la naïveté des traits est ce qui fait le charme de ces albums. Un dessin un peu sombre que des lignes caricaturales acèrent tout au long des pages. Moi j’aime beaucoup car c’est original et unique, et aussi parce que je suis fan de Fred depuis ma plus tendre enfance avec "Philémon", "Le petit Cirque" et tant d'autres. Malheur à celui qui n’aura pas lu ce livre, il sera aussi pauvre qu’avant si ce n'est plus. C’est un avertissement sans frais à tous ceux qui n’auront pas gardé leur âme d’enfant. Fred est à découvrir impérativement.
L'Histoire du conteur électrique
Cette histoire est un conte, tel qu'on pourrait le raconter à un enfant. C'est le duel du méchant producteur de télévision qui ne pense qu'à son profit face à la douce lune et ses histoires. Et c'est à la fois une critique des gens de télé. On y aperçoit monsieur corbacauxbaskets, toujours en baskets. Sinon on reconnait bien le trait de Fred tout en hachures. Une belle petite histoire, mais j'ai moins apprécié que "L'histoire du corbac aux baskets", ici c'est plus poétique peut-être.
Le Voyage en Italie
La lecture de ces albums ne peut pas nous laisser indifférents, ils dégagent une telle émotion qu'on en sort tout chose... Cette histoire d'amitié et tout simplement de vie, d'humanité m'a vraiment touché. Voir ces êtres brisés, fragiles et se cherchant eux-mêmes a fait vibré mon petit coeur. Le ton est très subtil et très fin, les dialogues et la narration sont excellents, les mots sont justes. L'histoire en elle-même, sans être vraiment originale, est bien pensée et bien construite. Le seul point noir est le dessin. Il est trop marqué années 1980, mais ça passe quand même. Surtout, il reflète l'époque, même s'il n'est pas très joli (de toutes façons les années 1980 sont plutôt moches). Une belle réussite ces deux albums, et je vais moi aussi voir ce que Cosey a fait d'autre.
L'Histoire de la dernière image
Tiens, je m'étonne de ne voir qu'un 2 et un 3. J'ai bien aimé cette histoire de baron violonniste un peu dingue. On retrouve encore une métaphore sur la télévision, le temps... Fred joue avec la langue, les expressions, comme pour cette histoire de requin-cigare. :) Mais le principe de "La dernière image" est peut-être moins passé. La fin est un peu bizarre, j'ai eu l'impression qu'il manquait une planche. Côté dessins, c'est du Fred, toujours un peu brouillon mais pas repoussant.