Même à l'époque où j'étais Fan de Star Wars, j'avais du mal à vraiment apprécier cette série de BD purement dans le style comics.
Déjà au niveau dessin, je n'aime pas, et je trouve les couleurs hideuses.
Ensuite, au niveau du scénario, cela va très souvent à l'encontre de nombre de "règles" et du background commun à tous les films et livres sur Star Wars. L'auteur a voulu faire toujours plus gros, toujours plus fort, toujours plus puissant, et c'en est saoulant et surtout totalement pas crédible.
Alors, il y a de bons côtés, notamment d'imaginer une suite de clones de l'Empereur, de voir Luke passer du côté obscur, de voir Byss la planète impériale, de voir l'Eclipse 1 et l'Eclipse 2, etc... Mais quand à côté de ça, l'Empereur donne des pouvoirs de jedis noirs à n'importe lequel de ces sous-fifres, qu'il y a une escalade dans la puissance et l'invincibilité des vaisseaux spatiaux et autres robots de combats, etc... Ca en devient un peu n'importe quoi, à tel point qu'un vrai fan de Star Wars cherchera à occulter tout ça pour ne garder que la partie réaliste du monde de Star Wars, le simple Space Opera, pas la Space Orgie Hollywoodienne...
Bref, c'est pas désagréable à lire au niveau scénario (malgré le dessin) mais c'est vraiment pas crédible et de voir ainsi exploité l'univers Star Wars, c'est assez... dégradant.
Quand j'ai eu finie la lecture du premier tome, outre le fait de vouloir lire de suite le second, j'ai été complètement déconnectée de la réalité... J'étais vraiment dedans !
Swolfs ne se contente pas de raconter, de montrer ce monde avec une histoire : on y adhère pleinement pour être vraiment dans l'histoire ! C'est ça qui est impressionnant, c'est cet univers envoûtant et oppressant à la fois, qui fascine.
Les retours au passé ne sont jamais fouillis, au contraire, ils sont toujours bien à propos et tout au long, le scénario tient la route, est alléchant, pas de temps mort, rien, absolument rien qui fasse tache !
Ajoutez à cela un somptueux dessin travaillé et plein de détails et vous obtenez une série qu'il faut lire, que j'hésite à qualifier de culte, tellement j'ai adoré !
Malgré tout, les couleurs ne sont pas top (elles font très "vieux", très classiques.
Pour une fois, je suis un peu déçu par Alan Moore. Oh, le scénario n'est pas mauvais, le dessinateur (pour une fois avec Moore) est très bon, les couleurs sont comme d'habitude à chier (Note : je parlais là de l'édition originale, les couleurs de la réédition sont bien meilleures) mais on s'y fait, et l'histoire est intelligente... mais c'est court... et y a pas grand chose dans cette BD.
En fait, cette BD est aussi courte qu'une longue nouvelle dans un comics mensuel par exemple. Et la profondeur de son scénario est à peu près identique.
Je pensais en apprendre beaucoup sur le Joker, être troublé par la relation entre lui et Batman. Au lieu de ça, j'ai eu droit à une vision accélérée de la jeunesse et de la création du Joker (proche de celle du film de Tim Burton d'ailleurs) avec en parallèle une toute petite intrigue et à la fin un combat entre le Joker et Batman. Le tout se lit très vite et n'apporte pas tellement à réfléchir.
La fin n'est pas mauvaise, je trouve, mais qu'est-ce qu'on a à y gagner à lire cela ? Cette BD ne donne même pas plus de profondeur au personnage du Joker à mes yeux, alors que c'était sans doute le but... Dommage...
Plus tard : le temps ayant passé, je reviens un peu sur mon avis. Je continue à trouver la BD seulement "pas mal" et non pas "franchement bien", mais je dois avouer qu'avec le temps, j'ai pris un peu cette BD en affection. Alors je continue à penser à peu près pareil que ce que j'ai dit ci-dessus à deux choses près :
- finalement, je trouve les relations entre Batman et le Joker pas mal fouillées et intéressantes dans cette BD, même si l'histoire est trop courte pour exploiter vraiment l'idée
- et je trouve la fin finalement vraiment sympa, les 2 dernières pages en tout cas. Même sortie de son contexte, je trouve la toute dernière page vraiment excellente.
Dommage que le reste de la BD ne me plaise pas plus que ça.
Le seul véritable reproche que je fais à cette BD, c'est son dessin que je trouve assez moche et rebutant. Bon, y a pire et la meileure preuve de cela c'est que Miller a un dessin assez exceptionnel en matière de noir et blanc : manque de chance, cette BD là est en couleurs... Pour une Bd d'une telle qualité, j'aurais vraiment préféré un dessin plus soigné et plus agréable à lire.
Mais hormis ce faible défaut, ce qui me fait considérer cette Bd comme culte ou presque, c'est son intelligence, la façon dont elle donne à Batman une noblesse et une profondeur excellente. En outre, l'histoire de la vieillesse de Batman est ici tellement forte et bien foutue qu'on voudrait que ce fut la seule, la vraie (à comparer par exemple à Kingdom Come où là aussi on retrouve Batman et Superman "20 ans après" et qui me parait beaucoup moins intelligent en comparaison).
J'ai lu "Dark Knight" peu après les Watchmen, et même s'il n'atteint pas la perfection des Watchmen, cette BD n'en démérite pas pour autant sur un thème assez similaire ("que devient un super héros de nombreuses années après son heure de gloire ?"). Fortement violent par moment (le style de Miller), l'histoire en est malgré tout très bonne.
C'est donc une Bd que je conseille vivement à ceux qui veulent lire un scénario intelligent sur un super-héros humain comme Batman.
C'est un monument !
Les dessins sont beaux et très expressifs, rien que les couvertures valent le temps qu'on doit attendre entre les tomes (c'est ma seule critique ;))
Les dialogues sont fantastiques et les passages en vers redonnent gout au théatre et à la poésie.
Les animaux melangés aux hommes tout en gardant une part de leur caractères sont plus que reussis et le scenario est toujours aussi bon
Bref vous pouvez vous y ruer !
PS : Desolé de tant de compliments, mais c'est à l'image de mon enthousiasme ! (et j'ai meme une dedicace :D)
Bon...avis partagé...d'un côté le plaisir de retrouver l'univers de l'incal...de l'autre, comme cela a été dit, une très mauvaise surprise question couleur. Je suis vraiment hermétique à cette colorisation. Le dessin de Moebius supporte infiniment mieux de simple applats réhaussés des dégradés très classiques habituels, plutôt que ce barbouillage Bonbon indigeste. Vraiment, ça fait avoir un mouvement de revul à l'ouverture.
Question scénar, c'est un peu faible, mais ça reste une introduction, on sait bien que le bougre pourrait bien nous embraquer dans un truc de fou dont il a le secret (le contraire serait décevant par ailleurs).
Bref, j'ai acheté, mais vraiment parce que j'adore cet univers....si cela n'avait pas été le cas, j'aurais reposé l'objet dans le bac au vu de l'habillage peu ragoûtant selon moi.
Je suis du même avis qu'Hesperide : pour moi, X, c'est chiant.
C'est du dessin beau mais grandiloquent, avec des plumes partout dans le décor, ou des étoiles, des feuilles, plein de choses faites pour donner un style dramatique, grandiose ou je ne sais quoi aux images, mais qui pour moi tourne au ridicule. Le dessin de Clamp, c'est tout un style où les personnages sont tous beaux et efféminés, mais c'est rapidement saoulant.
L'histoire se veut une grande tragédie sur base de supers pouvoirs et d'apocalypse annoncée. Pour moi, c'est une interminable suite d'albums où il ne se passe pas grand chose à part des présentations de personnages, des flash-backs, des pensées, des discussions... Ca tourne en rond, ça n'avance pas, et quand inévitablement on arrive au dénouement, eh bien on est déçu d'avoir eu à lire tout ça pour ça.
Bref, malgré de bons côtés, voilà une série gâchée par trop de longueurs et des dessins trop "cuculs".
La seule chose que j'apprécie réellement dans X, c'est la musique que X-Japan a fait pour cette série et le clip associé.
Je demande encore à être convaincu par cette série.
Le dessin est excellent, et malgré un petit manque de couleur, je pourrais adorer (je le trouve proche de celui de Turf, par exemple, les couleurs en moins).
L'histoire est assez intelligente, et idem, je pourrais beaucoup aimer.
Mais je trouve le tout un peu trop dramatique, un peu trop "pauvres anti-héros ballotés à droite à gauche dans un monde trop méchant pour eux". Je n'aime pas particulièrement cette impression d'impuissance qui se dégagent des deux personnages principaux, et surtout pas celle de toute puissance des méchants qui sont vraiment méchants.
En outre, l'histoire que vivent les héros dans ces 2 premiers tomes n'est pas vraiment pour me captiver ni me marquer.
Néanmoins, il y a un bon fond, de bons personnages, un bon décor, et surtout un dessin formidable.
Hélas, il y a un fort risque que la série soit abandonnée... Je n'en conseille donc pas l'achat.
Un achat impulsif, l'envie de dépenser des sous, désir de découvrir un album sans en avoir lu une seule critique... et puis la couverture aussi, magnifique. Claire, presque transparente, comme un dessin sur papier calque aux couleurs douces et légèrement effacées.
C'est un premier album, avec toutes les maladresses que cela implique, comme un découpage académique un peu rigide qui énerve dans les premières pages mais auquel on finit toujours par s'habituer, ou encore une mise en couleurs hélas différente de la couverture. Mais le charme de l'histoire, ce sentiment de magie indéfinissable qui traverse les pages, la candeur des personnages et la tristesse qui les enserre, tous ces détails si justes sur l'amour et la perte des êtres que l'on a adorés, font que l'on adhère, sans condition, à la poésie d'un récit généralement exploité par la littérature de fantasy et qu'il est bon de découvrir dans une bande dessinée de grande qualité.
Si vous avez lu (et donc aimé) le formidable triptyque de Philip Pullman, "A la croisée des mondes", ainsi que, dans une autre mesure, le cycle de La Tour Sombre de Stephen King, cette ouverture du Jour des magiciens assure la continuité des récits subtils et mélancoliques, emprunts de mystères et de poésie. C'est évanescent, presque impalpable, et très étonnant car il n'y a là en somme rien de très original. Le dessin, annonciateur de futures mises en pages somptueuses, se cherche encore et offre tout de mêmes de jolies compositions, et le scénario quant à lui n'est ni réchauffé ni follement audacieux. Les auteurs ont trouvé un juste milieu, un équilibre délicat et maîtrisé entre le classique et la petite pointe personnelle, qui fait de ce premier album l'introduction idéale à une grande histoire.
J'ai eu cette BD en solde avec un lot de 10 BDs de niveau très moyen. C'est dire si Istérix est considéré comme de bon niveau...
On trouve un peu de tout dans les pastiches qu'elle contient.
Certaines histoires sont mauvaises, pas drôles, difficiles à lire, voire tellement chiantes que je n'ai pas réussi à les finir malgré de nombreuses relectures (depuis le temps que j'ai cette BD).
D'autres, par contre, sont étonnamment bonnes (notamment celle où Astérix et Obélix sont membres d'une sorte de village vacances traditionnel résistant à l'invasion du béton sur la plage).
Bref, de courtes histoires de niveau très variables, dont malheureusement la plupart ne sont pas d'un niveau suffisant pour donner envie de payer pour lire ça.
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Star Wars - L'Empire des Ténèbres
Même à l'époque où j'étais Fan de Star Wars, j'avais du mal à vraiment apprécier cette série de BD purement dans le style comics. Déjà au niveau dessin, je n'aime pas, et je trouve les couleurs hideuses. Ensuite, au niveau du scénario, cela va très souvent à l'encontre de nombre de "règles" et du background commun à tous les films et livres sur Star Wars. L'auteur a voulu faire toujours plus gros, toujours plus fort, toujours plus puissant, et c'en est saoulant et surtout totalement pas crédible. Alors, il y a de bons côtés, notamment d'imaginer une suite de clones de l'Empereur, de voir Luke passer du côté obscur, de voir Byss la planète impériale, de voir l'Eclipse 1 et l'Eclipse 2, etc... Mais quand à côté de ça, l'Empereur donne des pouvoirs de jedis noirs à n'importe lequel de ces sous-fifres, qu'il y a une escalade dans la puissance et l'invincibilité des vaisseaux spatiaux et autres robots de combats, etc... Ca en devient un peu n'importe quoi, à tel point qu'un vrai fan de Star Wars cherchera à occulter tout ça pour ne garder que la partie réaliste du monde de Star Wars, le simple Space Opera, pas la Space Orgie Hollywoodienne... Bref, c'est pas désagréable à lire au niveau scénario (malgré le dessin) mais c'est vraiment pas crédible et de voir ainsi exploité l'univers Star Wars, c'est assez... dégradant.
Le Prince de la Nuit
Quand j'ai eu finie la lecture du premier tome, outre le fait de vouloir lire de suite le second, j'ai été complètement déconnectée de la réalité... J'étais vraiment dedans ! Swolfs ne se contente pas de raconter, de montrer ce monde avec une histoire : on y adhère pleinement pour être vraiment dans l'histoire ! C'est ça qui est impressionnant, c'est cet univers envoûtant et oppressant à la fois, qui fascine. Les retours au passé ne sont jamais fouillis, au contraire, ils sont toujours bien à propos et tout au long, le scénario tient la route, est alléchant, pas de temps mort, rien, absolument rien qui fasse tache ! Ajoutez à cela un somptueux dessin travaillé et plein de détails et vous obtenez une série qu'il faut lire, que j'hésite à qualifier de culte, tellement j'ai adoré ! Malgré tout, les couleurs ne sont pas top (elles font très "vieux", très classiques.
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
Pour une fois, je suis un peu déçu par Alan Moore. Oh, le scénario n'est pas mauvais, le dessinateur (pour une fois avec Moore) est très bon, les couleurs sont comme d'habitude à chier (Note : je parlais là de l'édition originale, les couleurs de la réédition sont bien meilleures) mais on s'y fait, et l'histoire est intelligente... mais c'est court... et y a pas grand chose dans cette BD. En fait, cette BD est aussi courte qu'une longue nouvelle dans un comics mensuel par exemple. Et la profondeur de son scénario est à peu près identique. Je pensais en apprendre beaucoup sur le Joker, être troublé par la relation entre lui et Batman. Au lieu de ça, j'ai eu droit à une vision accélérée de la jeunesse et de la création du Joker (proche de celle du film de Tim Burton d'ailleurs) avec en parallèle une toute petite intrigue et à la fin un combat entre le Joker et Batman. Le tout se lit très vite et n'apporte pas tellement à réfléchir. La fin n'est pas mauvaise, je trouve, mais qu'est-ce qu'on a à y gagner à lire cela ? Cette BD ne donne même pas plus de profondeur au personnage du Joker à mes yeux, alors que c'était sans doute le but... Dommage... Plus tard : le temps ayant passé, je reviens un peu sur mon avis. Je continue à trouver la BD seulement "pas mal" et non pas "franchement bien", mais je dois avouer qu'avec le temps, j'ai pris un peu cette BD en affection. Alors je continue à penser à peu près pareil que ce que j'ai dit ci-dessus à deux choses près : - finalement, je trouve les relations entre Batman et le Joker pas mal fouillées et intéressantes dans cette BD, même si l'histoire est trop courte pour exploiter vraiment l'idée - et je trouve la fin finalement vraiment sympa, les 2 dernières pages en tout cas. Même sortie de son contexte, je trouve la toute dernière page vraiment excellente. Dommage que le reste de la BD ne me plaise pas plus que ça.
Batman - The Dark Knight returns
Le seul véritable reproche que je fais à cette BD, c'est son dessin que je trouve assez moche et rebutant. Bon, y a pire et la meileure preuve de cela c'est que Miller a un dessin assez exceptionnel en matière de noir et blanc : manque de chance, cette BD là est en couleurs... Pour une Bd d'une telle qualité, j'aurais vraiment préféré un dessin plus soigné et plus agréable à lire. Mais hormis ce faible défaut, ce qui me fait considérer cette Bd comme culte ou presque, c'est son intelligence, la façon dont elle donne à Batman une noblesse et une profondeur excellente. En outre, l'histoire de la vieillesse de Batman est ici tellement forte et bien foutue qu'on voudrait que ce fut la seule, la vraie (à comparer par exemple à Kingdom Come où là aussi on retrouve Batman et Superman "20 ans après" et qui me parait beaucoup moins intelligent en comparaison). J'ai lu "Dark Knight" peu après les Watchmen, et même s'il n'atteint pas la perfection des Watchmen, cette BD n'en démérite pas pour autant sur un thème assez similaire ("que devient un super héros de nombreuses années après son heure de gloire ?"). Fortement violent par moment (le style de Miller), l'histoire en est malgré tout très bonne. C'est donc une Bd que je conseille vivement à ceux qui veulent lire un scénario intelligent sur un super-héros humain comme Batman.
De Cape et de Crocs
C'est un monument ! Les dessins sont beaux et très expressifs, rien que les couvertures valent le temps qu'on doit attendre entre les tomes (c'est ma seule critique ;)) Les dialogues sont fantastiques et les passages en vers redonnent gout au théatre et à la poésie. Les animaux melangés aux hommes tout en gardant une part de leur caractères sont plus que reussis et le scenario est toujours aussi bon Bref vous pouvez vous y ruer ! PS : Desolé de tant de compliments, mais c'est à l'image de mon enthousiasme ! (et j'ai meme une dedicace :D)
Après l'Incal
Bon...avis partagé...d'un côté le plaisir de retrouver l'univers de l'incal...de l'autre, comme cela a été dit, une très mauvaise surprise question couleur. Je suis vraiment hermétique à cette colorisation. Le dessin de Moebius supporte infiniment mieux de simple applats réhaussés des dégradés très classiques habituels, plutôt que ce barbouillage Bonbon indigeste. Vraiment, ça fait avoir un mouvement de revul à l'ouverture. Question scénar, c'est un peu faible, mais ça reste une introduction, on sait bien que le bougre pourrait bien nous embraquer dans un truc de fou dont il a le secret (le contraire serait décevant par ailleurs). Bref, j'ai acheté, mais vraiment parce que j'adore cet univers....si cela n'avait pas été le cas, j'aurais reposé l'objet dans le bac au vu de l'habillage peu ragoûtant selon moi.
X 1999
Je suis du même avis qu'Hesperide : pour moi, X, c'est chiant. C'est du dessin beau mais grandiloquent, avec des plumes partout dans le décor, ou des étoiles, des feuilles, plein de choses faites pour donner un style dramatique, grandiose ou je ne sais quoi aux images, mais qui pour moi tourne au ridicule. Le dessin de Clamp, c'est tout un style où les personnages sont tous beaux et efféminés, mais c'est rapidement saoulant. L'histoire se veut une grande tragédie sur base de supers pouvoirs et d'apocalypse annoncée. Pour moi, c'est une interminable suite d'albums où il ne se passe pas grand chose à part des présentations de personnages, des flash-backs, des pensées, des discussions... Ca tourne en rond, ça n'avance pas, et quand inévitablement on arrive au dénouement, eh bien on est déçu d'avoir eu à lire tout ça pour ça. Bref, malgré de bons côtés, voilà une série gâchée par trop de longueurs et des dessins trop "cuculs". La seule chose que j'apprécie réellement dans X, c'est la musique que X-Japan a fait pour cette série et le clip associé.
Le Réseau Bombyce
Je demande encore à être convaincu par cette série. Le dessin est excellent, et malgré un petit manque de couleur, je pourrais adorer (je le trouve proche de celui de Turf, par exemple, les couleurs en moins). L'histoire est assez intelligente, et idem, je pourrais beaucoup aimer. Mais je trouve le tout un peu trop dramatique, un peu trop "pauvres anti-héros ballotés à droite à gauche dans un monde trop méchant pour eux". Je n'aime pas particulièrement cette impression d'impuissance qui se dégagent des deux personnages principaux, et surtout pas celle de toute puissance des méchants qui sont vraiment méchants. En outre, l'histoire que vivent les héros dans ces 2 premiers tomes n'est pas vraiment pour me captiver ni me marquer. Néanmoins, il y a un bon fond, de bons personnages, un bon décor, et surtout un dessin formidable. Hélas, il y a un fort risque que la série soit abandonnée... Je n'en conseille donc pas l'achat.
Le Jour des Magiciens
Un achat impulsif, l'envie de dépenser des sous, désir de découvrir un album sans en avoir lu une seule critique... et puis la couverture aussi, magnifique. Claire, presque transparente, comme un dessin sur papier calque aux couleurs douces et légèrement effacées. C'est un premier album, avec toutes les maladresses que cela implique, comme un découpage académique un peu rigide qui énerve dans les premières pages mais auquel on finit toujours par s'habituer, ou encore une mise en couleurs hélas différente de la couverture. Mais le charme de l'histoire, ce sentiment de magie indéfinissable qui traverse les pages, la candeur des personnages et la tristesse qui les enserre, tous ces détails si justes sur l'amour et la perte des êtres que l'on a adorés, font que l'on adhère, sans condition, à la poésie d'un récit généralement exploité par la littérature de fantasy et qu'il est bon de découvrir dans une bande dessinée de grande qualité. Si vous avez lu (et donc aimé) le formidable triptyque de Philip Pullman, "A la croisée des mondes", ainsi que, dans une autre mesure, le cycle de La Tour Sombre de Stephen King, cette ouverture du Jour des magiciens assure la continuité des récits subtils et mélancoliques, emprunts de mystères et de poésie. C'est évanescent, presque impalpable, et très étonnant car il n'y a là en somme rien de très original. Le dessin, annonciateur de futures mises en pages somptueuses, se cherche encore et offre tout de mêmes de jolies compositions, et le scénario quant à lui n'est ni réchauffé ni follement audacieux. Les auteurs ont trouvé un juste milieu, un équilibre délicat et maîtrisé entre le classique et la petite pointe personnelle, qui fait de ce premier album l'introduction idéale à une grande histoire.
Les Invraisemblables Aventures d'Istérix
J'ai eu cette BD en solde avec un lot de 10 BDs de niveau très moyen. C'est dire si Istérix est considéré comme de bon niveau... On trouve un peu de tout dans les pastiches qu'elle contient. Certaines histoires sont mauvaises, pas drôles, difficiles à lire, voire tellement chiantes que je n'ai pas réussi à les finir malgré de nombreuses relectures (depuis le temps que j'ai cette BD). D'autres, par contre, sont étonnamment bonnes (notamment celle où Astérix et Obélix sont membres d'une sorte de village vacances traditionnel résistant à l'invasion du béton sur la plage). Bref, de courtes histoires de niveau très variables, dont malheureusement la plupart ne sont pas d'un niveau suffisant pour donner envie de payer pour lire ça.