Tiens, je m'étonne de ne voir qu'un 2 et un 3. J'ai bien aimé cette histoire de baron violonniste un peu dingue. On retrouve encore une métaphore sur la télévision, le temps... Fred joue avec la langue, les expressions, comme pour cette histoire de requin-cigare. :) Mais le principe de "La dernière image" est peut-être moins passé.
La fin est un peu bizarre, j'ai eu l'impression qu'il manquait une planche. Côté dessins, c'est du Fred, toujours un peu brouillon mais pas repoussant.
Au contraire, moi, l'humour 68tard ca me fait bien rigoler, c'est frais (ce qui est rare pour du vieux) et ca se laisse lire sans problème. Ne serait-ce que pour découvrir la France des vieux d'aujourd'hui, une France peut-être moins stressée que celle d'aujourd'hui...
"Kuslak" est un petit recueil que j'ai beaucoup apprécié.
Humour noir et souvent un peu crade (parfois à la "Maurice et Patapon"). Certaines scènes ou circonstances m'ont rappelé quelques images sanglantes de Serre.
L'anti-héros qu'est Kuslak est tellement pitoyable qu'on arrive a en sourire franchement... j'avoue j'ai eu quelques éclats de rire à la lecture de certaines pages.
BD somme toute intéressante et originale par son format et sa simplicité.
(Merci à Clémentine, distributeur officiel :))
Je ne connais absolument Carali, mais ce bouquin qui rappelle assez fortement Edika par le dessin et par certains aspects des histoires, est ignoble : que ce soit une extraterrestre en forme de chiottes, une nana qui se fait littéralement étriper pour "jouer au docteur", ou encore le head fucking/vomi, tout est vraiment trash au possible. Trash et parfois absurde un peu façon Edika, sauf que là les gags ont une fin et/ou chute.
Dans l'ensemble tout n'est pas drôle, certains trucs sont vraiment immondes, mais ça fait quand même plaisir de lire ce genre d'humour bien gras mais parfois vraiment original.
Je ne vais pas tourner au tour du pot... je n'ai pas été convaincu par cet album. Pourtant, je pense que cette série a un potentiel certain, et surtout beaucoup de cartes en mains pour créer quelque chose de passionnant.
A la base, le scénario est assez intéressant. Imaginez une jeune princesse japonaise, prisonnière du temps et qui va devoir traverser différentes époques pour essayer de retrouver son identité et surtout ses proches. L'idée m'avait plutôt séduit, mais malheureusement j'ai trouvé le résultat décevant. Mon principal reproche est le manque de densité du scénario. Le récit est très léger, un peu trop peut-être. Et puis certaines situations sont peu crédibles, par exemple, quand l'héroïne se retrouve prisonnière dans un temple. Il ne m'a pas semblé que celle-ci était affectée, ou si peu. Personellemment, si je me retrouverais enfermé dans un lieu clos et sans raisons apparentes cela me mettrait dans tous mes états. C'est ce genre de détail qui donne peu de crédibilité à un récit et c'est dommage.
D'un point de vue graphique, le dessin de Bernard Lacombe est assez original. Les visages très ronds donnent un côté sympathique aux personnages, et les décors sont très aérés.
Au niveau des couleurs, je les ai parfois trouvé un peu vives, mais les tons restent très chauds et donc très agréables.
"L'Esprit du Temps" est un album qui m'a décu, et je le regrette.
Et bien voilà ce que j'appelle du très bon polar. Tous les ingrédients sont réunis, ici, pour créer un climat où le suspense et les ambiances malsaines sont présents à chaque instant.
Le scénario est très bien élaboré. Le scénariste a placé ses pions avec beaucoup d'intelligence. Le résultat est à la hauteur.
Nous voilà débarqués, ici, dans la banlieue lyonnaise au milieu des délinquants et trafiquants de drogues en tout genre. Le tout géré par la mafia locale.
Du coté des "gentils", nous avons droit à un ex-flic, un écrivain en herbe, un délinquant reconverti et bien-sûr une jolie fille. Vous aurez compris que la galerie de personnages est très riche et complète, et que chacun d'eux a un vécu digne d'interêt. La trame du sujet est présentée en trois tomes, ce qui est bien nécessaire pour cerner tout les aboutissants. Dès les premières pages, on est absorbé par l'intrigue. De ce fait, je vous avoue que j'ai lu les trois albums suivants, car j'étais impatient de connaître la conclusion.
Le dessin d'Olivier Berlion ("Lie-de-vin") a quelque chose d'envoûtant. Son trait réaliste est mis en valeur par les clair-obscurs qui donnent un côté énigmatique au récit. Cette atmosphère intimiste colle très bien avec ce genre d'histoire. Par la même occasion, cela accentue encore plus l'aspect dramatique de cette enquête et cela lui donne beaucoup de réalisme.
Les couleurs sont fidèles au dessin et s'intègrent très bien dans l'idée générale.
"Histoires d'en ville" est un excellent album qui a tout pour plaire. C'est-à-dire un très bon scénario et un dessin qui est du même crû.
A suivre, d'urgence !!!
Le premier tome donne envie d'en savoir plus sur cette colonie, et donc par conséquent de lire le second tome. Malheureusement la fin est particulièrement prévisible et donne une sensation de vieille série télé réchauffée à coup de crayons couleurs. Le dessin est peu attractif. Aucun intérêt de suivre cette série. A oublier.
Ma bonne note se motive en fait par la qualité vraiment incontestable des deux derniers tomes. Tant sur le plan du graphisme (rehaussé par un remarquable travail en couleurs directes) et du scénario. J'ai lu ces tomes dans la continuité et j'ai vraiment été pris au jeu. J'ai enfin découvert une intrigue et des personnages qui me donnaient envie d'avoir envie... Si je précise tout cela d'emblée, c'est que les 11 premiers tomes ne m'ont guère donné envie de m'attacher à Giacomo. Ok, il y avait de l'idée, mais tout était trop superficiel, trop vite abordé. Il y a bien eu un sursaut avec le cycle de l'horloge, mais franchement, alors que j'étais en train de me dire que l'intrigue allait me réserver des surprises, je n'ai pu retenir un soupir de déception à la fin du diptyque. Il manquait le "je ne sais quoi" d'originalité, de percussion qui démarque la grande bd de la production habituelle et "industrielle". Les deux derniers tomes sont donc venus me rassurer sur l'avenir de cette série dans ma bdthèque.
Assurément, je pense que si Dufaux et Griffo ont pu produire des tomes de la qualité de la "fiammina" et "la fuite", alors "Giacomo" a fini de s'attarder à m'intéresser.
Ca aurait pu être pas mal, mais non... L'histoire est un peu trop chaotique, c'est très fouillis et pas toujours très clair. De plus, le dessin, qui ne permet pas toujours de bien distinguer les différents personnages, est un handicap pour une bonne compréhension de l'histoire. La narration est parfois énervante, le style un par moment peu trop laborieux, surtout on a parfois du mal à trouver un fil rouge. En revanche l'ambiance est parfaitement rendue, on découvre ces Français de l'an 40 dans toute leur dimension et sans mensonge. De ce côté c'est une vraie réussite, ça fait parfois un peu reportage sur la France en guerre et c'est réussi. Mais les histoires du Boche sont trop décousues.
Pour le dessin c'est honnête, sans plus, avec le regret qu'on ne distingue pas trop les différents personnages. Les derniers tomes, de Boutel, sont plus mauvais, surtout les couleurs ! Une catastrophe la colorisation...
La bd est donc décevante, pas vraiment panorama ni vraiment aventures historiques. Un peu trop bordélique. J'ai eu du mal à finir (et encore je me suis arrêté au tome 8 ).
Voilà une BD qui prend aux tripes et qui ne les lâche plus avant la fin. J'ai d'abord été rebutée par le dessin, assez tourmenté, à la fois pas très travaillé et trop travaillé... Je m'explique : les décors, les personnages sont "mal dégrossis", et en même temps il y a toujours un espace qui est bourré de détails, les "monstres", notamment. De tout cela ressort une première impression de malaise.
Mais passé les premières pages, j'ai tout de suite accroché à l'histoire et j'ai avalé les 6 tomes en deux soirs. Tout y est intéressant. L'histoire elle-même, de ce gamin qui cherche désespéremment à survivre sa vie, la maladie, etc.
Le mode de narration ensuite, il commence par raconter sa vie, son frère, puis digresse dans sa jeunesse. Et dans ses souvenirs, y glisse d'autres histoires, celles de ses parents, grands-parents. Revient dans le passé de sa jeunesse, parfois revient dans le présent en se mettant en scène en train d'écrire son album.
Tout cela est bien étrange mais on perd rarement le fil.
Enfin, à travers sa vie et son expérience, David B. fait ressortir l'essence de la vie, pour quoi, pour qui on vit, comment on y est arrivé, comment on se construit et on se détruit.
Passionnant.
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L'Histoire de la dernière image
Tiens, je m'étonne de ne voir qu'un 2 et un 3. J'ai bien aimé cette histoire de baron violonniste un peu dingue. On retrouve encore une métaphore sur la télévision, le temps... Fred joue avec la langue, les expressions, comme pour cette histoire de requin-cigare. :) Mais le principe de "La dernière image" est peut-être moins passé. La fin est un peu bizarre, j'ai eu l'impression qu'il manquait une planche. Côté dessins, c'est du Fred, toujours un peu brouillon mais pas repoussant.
Le Grand Duduche
Au contraire, moi, l'humour 68tard ca me fait bien rigoler, c'est frais (ce qui est rare pour du vieux) et ca se laisse lire sans problème. Ne serait-ce que pour découvrir la France des vieux d'aujourd'hui, une France peut-être moins stressée que celle d'aujourd'hui...
Kuslak
"Kuslak" est un petit recueil que j'ai beaucoup apprécié. Humour noir et souvent un peu crade (parfois à la "Maurice et Patapon"). Certaines scènes ou circonstances m'ont rappelé quelques images sanglantes de Serre. L'anti-héros qu'est Kuslak est tellement pitoyable qu'on arrive a en sourire franchement... j'avoue j'ai eu quelques éclats de rire à la lecture de certaines pages. BD somme toute intéressante et originale par son format et sa simplicité. (Merci à Clémentine, distributeur officiel :))
Les Crétins sont des abrutis
Je ne connais absolument Carali, mais ce bouquin qui rappelle assez fortement Edika par le dessin et par certains aspects des histoires, est ignoble : que ce soit une extraterrestre en forme de chiottes, une nana qui se fait littéralement étriper pour "jouer au docteur", ou encore le head fucking/vomi, tout est vraiment trash au possible. Trash et parfois absurde un peu façon Edika, sauf que là les gags ont une fin et/ou chute. Dans l'ensemble tout n'est pas drôle, certains trucs sont vraiment immondes, mais ça fait quand même plaisir de lire ce genre d'humour bien gras mais parfois vraiment original.
L'Esprit du Temps
Je ne vais pas tourner au tour du pot... je n'ai pas été convaincu par cet album. Pourtant, je pense que cette série a un potentiel certain, et surtout beaucoup de cartes en mains pour créer quelque chose de passionnant. A la base, le scénario est assez intéressant. Imaginez une jeune princesse japonaise, prisonnière du temps et qui va devoir traverser différentes époques pour essayer de retrouver son identité et surtout ses proches. L'idée m'avait plutôt séduit, mais malheureusement j'ai trouvé le résultat décevant. Mon principal reproche est le manque de densité du scénario. Le récit est très léger, un peu trop peut-être. Et puis certaines situations sont peu crédibles, par exemple, quand l'héroïne se retrouve prisonnière dans un temple. Il ne m'a pas semblé que celle-ci était affectée, ou si peu. Personellemment, si je me retrouverais enfermé dans un lieu clos et sans raisons apparentes cela me mettrait dans tous mes états. C'est ce genre de détail qui donne peu de crédibilité à un récit et c'est dommage. D'un point de vue graphique, le dessin de Bernard Lacombe est assez original. Les visages très ronds donnent un côté sympathique aux personnages, et les décors sont très aérés. Au niveau des couleurs, je les ai parfois trouvé un peu vives, mais les tons restent très chauds et donc très agréables. "L'Esprit du Temps" est un album qui m'a décu, et je le regrette.
Histoires d'en ville
Et bien voilà ce que j'appelle du très bon polar. Tous les ingrédients sont réunis, ici, pour créer un climat où le suspense et les ambiances malsaines sont présents à chaque instant. Le scénario est très bien élaboré. Le scénariste a placé ses pions avec beaucoup d'intelligence. Le résultat est à la hauteur. Nous voilà débarqués, ici, dans la banlieue lyonnaise au milieu des délinquants et trafiquants de drogues en tout genre. Le tout géré par la mafia locale. Du coté des "gentils", nous avons droit à un ex-flic, un écrivain en herbe, un délinquant reconverti et bien-sûr une jolie fille. Vous aurez compris que la galerie de personnages est très riche et complète, et que chacun d'eux a un vécu digne d'interêt. La trame du sujet est présentée en trois tomes, ce qui est bien nécessaire pour cerner tout les aboutissants. Dès les premières pages, on est absorbé par l'intrigue. De ce fait, je vous avoue que j'ai lu les trois albums suivants, car j'étais impatient de connaître la conclusion. Le dessin d'Olivier Berlion ("Lie-de-vin") a quelque chose d'envoûtant. Son trait réaliste est mis en valeur par les clair-obscurs qui donnent un côté énigmatique au récit. Cette atmosphère intimiste colle très bien avec ce genre d'histoire. Par la même occasion, cela accentue encore plus l'aspect dramatique de cette enquête et cela lui donne beaucoup de réalisme. Les couleurs sont fidèles au dessin et s'intègrent très bien dans l'idée générale. "Histoires d'en ville" est un excellent album qui a tout pour plaire. C'est-à-dire un très bon scénario et un dessin qui est du même crû. A suivre, d'urgence !!!
Aménophis IV
Le premier tome donne envie d'en savoir plus sur cette colonie, et donc par conséquent de lire le second tome. Malheureusement la fin est particulièrement prévisible et donne une sensation de vieille série télé réchauffée à coup de crayons couleurs. Le dessin est peu attractif. Aucun intérêt de suivre cette série. A oublier.
Giacomo C.
Ma bonne note se motive en fait par la qualité vraiment incontestable des deux derniers tomes. Tant sur le plan du graphisme (rehaussé par un remarquable travail en couleurs directes) et du scénario. J'ai lu ces tomes dans la continuité et j'ai vraiment été pris au jeu. J'ai enfin découvert une intrigue et des personnages qui me donnaient envie d'avoir envie... Si je précise tout cela d'emblée, c'est que les 11 premiers tomes ne m'ont guère donné envie de m'attacher à Giacomo. Ok, il y avait de l'idée, mais tout était trop superficiel, trop vite abordé. Il y a bien eu un sursaut avec le cycle de l'horloge, mais franchement, alors que j'étais en train de me dire que l'intrigue allait me réserver des surprises, je n'ai pu retenir un soupir de déception à la fin du diptyque. Il manquait le "je ne sais quoi" d'originalité, de percussion qui démarque la grande bd de la production habituelle et "industrielle". Les deux derniers tomes sont donc venus me rassurer sur l'avenir de cette série dans ma bdthèque. Assurément, je pense que si Dufaux et Griffo ont pu produire des tomes de la qualité de la "fiammina" et "la fuite", alors "Giacomo" a fini de s'attarder à m'intéresser.
Le Boche
Ca aurait pu être pas mal, mais non... L'histoire est un peu trop chaotique, c'est très fouillis et pas toujours très clair. De plus, le dessin, qui ne permet pas toujours de bien distinguer les différents personnages, est un handicap pour une bonne compréhension de l'histoire. La narration est parfois énervante, le style un par moment peu trop laborieux, surtout on a parfois du mal à trouver un fil rouge. En revanche l'ambiance est parfaitement rendue, on découvre ces Français de l'an 40 dans toute leur dimension et sans mensonge. De ce côté c'est une vraie réussite, ça fait parfois un peu reportage sur la France en guerre et c'est réussi. Mais les histoires du Boche sont trop décousues. Pour le dessin c'est honnête, sans plus, avec le regret qu'on ne distingue pas trop les différents personnages. Les derniers tomes, de Boutel, sont plus mauvais, surtout les couleurs ! Une catastrophe la colorisation... La bd est donc décevante, pas vraiment panorama ni vraiment aventures historiques. Un peu trop bordélique. J'ai eu du mal à finir (et encore je me suis arrêté au tome 8 ).
L'Ascension du Haut Mal
Voilà une BD qui prend aux tripes et qui ne les lâche plus avant la fin. J'ai d'abord été rebutée par le dessin, assez tourmenté, à la fois pas très travaillé et trop travaillé... Je m'explique : les décors, les personnages sont "mal dégrossis", et en même temps il y a toujours un espace qui est bourré de détails, les "monstres", notamment. De tout cela ressort une première impression de malaise. Mais passé les premières pages, j'ai tout de suite accroché à l'histoire et j'ai avalé les 6 tomes en deux soirs. Tout y est intéressant. L'histoire elle-même, de ce gamin qui cherche désespéremment à survivre sa vie, la maladie, etc. Le mode de narration ensuite, il commence par raconter sa vie, son frère, puis digresse dans sa jeunesse. Et dans ses souvenirs, y glisse d'autres histoires, celles de ses parents, grands-parents. Revient dans le passé de sa jeunesse, parfois revient dans le présent en se mettant en scène en train d'écrire son album. Tout cela est bien étrange mais on perd rarement le fil. Enfin, à travers sa vie et son expérience, David B. fait ressortir l'essence de la vie, pour quoi, pour qui on vit, comment on y est arrivé, comment on se construit et on se détruit. Passionnant.