Du Molière en bd, voila qui change ! Et en plus c'est une véritable réussite ! On retrouve tout : le style théâtral, les alexandrins, l'humour farce, des dialogues jubilatoires, des personnages de la Comedia... Et la sauce prend très très bien ! On retrouve un peu de Voltaire aussi je trouve, et ça donne une bd légère avec un excellent dessin. Les personnages animaux sont bien insérés et leur animalité qui ressort parfois est vraiment bien pensée. Le trait est souple et agile comme nos héros. Le scénario est délicieux en reprenant de vieilles recettes et en les mettant au goût du jour. Tous les personnages sont attachants et on aime les suivre dans leurs aventures comiques.
Une vraie révolution dans la bd, preuve supplémentaire que la bd aussi peut être intelligente. A lire absolument et surtout ne pas s'arrêter à la forme animale de nos héros, au contraire cela accentue le côté farce. Génial, j'adore !!! Et dire qu'au début, n'ayant lu que le tome 2 je trouvais ça chiant... Je ne saurais dire tout le bien que je pense de cette série. Lisez la et relisez la ! Une perle.
Commençons par le dessin (j'allais dire l'essentiel), c'est du Hermann pur jus. Autant dire du tout bon. Cadrage, mouvement, mise en action des personnages, tout est maîtrisé... Bon, après, on peut toujours déplorer les visages Hermannien, qui à la longue finissent tous par se ressembler. Mais, c'est aussi ça la griffe des grands ; créer un style tout de suite identifiable.
Quant à l'histoire, elle tient mal dans un one shot de 50 pages à peine. C'est un argument qui revient souvent dans mes avis concernant ce type de bd, mais les choses arrivent trop vite. L'ambiance n'a pas vraiment le temps de s'installer. Sinon, c'est plaisant comme scénario. Même si le fils Hermann a louché de manière très, trèés, très importante du côté du "True Romance" de Tony scott. Ceux qui connaissent le film et qui ont lu la bd comprendront certainement de quoi je parle.
Au final, le détour par cette plage vaut le coup.
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère.
C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai.
Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse.
Ca fait du bien. :)
Depuis ma jeunesse, j'ai de nombreuses BDs des Gorilles dans ma bibliothèque. Mais je dois avouer ne jamais les avoir lues avec plaisir. Tout au plus pour passer le temps.
Les scénarios sont quasiment toujours identiques : nos deux compères se retrouvent dans une situation rocambolesque, ça tire à la mitrailleuse à droite à gauche, ça se bastonne, et ça finit presque immanquablement avec tout le monde à l'hôpital psychiatrique ou sous un pont avec les clochards.
Bref, de la BD à la chaine, répétitive, même pas drôle et sans saveur.
Quelques épisodes néanmoins sont assez agréables, mais noyés dans la masse, ça ne rattrape pas grand chose.
J'ai maintenant un avis un peu mitigé sur Serre.
Quand j'étais jeune, je trouvais ça vraiment très bien. C'était drôle, caustique, bien dessiné.
Maintenant, j'en ai relu récemment, et... Finalement, je ne trouve pas ça si drôle que ça. Et surtout, je trouve qu'un album se lit à toute vitesse. Non pas que ce soit vide, mais chaque gag est tellement rapidement assimilé et les pages sont tournées tellement vite (d'autant qu'il n'y en a pas foule), qu'on ferme très vite l'album et comme ça ne s'oublie pas vite, on ne le réouvre pas avant un moment.
Néanmoins, j'aime l'acidité et la justesse de l'humour noir présent dans certaines pages.
Ceci est un avis purement personnel et il ne m'engage que sur le tome Cet enfant de salaud qui est le seul que j'ai lu.
Je n'ai pas vraiment accroché. Oui, l'histoire est forte, et le dessin N&B y colle à la perfection. Mais je n'aime pas trop le côté tragédie, tout va mal, "le monde est affreux et dur, c'est ainsi". J'ai eu l'impression de plonger dans un univers brutal, mauvais, où le faible ne survit pas. Ce n'est pas comme ça que je vois la vie et se repaître de la dureté d'un monde créé en BD, ça ne m'a jamais plu.
Alors oui, l'histoire est plutôt bonne, le tout est puissant puisque justement il me fait ressentir le monde de Sin City comme impitoyable et dur, mais ce n'est pas ça que je recherche dans une BD, personnellement.
Pour la première fois, je n'ai pas aimé un bouquin de Cosey. Pire, je n'ai pas été touché, je suis resté hermétique, alors que son style et sa pudeur me touchent à chaque fois.
Au niveau formel, Cosey reste le même mais passe en histoires courtes. Et c'est là où je n'accroche pas. Il n'arrive jamais à poser l'histoire, à nous faire rentrer dans l'ambiance. Ce que j'aime chez cet auteur c'est la langueur dont il entoure ses intrigues ("Orchidea" est un magnifique exemple). Rien de cela ici, il va droit au but et ne fait qu'esquisser ses personnages, leurs attentes, leurs désirs, leurs peurs. Une déception, indéniablement, tant le talent de Cosey est grand.
Le titre est de plus anti commercial au possible, c'est courageux. :)
Je viens de lire le troisième opus des paroles et je dois dire que je l'ai moins apprécié que les autres. Pourquoi? Pas la moindre idée. Le principe ne change pas et cet album reste dans l'optique des précédents.
Néanmoins, cette "série réaliste" reste intéressante et nous fait découvrir des points de vue rarement abordés dans la vie. De plus, il n'y a pas de sensationalisme : chaque détenu/membre de la famille exprime ce qu'il a à dire de manière simple et directe, sans plus.
Donc, BD à lire et qui a le mérite de faire réfléchir.
Petite note concernant les dessins : comme il y a beaucoup de dessinateurs différents, on peut ne pas en apprécier certains (ou même beaucoup). Mais ça ne doit pas empêcher d'apprécier cette série à sa juste valeur.
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien.
Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement.
Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant.
Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
Bof...
Déjà qu'il n'y a pas de dessin du tout dans cette BD où toutes les cases sont noires, si ensuite le texte prête plus à la curiosité et au mince sourire, cela ne vaut pas franchement la peine de payer pour lire ça. C'est typiquement le genre de bd qu'on offre quand on ne sait pas quoi offrir d'autre parce que ça colle avec la curiosité de tout le monde, que chacun peut y retrouver un petit bout de vécu. Mais à part ça, c'est plutôt sans intérêt.
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De Cape et de Crocs
Du Molière en bd, voila qui change ! Et en plus c'est une véritable réussite ! On retrouve tout : le style théâtral, les alexandrins, l'humour farce, des dialogues jubilatoires, des personnages de la Comedia... Et la sauce prend très très bien ! On retrouve un peu de Voltaire aussi je trouve, et ça donne une bd légère avec un excellent dessin. Les personnages animaux sont bien insérés et leur animalité qui ressort parfois est vraiment bien pensée. Le trait est souple et agile comme nos héros. Le scénario est délicieux en reprenant de vieilles recettes et en les mettant au goût du jour. Tous les personnages sont attachants et on aime les suivre dans leurs aventures comiques. Une vraie révolution dans la bd, preuve supplémentaire que la bd aussi peut être intelligente. A lire absolument et surtout ne pas s'arrêter à la forme animale de nos héros, au contraire cela accentue le côté farce. Génial, j'adore !!! Et dire qu'au début, n'ayant lu que le tome 2 je trouvais ça chiant... Je ne saurais dire tout le bien que je pense de cette série. Lisez la et relisez la ! Une perle.
Manhattan Beach 1957
Commençons par le dessin (j'allais dire l'essentiel), c'est du Hermann pur jus. Autant dire du tout bon. Cadrage, mouvement, mise en action des personnages, tout est maîtrisé... Bon, après, on peut toujours déplorer les visages Hermannien, qui à la longue finissent tous par se ressembler. Mais, c'est aussi ça la griffe des grands ; créer un style tout de suite identifiable. Quant à l'histoire, elle tient mal dans un one shot de 50 pages à peine. C'est un argument qui revient souvent dans mes avis concernant ce type de bd, mais les choses arrivent trop vite. L'ambiance n'a pas vraiment le temps de s'installer. Sinon, c'est plaisant comme scénario. Même si le fils Hermann a louché de manière très, trèés, très importante du côté du "True Romance" de Tony scott. Ceux qui connaissent le film et qui ont lu la bd comprendront certainement de quoi je parle. Au final, le détour par cette plage vaut le coup.
Adieu Chunky Rice
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère. C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai. Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse. Ca fait du bien. :)
Sammy
Depuis ma jeunesse, j'ai de nombreuses BDs des Gorilles dans ma bibliothèque. Mais je dois avouer ne jamais les avoir lues avec plaisir. Tout au plus pour passer le temps. Les scénarios sont quasiment toujours identiques : nos deux compères se retrouvent dans une situation rocambolesque, ça tire à la mitrailleuse à droite à gauche, ça se bastonne, et ça finit presque immanquablement avec tout le monde à l'hôpital psychiatrique ou sous un pont avec les clochards. Bref, de la BD à la chaine, répétitive, même pas drôle et sans saveur. Quelques épisodes néanmoins sont assez agréables, mais noyés dans la masse, ça ne rattrape pas grand chose.
Serre
J'ai maintenant un avis un peu mitigé sur Serre. Quand j'étais jeune, je trouvais ça vraiment très bien. C'était drôle, caustique, bien dessiné. Maintenant, j'en ai relu récemment, et... Finalement, je ne trouve pas ça si drôle que ça. Et surtout, je trouve qu'un album se lit à toute vitesse. Non pas que ce soit vide, mais chaque gag est tellement rapidement assimilé et les pages sont tournées tellement vite (d'autant qu'il n'y en a pas foule), qu'on ferme très vite l'album et comme ça ne s'oublie pas vite, on ne le réouvre pas avant un moment. Néanmoins, j'aime l'acidité et la justesse de l'humour noir présent dans certaines pages.
Sin City
Ceci est un avis purement personnel et il ne m'engage que sur le tome Cet enfant de salaud qui est le seul que j'ai lu. Je n'ai pas vraiment accroché. Oui, l'histoire est forte, et le dessin N&B y colle à la perfection. Mais je n'aime pas trop le côté tragédie, tout va mal, "le monde est affreux et dur, c'est ainsi". J'ai eu l'impression de plonger dans un univers brutal, mauvais, où le faible ne survit pas. Ce n'est pas comme ça que je vois la vie et se repaître de la dureté d'un monde créé en BD, ça ne m'a jamais plu. Alors oui, l'histoire est plutôt bonne, le tout est puissant puisque justement il me fait ressentir le monde de Sin City comme impitoyable et dur, mais ce n'est pas ça que je recherche dans une BD, personnellement.
Une maison de Frank L. Wright
Pour la première fois, je n'ai pas aimé un bouquin de Cosey. Pire, je n'ai pas été touché, je suis resté hermétique, alors que son style et sa pudeur me touchent à chaque fois. Au niveau formel, Cosey reste le même mais passe en histoires courtes. Et c'est là où je n'accroche pas. Il n'arrive jamais à poser l'histoire, à nous faire rentrer dans l'ambiance. Ce que j'aime chez cet auteur c'est la langueur dont il entoure ses intrigues ("Orchidea" est un magnifique exemple). Rien de cela ici, il va droit au but et ne fait qu'esquisser ses personnages, leurs attentes, leurs désirs, leurs peurs. Une déception, indéniablement, tant le talent de Cosey est grand. Le titre est de plus anti commercial au possible, c'est courageux. :)
Paroles de taulards
Je viens de lire le troisième opus des paroles et je dois dire que je l'ai moins apprécié que les autres. Pourquoi? Pas la moindre idée. Le principe ne change pas et cet album reste dans l'optique des précédents. Néanmoins, cette "série réaliste" reste intéressante et nous fait découvrir des points de vue rarement abordés dans la vie. De plus, il n'y a pas de sensationalisme : chaque détenu/membre de la famille exprime ce qu'il a à dire de manière simple et directe, sans plus. Donc, BD à lire et qui a le mérite de faire réfléchir. Petite note concernant les dessins : comme il y a beaucoup de dessinateurs différents, on peut ne pas en apprécier certains (ou même beaucoup). Mais ça ne doit pas empêcher d'apprécier cette série à sa juste valeur.
Olivier Rameau
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien. Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement. Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant. Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
On éteint la lumière... On se dit tout
Bof... Déjà qu'il n'y a pas de dessin du tout dans cette BD où toutes les cases sont noires, si ensuite le texte prête plus à la curiosité et au mince sourire, cela ne vaut pas franchement la peine de payer pour lire ça. C'est typiquement le genre de bd qu'on offre quand on ne sait pas quoi offrir d'autre parce que ça colle avec la curiosité de tout le monde, que chacun peut y retrouver un petit bout de vécu. Mais à part ça, c'est plutôt sans intérêt.