Etant jeune, j'aimais la SF, les histoires d'extra-terrestres, de vaisseaux spatiaux, de voyage dans le temps... Bref, tous les ingrédients du Scrameustache, qui amène aussi l'humour et la fraicheur en plus. C'est une série destinée à la jeunesse, mais je relis avec plaisir certains tomes que je trouve très bons comme le Secret des Trolls, le Renégat et autres Continent des Deux Lunes.
Par contre, il est vrai qu'après le Grand Retour environ, les tomes deviennent de moins bon niveau, avec des histoires sans grand intérêt : la série a un peu perdu de son âme et fait trop dans le commercial désormais à mon goût.
Alors, je ne lis pas les tomes récents et je relis les plus anciens, voilà tout.
Tout d'abord, il y a le dessin, ou plutôt la peinture : Bilal nous offre là des BDs esthétiquement superbes, dignes d'oeuvres qu'on aimerait encadrer et accrocher sur ses murs. Les teintes de bleu, la scène toute blanche, puis blanche et rouge dans le tome 2, le style de Bilal : je trouve ça superbe.
Concernant l'histoire, elle est bonne et prenante, même si on peut craindre que le soufflé retombe dans le tome 3 final tant il y a de mystères encore en suspens.
Pourtant d'un autre côté, il y a des choses que j'apprécie moins. Par exemple, des points de détails du scénario suivent un peu trop l'actualité de l'époque de chacun des tomes sortis : Sarajevo et ses snipers pour le tome 1, puis attentats terroristes pour le tome 2. Ce ne sont que des trames de fond qui n'entament pas le scénario SF-fantastique en lui-même, mais je trouve que ça donne une touche un peu trop commerciale au tout, et c'est un peu dommage.
Quant aux personnages, j'accroche bien à Nike et Leyla, mais je trouve Amir et sa compagne plutôt antipathiques et sans intérêt. Sans doute le tome 3 se basera-t-il plus sur eux pour leur donner leur vrai intérêt.
Je viens de finir le dernier tome de cette tétralogie, j'en ressors convaincu.
La lecture de cette série n'est pas aisée. Innovante, déroutante, elle peut perdre le lecteur qui ne réussit à pas à accrocher à son récit parfois confus, toujours surprenant.
Malgré cette difficulté relative, je trouve que cette BD une vraie oeuvre d'art novatrice. Graphiquement tout d'abord évidemment, Bilal se lâchant totalement dans sa peinture et sa mise en page, allant jusqu'à intégrer des photos retraitées dans le dernier tome. Narrativement ensuite car la forme du récit est très spéciale, décousue, arythmique, pas toujours facile à appréhender mais fonctionnelle en définitive.
Et le récit lui-même se révèle innovant. L'art, la vie, la science-fiction, les relations humaines, le tout se mélange dans un cocktail étrange et apportant quelque chose de neuf au lecteur blasé que je suis.
Et le tout n'aurait rien donné si la tétralogie n'avait pas reçue une fin à la hauteur de ses ambitions. Et cette fin, elle m'a contenté car elle apporte une explication aux étrangetés des tomes précédents, à leur exhubérance.
Bref, une oeuvre à part dans le monde de la BD, une BD déroutante mais novatrice et finalement convaincante.
Je viens de relire cette série qui a accompagnée toute mon enfance, et je l'apprécie toujours autant!
Le thème reste d'actualité, la magie et les sorciers et sorcières. Tout un florilège de petits et gros monstres et une vilaine sorcière (Kalendula) qui fait rien qu'embêter tout le monde. :)
Je trouve au demeurant que cette petite héroïne toute mignone n'a pas pris une ride.
Idem pour les histoires.
Isabelle est vraiment une gentille demoiselle, et elle sait véhiculer des messages de tolérance et de bonté. Sa naïveté naturelle lui donne un charme simple. Décidement j'aime bien cette petite bd sans galons mais pleine d'attrait car il y a un chouette humour .
Le dessin est de la pure école belge, un trait simple mais pas baclé, parfois il est même bien travaillé (dans l'astragale de cassiopée particulièrement je trouve). Le tout dans des cases carrées, c'est une travail simple sans fioritures, des couleurs basiques, cela donne à l'ensemble des tomes une bien agréable ambiance.
Une bd destinée à la jeunesse 7-12 ans, il faut avouer que, test à l'appui, les gamins de maintenant sont tellement habitués à des oeuvres pointues et travaillées que ce genre de bd nostalgiques ne les touche pas vraiment au coeur.
Pourtant il y règne un humour sympathique et frais. Peut être que cette série est plus destinée aux filles?
A vous de voir, mais moi j'en garde un bon souvenir, même après moulte relecture!
Du western spaguetti, à la clint Eastwood. Pour les amateurs du genre,donc. Pour ma part je trouve que la série se dégrade après le cycle "Amos" et tombe rapidement dans le réchauffé. Je pense que l'auteur aurait du clore la série plus vite, ou bien lui donner une autre orientation.
Ariel Fibrome, étudiant en mendicité et fauché de son état, se voit contraint de se porter volontaire pour tester un vaccin contre l'ennui. Mais voila, c'est la déprime qui le gagne ainsi qu'une condamnation à l'enfermement dans un asile après avoir failli à sa tentative de suicide. Monsieur le Marquis de Blanleuil, directeur de l'asile, a pour tâche de rendre fou les gens sains de corps et d'esprit . . . Voici planté le décor !
Dumontheuil, découvert récemment avec La femme floue, signe ici un album loufoque où l'absurde fait figure de Leitmotiv. Comme pour démontrer un théorème en math, où la preuve par l'absurde est imparable (pour peu que je m'en souvienne :)), l'auteur prend le contre-pied de notre société en nous dépeignant ses travers par l'absurde. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'absurde dont use et abuse l'auteur n'est pas pour autant un "non sens" ! Que dire du graphisme si ce n'est qu'il est aussi travaillé que les dialogues. Un petit reproche à formuler sur la fin qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe . . . mais cela ne gâche pas le plaisir de lecture !
Bref, pour éviter tout malentendu,
lisez-le et vous ne serez pas déçu ! ;)
Après tout ce que j'avais lu de positif sur "Le retour à la terre", j'ai été un peu déçue par ces deux albums. L'ensemble me paraît moins original, moins percutant que ce que j'avais lu d'autre de Larcenet. C'est vrai que l'ambiance est assez réussie, les personnages attachants, et beaucoup de gags sont très drôles, mais d'autres sont répétitifs ou bien trop prévisibles, ce qui gache un peu le tout.
Ceci dit, cela reste une lecture très agréable, avec un dessin sympathique et expressif, des situations caricaturales mais qui se débrouillent pour sonner juste en même temps, des dialogues vifs, et trois personnages principaux (je compte le chat ^^ ) très attachants.
Le thème des Voisins est un savant mélange de S-F et d'écologie.
A travers ce récit, Denis Bourdaud nous parle de manipulations écologiques et d'ingérence.
Bien-sûr, cette histoire est transposée dans l'espace mais on comprend très vite où l'auteur veut en venir.
Le dessin est plutôt dépouillé et, ma foi, pas désagréable.
Une petite histoire surréaliste qui pourrait avoir comme morale : la nature reprend toujours ses droits.
Sympa !
Etant fan de Baru c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis un album de cet auteur. Malheureusement, celui-ci ne m'a pas convaincu, j'ai même été franchement déçu.
Le scénario est un peu confus, à l'image de la première partie de l'album où l'on voit un orchestre qui joue dans un bal. Je n'ai pas très bien compris le lien de ce sujet avec le narrateur et surtout je ne vois pas le rapport avec le thème principal du récit qui est basé sur des rencontres que font un couple sur les routes de France.
En fait, l'auteur nous racontre le périple d'un homme à la recherche de sa femme. Quelques ingrédients viennent se greffer dans l'histoire pour corser un peu l'ensemble mais j'ai trouvé le résultat assez maladroit.
Bon évidement il nous reste le dessin. Celui-ci est particulièrement réussi. C'est peut-être dû au format de l'album mais le graphisme de l'auteur est très aéré.
Aux niveau des couleurs, Baru travaille avec le même coloriste depuis quelques années c'est-à-dire Daniel Ledran. Et il faut avouer qu'il a vraiment beaucoup de talent.
Les nuances qu'il choisit sont basée sur un parfait dosage de couleurs vives et pastels. J'aime beaucoup.
En résumé, je ne peux pas vous conseiller ce one-shot même si personellement il restera en bonne place dans ma bibliothèque. Ben oui , quand on est fan on ne compte pas !
Mouais, c'est lisible. Les graphismes sont assez originaux et tentent de coller à l'ambiance qui, semble-t-il, essaie d'être poétique. Là ou ça pêche le plus, c'est pour le scénario, ultra prévisible et sans intérêt. N'achetez pas, il y a beaucoup mieux dans le genre Steam Punk.
Un album de Cosey aura toujours une saveur particulière pour moi ! Depuis que j'ai lu le Voyage en Italie, je suis avec attention les albums de Cosey...
Chaque histoire que décrit Cosey dans cette album est un morceau de poésie, de bonheur, une histoire d'amour, une histoire de la vie, tout simplement...
Bien sûr, c'est un album qui s'apprécie dans le calme, la tête bien reposée et avec un bon état d'esprit... Evidement, il faut avoir un côté fleur bleue pour l'apprécier et ne pas être réfractaire aux histoires romantiques...
Sinon, côté dessins, c'est du Cosey tout simplement ! Simple, inimitable avec des couleurs si particulières... Moi j'apprécie particulièrement...
Enfin bref, un album de Cosey qui mérite qu'on s'y intéresse ! Certainement une de ses plus belle production !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Scrameustache
Etant jeune, j'aimais la SF, les histoires d'extra-terrestres, de vaisseaux spatiaux, de voyage dans le temps... Bref, tous les ingrédients du Scrameustache, qui amène aussi l'humour et la fraicheur en plus. C'est une série destinée à la jeunesse, mais je relis avec plaisir certains tomes que je trouve très bons comme le Secret des Trolls, le Renégat et autres Continent des Deux Lunes. Par contre, il est vrai qu'après le Grand Retour environ, les tomes deviennent de moins bon niveau, avec des histoires sans grand intérêt : la série a un peu perdu de son âme et fait trop dans le commercial désormais à mon goût. Alors, je ne lis pas les tomes récents et je relis les plus anciens, voilà tout.
Le Sommeil du Monstre
Tout d'abord, il y a le dessin, ou plutôt la peinture : Bilal nous offre là des BDs esthétiquement superbes, dignes d'oeuvres qu'on aimerait encadrer et accrocher sur ses murs. Les teintes de bleu, la scène toute blanche, puis blanche et rouge dans le tome 2, le style de Bilal : je trouve ça superbe. Concernant l'histoire, elle est bonne et prenante, même si on peut craindre que le soufflé retombe dans le tome 3 final tant il y a de mystères encore en suspens. Pourtant d'un autre côté, il y a des choses que j'apprécie moins. Par exemple, des points de détails du scénario suivent un peu trop l'actualité de l'époque de chacun des tomes sortis : Sarajevo et ses snipers pour le tome 1, puis attentats terroristes pour le tome 2. Ce ne sont que des trames de fond qui n'entament pas le scénario SF-fantastique en lui-même, mais je trouve que ça donne une touche un peu trop commerciale au tout, et c'est un peu dommage. Quant aux personnages, j'accroche bien à Nike et Leyla, mais je trouve Amir et sa compagne plutôt antipathiques et sans intérêt. Sans doute le tome 3 se basera-t-il plus sur eux pour leur donner leur vrai intérêt. Je viens de finir le dernier tome de cette tétralogie, j'en ressors convaincu. La lecture de cette série n'est pas aisée. Innovante, déroutante, elle peut perdre le lecteur qui ne réussit à pas à accrocher à son récit parfois confus, toujours surprenant. Malgré cette difficulté relative, je trouve que cette BD une vraie oeuvre d'art novatrice. Graphiquement tout d'abord évidemment, Bilal se lâchant totalement dans sa peinture et sa mise en page, allant jusqu'à intégrer des photos retraitées dans le dernier tome. Narrativement ensuite car la forme du récit est très spéciale, décousue, arythmique, pas toujours facile à appréhender mais fonctionnelle en définitive. Et le récit lui-même se révèle innovant. L'art, la vie, la science-fiction, les relations humaines, le tout se mélange dans un cocktail étrange et apportant quelque chose de neuf au lecteur blasé que je suis. Et le tout n'aurait rien donné si la tétralogie n'avait pas reçue une fin à la hauteur de ses ambitions. Et cette fin, elle m'a contenté car elle apporte une explication aux étrangetés des tomes précédents, à leur exhubérance. Bref, une oeuvre à part dans le monde de la BD, une BD déroutante mais novatrice et finalement convaincante.
Isabelle
Je viens de relire cette série qui a accompagnée toute mon enfance, et je l'apprécie toujours autant! Le thème reste d'actualité, la magie et les sorciers et sorcières. Tout un florilège de petits et gros monstres et une vilaine sorcière (Kalendula) qui fait rien qu'embêter tout le monde. :) Je trouve au demeurant que cette petite héroïne toute mignone n'a pas pris une ride. Idem pour les histoires. Isabelle est vraiment une gentille demoiselle, et elle sait véhiculer des messages de tolérance et de bonté. Sa naïveté naturelle lui donne un charme simple. Décidement j'aime bien cette petite bd sans galons mais pleine d'attrait car il y a un chouette humour . Le dessin est de la pure école belge, un trait simple mais pas baclé, parfois il est même bien travaillé (dans l'astragale de cassiopée particulièrement je trouve). Le tout dans des cases carrées, c'est une travail simple sans fioritures, des couleurs basiques, cela donne à l'ensemble des tomes une bien agréable ambiance. Une bd destinée à la jeunesse 7-12 ans, il faut avouer que, test à l'appui, les gamins de maintenant sont tellement habitués à des oeuvres pointues et travaillées que ce genre de bd nostalgiques ne les touche pas vraiment au coeur. Pourtant il y règne un humour sympathique et frais. Peut être que cette série est plus destinée aux filles? A vous de voir, mais moi j'en garde un bon souvenir, même après moulte relecture!
Durango
Du western spaguetti, à la clint Eastwood. Pour les amateurs du genre,donc. Pour ma part je trouve que la série se dégrade après le cycle "Amos" et tombe rapidement dans le réchauffé. Je pense que l'auteur aurait du clore la série plus vite, ou bien lui donner une autre orientation.
Malentendus
Ariel Fibrome, étudiant en mendicité et fauché de son état, se voit contraint de se porter volontaire pour tester un vaccin contre l'ennui. Mais voila, c'est la déprime qui le gagne ainsi qu'une condamnation à l'enfermement dans un asile après avoir failli à sa tentative de suicide. Monsieur le Marquis de Blanleuil, directeur de l'asile, a pour tâche de rendre fou les gens sains de corps et d'esprit . . . Voici planté le décor ! Dumontheuil, découvert récemment avec La femme floue, signe ici un album loufoque où l'absurde fait figure de Leitmotiv. Comme pour démontrer un théorème en math, où la preuve par l'absurde est imparable (pour peu que je m'en souvienne :)), l'auteur prend le contre-pied de notre société en nous dépeignant ses travers par l'absurde. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'absurde dont use et abuse l'auteur n'est pas pour autant un "non sens" ! Que dire du graphisme si ce n'est qu'il est aussi travaillé que les dialogues. Un petit reproche à formuler sur la fin qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe . . . mais cela ne gâche pas le plaisir de lecture ! Bref, pour éviter tout malentendu, lisez-le et vous ne serez pas déçu ! ;)
Le retour à la terre
Après tout ce que j'avais lu de positif sur "Le retour à la terre", j'ai été un peu déçue par ces deux albums. L'ensemble me paraît moins original, moins percutant que ce que j'avais lu d'autre de Larcenet. C'est vrai que l'ambiance est assez réussie, les personnages attachants, et beaucoup de gags sont très drôles, mais d'autres sont répétitifs ou bien trop prévisibles, ce qui gache un peu le tout. Ceci dit, cela reste une lecture très agréable, avec un dessin sympathique et expressif, des situations caricaturales mais qui se débrouillent pour sonner juste en même temps, des dialogues vifs, et trois personnages principaux (je compte le chat ^^ ) très attachants.
Les Voisins
Le thème des Voisins est un savant mélange de S-F et d'écologie. A travers ce récit, Denis Bourdaud nous parle de manipulations écologiques et d'ingérence. Bien-sûr, cette histoire est transposée dans l'espace mais on comprend très vite où l'auteur veut en venir. Le dessin est plutôt dépouillé et, ma foi, pas désagréable. Une petite histoire surréaliste qui pourrait avoir comme morale : la nature reprend toujours ses droits. Sympa !
Sur la route encore
Etant fan de Baru c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis un album de cet auteur. Malheureusement, celui-ci ne m'a pas convaincu, j'ai même été franchement déçu. Le scénario est un peu confus, à l'image de la première partie de l'album où l'on voit un orchestre qui joue dans un bal. Je n'ai pas très bien compris le lien de ce sujet avec le narrateur et surtout je ne vois pas le rapport avec le thème principal du récit qui est basé sur des rencontres que font un couple sur les routes de France. En fait, l'auteur nous racontre le périple d'un homme à la recherche de sa femme. Quelques ingrédients viennent se greffer dans l'histoire pour corser un peu l'ensemble mais j'ai trouvé le résultat assez maladroit. Bon évidement il nous reste le dessin. Celui-ci est particulièrement réussi. C'est peut-être dû au format de l'album mais le graphisme de l'auteur est très aéré. Aux niveau des couleurs, Baru travaille avec le même coloriste depuis quelques années c'est-à-dire Daniel Ledran. Et il faut avouer qu'il a vraiment beaucoup de talent. Les nuances qu'il choisit sont basée sur un parfait dosage de couleurs vives et pastels. J'aime beaucoup. En résumé, je ne peux pas vous conseiller ce one-shot même si personellement il restera en bonne place dans ma bibliothèque. Ben oui , quand on est fan on ne compte pas !
Le Fond du Monde
Mouais, c'est lisible. Les graphismes sont assez originaux et tentent de coller à l'ambiance qui, semble-t-il, essaie d'être poétique. Là ou ça pêche le plus, c'est pour le scénario, ultra prévisible et sans intérêt. N'achetez pas, il y a beaucoup mieux dans le genre Steam Punk.
Une maison de Frank L. Wright
Un album de Cosey aura toujours une saveur particulière pour moi ! Depuis que j'ai lu le Voyage en Italie, je suis avec attention les albums de Cosey... Chaque histoire que décrit Cosey dans cette album est un morceau de poésie, de bonheur, une histoire d'amour, une histoire de la vie, tout simplement... Bien sûr, c'est un album qui s'apprécie dans le calme, la tête bien reposée et avec un bon état d'esprit... Evidement, il faut avoir un côté fleur bleue pour l'apprécier et ne pas être réfractaire aux histoires romantiques... Sinon, côté dessins, c'est du Cosey tout simplement ! Simple, inimitable avec des couleurs si particulières... Moi j'apprécie particulièrement... Enfin bref, un album de Cosey qui mérite qu'on s'y intéresse ! Certainement une de ses plus belle production !