Je n'ai lu que le premier tome, je pensais d'ailleurs que c'était en un tome jusqu'aux dernières pages... Le dessin est pas mal, mais rappelle beaucoup (trop ?) Troll. L'histoire a un rythme assez rapide, ça se lit vraiment vite et j'ai l'impression d'un vide, il manque quelque chose, peut être de la profondeur... Ce qu'il y a d'écrit derrière la bd, bah, on le ressent pas, en tout cas pas à la fin du premier tome. Mais je compte lire la suite...
Comme Dessineux, Mourier est très bon, vraiment très bon ! Ses planches, tout en couleurs directes, sont à l'image de la plastique de son héroïne pulpeuse : superbes. Mais voilà, je trouve le scénario pas vraiment à la hauteur et manquant cruellement d'originalité et de profondeur. Certes, on voit que Arleston sait maîtriser son "sujet" mais rien de plus. L'équipage de l'Ode est plutôt hétéroclite quoique assez stéréotypé : Keresquin de Villoque -Poête et balladin- Dao'ian -mercenaire- Cybil -Danseuse érotique et spécialiste du fouet- Brumaire Courte Dague -Voleur et lanceur de couteaux- et enfin Tittle -mousse-.
Dans son ensemble, "Les feux d'Askell" est à peine mieux que "Les Ailes du Phaeton" mais se distingue de ce dernier par des planches de toute beauté.
Série inachevée, les 2 premiers tomes forment toutefois un mini-cycle complet. Quant au 3e, il est superflu dans l'état actuel des choses.
Ceci dit, ce n'est pas la plus mauvaise série d'Arleston. Cependant, je me demande dans quelle mesure il ne vaudrait pas mieux que cette série reste inachevée . . . on a bien vu ce que pouvait donner une suite à une série laissée à l'abandon pendant tout un temps puis reprise par les auteurs pour la conclure de manière exécrable : dixit "les Maîtres Cartographes".
Je viens de finir le troisième tome et on ne sait toujours pas où on va... Pas très original et surtout on n'apprend presque rien, les révélations finales c'est bien mais ici on peut s'interroger sur la raison d'être des albums précédents... Le scénario est donc très moyen, le rythme un peu trop lent. Le dessin est bof bof, il ne m'a pas beaucoup plu après faut voir... Pas terrible tout ça. Là je m'en fous de lire le 4e tome ou pas, c'est dire !
C'est original, bien dessiné et vraiment marrant. Les frasques de cette famille hors du commun sont vraiment amusantes et ne tombent jamais dans le vulgaire (contrairement à d'autres mangas). Les personnages sont tous très attachants et sont bien cernés par l'auteur. La fin est géniale et tombe à pic car ça commençait à tourner en rond. Une bonne série qui change un peu des autres mangas.
Cet album traite joliment de nos racines, de notre déracinement, de notre "chez nous", qui est finalement là où l'on se sent chez soi, où l'on est accepté.
Il est tout aussi joliment illustré par Berlion, dont le dessin et les couleurs sont assez charmants, même s'il me laisse une curieuse impression de "trop grand" : les cadrages sont souvent serrés, et les gros plans et plans à l'américaine fréquents. J'aurais bien vu le tout dans un format un peu plus petit...
Malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher : l'histoire est finalement courte, et très rapidement menée. Les clichés sont nombreux et utilisés sans surprise. Dans cet état d'esprit, la grosse surprise de l'album n'en a pas été une pour moi, elle est juste arrivée comme ça, ah bon, et puis voilà.
Malgré cette impression somme toute négative, jetez-y un oeil, c'est pas mal quand même.
J'adore le dessin d'Hermann depuis de bien longues années. Je le trouve comme étant un "must" au niveau de la bd franco-Belge. Mais comment est-il donc possible d'avoir un scenario aussi mal ficelé et aussi difficilement compréhensible ?! Je veux bien que Papa essaie de lancer son fils sur ses propres traces, mais il y a un minimum de logique à faire suivre...
Déjà que les deux autres séries scénarisées par Yves H. ne m'avaient pas emballé, celle-ci ne fait qu'ajouter un clou au cerceuil de ma déception.
Bref, bd à acheter pour le dessin, mais scénario à éviter à tout prix...
Franchement, c'est une très bonne surprise que cet album que j'ai découvert par hasard.
C'est un véritable coup de coeur passion.
Le scénario est bien ficelé et le dessin colle parfaitement à l'histoire.
J'ai hâte d'avoir la suite......
Suite aux avis publiés ici, j'attendais sans doute un peu trop de cette BD et j'ai été relativement déçu.
Commençons par le dessin. J'aime bien le style, j'aime bien les décors tout simples et le noir et blanc. Je n'aime pas les visages des personnages (à quoi sert-il de faire tant ressembler les "citadins" à des têtes d'elfes étirées à l'extrême ? Et pourquoi rendre tout tordu le voisin ?). Pourtant à y regarder de près, on voit que c'est avec talent que les dessins ont été faits (ça m'a fait penser bizarrement à un mélange de Hugo Pratt et de Caza (notamment à cause des têtes d'elfes des "citadins")) et il faut donc croire que de faire les portraits ainsi était un choix... Je ne l'approuve pas franchement.
Ensuite, concernant l'histoire en elle-même, eh bien je ne lui trouve rien de fantastique. Je préfère Silence, du même auteur, comme BD portant sur les mêmes thèmes (un jeune enfant mentalement déficient qui se révèle avoir quelques pouvoirs, de la sorcellerie, la confrontation entre une vision druidique/animiste du monde et la vision moderne occidentale, etc...).
Alors que je partais sur un bon a priori, je n'ai pas été charmé par cette BD comme je l'aurais aimé, et je reste sur une impression d'histoire presque banale et sans grande envergure.
Dommage...
Comme toute série relativement longue et étirée sur le temps, il est dur de noter une série comme "Canardo".
En effet, la plupart des premiers albums sont franchement bien ("Le Chien Debout", "Raspoutine", "Noces de Brumes", "L'Amerzone"...). Mais à l'inverse, les plus récents sont vraiment médiocres.
Je viens de lire hier soir "La fille qui rêvait d'horizon". Ca ressemble à un film américain où la tension et l'attente se doivent d'être puissantes durant les 3/4 de l'histoire, mais où l'émotion ne passe pas pour moi, puis où l'attente doit laisser la place à l'action comme dans un final de film hollywoodien et où, justement, l'action est ratée et ne ressort pas du tout en BD ici.
De même, "Le buveur en col blanc" ou "La nurse aux mains sanglantes" que j'avais lus peu avant, m'avaient laissé le sentiment d'avoir lu deux histoires courtes sans envergure ni intérêt. A se demander ce qui a poussé Sokal à les écrire et dessiner...
Quand on compare aux premiers tomes, on ne retrouve pas la force et l'émotion qui se dégageaient des histoires du début, parfois dérangeantes, parfois violentes, mais toujours intenses et puissantes.
Bref, je vous conseille l'achat ou au moins la lecture des premiers tomes, et inversement, je déconseille celle des derniers (ceux parus après "l'Amerzone", en gros).
Premier album d'un auteur médecin ORL de métier mais dont la BD est (je cite) "[son] moyen d'expression depuis l'enfance". Il explique très bien en postface pourquoi et dans quel but il a fait ce livre, lisez-la, c'est intéressant et en plus très bien tourné.
"Soupe froide" est le long parcours et le long monologue intérieur d'un clochard qui s'est enfui d'une maison de repos, et qui à travers une nuit d'hiver cherche à rejoindre l'hôpital. Ce parcours est interrompu de nombreuses scènes où l'on voit ses "proches" (son ex-famille, dont il a été chassé par son alcoolisme, l'infirmière "indélicate", le médecin qui lui a diagnostiqué un cancer...). Son monologue par contre ne l'est jamais (interrompu). L'effet ainsi créé est assez étrange, renforçant l'impression de solitude et mettant en exergue l'aspect humain du personnage en contraste avec sa déchéance. Par contre on ne comprend pas toujours bien l'action de ces scènes.
Ce personnage est assez terrible, doué de sa logique propre, très cohérente, et pourtant biaisée et dangereuse pour lui. Héros, il l'est en regard de sa conduite, qu'il assumera jusqu'au bout de son périple.
Cet album se lit d'une traite. Doté d'un dessin parfois un peu maladroit, il est (comme dit l'espérer l'auteur) très personnel, et assez envoutant. Et si l'histoire donne parfois l'impression d'être un peu fragmentée en petites scènes, si le monologue est une ou deux fois un peu mal tourné, en revanche on ne peut détacher les yeux avant la fin.
Côté humain, la réflexion n'est pas poussée, mais ce n'était pas non plus le but. Ca marque, ça touche, et c'est déjà pas mal.
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Les Livres de Vie (Le Livre de Jack / Sam)
Je n'ai lu que le premier tome, je pensais d'ailleurs que c'était en un tome jusqu'aux dernières pages... Le dessin est pas mal, mais rappelle beaucoup (trop ?) Troll. L'histoire a un rythme assez rapide, ça se lit vraiment vite et j'ai l'impression d'un vide, il manque quelque chose, peut être de la profondeur... Ce qu'il y a d'écrit derrière la bd, bah, on le ressent pas, en tout cas pas à la fin du premier tome. Mais je compte lire la suite...
Les Feux d'Askell
Comme Dessineux, Mourier est très bon, vraiment très bon ! Ses planches, tout en couleurs directes, sont à l'image de la plastique de son héroïne pulpeuse : superbes. Mais voilà, je trouve le scénario pas vraiment à la hauteur et manquant cruellement d'originalité et de profondeur. Certes, on voit que Arleston sait maîtriser son "sujet" mais rien de plus. L'équipage de l'Ode est plutôt hétéroclite quoique assez stéréotypé : Keresquin de Villoque -Poête et balladin- Dao'ian -mercenaire- Cybil -Danseuse érotique et spécialiste du fouet- Brumaire Courte Dague -Voleur et lanceur de couteaux- et enfin Tittle -mousse-. Dans son ensemble, "Les feux d'Askell" est à peine mieux que "Les Ailes du Phaeton" mais se distingue de ce dernier par des planches de toute beauté. Série inachevée, les 2 premiers tomes forment toutefois un mini-cycle complet. Quant au 3e, il est superflu dans l'état actuel des choses. Ceci dit, ce n'est pas la plus mauvaise série d'Arleston. Cependant, je me demande dans quelle mesure il ne vaudrait pas mieux que cette série reste inachevée . . . on a bien vu ce que pouvait donner une suite à une série laissée à l'abandon pendant tout un temps puis reprise par les auteurs pour la conclure de manière exécrable : dixit "les Maîtres Cartographes".
Le Bateau feu
Je viens de finir le troisième tome et on ne sait toujours pas où on va... Pas très original et surtout on n'apprend presque rien, les révélations finales c'est bien mais ici on peut s'interroger sur la raison d'être des albums précédents... Le scénario est donc très moyen, le rythme un peu trop lent. Le dessin est bof bof, il ne m'a pas beaucoup plu après faut voir... Pas terrible tout ça. Là je m'en fous de lire le 4e tome ou pas, c'est dire !
F.Compo
C'est original, bien dessiné et vraiment marrant. Les frasques de cette famille hors du commun sont vraiment amusantes et ne tombent jamais dans le vulgaire (contrairement à d'autres mangas). Les personnages sont tous très attachants et sont bien cernés par l'auteur. La fin est géniale et tombe à pic car ça commençait à tourner en rond. Une bonne série qui change un peu des autres mangas.
Coeur Tam-Tam
Cet album traite joliment de nos racines, de notre déracinement, de notre "chez nous", qui est finalement là où l'on se sent chez soi, où l'on est accepté. Il est tout aussi joliment illustré par Berlion, dont le dessin et les couleurs sont assez charmants, même s'il me laisse une curieuse impression de "trop grand" : les cadrages sont souvent serrés, et les gros plans et plans à l'américaine fréquents. J'aurais bien vu le tout dans un format un peu plus petit... Malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher : l'histoire est finalement courte, et très rapidement menée. Les clichés sont nombreux et utilisés sans surprise. Dans cet état d'esprit, la grosse surprise de l'album n'en a pas été une pour moi, elle est juste arrivée comme ça, ah bon, et puis voilà. Malgré cette impression somme toute négative, jetez-y un oeil, c'est pas mal quand même.
Zhong Guo
J'adore le dessin d'Hermann depuis de bien longues années. Je le trouve comme étant un "must" au niveau de la bd franco-Belge. Mais comment est-il donc possible d'avoir un scenario aussi mal ficelé et aussi difficilement compréhensible ?! Je veux bien que Papa essaie de lancer son fils sur ses propres traces, mais il y a un minimum de logique à faire suivre... Déjà que les deux autres séries scénarisées par Yves H. ne m'avaient pas emballé, celle-ci ne fait qu'ajouter un clou au cerceuil de ma déception. Bref, bd à acheter pour le dessin, mais scénario à éviter à tout prix...
Je suis morte
Franchement, c'est une très bonne surprise que cet album que j'ai découvert par hasard. C'est un véritable coup de coeur passion. Le scénario est bien ficelé et le dessin colle parfaitement à l'histoire. J'ai hâte d'avoir la suite......
La Belette
Suite aux avis publiés ici, j'attendais sans doute un peu trop de cette BD et j'ai été relativement déçu. Commençons par le dessin. J'aime bien le style, j'aime bien les décors tout simples et le noir et blanc. Je n'aime pas les visages des personnages (à quoi sert-il de faire tant ressembler les "citadins" à des têtes d'elfes étirées à l'extrême ? Et pourquoi rendre tout tordu le voisin ?). Pourtant à y regarder de près, on voit que c'est avec talent que les dessins ont été faits (ça m'a fait penser bizarrement à un mélange de Hugo Pratt et de Caza (notamment à cause des têtes d'elfes des "citadins")) et il faut donc croire que de faire les portraits ainsi était un choix... Je ne l'approuve pas franchement. Ensuite, concernant l'histoire en elle-même, eh bien je ne lui trouve rien de fantastique. Je préfère Silence, du même auteur, comme BD portant sur les mêmes thèmes (un jeune enfant mentalement déficient qui se révèle avoir quelques pouvoirs, de la sorcellerie, la confrontation entre une vision druidique/animiste du monde et la vision moderne occidentale, etc...). Alors que je partais sur un bon a priori, je n'ai pas été charmé par cette BD comme je l'aurais aimé, et je reste sur une impression d'histoire presque banale et sans grande envergure. Dommage...
Canardo
Comme toute série relativement longue et étirée sur le temps, il est dur de noter une série comme "Canardo". En effet, la plupart des premiers albums sont franchement bien ("Le Chien Debout", "Raspoutine", "Noces de Brumes", "L'Amerzone"...). Mais à l'inverse, les plus récents sont vraiment médiocres. Je viens de lire hier soir "La fille qui rêvait d'horizon". Ca ressemble à un film américain où la tension et l'attente se doivent d'être puissantes durant les 3/4 de l'histoire, mais où l'émotion ne passe pas pour moi, puis où l'attente doit laisser la place à l'action comme dans un final de film hollywoodien et où, justement, l'action est ratée et ne ressort pas du tout en BD ici. De même, "Le buveur en col blanc" ou "La nurse aux mains sanglantes" que j'avais lus peu avant, m'avaient laissé le sentiment d'avoir lu deux histoires courtes sans envergure ni intérêt. A se demander ce qui a poussé Sokal à les écrire et dessiner... Quand on compare aux premiers tomes, on ne retrouve pas la force et l'émotion qui se dégageaient des histoires du début, parfois dérangeantes, parfois violentes, mais toujours intenses et puissantes. Bref, je vous conseille l'achat ou au moins la lecture des premiers tomes, et inversement, je déconseille celle des derniers (ceux parus après "l'Amerzone", en gros).
Soupe Froide
Premier album d'un auteur médecin ORL de métier mais dont la BD est (je cite) "[son] moyen d'expression depuis l'enfance". Il explique très bien en postface pourquoi et dans quel but il a fait ce livre, lisez-la, c'est intéressant et en plus très bien tourné. "Soupe froide" est le long parcours et le long monologue intérieur d'un clochard qui s'est enfui d'une maison de repos, et qui à travers une nuit d'hiver cherche à rejoindre l'hôpital. Ce parcours est interrompu de nombreuses scènes où l'on voit ses "proches" (son ex-famille, dont il a été chassé par son alcoolisme, l'infirmière "indélicate", le médecin qui lui a diagnostiqué un cancer...). Son monologue par contre ne l'est jamais (interrompu). L'effet ainsi créé est assez étrange, renforçant l'impression de solitude et mettant en exergue l'aspect humain du personnage en contraste avec sa déchéance. Par contre on ne comprend pas toujours bien l'action de ces scènes. Ce personnage est assez terrible, doué de sa logique propre, très cohérente, et pourtant biaisée et dangereuse pour lui. Héros, il l'est en regard de sa conduite, qu'il assumera jusqu'au bout de son périple. Cet album se lit d'une traite. Doté d'un dessin parfois un peu maladroit, il est (comme dit l'espérer l'auteur) très personnel, et assez envoutant. Et si l'histoire donne parfois l'impression d'être un peu fragmentée en petites scènes, si le monologue est une ou deux fois un peu mal tourné, en revanche on ne peut détacher les yeux avant la fin. Côté humain, la réflexion n'est pas poussée, mais ce n'était pas non plus le but. Ca marque, ça touche, et c'est déjà pas mal.