C'est vrai qu'il y a un côté "Brazil" évident dans cette série. Le monde imaginé est d'une originalité rarement vue et rien que pour ça cette série vaut le détour. Le dessin est précis sans être fabuleusement beau et j'aime personnellement beaucoup la mise en couleur. Le principal reproche que je ferais à l'auteur c'est d'avoir précipité la fin en une quinzaine de pages alors qu'elle aurait mérité un développement plus conséquent. Les tomes sont également de niveau inégal : autant le tome 2 est absolument génial (la course poursuite à cause des lunettes est un moment d'anthologie), autant le tome 3 par exemple est nettement en dessous. Malgré ces différences qualitatives, cette série est vraiment à conseiller.
"La révolte d'Hop-Frog" est un album que je classerai dans "bd-expérimentale-à-expérimenter-soi-même".
Même si les dessins ne sont pas d'une beauté exceptionnelle (je crois qu'on est tous d'accord là dessus), il se dégage des planches un petit je-ne-sais-quoi qui me plaît (un peu dans le style Caboto). Quant au scénario, on pourrait le qualifier de dérangeant, surprenant, original ou bien encore inhabituel. Toutefois, ce n'est pas plus dérangeant que de lire du Kafka... et il reste bien construit dans sa forme. Si vous adhérez au style graphique et que vous êtes intéressé par un récit "Kafkaïen", foncez (mais pas tête baissée, hein ? :)).
Le premier tome interpelle et n'est pas si mal en définitive même si les avis divergent. "Les Ogres" ne s’inscrit pas dans la continuité du premier opus et peut se lire de manière totalement indépendante. D’ailleurs, il ne partage rien en commun avec le précédent, tant le traitement graphique que narratif diverge fortement. Pas désagréable pour autant, le dessin est ici plus sage, voire conventionnel. L’histoire est elle aussi moins audacieuse et nettement plus "rangée". Cette fois ci, Hiram Lowatt aura à faire à des indiens anthropophages. L’histoire n’est pas si mal et l’ensemble se laisse lire mais je ne retrouve pas le plaisir procuré par le premier opus.
Bref, autant "la révolte d’Hop-Frog" sort des sentiers battus, autant "Les Ogres" se range dans un moule plus convenu, rendant le récit moins farfelu et finalement moins plaisant. Mais le côté kafkaien en moins, ce deuxième opus devrait rencontrer les faveurs du plus grand nombre. A vous de voir . . .
Il y a des influences venant du fauvisme et du cubisme dans le dessin de Mattoti, il y a pire comme référence. Je n'ai jamais vu un tel dessin en bande dessinée pour ma part. Je ne suis par contre pas particulièrement enthousiaste quant à l'adaptation du roman de Stevenson. Si le côté sombre et torturé du roman est très bien rendu (de ce point de vue, c'est même encore plus réussi que les adaptations cinéma de Mamoulian ou Flemming), Kramsky n'a pas réussi, je trouve, à s'affranchir du genre littéraire : il abuse des textes off et ne parvient pas à dérouler son histoire sans leur aide. Comme souvent dans des BD adaptant des livres, j'ai la trop nette impression de sentir à chaque case que cette histoire vient effectivement bien d'un roman. Ce qui marche au cinéma (Scorcese en est le parfait exemple) ne fonctionne pas aussi bien en bande dessinée.
Une BD un tantinet surrestimée à mon humble avis. Certes l'ensemble est assez original, pas ennuyeux mais deux jours après l'avoir lu, c'est à peine si je me rappelle des différentes histoires courtes. Je ne suis de plus pas très fan de ce dessin (question de goût, j'ai rien de particulier à lui reprocher, à part le fait que ça bave parfois un peu) ce qui fait que j'ai grand peine à sortir cette BD du lot.
Cette série est jouissive!
Je n'ai pour l'instant lu que les trois premiers tomes en noir et blanc et le seul reproche que je puisse faire, c'est que c'est un tantinet répétitif pour une lecture continue. Sinon, y a rien à jeter. Les histoires sont drôles et en même temps terribles et cruelles. Les personnages sont cadrés, fouillés et très élaborés et, sous un manichéisme apparent, la famille Centobucchi cache beaucoup de secrets qu'on ne soupçonnerait même pas.
Le frère ainé, Amérigo, est une véritable ordure qui parvient pourtant à nous attendrir au gré de l'histoire. C'est la vrai force des scénarii de Trillo : il ne se fige pas dans un carcan et fait évoluer les différents membres de la famille de manière inattendue. Vu le thème, la filiation avec Torpedo est évidente, mais je trouve "Spaghetti Brothers" bien plus réussi.
J'ai eu l'occasion de feuilleter les versions couleur; certes, elles n'apportent pas grand chose à l'original, mais je ne trouve pas qu'elles dénaturent outre mesure le dessin de Mandrafina. Et si Vent d'ouest réédite les tomes originaux sous cette forme, c'est que les premières versions n'ont pas très bien marché et qu'ils croient au potentiel de cette série. C'est pas un mauvais argument, même si payer une fois et demi plus cher ne me paraît pas très attractif d'un point de vue marketing. En même temps les tomes en noir et blancs sont difficilement trouvables, j'ai l'impression.
Dans le genre "album qu'on trouve en solderie", celui-ci est plutôt pas mal. La parodie de super-héros est assez grinçante, parfois un peu lourde, mais avec ce qu'il faut de gros mots, de cul et de détournement et de dérision pour qu'elle soit efficace. On trouvera même dans une histoire un remake de "Scanners" de Cronenberg.
La mise en couleur est assez surprenante, et on trouve même des morceaux de photos collés ça et là (de cul, essentiellement).
Ca n'est pas transcendant, je ne conseillerais pas de l'acheter au prix fort, mais à lire c'est plutôt sympa.
Le problème avec les "recueils" ou albums collectifs à thèmes, c'est que bien souvent la contrainte du thème et celle de la longueur très limitée de l'histoire posent problème.
C'est le cas ici, et je me suis ennuyé tout au long de ces 7 histoires.
Celle de Cromwell et Ruffner (en fait 3 histoires courtes de deux pages) tire un peu son épingle du jeu, en jouant sur le registre "variations d'histoires très courtes sur un même thème", mais en 3 histoires on a tout juste le temps de commencer à apprécier la bêtise des personnages et la dérision et le côté grotesque et grossier de l'ensemble.
Les styles graphiques, très variés, sont plutôt plaisants, mais bon, c'est censé être une bande dessinée, pas un bouquin d'illustrations...
Bref, jetez-y un oeil si vous la trouvez quelque part, mais à part pour un collectionneur, l'intérêt de cet album est très limité.
Je viens de réaliser que j'ai une édition originale dédicacée du tome 1 de cette série : je suis riiiche ! :o)
Plus sérieusement, je viens de le relire. Quand j'étais jeune, je trouvais l'histoire sympa et assez captivante, d'autant plus que je la lisais par épisodes dans Tintin.
Maintenant, je trouve ça plutôt bien dessiné, avec des persos assez sympas quoique très classiques. Quant à l'histoire, elle n'est pas mauvaise, et pas stupide comme pourrait l'être une série destinée aux enfants où l'auteur prendrait les enfants pour des idiots. Non, là, ce n'est pas bien compliqué, mais pas vide d'interêt non plus. Par contre, ça se lit très vite : l'histoire se résume en 2-3 lignes et la lecture se termine très rapidement. Un peu l'impression de ne pas avoir grand chose entre les mains.
Néanmoins, ça reste une série BD sympa.
Un monde SF-Fantastique original, déjanté et à la fois totalitaire, des dessins simples et beaux, un design délirant et drôle (les véhicules surtout), une histoire mystérieuse qu'on a envie de suivre de bout en bout pour découvrir la Vérité au final... Bref, tous les ingrédients pour une bonne série dont en plus la fin ne m'a pas déçu.
Une bonne série.
Voici donc l'album à l'origine du supermarché Ferraille, et maintenant du musée Ferraille. Le ton y est trash, parfois gore, parfois complètement défrisant, jamais sage ou banal. La parodie (de la société de consommation, de l'esprit bon enfant...) est grinçante, mais alors vraiment grinçante. Même en le sachant, on bloque parfois... Ce qui n'empêche pas qu'une histoire ou deux m'ont parues... sans intérêt... un peu bêtes, à vrai dire.
Le graphisme est lui aussi très spécial. Apparemment très peu soigné, il l'est en fait beaucoup, comme vous le prouveront les styles très très différents qu'on trouve dans cet album. Il n'est pas laid, mais bien plutôt (lui aussi) trash.
Bref, un monument de cynisme, de glauque, de parodie, d'humour grinçant, de démontage de clichés... et qui ne plaira pas à tout le monde.
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Horologiom
C'est vrai qu'il y a un côté "Brazil" évident dans cette série. Le monde imaginé est d'une originalité rarement vue et rien que pour ça cette série vaut le détour. Le dessin est précis sans être fabuleusement beau et j'aime personnellement beaucoup la mise en couleur. Le principal reproche que je ferais à l'auteur c'est d'avoir précipité la fin en une quinzaine de pages alors qu'elle aurait mérité un développement plus conséquent. Les tomes sont également de niveau inégal : autant le tome 2 est absolument génial (la course poursuite à cause des lunettes est un moment d'anthologie), autant le tome 3 par exemple est nettement en dessous. Malgré ces différences qualitatives, cette série est vraiment à conseiller.
Hiram Lowatt & Placido
"La révolte d'Hop-Frog" est un album que je classerai dans "bd-expérimentale-à-expérimenter-soi-même". Même si les dessins ne sont pas d'une beauté exceptionnelle (je crois qu'on est tous d'accord là dessus), il se dégage des planches un petit je-ne-sais-quoi qui me plaît (un peu dans le style Caboto). Quant au scénario, on pourrait le qualifier de dérangeant, surprenant, original ou bien encore inhabituel. Toutefois, ce n'est pas plus dérangeant que de lire du Kafka... et il reste bien construit dans sa forme. Si vous adhérez au style graphique et que vous êtes intéressé par un récit "Kafkaïen", foncez (mais pas tête baissée, hein ? :)). Le premier tome interpelle et n'est pas si mal en définitive même si les avis divergent. "Les Ogres" ne s’inscrit pas dans la continuité du premier opus et peut se lire de manière totalement indépendante. D’ailleurs, il ne partage rien en commun avec le précédent, tant le traitement graphique que narratif diverge fortement. Pas désagréable pour autant, le dessin est ici plus sage, voire conventionnel. L’histoire est elle aussi moins audacieuse et nettement plus "rangée". Cette fois ci, Hiram Lowatt aura à faire à des indiens anthropophages. L’histoire n’est pas si mal et l’ensemble se laisse lire mais je ne retrouve pas le plaisir procuré par le premier opus. Bref, autant "la révolte d’Hop-Frog" sort des sentiers battus, autant "Les Ogres" se range dans un moule plus convenu, rendant le récit moins farfelu et finalement moins plaisant. Mais le côté kafkaien en moins, ce deuxième opus devrait rencontrer les faveurs du plus grand nombre. A vous de voir . . .
Docteur Jekyll & Mister Hyde
Il y a des influences venant du fauvisme et du cubisme dans le dessin de Mattoti, il y a pire comme référence. Je n'ai jamais vu un tel dessin en bande dessinée pour ma part. Je ne suis par contre pas particulièrement enthousiaste quant à l'adaptation du roman de Stevenson. Si le côté sombre et torturé du roman est très bien rendu (de ce point de vue, c'est même encore plus réussi que les adaptations cinéma de Mamoulian ou Flemming), Kramsky n'a pas réussi, je trouve, à s'affranchir du genre littéraire : il abuse des textes off et ne parvient pas à dérouler son histoire sans leur aide. Comme souvent dans des BD adaptant des livres, j'ai la trop nette impression de sentir à chaque case que cette histoire vient effectivement bien d'un roman. Ce qui marche au cinéma (Scorcese en est le parfait exemple) ne fonctionne pas aussi bien en bande dessinée.
Quotidien délirant
Une BD un tantinet surrestimée à mon humble avis. Certes l'ensemble est assez original, pas ennuyeux mais deux jours après l'avoir lu, c'est à peine si je me rappelle des différentes histoires courtes. Je ne suis de plus pas très fan de ce dessin (question de goût, j'ai rien de particulier à lui reprocher, à part le fait que ça bave parfois un peu) ce qui fait que j'ai grand peine à sortir cette BD du lot.
Spaghetti Brothers
Cette série est jouissive! Je n'ai pour l'instant lu que les trois premiers tomes en noir et blanc et le seul reproche que je puisse faire, c'est que c'est un tantinet répétitif pour une lecture continue. Sinon, y a rien à jeter. Les histoires sont drôles et en même temps terribles et cruelles. Les personnages sont cadrés, fouillés et très élaborés et, sous un manichéisme apparent, la famille Centobucchi cache beaucoup de secrets qu'on ne soupçonnerait même pas. Le frère ainé, Amérigo, est une véritable ordure qui parvient pourtant à nous attendrir au gré de l'histoire. C'est la vrai force des scénarii de Trillo : il ne se fige pas dans un carcan et fait évoluer les différents membres de la famille de manière inattendue. Vu le thème, la filiation avec Torpedo est évidente, mais je trouve "Spaghetti Brothers" bien plus réussi. J'ai eu l'occasion de feuilleter les versions couleur; certes, elles n'apportent pas grand chose à l'original, mais je ne trouve pas qu'elles dénaturent outre mesure le dessin de Mandrafina. Et si Vent d'ouest réédite les tomes originaux sous cette forme, c'est que les premières versions n'ont pas très bien marché et qu'ils croient au potentiel de cette série. C'est pas un mauvais argument, même si payer une fois et demi plus cher ne me paraît pas très attractif d'un point de vue marketing. En même temps les tomes en noir et blancs sont difficilement trouvables, j'ai l'impression.
Superwest
Dans le genre "album qu'on trouve en solderie", celui-ci est plutôt pas mal. La parodie de super-héros est assez grinçante, parfois un peu lourde, mais avec ce qu'il faut de gros mots, de cul et de détournement et de dérision pour qu'elle soit efficace. On trouvera même dans une histoire un remake de "Scanners" de Cronenberg. La mise en couleur est assez surprenante, et on trouve même des morceaux de photos collés ça et là (de cul, essentiellement). Ca n'est pas transcendant, je ne conseillerais pas de l'acheter au prix fort, mais à lire c'est plutôt sympa.
7 histoires de pirates
Le problème avec les "recueils" ou albums collectifs à thèmes, c'est que bien souvent la contrainte du thème et celle de la longueur très limitée de l'histoire posent problème. C'est le cas ici, et je me suis ennuyé tout au long de ces 7 histoires. Celle de Cromwell et Ruffner (en fait 3 histoires courtes de deux pages) tire un peu son épingle du jeu, en jouant sur le registre "variations d'histoires très courtes sur un même thème", mais en 3 histoires on a tout juste le temps de commencer à apprécier la bêtise des personnages et la dérision et le côté grotesque et grossier de l'ensemble. Les styles graphiques, très variés, sont plutôt plaisants, mais bon, c'est censé être une bande dessinée, pas un bouquin d'illustrations... Bref, jetez-y un oeil si vous la trouvez quelque part, mais à part pour un collectionneur, l'intérêt de cet album est très limité.
Ali Beber
Je viens de réaliser que j'ai une édition originale dédicacée du tome 1 de cette série : je suis riiiche ! :o) Plus sérieusement, je viens de le relire. Quand j'étais jeune, je trouvais l'histoire sympa et assez captivante, d'autant plus que je la lisais par épisodes dans Tintin. Maintenant, je trouve ça plutôt bien dessiné, avec des persos assez sympas quoique très classiques. Quant à l'histoire, elle n'est pas mauvaise, et pas stupide comme pourrait l'être une série destinée aux enfants où l'auteur prendrait les enfants pour des idiots. Non, là, ce n'est pas bien compliqué, mais pas vide d'interêt non plus. Par contre, ça se lit très vite : l'histoire se résume en 2-3 lignes et la lecture se termine très rapidement. Un peu l'impression de ne pas avoir grand chose entre les mains. Néanmoins, ça reste une série BD sympa.
Horologiom
Un monde SF-Fantastique original, déjanté et à la fois totalitaire, des dessins simples et beaux, un design délirant et drôle (les véhicules surtout), une histoire mystérieuse qu'on a envie de suivre de bout en bout pour découvrir la Vérité au final... Bref, tous les ingrédients pour une bonne série dont en plus la fin ne m'a pas déçu. Une bonne série.
Monsieur Ferraille
Voici donc l'album à l'origine du supermarché Ferraille, et maintenant du musée Ferraille. Le ton y est trash, parfois gore, parfois complètement défrisant, jamais sage ou banal. La parodie (de la société de consommation, de l'esprit bon enfant...) est grinçante, mais alors vraiment grinçante. Même en le sachant, on bloque parfois... Ce qui n'empêche pas qu'une histoire ou deux m'ont parues... sans intérêt... un peu bêtes, à vrai dire. Le graphisme est lui aussi très spécial. Apparemment très peu soigné, il l'est en fait beaucoup, comme vous le prouveront les styles très très différents qu'on trouve dans cet album. Il n'est pas laid, mais bien plutôt (lui aussi) trash. Bref, un monument de cynisme, de glauque, de parodie, d'humour grinçant, de démontage de clichés... et qui ne plaira pas à tout le monde.