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Couverture de la série Ma vie posthume
Ma vie posthume

L’intrigue d’Hubert est originale dans son point de départ, il arrive facilement à nous faire accepter une incongruité. A savoir qu’une vieille dame (puis d’autres personnes) puissent continuer à vire, mortes parmi les vivants. Hubert développe ensuite son histoire autour de la vie de cette dame (que l’on découvre via des flash-backs), en introduisant peu à peu un côté polar un peu loufoque. La narration est agréable et aérée, et, comme souvent, son compère Zanzim l’accompagne avec un dessin moderne et lui aussi agréable, simple. La fin est un peu expédiée et sans doute trop « facile ». Petit hasard me concernant, j’ai lu ces deux albums juste après Bon voyage ?, et l’idée de finir sur une île déserte oubliée de tous semble avoir fait des émules… Un diptyque sympathique (je l’ai lu dans l’intégrale). Sans doute pas ce qu’Hubert a fait de mieux, mais la lecture est plaisante.

19/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Les réseaux sociaux et nos ados
Les réseaux sociaux et nos ados

Je précise que je ne suis pas adepte de ces réseaux (n’ayant été que sur What’s App, jamais sur les autres – même si je les connais un peu). Même si je ne suis pas toujours d’accord avec l’auteur (je suis moins enthousiaste que lui par rapport à ces nouvelles technologies et préfère toujours avoir affaire à des êtres vivants et avoir un bouquin en mains), et si certains tics peuvent agacer (la narration est un peu « contaminée » par ces réseaux sociaux, avec un rythme un peu saccadé, et un « zapping » relatif), j’ai trouvé cette lecture intéressante, et recommandable. L’auteur dialogue ici avec sa « fille » d’une vingtaine d’années (je ne sais pas si c’est un personnage fictif – peu importe d’ailleurs !) et nous présente l’historique du développement des réseaux sociaux, mais aussi les pièges qu’ils nous tendent, leurs « techniques commerciales » agressives. Et surtout ses recommandations pour s’en protéger sont plutôt sensées et à suivre. Et ces recommandations sont aussi bien exposées, c’est didactique et agréable à lire (le dessin, assez simple et centré sur les personnages – l’auteur et sa fille essentiellement – est lui aussi simple, agréable et efficace). Un petit ouvrage à lire, alors que ces réseaux sociaux ont tendance à phagocyter nos vies. L’achat par des CDI ne serait pas inutile.

19/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Bon voyage ?
Bon voyage ?

Ça se laisse lire facilement, le dessin est agréable, et la narration joue plutôt bien des flash-backs. Voilà donc un album qui peut convenir à pas mal de lecteurs. Surtout ceux cherchant une petite histoire feel good sans prétention. Mais c’est un peu là que le bât blesse je trouve. C’est un peu trop sucré et plein de bonnes et belles intentions à mon goût. Et ça use d’un chouia trop de petites facilités. Même les « méchants » sont facilement amadoués, et le moment de tension dans l’avion est rapidement édulcoré. Tout ça m’empêche de mieux noter cette histoire. Une histoire qui se laisse lire pourtant agréablement, comme je l’ai écrit, et qui nous présentent quelques pères Noël modernes souhaitant naïvement offrir un bonheur rare à quelques personnes choisies presque au hasard (même si habilement sélectionnées avec un questionnaires/jeu concours), au sortir de la guerre. Une histoire qui manque d’aspérités donc, mais pas désagréable. Mais l’intérêt principal pour moi a été de découvrir ces gros hydravions, et les espoirs que la France avait placé en eux. Ainsi, le long dossier final est plutôt bien fait et intéressant. On finit donc cette lecture sur une très bonne note.

19/12/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Oni Goroshi
Oni Goroshi

Une autre série de vengeance qui ne m'a pas intéressé. Le scénario commence de manière très stéréotypé: le personnage principal marche sur les plates-bandes de gens influant et mystérieux qui vont détruire sa vie en tuant sa famille et l'accusant des meurtres et des années plus tard le type revient sur les lieux du crime. L'originalité est que la ville où se passent les événements est réputé pour ses démons et le héros finit par être possédé par l'un d'eux et redevient en plein forme après avoir été un légume pendant plus d'une décennie. Le coté surnaturel aurait pu me captiver et me faire admettre que le héros soit un super-badass qui peut tout faire vu qu'il y a du surnaturel, mais j'ai lu cette série sans passion. On retrouve un peu les travers récurrent des mangas avec ses personnages qui surjouent leurs émotions et qui font des choses qui semblent un peu irrationnel pour un lecteur occidental. Rien dans l’histoire n’a retenu mon attention, même lorsqu'un méchant fait une grosse révélation à la fin du tome 1 et que celle-ci se confirme à la fin du tome 2. J'ai arrêté ma lecture au cours du tome 4, ayant marre de m'ennuyer un peu. Le dessin est correct, mais les scènes d'actions ne sont pas toujours faciles à comprendre.

19/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Bulles de tendresse
Bulles de tendresse

Je vais arrondir aux trois étoiles parce que certains gags m’ont fait sourire, et aussi parce que visiblement ça peut s’adresser à tous les publics, et surtout à des jeunes. Mais cette lecture (très rapide au demeurant tant dessin et textes sont minimalistes) m’a clairement laissé sur ma faim. Je suis plutôt amateur de strips d’humour, surtout à tendance con, absurde, noir, voire trash. Ici, c’est plutôt la guimauve qui prédomine. C’est de l’humour gentil. Pourquoi pas ? Mais la plupart des gags manquent quand même de peps, la chute d’un certain nombre se laisse deviner en amont. Je ne suis clairement pas le cœur de cible, et d’autres peuvent apprécier davantage cet album. Mais l’humour développé, les quelques touches un chouia poétiques, me le feraient surtout conseiller à un jeune lectorat. Note réelle 2,5/5.

18/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Bloom into you
Bloom into you

*Entrée fracassante avec coup de pied violent dans la porte* Okay, après avoir laissé traîner depuis belles lurettes, il est enfin temps pour moi de rédiger mon avis sur Bloom into you ! La série d'amour lycéen qui avait su réveiller en moi la midinette qui se cachait jusque-là, l'histoire qui a fait germer tant de questions quant aux relations romantiques et qui m'a fait réaliser que je me trouvais probablement dans le spectre de l'aromantisme et de l'asexualité (même si ici il s'agira surtout d'une question d'aromantisme), l'un des yuris récents les plus encensés par les milieux connaisseurs, … Bref, une série avec un beau palmarès à mes yeux, que j'avais découverte par hasard via des scans en ligne il y a quelques années et qui a su pourtant me rester en mémoire. L'œuvre est elle parfaite ? Non, elle souffre en grande partie de ses envolées métaphysiques parfois bien peu naturelles, mais j'avoue que même ce défaut objectif me paraît charmant, inséparable de cette histoire dans mon esprit. Certaines personnes pourraient aussi regretter l'absence de réel antagonisme dans le récit, car bien que l'histoire aborde certaines questions un peu dures comme le deuil, le fait que pour aider quelqu'un il faut parfois refuser d'aller dans leur sens ou encore le fait qu'un des personnages essai malgré elle de se détruire, de disparaître derrière l'image qu'elle renvoie aux autres (façon "destruction du soi"), tout est finalement assez doux, tendre et gentil. On pourrait aussi regretter que l'histoire soit finalement bien cliché, cochant pratiquement toutes les cases du yuri classique (on passe même par le rendez-vous à l'aquarium), mais j'avoue que cela ne me dérange pas plus que de raison. L'histoire est classique, parfois étrangement verbeuse et flottante, mais elle parvient tout de même à me toucher, et c'est déjà très bien. L'histoire, puisqu'il faut la présenter, est une histoire d'amour. Dans son sens le plus basique, tout d'abord, puisqu'il s'agit in fine d'un triangle amoureux lycéen, mais également une histoire sur l'amour dans sa globalité, sur ce que cela signifie d'aimer quelqu'un, sur ce que c'est, finalement, quelqu'un. Oui, comme je l'ai dit plus haut, l'histoire pose contre toute attente une pelletée de questionnements poussés sur l'identité, le fait que nous existions techniquement à travers le regard d'autrui et le fait que le nous est un ensemble d'étiquettes quasiment infini et toujours évoluant (qui me rappelle toujours "Nos identités meurtrières" d'Amin Maalouf). Qu'est-ce qui défini un individu si celui-ci change sans-cesse et se présente différemment face à divers autres individus ? Que signifie aimer quelqu'un si nous ne parvenons pas à pleinement définir ce qu'est au final ce quelqu'un ? Est-il juste de dire à quelqu'un que l'on aime à un instant T si au final cette personne a déjà changer, possède sans doute aussi déjà de nombreuses facettes qui nous sont inconnues ? Tant de questions qui peuvent sans doute vous paraître anodines ou sans importances mais qui portent pourtant le récit tout du long. L'histoire est celle de Yû, une jeune fille se sentant éloignée des autres car incapable de tomber amoureuse, qui va un beau jour se voir proposer une offre des plus étranges de la belle Tôko, une fille d'apparence parfaite n'étant jamais retourné les sentiments de qui que ce soit : accepter de sortir avec elle, la laisser l'aimer et promettre de ne jamais tomber amoureuse d'elle en retour. Une jeune fille populaire mais cachant un profond mal-être, qui cherche désespérément à aimer quelqu'un et à ce que quelqu'un puisse l'aimer en retour, malgré tout ce qu'elle cache d'elle, malgré toute la complexité de sa personne et qui par peur d'être rejetée préfère s'isoler des autres ; une jeune fille isolée des autres car incapable de pleinement comprendre ce que signifie aimer quelqu'un romantiquement, à un âge où les histoires d'amour et les sentiments romantiques sont pourtant au cœur de la vie sociale, et souhaitant elle aussi secrètement pouvoir être aimer telle qu'elle est vraiment ; une autre jeune fille (oui, je n'ai pas encore eu le temps de présenter Sayaka, mais elle est importante aussi) ayant découvert son homosexualité récemment, meilleure amie de Tôko, l'aimant en secret mais souhaitant toujours privilégier le bonheur de son amie plutôt que ses sentiments égoïstes. Bref, il s'agit ici d'une histoire on ne peut plus adolescente, avec des personnages perdus, en plein questionnement sur eux-mêmes, sur leurs liens avec les autres, qui évoluent et surtout vont de l'avant. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? J'aime les histoires d'amour, le sentiment de perdition adolescente est traitée avec beaucoup de justesse, les questionnements et réflexions soulevées dans cette histoires sont intéressantes, j'ai de l'affection pour les personnages, ... Je ne suis peut-être pas pleinement objective mais l'oeuvre est bonne, très bonne. J'aurais même pu lui ajouter un coup de cœur lors de ma première lecture. Aujourd'hui, même si j'aime toujours autant ce récit, je me montrerais plus mesurée. Un petit mot rapide quand à la dimension "aromantique" de cette romance (attention, spoiler). Oui, Yû et Tôko finissent bien officiellement en couple, et Yû finira bel et bien par tomber amoureuse de Tôko. Cela n'empêche pas techniquement Yû de toujours pouvoir se trouver dans le spectre de l'aromantisme puisque ces sentiments n'ont commencés à se manifester qu'une fois un lien très fort avec Tôko a été établi (ce qui pourrait parfaitement correspondre à quelqu'un de demi-romantique), mais je comprend parfaitement si cette histoire n'est pas interprétée de la sorte (on pourrait après tout interpréter ce récit comme celui d'un éveil à l'amour très classique et de ne voir l'évolution de leur relation que comme deux personnes envieuses des relations sincères des autres et se sentant pourtant incapable d'y prendre part). Pourtant, quoi qu'il arrive, l'aromantisme reste un questionnement central de ce récit, puisque Yû se questionne tout du long sur son incapacité à ressentir d'attraction romantique et qu'un personnage secondaire important (Maki) est quant-à lui bel et bien aromantique (et un aromantique pur et dur de surcroît). Si j'ai pris le besoin de spécifier cet état de fait c'est parce que j'ai déjà vu beaucoup de gens se questionner pour savoir si oui ou non cette série était une bonne représentation du sujet de l'aromantisme et que je tenais à apporter mon grain de sel. Non, si vous cherchez un récit qui traite pleinement d'une relation de couple entre deux individu-e-s lorsqu'au moins l'un-e d'entre elleux est aromantique cette série ne sera pas optimale. Mais en tant qu'histoire d'amour ouvrant sincèrement la question sur le sujet elle reste parfaitement acceptable à mes yeux. (J'adore quand mes petits mots rapides finissent par devenir des paragraphes entiers).

18/12/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série La Pyramide de Ponzi
La Pyramide de Ponzi

Comme beaucoup de lecteurs j'avais connaissance de l'arnaque à la pyramide de Ponzi, sans être au courant qu'il s'agissait d'un véritable escroc. Personnellement j'imaginais que c'était l'universitaire qui l'avait mis en lumière, mais non ! Et franchement, la BD est très bien faite. La vie de cet arnaqueur est très bien racontée, expliquant en détail comment il arrive à créer sa pyramide, sans jamais y réfléchir, sans jamais avoir conscience de ce qu'il développe. C'est juste un arnaqueur standard, un type qui veut devenir riche quelque soit le moyen. Et d'ailleurs la BD est assez claire sur le fait que lui-même ne comprend pas que son système va s'écrouler, tandis qu'il est lui-même arnaqué par d'autres personnes autour de lui. Un sacré bazar donc, plutôt bien mis en lumière par un scénario très clair (simplifiant parfois pour les besoins narratifs) et faisant état de la clé de voute de toute arnaque : le beau parleur à qui on ait confiance. La BD est servie par un dessin tout à fait efficace qui joue sur différentes représentations notamment dans les dernières pages qui font le bilan de sa vie suite à l'affaire. C'est lisible d'un bout à l'autre et les magouilles financières sont claires alors même que l'opération était complexe en apparence. Le genre de BD documentaire que je recommande, notamment pour le dossier à la fin explicatif qui permet de mettre en lumière à quel point cette pratique est encore d'actualité, peut-être même plus puissante à l'heure d'une communication aussi rapide et claire que le permet l'internet. La liste finale est éloquente, les gens sont encore capable de se faire avoir sur une arnaque vieille de plus d'un siècle désormais. Ponzi a eu beaucoup d'enfants illégitimes !

18/12/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Cousin Hugues
Le Cousin Hugues

Hugues est le jeune héritier d'une grande famille riche, ultra blasé par une vie totalement coupée du monde réel et de la plèbe qu'il méprise. Le principe est simple : une planche, un gag, toujours autour de ce jeune cynique évoluant dans un milieu familial décadent. Le dessin en noir et blanc est plutôt réussi et profite de la pleine page pour s'exprimer, avec un certain sens du cadrage et du décalage. C'est sans doute l'aspect le plus intéressant de l'ensemble, même si j'aimerais voir l'auteur sur un registre plus construit pour mieux juger de son potentiel. L'humour se veut provocateur, caustique, parfois volontairement malsain. Quelques gags font mouche sans pour autant faire vraiment rire, et cela reste très ponctuel. Dans les faits, les situations m'ont souvent paru gratuites et répétitives. Une fois l'album refermé, il ne m'en reste pas grand-chose : ni gag marquant, ni idée vraiment mémorable. Cet humour très noir et pince sans rire aurait pu me séduire, mais ni le fond, trop répétitif, ni la forme n'ont suffi à m'embarquer.

18/12/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Toajêne
Toajêne

Cette BD part d'une idée de départ originale et gentiment burlesque, celle d'un micro héros, sorte de fils de la jungle au pays des microbes, passionné par l'arithmétique et par la vision du Tarzan de Johnny Weissmuller qu'il a vu par hasard. Cela m'a fait penser à certains albums de Winshluss ou Krassinsky qui nous placent dans une situation fantasque avec sa propre logique. Et je comprends le charme que certains peuvent y trouver. Mais ce délire absurde et burlesque ne m'a jamais vraiment embarqué. Le scenario m'a paru s'étirer et perdre de son impact, avec des personnages finalement peu enthousiasmants (notamment le scientifique qui parait sympathique au départ avant de se révéler borné et idiot). Quelques idées font sourire, sans jamais suffire à maintenir mon intérêt. Le dessin en noir et blanc de Panaccione est cohérent avec l'ambiance rétro, mais ce trait volontairement brut, parfois proche du gribouillage, m'a moins convaincu que dans ses autres albums, que j'apprécie pourtant beaucoup. Au final, je reconnais l'originalité et la singularité de l'ensemble, mais je suis resté sur le bord du chemin. Une curiosité qui parlera à certains, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu, juste un peu diverti. Note : 2,5/5

18/12/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Nuit retrouvée
La Nuit retrouvée

Une mère divorcée, sans histoire apparente, passe une soirée avec ses grands enfants et, presque sans l'avoir prémédité, leur révèle un épisode de sa vie où elle est sortie, pour un court instant, de son existence bien ordonnée. Sur la forme, c'est une histoire sympathique. Le dessin m'a rappelé le style de certains blogs BD (je me rends compte après avoir écrit ça que je n'avais pas réalisé que c'était Pénélope Bagieu au dessin, je pensais à tort que c'était Lola Lafon car le style est légèrement différent des planches habituelles de Pénélope), avec un travail très agréable sur les couleurs chaudes et un vrai soin apporté aux décors, notamment dès la première page qui pose efficacement l'ambiance et le lieu. Les dialogues entre les quelques protagonistes sont justes et naturels, installant rapidement les caractères de chacun. Tout concourt à rapprocher le lecteur de cette petite réunion familiale et à susciter l'intérêt pour ce qu'elle va révéler. Ma curiosité a d'ailleurs été rapidement éveillée à l'idée de comprendre ce que la mère souhaitait confier. Elle le fait avec beaucoup de naturel, dévoilant les choses progressivement. On sent son malaise à se livrer ainsi à sa fille. On s'amuse aussi de la manière dont elle arrange parfois la réalité pour dissimuler certains détails, tandis que nous, lecteurs, sommes témoins de ce qui s'est réellement passé. Tout est fait avec justesse et sincérité. Mais en contrepartie, le récit souffre d'une grande lenteur. On se retrouve avec un album de plus de 200 pages qui, au final, raconte peu de choses. Et ce qui est raconté ne m'a pas touché, simplement vaguement intéressé. L'ensemble est à la fois légèrement édifiant et assez plat, ou du moins dépourvu d'une véritable envergure narrative. L'intrigue manque de développement et m'a laissé sur une impression d'indifférence, presque de perplexité, avec ce sentiment de "tout ça pour ça". Aussi naturels et compréhensibles que soient les sentiments et les comportements de la narratrice, la mayonnaise ne prend jamais et le soufflé reste désespérément plat. Bref, j'ai trouvé cet album pas mal, mais pas enthousiasmant. Note : 2,5/5

18/12/2025 (modifier)