Je crois qu'il n'y a plus grand chose a dire sur cette BD culte que nous concocte Franquin. Si vous n'avez pas la série dans votre BDtheque c'est que vous etes un faux collectionneur. Mais attention cependant, les nouveaux albums sont moins bien que les anciens.
Quand ma cousine ma preté son integrale je l'ai lu en moins de 2 jours. La quete est si captivante qu'on pourrait passer toute une nuit a lire Lanfeust : il est vrai que l'histoire perd un peu de son energie entre le 5 et 6 eme album mais sinon impeccable !
Le dessin est assez chargé mais il est on y prend vite gout.
La grande particularité de cette BD c'est qu'il y a vraiment beaucoup de details tres sympas. Pour moi cette BD est vraiment une des meilleurs du genre. Surtout, pour ceux qui ne connaisse pas cette BD profitez de l'offre de Soleil ! J'ai pu avoir Trolls de Troy et Lanfeust pour 100€ !Allez, vous pouvez acheter cette BD vous ne le regretterer pas
16/20 parce que Lucky Luke a des albums inégaux ( surtout les derniers qui sont catastrophique ). Moi, personnelement, je ne vous conseille pas d'acheter la série entiere mais au moins quleques albums.
Bref, c'est quand meme franchement bien.
C’est d’la bombe, Baby !! (désolé je m'emporte un peu)
Une excellente BD que voilà, de Cecil (principal auteur de la série, à la fois scénariste et dessinateur) et de Corbeyran (que l’on ne présente plus), qui est assurément l’un de mes gros, gros coup de cœur. Leur cohésion est, sans conteste, parfaite et permet d’immerger complètement le lecteur dans ce monde loufoque et imaginaire mais néanmoins très bien conçu. Je vous le dis on tient ici une future série culte (du moins je l’espère).
Cecil, aidé de Corbeyran, pose dans ce premier album les bases d’un monde plus ou moins étrange, dans un univers difficile à dater. Ainsi l’architecture mélange à la fois un style très 1900, un monde archaïque, où l’on ressent, cependant, une certaine modernité par un urbanisme qui, malgré cette apparence ancienne, rappelle, dans sa forme et sa structure, en de nombreux points l’art nouveau (je m’y connaît un peu, vu que je suis de Nancy (qui est connu pour « L’école de Nancy ») de plus l’auteur l’a dit :) ). Un monde tel qu’on a pu le voir chez Jules Verne, avec ce mélange ancien/récent, ou encore chez Peeters et Schuiten avec leur série « Les cités obscures ». De ce fait on constate dans cette ville (inspirée de Bordeaux à ce qu’il parait) un métro « aérien » dominant l’ensemble de la ville, un pavillon ascensionnel, beaucoup de bâtiments possédant de grandes verreries (typique de l’Art nouveau, justement) et l’on retrouve cette « modernité » jusque chez les personnages, équipés de multiples gadgets ou autres babioles.
On arrive au moment fatidique… le thème. Il est vrai que le sujet des « snuff movies » peut gêner, voir bloquer certains lecteurs (ce que je comprends dans le fond) cependant il est exploité et développer très discrètement dans la BD et on en parle plus qu’on ne le voit (heureusement). On a donc un scénario (non sans rappeler « 8mm » pour ceux qui l’auraient vu) bien ficelé qui peut paraître, à certains moments, quelque peu simpliste. Les auteurs présentent au lecteur deux personnages des plus attachants et, au passé et à la psychologie assez fouillés. On nous dévoile Eustache, grand et frêle, à l’enfance difficile dont on découvre le passé par petites étapes et Mouche, nain au visage de boxeur, assez mystérieux. Mais ces êtres que tout oppose (physiquement et moralement), à l’exception de leurs sentiments mutuels, éprouvent le même « mal-être ». Au-delà des principaux protagonistes de l’histoire on retrouve une multitude de personnages secondaires qui méritent notre attention (le baron, Zibeline, monocle…) de part leur importance dans l’histoire, bien sur, mais aussi de part leur psychologie encore une fois bien travaillée par les auteurs, même si je vous l’accorde certains sont quelque peu caricaturaux. L’intrigue est menée sans faux rythmes, alternant action et réflexion, pour notre plus grand plaisir.
Les dessins, quant à eux, collent parfaitement à l’ambiance noire et pesante (par moment) de l’histoire, ils sont accompagnés par des couleurs chaudes et élégantes, et le tout est enluminé par des prises de vues impressionnantes. Le graphisme donne à la fois une sensation de crédibilité, de concret par les bâtiments et les objets, et à la fois une impression de fictif, d’irréel de part la représentation des personnages (assez caricaturaux, sauf peut-être Zibeline). Les planches sont toutes très soignées et très fouillées (grâce au trait fin de Cecil) et elles desservent magnifiquement l’univers malsain de certaines séquences de la BD.
Un très bel ouvrage donc, fidèle à la qualité des séries des Humanos, qui n’est cependant pas à mettre entre les mains des plus jeunes.
NOTE : (vu sur un site Internet) Lorsqu’on enlève « AV » de « Maverdave » (expression qui revient plusieurs fois chez Eustache) on obtient une expression beaucoup plus répandu. (Ok, ça n’a pas grand intérêt) :)
Je suis étonné que personne n'ait jamais pensé à poster ce grand classique!
Ce modèle de genre reste, encore aujourd'hui, d'une très grande poésie. Les gags de Snoopy ne font pas que nous faire rire, ils nous attendrissent. Le dessin minimaliste fait mouche, Schulz exprime tant de chose avec si peu de traits qu'il met à jour une des forces de la bande dessinée : son minimalisme.
Le premier album de Snoopy que l'on lit n'est jamais une révélation. On trouve ça sympa, sans plus. Et puis en arrivent d'autres et chemin faisant on se rends compte à quel point ce petit univers, souvent limité à une seule niche, est attachant. Il y a dans Snoopy quelque chose d'inaltérable, au fil des années, on en relit pour se rassurer, pour se convaincre que le monde va bien, que rien ne change, que rien n'empire...
Une bouffée de douceur dans ce monde de c****.
Un classique inévitable dont découlent tous les autres : Calvin et Hobbes, Garfield...
Un petit album délicieux et pas cher (35 ff), au charme très cartoon. C'est drôle et triste et cela traite sur un mode très léger de la désillusion et du mal-être. Des albums comme ceux-là, j'en redemande...
J'en veux encore !!!
Je veux plein de BDs comme ça ! Des kilos, des tas, des palettes entieres !!!
Cet album est une petite merveille. Une merveille de finesse, une merveille de poesie, une merveille d'optimisme. C'est tres agreable, tres reposant, comme un petit nuage.
Pourtant, en lisant les résumés un peu partout, je m'attendais à un petit drame psychologique. Ce gars deprime, bois, est completement perdu, à la derive... et pourtant, tout va bien, quelque part :)
Le dessin est lui aussi tres bon, tres different de ce que l'on connait, et pourtant il passe tres bien, sans se faire remarquer. Lui aussi tout en finesse.
apres bouffe doublons, les 2 auteurs nous emmennent du coté de la lutte des noirs et des indiens aux etats unis à une epoque que nous connaissons mal, voir meme pas du tout, avant la guerre de cessession (1861 - 1865).
le contexte est vierge, ce qui nous offre un bon coté decouverte qui manque souvent aux BDs. On s'interesse encore plus aux heros grace à cette meconnaissance historique, et on ne recherche pas l'anachronisme ou la petite erreur.
l'histoire est de toute maniere tres bonne. Ce premier tome place tres bien les protagonistes, sans pour autant allourdir l'avancement de l'histoire. La fin de ce tome nous garantie pourtant bien de surprise pour la suite.
le dessin est vraiment beau, meme si parfois trop chargé. Les couleurs elles aussi sont une reussite.
Le 11/09/02
Alors je reviens complètement sur ma critique. (en effet j'avais fais une 1ère critique qui était peu élogieuse !)
Après relecture du tome 1, je me suis senti très intéressé, vite la suite, hop tome 2 très bien, les dessins toujours aussi bien, le tome 3 bien aussi, (mais je lui trouvais quoi à cette série moi ??? elle est vachement bien!) le tome 4 bien intéressant, toujours autant d'action, de suspense, oui ben c'est vrai que ça ressemble un peu à un film d'action! Mais bon il y a en plus un scénario !
Monumental. C'est sans doute le terme que je choisirais s'il n'en fallait qu'un pour désigner "From Hell". Monumental par sa taille, tout d'abord : plus de 500 planches, complétées par des annexes passionnantes rédigées par Moore himself qui permettent de mesurer l'ampleur de son travail de documentation et qui constituent un fabuleux guide pour comprendre ce qu'est le travail de scénariste. Travail monumental de recherche, donc, peut-être le plus poussé qui ait jamais été accompli pour une BD. Mais surtout et fondamentalement, et je mesure tout à fait les propos qui vont suivre, "From Hell" est un monument de la bande dessinée.
Je sais que le trait d'Eddie Campbell va en rebuter a priori plus d'un. Très noir, d'apparence brouillonne parfois, son dessin est particulier mais il convient parfaitement au White Chapel de 1788, ce quartier misérable au-delà de l'imagination, crasseux, sordide, où les femmes se prostituent pour se payer un lit miteux duquel elles seront chassées au petit matin. Vous aurez le temps (500 planches !) de vous habituer à son style, de toute façon. Et puis rappelez-vous la première fois où vous avez posé les yeux sur "Maus"...
Le scénario d'Alan Moore est d'une qualité absolument exceptionnelle. On le savait très talentueux depuis "Watchmen" ou "V pour vendetta". Avec "From Hell", Moore s'affirme en géant du scénario. Vous serez glacé en découvrant ce qu'il advient d'Annie Crook. Vous serez intrigué par la visite guidée de Londres orchestrée par Gull. Vous serez horrifié en lisant le chapitre qui relate la mort de la dernière victime. Vous refermerez "From Hell" avec la certitude que la BD est un art et que vous venez d'en avoir la preuve irréfutable.
Je vous envie de ne pas l'avoir encore lu. J'aimerais prendre votre place et redécouvrir cette oeuvre, bien que je songe déjà avec déléctation au plaisir de la relecture.
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Gaston Lagaffe
Je crois qu'il n'y a plus grand chose a dire sur cette BD culte que nous concocte Franquin. Si vous n'avez pas la série dans votre BDtheque c'est que vous etes un faux collectionneur. Mais attention cependant, les nouveaux albums sont moins bien que les anciens.
Lanfeust de Troy
Quand ma cousine ma preté son integrale je l'ai lu en moins de 2 jours. La quete est si captivante qu'on pourrait passer toute une nuit a lire Lanfeust : il est vrai que l'histoire perd un peu de son energie entre le 5 et 6 eme album mais sinon impeccable ! Le dessin est assez chargé mais il est on y prend vite gout. La grande particularité de cette BD c'est qu'il y a vraiment beaucoup de details tres sympas. Pour moi cette BD est vraiment une des meilleurs du genre. Surtout, pour ceux qui ne connaisse pas cette BD profitez de l'offre de Soleil ! J'ai pu avoir Trolls de Troy et Lanfeust pour 100€ !Allez, vous pouvez acheter cette BD vous ne le regretterer pas
Lucky Luke
16/20 parce que Lucky Luke a des albums inégaux ( surtout les derniers qui sont catastrophique ). Moi, personnelement, je ne vous conseille pas d'acheter la série entiere mais au moins quleques albums. Bref, c'est quand meme franchement bien.
Le Réseau Bombyce
C’est d’la bombe, Baby !! (désolé je m'emporte un peu) Une excellente BD que voilà, de Cecil (principal auteur de la série, à la fois scénariste et dessinateur) et de Corbeyran (que l’on ne présente plus), qui est assurément l’un de mes gros, gros coup de cœur. Leur cohésion est, sans conteste, parfaite et permet d’immerger complètement le lecteur dans ce monde loufoque et imaginaire mais néanmoins très bien conçu. Je vous le dis on tient ici une future série culte (du moins je l’espère). Cecil, aidé de Corbeyran, pose dans ce premier album les bases d’un monde plus ou moins étrange, dans un univers difficile à dater. Ainsi l’architecture mélange à la fois un style très 1900, un monde archaïque, où l’on ressent, cependant, une certaine modernité par un urbanisme qui, malgré cette apparence ancienne, rappelle, dans sa forme et sa structure, en de nombreux points l’art nouveau (je m’y connaît un peu, vu que je suis de Nancy (qui est connu pour « L’école de Nancy ») de plus l’auteur l’a dit :) ). Un monde tel qu’on a pu le voir chez Jules Verne, avec ce mélange ancien/récent, ou encore chez Peeters et Schuiten avec leur série « Les cités obscures ». De ce fait on constate dans cette ville (inspirée de Bordeaux à ce qu’il parait) un métro « aérien » dominant l’ensemble de la ville, un pavillon ascensionnel, beaucoup de bâtiments possédant de grandes verreries (typique de l’Art nouveau, justement) et l’on retrouve cette « modernité » jusque chez les personnages, équipés de multiples gadgets ou autres babioles. On arrive au moment fatidique… le thème. Il est vrai que le sujet des « snuff movies » peut gêner, voir bloquer certains lecteurs (ce que je comprends dans le fond) cependant il est exploité et développer très discrètement dans la BD et on en parle plus qu’on ne le voit (heureusement). On a donc un scénario (non sans rappeler « 8mm » pour ceux qui l’auraient vu) bien ficelé qui peut paraître, à certains moments, quelque peu simpliste. Les auteurs présentent au lecteur deux personnages des plus attachants et, au passé et à la psychologie assez fouillés. On nous dévoile Eustache, grand et frêle, à l’enfance difficile dont on découvre le passé par petites étapes et Mouche, nain au visage de boxeur, assez mystérieux. Mais ces êtres que tout oppose (physiquement et moralement), à l’exception de leurs sentiments mutuels, éprouvent le même « mal-être ». Au-delà des principaux protagonistes de l’histoire on retrouve une multitude de personnages secondaires qui méritent notre attention (le baron, Zibeline, monocle…) de part leur importance dans l’histoire, bien sur, mais aussi de part leur psychologie encore une fois bien travaillée par les auteurs, même si je vous l’accorde certains sont quelque peu caricaturaux. L’intrigue est menée sans faux rythmes, alternant action et réflexion, pour notre plus grand plaisir. Les dessins, quant à eux, collent parfaitement à l’ambiance noire et pesante (par moment) de l’histoire, ils sont accompagnés par des couleurs chaudes et élégantes, et le tout est enluminé par des prises de vues impressionnantes. Le graphisme donne à la fois une sensation de crédibilité, de concret par les bâtiments et les objets, et à la fois une impression de fictif, d’irréel de part la représentation des personnages (assez caricaturaux, sauf peut-être Zibeline). Les planches sont toutes très soignées et très fouillées (grâce au trait fin de Cecil) et elles desservent magnifiquement l’univers malsain de certaines séquences de la BD. Un très bel ouvrage donc, fidèle à la qualité des séries des Humanos, qui n’est cependant pas à mettre entre les mains des plus jeunes. NOTE : (vu sur un site Internet) Lorsqu’on enlève « AV » de « Maverdave » (expression qui revient plusieurs fois chez Eustache) on obtient une expression beaucoup plus répandu. (Ok, ça n’a pas grand intérêt) :)
Snoopy
Je suis étonné que personne n'ait jamais pensé à poster ce grand classique! Ce modèle de genre reste, encore aujourd'hui, d'une très grande poésie. Les gags de Snoopy ne font pas que nous faire rire, ils nous attendrissent. Le dessin minimaliste fait mouche, Schulz exprime tant de chose avec si peu de traits qu'il met à jour une des forces de la bande dessinée : son minimalisme. Le premier album de Snoopy que l'on lit n'est jamais une révélation. On trouve ça sympa, sans plus. Et puis en arrivent d'autres et chemin faisant on se rends compte à quel point ce petit univers, souvent limité à une seule niche, est attachant. Il y a dans Snoopy quelque chose d'inaltérable, au fil des années, on en relit pour se rassurer, pour se convaincre que le monde va bien, que rien ne change, que rien n'empire... Une bouffée de douceur dans ce monde de c****. Un classique inévitable dont découlent tous les autres : Calvin et Hobbes, Garfield...
Lone Racer
Un petit album délicieux et pas cher (35 ff), au charme très cartoon. C'est drôle et triste et cela traite sur un mode très léger de la désillusion et du mal-être. Des albums comme ceux-là, j'en redemande...
Quelques Mois à l'Amélie
J'en veux encore !!! Je veux plein de BDs comme ça ! Des kilos, des tas, des palettes entieres !!! Cet album est une petite merveille. Une merveille de finesse, une merveille de poesie, une merveille d'optimisme. C'est tres agreable, tres reposant, comme un petit nuage. Pourtant, en lisant les résumés un peu partout, je m'attendais à un petit drame psychologique. Ce gars deprime, bois, est completement perdu, à la derive... et pourtant, tout va bien, quelque part :) Le dessin est lui aussi tres bon, tres different de ce que l'on connait, et pourtant il passe tres bien, sans se faire remarquer. Lui aussi tout en finesse.
Séminole
apres bouffe doublons, les 2 auteurs nous emmennent du coté de la lutte des noirs et des indiens aux etats unis à une epoque que nous connaissons mal, voir meme pas du tout, avant la guerre de cessession (1861 - 1865). le contexte est vierge, ce qui nous offre un bon coté decouverte qui manque souvent aux BDs. On s'interesse encore plus aux heros grace à cette meconnaissance historique, et on ne recherche pas l'anachronisme ou la petite erreur. l'histoire est de toute maniere tres bonne. Ce premier tome place tres bien les protagonistes, sans pour autant allourdir l'avancement de l'histoire. La fin de ce tome nous garantie pourtant bien de surprise pour la suite. le dessin est vraiment beau, meme si parfois trop chargé. Les couleurs elles aussi sont une reussite.
Travis
Le 11/09/02 Alors je reviens complètement sur ma critique. (en effet j'avais fais une 1ère critique qui était peu élogieuse !) Après relecture du tome 1, je me suis senti très intéressé, vite la suite, hop tome 2 très bien, les dessins toujours aussi bien, le tome 3 bien aussi, (mais je lui trouvais quoi à cette série moi ??? elle est vachement bien!) le tome 4 bien intéressant, toujours autant d'action, de suspense, oui ben c'est vrai que ça ressemble un peu à un film d'action! Mais bon il y a en plus un scénario !
From Hell
Monumental. C'est sans doute le terme que je choisirais s'il n'en fallait qu'un pour désigner "From Hell". Monumental par sa taille, tout d'abord : plus de 500 planches, complétées par des annexes passionnantes rédigées par Moore himself qui permettent de mesurer l'ampleur de son travail de documentation et qui constituent un fabuleux guide pour comprendre ce qu'est le travail de scénariste. Travail monumental de recherche, donc, peut-être le plus poussé qui ait jamais été accompli pour une BD. Mais surtout et fondamentalement, et je mesure tout à fait les propos qui vont suivre, "From Hell" est un monument de la bande dessinée. Je sais que le trait d'Eddie Campbell va en rebuter a priori plus d'un. Très noir, d'apparence brouillonne parfois, son dessin est particulier mais il convient parfaitement au White Chapel de 1788, ce quartier misérable au-delà de l'imagination, crasseux, sordide, où les femmes se prostituent pour se payer un lit miteux duquel elles seront chassées au petit matin. Vous aurez le temps (500 planches !) de vous habituer à son style, de toute façon. Et puis rappelez-vous la première fois où vous avez posé les yeux sur "Maus"... Le scénario d'Alan Moore est d'une qualité absolument exceptionnelle. On le savait très talentueux depuis "Watchmen" ou "V pour vendetta". Avec "From Hell", Moore s'affirme en géant du scénario. Vous serez glacé en découvrant ce qu'il advient d'Annie Crook. Vous serez intrigué par la visite guidée de Londres orchestrée par Gull. Vous serez horrifié en lisant le chapitre qui relate la mort de la dernière victime. Vous refermerez "From Hell" avec la certitude que la BD est un art et que vous venez d'en avoir la preuve irréfutable. Je vous envie de ne pas l'avoir encore lu. J'aimerais prendre votre place et redécouvrir cette oeuvre, bien que je songe déjà avec déléctation au plaisir de la relecture.