Les mains sont importantes chez quiconque veut créer, façonner, donner vie à ses idées. La bible ne nous apprend t-elle pas que ce sont les mains de Dieux qui ont données naissance à notre monde ? N’est-ce pas en posant ses mains sur un homme aveugle que le Christ lui a rendu la vue ? N’est-ce pas avec ses mains que le Dr Frankenstein créa sa bête ? Et n’est-ce pas également avec ses mains que le Dr Moreau réalisa les pires horreurs que la génétique ait jamais connues ? Si l’on observe correctement la phrase ci-dessus, on se rend compte que la création peut aussi détruire, on tue avec nos mains. Par métaphore on peut dire qu’elles sont le reflet de la folie des hommes, ceux qui créent et qui détruisent. Dans le récit de Michele Petrucci, « Keires », les mains nous terrifient, celui qui n’en est plus maître devient dangereux et on se rend compte des multiples possibilités que les mains nous offrent.
L’auteur nous entraîne donc dans un récit ombrageux, sombre et inquiétant ou à chaque instant le lecteur devra rester attentif. Car en effet, le récit est complexe, Petrucci utilise un dessin captivant au trait ambigu et qui suscite un certain intérêt. Puis, n’est-ce pas dans ce graphisme que se trouve la réponse à nos questions ? Les différents personnages de cet album même s’ils sont édifiants restent cependant très mystérieux, là encore, ces dessins qui nous entraînent vers l’incertain ne nous permettent pas de les juger correctement. A notre tour alors d’observer et d’analyser pour mieux cerner les protagonistes et tenter de trouver le coupable. Dors et déjà, bonne chance.
Bref, avec « Keires » on retrouve un Michele Petrucci toujours aussi séduisant et subtile comme il nous l’avait prouvé avec « Sels d’argent ». On peut maintenant dire que cet artiste italien s’inscrit dans le panthéon des grands noms de la BD d’auteur.
"J'aime laisser parler les silences" C'est ce que Chabouté a pu me dire lors d'une interview. Et comme il a raison l'ami Chabouté, il ressort de ces silences un onirisme, une sensation indéfinissable. C'est beau, c'est du grand art, c'est du Chabouté de très grand crû
Les 3 premiers tomes de la série constituent, en fait, un cycle complet. L’histoire, assez futuriste, se passe dans une giga-mégalopole gouvernée par 3 tyrans plus sadiques les uns que les autres. On se plonge assez rapidement dans cette aventure où un « honnête » habitant de la citée va être hissé, bien malgré lui, au rang de Héros. Le scénario de « Léturgie père » est bien construit et les dessins de « Léturgie fils » sont splendides ! Bien que j’apprécie un grand nombre de styles (allant du trait « hyper-réaliste » à celui « hyper-humouristique »), je reste un inconditionnel de la première heure des crayonnés de Léturgie fils. Cette appréciation du style de Simon ne respire donc pas l’objectivité, j’en suis conscient.
Le 4e tome propulse la série dans un autre univers à une époque plus avancée…cela aurait promis si le 5e opus avait suivi. Ce n'est pas le cas.
Mieux vaut se focaliser sur les trois premiers tomes, le 4eme est superflu.
j'ai connu largo a partir du 12 eme tome tout a fait par hasard et j'ai accroché surement parce que je ne pouvait pas encore en etre lassé. bref j'ai achete presque toute la serie et il ne me manque que les 3 4 5 6 eme volume. si j'en croix l'opinion generale je vais surement aimer. en fait le recul m'a fait prendre conscience que largo est en tout point d'une qualité discutable. premierement des scenarios alambiqués et denués de toute vraisemblance a part pour le premier et le deuxieme. un heros auquel j'ai vraiment du mal a m'attacher car sans psychologie et inspiré du stereotype de l'homme parfait (est il utile de le preciser?)
dessins d'une grande qualité graphique mais malheureusement un peu figé (en accord avec les sentiments rencontrés dans les bd tout bien reflechi: inexistants a part dans le premier volume ou son oncle et sa tante se font tuer et il verse une larme ... je crois)
marlgré tous ses points depreciatifs j'accroche et.......voila
jusqu'a present je ne connais que le journal de maximilien et j'ai vraiment aimé en grande partie a cause des dessins (sans commentaire) qui donnent a l'oeuvre toute sa beauté. j'ai pas pu encore epourvé le scenario mais il me semble d'assez bonne qualité. je pense que si cette bd reste un classique du genre vampiresque et ne le renove pas c tout a son honneur, elle ne fait que le manifier et le perpetuer. bref c'est LA bd qui je pense va me faire decouvrir swolfs .eh oui c encore frais: j'ai decouvert ca hier lors d'un festival. j'ai eu l'honneur de voir swolfs mais c'etait trop dur pour les dedicaces (trop demandé)
Je suis très étonné de la réaction que provoque Tonnerre Rampant. Effectivement, meme si je ne classerais pas cette BD parmi les BD culte elle n'en reste pas moi de superbe facture.
Et justement, moi qui ne suis pas un fervent admirateur des editions Soleil, je trouve qu'un effort à été fourni pour cette nouvelle collection qui s'éloigne de ce qui se fait habituellement par cet éditeur.
Revenons en à Tonnerre Rampant proprement dit.
Tout d'abord le dessin qui se fait conspué sur la place publique. Messieurs, Liberge à également écrit et dessiné le Dernier Marduk. Et si vous ouvrez cette BD, vous verrez qu'il s'agit du meme genre de dessin que pour Tonnerre Rampant ! Liberge à donc plus d'une corde à son arc.
Personnellement j'aime bcp ce genre de dessin, meme si g une réticence pour les visages. Et que dire des couleurs. Elles sont sombres mais colle parfaitement à l'ambiance.
L'histoire : Certes, elle n'est pas d'une grande originalité, mais elle d'une facture plus que convenable.
Disons que j'ai aimé cette BD pour sa globalité. Sa présentation, son ambiance, son dessin qui colle parfaitement au scénario.
Ce n'est peut-être pas aussi drôle que Bill Baroud mais, dans le genre "BD d'humour pour enfants", je trouve ça très réussi (je ne devrais pas encore re-taper sur la gueule de "Titeuf", mais entre le mongolien à banane de Zep et Pedro et sa bande, mon choix est vite fait). Les chutes des gags ne sont pas toutes à se tordre de rire, mais les situations sont drôles, et les dialogues assez géniaux dans leur genre, comme d'habitude avec Larcenet de toutes façons. Si vous avez un môme, il faut lui acheter ça !
A défaut d'être foncièrement nouveau, ce personnage de tueur froid, cynique, désabusé et misanthrope bénéficie d'un texte de qualité ; ses monologues intérieurs, qui constituent l'essentiel des textes de cette série, sont pour beaucoup dans son charme. A part ça, le dessin est très sympa et l'intrigue a l'air solide (je n'ai lu que les deux premiers tomes, j'espère que ça ne va pas partir dans des complications inutiles et des rebondissements minables à la "XIII" pour allonger la durée de vie de la série afin d'exploiter son potentiel commercial) ; j'ai hâte de lire la suite.
Ce mélange de dessin traditionnel et d'informatique est de toute beauté. J'ai eu la chance d'en discuter avec Eric Liberge et réaliser ce travail n'est pas chose facile. Bref en plus d'être totalement envoûtant, cet album est sublime.
Album sorti en septembre 2000 et passé sous silence. L'histoire est prévue en 2 tomes. Ayant rencontré Eric Liberge il y a quelques mois, il m'avait confirmé la sortie du tome 2, mais je ne sais plus quand. La recherche graphique sur ce tome, comme sur tout ce qu'Eric Liberge produit, est très poussée, ce qui peut expliquer que certains n'aimeront pas cet album à lire plusieurs fois . A suivre absolument!
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Keires
Les mains sont importantes chez quiconque veut créer, façonner, donner vie à ses idées. La bible ne nous apprend t-elle pas que ce sont les mains de Dieux qui ont données naissance à notre monde ? N’est-ce pas en posant ses mains sur un homme aveugle que le Christ lui a rendu la vue ? N’est-ce pas avec ses mains que le Dr Frankenstein créa sa bête ? Et n’est-ce pas également avec ses mains que le Dr Moreau réalisa les pires horreurs que la génétique ait jamais connues ? Si l’on observe correctement la phrase ci-dessus, on se rend compte que la création peut aussi détruire, on tue avec nos mains. Par métaphore on peut dire qu’elles sont le reflet de la folie des hommes, ceux qui créent et qui détruisent. Dans le récit de Michele Petrucci, « Keires », les mains nous terrifient, celui qui n’en est plus maître devient dangereux et on se rend compte des multiples possibilités que les mains nous offrent. L’auteur nous entraîne donc dans un récit ombrageux, sombre et inquiétant ou à chaque instant le lecteur devra rester attentif. Car en effet, le récit est complexe, Petrucci utilise un dessin captivant au trait ambigu et qui suscite un certain intérêt. Puis, n’est-ce pas dans ce graphisme que se trouve la réponse à nos questions ? Les différents personnages de cet album même s’ils sont édifiants restent cependant très mystérieux, là encore, ces dessins qui nous entraînent vers l’incertain ne nous permettent pas de les juger correctement. A notre tour alors d’observer et d’analyser pour mieux cerner les protagonistes et tenter de trouver le coupable. Dors et déjà, bonne chance. Bref, avec « Keires » on retrouve un Michele Petrucci toujours aussi séduisant et subtile comme il nous l’avait prouvé avec « Sels d’argent ». On peut maintenant dire que cet artiste italien s’inscrit dans le panthéon des grands noms de la BD d’auteur.
La Bête
"J'aime laisser parler les silences" C'est ce que Chabouté a pu me dire lors d'une interview. Et comme il a raison l'ami Chabouté, il ressort de ces silences un onirisme, une sensation indéfinissable. C'est beau, c'est du grand art, c'est du Chabouté de très grand crû
Polstar
Les 3 premiers tomes de la série constituent, en fait, un cycle complet. L’histoire, assez futuriste, se passe dans une giga-mégalopole gouvernée par 3 tyrans plus sadiques les uns que les autres. On se plonge assez rapidement dans cette aventure où un « honnête » habitant de la citée va être hissé, bien malgré lui, au rang de Héros. Le scénario de « Léturgie père » est bien construit et les dessins de « Léturgie fils » sont splendides ! Bien que j’apprécie un grand nombre de styles (allant du trait « hyper-réaliste » à celui « hyper-humouristique »), je reste un inconditionnel de la première heure des crayonnés de Léturgie fils. Cette appréciation du style de Simon ne respire donc pas l’objectivité, j’en suis conscient. Le 4e tome propulse la série dans un autre univers à une époque plus avancée…cela aurait promis si le 5e opus avait suivi. Ce n'est pas le cas. Mieux vaut se focaliser sur les trois premiers tomes, le 4eme est superflu.
Largo Winch
j'ai connu largo a partir du 12 eme tome tout a fait par hasard et j'ai accroché surement parce que je ne pouvait pas encore en etre lassé. bref j'ai achete presque toute la serie et il ne me manque que les 3 4 5 6 eme volume. si j'en croix l'opinion generale je vais surement aimer. en fait le recul m'a fait prendre conscience que largo est en tout point d'une qualité discutable. premierement des scenarios alambiqués et denués de toute vraisemblance a part pour le premier et le deuxieme. un heros auquel j'ai vraiment du mal a m'attacher car sans psychologie et inspiré du stereotype de l'homme parfait (est il utile de le preciser?) dessins d'une grande qualité graphique mais malheureusement un peu figé (en accord avec les sentiments rencontrés dans les bd tout bien reflechi: inexistants a part dans le premier volume ou son oncle et sa tante se font tuer et il verse une larme ... je crois) marlgré tous ses points depreciatifs j'accroche et.......voila
Le Prince de la Nuit
jusqu'a present je ne connais que le journal de maximilien et j'ai vraiment aimé en grande partie a cause des dessins (sans commentaire) qui donnent a l'oeuvre toute sa beauté. j'ai pas pu encore epourvé le scenario mais il me semble d'assez bonne qualité. je pense que si cette bd reste un classique du genre vampiresque et ne le renove pas c tout a son honneur, elle ne fait que le manifier et le perpetuer. bref c'est LA bd qui je pense va me faire decouvrir swolfs .eh oui c encore frais: j'ai decouvert ca hier lors d'un festival. j'ai eu l'honneur de voir swolfs mais c'etait trop dur pour les dedicaces (trop demandé)
Tonnerre Rampant
Je suis très étonné de la réaction que provoque Tonnerre Rampant. Effectivement, meme si je ne classerais pas cette BD parmi les BD culte elle n'en reste pas moi de superbe facture. Et justement, moi qui ne suis pas un fervent admirateur des editions Soleil, je trouve qu'un effort à été fourni pour cette nouvelle collection qui s'éloigne de ce qui se fait habituellement par cet éditeur. Revenons en à Tonnerre Rampant proprement dit. Tout d'abord le dessin qui se fait conspué sur la place publique. Messieurs, Liberge à également écrit et dessiné le Dernier Marduk. Et si vous ouvrez cette BD, vous verrez qu'il s'agit du meme genre de dessin que pour Tonnerre Rampant ! Liberge à donc plus d'une corde à son arc. Personnellement j'aime bcp ce genre de dessin, meme si g une réticence pour les visages. Et que dire des couleurs. Elles sont sombres mais colle parfaitement à l'ambiance. L'histoire : Certes, elle n'est pas d'une grande originalité, mais elle d'une facture plus que convenable. Disons que j'ai aimé cette BD pour sa globalité. Sa présentation, son ambiance, son dessin qui colle parfaitement au scénario.
Pedro le Coati
Ce n'est peut-être pas aussi drôle que Bill Baroud mais, dans le genre "BD d'humour pour enfants", je trouve ça très réussi (je ne devrais pas encore re-taper sur la gueule de "Titeuf", mais entre le mongolien à banane de Zep et Pedro et sa bande, mon choix est vite fait). Les chutes des gags ne sont pas toutes à se tordre de rire, mais les situations sont drôles, et les dialogues assez géniaux dans leur genre, comme d'habitude avec Larcenet de toutes façons. Si vous avez un môme, il faut lui acheter ça !
Le Tueur
A défaut d'être foncièrement nouveau, ce personnage de tueur froid, cynique, désabusé et misanthrope bénéficie d'un texte de qualité ; ses monologues intérieurs, qui constituent l'essentiel des textes de cette série, sont pour beaucoup dans son charme. A part ça, le dessin est très sympa et l'intrigue a l'air solide (je n'ai lu que les deux premiers tomes, j'espère que ça ne va pas partir dans des complications inutiles et des rebondissements minables à la "XIII" pour allonger la durée de vie de la série afin d'exploiter son potentiel commercial) ; j'ai hâte de lire la suite.
Le Dernier Marduk
Ce mélange de dessin traditionnel et d'informatique est de toute beauté. J'ai eu la chance d'en discuter avec Eric Liberge et réaliser ce travail n'est pas chose facile. Bref en plus d'être totalement envoûtant, cet album est sublime.
Le Dernier Marduk
Album sorti en septembre 2000 et passé sous silence. L'histoire est prévue en 2 tomes. Ayant rencontré Eric Liberge il y a quelques mois, il m'avait confirmé la sortie du tome 2, mais je ne sais plus quand. La recherche graphique sur ce tome, comme sur tout ce qu'Eric Liberge produit, est très poussée, ce qui peut expliquer que certains n'aimeront pas cet album à lire plusieurs fois . A suivre absolument!