Petit chef-d'oeuvre de cet humour un peu "cérébral", noir et pince sans-rire dans lequel Trondheim excelle, "Genèses apocalyptiques" est court mais se lit et se relit avec délectation. Pour à peine 6 euros, ce serait dommage de s'en priver.
Aquablue, j'adore...
3 cycles qui font voyager...C'est comme cela que j'aime la BD.
1 premier cycle grandiose.
Un second qui s'émousse un tout petit peu...
Mais qu'un tout petit peu...
Et un 3ème cycle qui repart à fond...
Le dessin m'a choqué au début de la lecture de cette série...
mais au bout de 4 pages...
Bingo!!!! c'est magique...le scénario explose et le dessin est complètement en symbiose avec l'histoire...
Un quatrième cycle ...et vite!!!!
Après Guibert, David B. et Blain, Blutch réussit son passage dans la prestigieuse collection Aire Libre. A l’instar de Dargaud avec sa collection Poisson Pilote, ce gros éditeur qu’est Dupuis a bel et bien décidé de ne pas passer à côté de ces talents nés dans l’édition indépendante. Et on imagine déjà quels pourraient être les suivants : Baudoin ? Sfar ? Frederik Peeters ? Kiloffer ?
Il y a d’abord ce titre étrange : « Vitesse moderne », étrange parce que la vitesse n’est elle pas de toute façon « moderne » ? Mais l’expression est belle, on la croirait sortie d’un poème surréaliste. On y sent d’emblée quelque chose de « caché ».
« Vitesse » et la voiture est pourtant à l’arrêt, la portière ouverte, et nous voyons ces deux jeunes femmes, elles dorment. On ouvre alors l’album, certain d’y trouver une part de leur rêve. Un rêve dans lequel Lola (celle qui porte une robe rouge), accompagnée de Renée (l’autre), qui tient à raconter son histoire, se débat avec le spectre d’un père décadent et celui d’une mère abîmée par la vie. Un rêve à tiroirs qui aborde d’étranges thèmes tels que l’ambiguïté sexuelle et l’inceste, pour aboutir à la découverte de l’être aimé. Je n’en dis pas plus, raconter d’avantage m’obligerait à vous imposer mon interprétation de cette histoire.
Cassidy a vu juste, ce récit m’a plu. J’ai aimé tous les albums de Blutch qui me sont passé dans les mains et celui-ci ne faillit pas à la règle. J’aime son trait, il donne toujours à ses personnages la juste pose, celle qui évoque, plus que tout, une humeur. Ici, grande nouveauté, il passe à la couleur, et c’est assez réussi. Mais ce qui me réjouit par-dessus tout, c’est de retrouver la veine « onirique » de Blutch. Celle qui était à l’œuvre dans « Mademoiselle Sunnymoon » et qu’il avait plus ou moins réfréné depuis.
Esprits cartésiens, adorateurs des récits clairs et précis, passez votre chemin, cet album n’est pas pour vous.
Si vous pensez dur comme fer que : « Ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement et les mots viennent aisément pour le dire » (maxime idiote, « l’indicible » existe), cet album n’est pas fait pour vous non plus.
A ce titre, l’allusion de Cassidy à David Lynch est pertinente. Même si Blutch ne cultive pas l’ambiance « malsaine » qui a fait la marque de fabrique du plus tordu des réalisateurs américains, il y a dans cet album, comme dans les films de Lynch, un goût du mystère et de la quête du sens. Au final, cela forme un étrange labyrinthe dans lequel tout, le moindre détail, est sujet à interprétation et doit l’être, au risque de passer sous le nez du lecteur. Le mythe d’œdipe, cher à Freud, en donnera une clef, mais ce n’est pas, à mon sens, la seule qui soit utile à « ouvrir » ce récit. Je vous rassure, pas besoin d’être psychanalyste pour lire cet album, pas besoin non plus d’avoir une grande accoutumance au surréalisme (même si cela peut aider). Mais il faut néanmoins être prêt à jouer au jeu de l’interprétation et « finir » le récit en lambeaux que Blutch nous offre.
Si je devais rapprocher cet album d’une bande dessinée, je pense ne pas me tromper en citant « La femme du magicien » de Boucq et Charyn, ou encore « Trait de craie » de Prado, le type même d’album dont on sait quand on y entre, mais jamais quand on en ressort… tant la fin ressemble à un commencement.
Le dessin est proche (vraiment proche) du "Le prince des écureuils"...et pour cause...dixit ..celui qui dessine...Mais le scénario est à mon avis un peu moins fort que le titre pré-cité...
Un one shot à posséder absolument, pour le graphisme et pour le scénario...
Brunschwig réussit encore une fois à donner une grande force au scénario au fur et à mesure qu'il avance dans la série. J'ai trouvé le premier tome moche et ennuyeux. Par contre, le deuxième et le troisième tome deviennent, non seulement, passionnants mais ils parviennent à donner un sens à ce qui était long et agaçant au départ.
Le dessin de Cagniat aussi évolut de belle façon. Le cycle se termine de façon solide.
Je suis tombé sur le charme du dessin et du scénario dès la lecture des premiers tomes. Toutefois, il ne faut pas chercher à lire une bd de pure détente -> dans ce cas il y a tant d'autres séries.
Je pense qu'il faut une lecture attentive 2 voir 3 fois de la série avant d'émettre un jugement (car le scénario est plutot complexe).
Bref je trouve que cette série vaut le détour et ce après une deuxième lecture des 6 premiers tomes. Vivement la parution du 7ème tome !
Conseil : lire attentivement les 4 premiers tomes d'une traite et puis les 2 suivants à un autre moment
Comme Pierig, j'ai lu ce truc il y a déjà bien des années ; il y a quelques temps, en me replongeant dans de vieux mags Tintin, j'ai retrouvé cette magie, cette poésie et cette fureur contenue qui font toute l'essence de l'heroic fantasy, ce que je ne savais pas à l'époque.
Les aventures de Hugo et ses amis (j'adore Biscoto !), sont une invitation au voyage et à l'aventure, et le trait de Bédu (qui n'a depuis rien fait d'aussi bon !) se prête incroyablement bien au genre. Dommage qu'il ait arrêté, par manque de succès (immérité), je pense...
Comme beaucoup de monde, je me demande si cette suite était vraiment utile. J'ai d'ailleurs mis 3 en découvrant le premier tome que j'ai trouvé sympa sans plus. C'est sur que ça fait des sous assurés et après tout, personne ne force les gens à l'acheter s'ils trouvent tout cela trop commercial. On a avec Lanfeust de Troy un cycle terminé, libre à n'importe qui de s'arrêter là (c'est pas comme sur XIII où on se fait baiser dans les grandes largeurs).
Et personnellement mon plaisir a progressé au gré des tomes, quoique le quatrième soit un tantinet décevant; le troisième a notamment un côté aventure très séduisant. Les dessins de Tarquin sont toujours très classes même si le scénar d'Arleston est un peu moins prenant et les ficelles parfois un peu grosses (le blocage sur les pouvoirs par exemple). Je retrouve par contre Hébus et la toujours très sexy Cixi avec plaisir. Une BD pop-corn mais je ne boude pas mon plaisir, ça fonctionne plutôt bien.
Le premier tome est hallucinant: une course poursuite hilarante derrière un oeil de verre, dans une pizza, un chat... Les deux autres tomes sont plus classiques mais l'humour noir qui entoure les aventures de ce John Doe est vraiment efficace. Les hommes de main italiens sont plus débiles les uns que les autres. Vraiment drôle.
En feuilletant cet album, on se dit "Tiens, des strips !", et on part pour en lire... Sauf qu'ici, les 100 Strips (de 4 cases) de cet album forment une seule histoire. Je ne sais si la démarche a été de faire des strips qui forment une histoire ou de découper une histoire sous forme de strips, mais le résultat est certainement intéressant ! De par son humour tout d'abord, certes variable (on n'est pas mort de rire tout le temps, et il faut bien dire que 100 strips, c'est un peu long), mais aussi varié (depuis le gore jusqu'aux questions existentielles), et farfelu comme Trondheim sait si bien le faire. De par sa cohérence ensuite, l'histoire entière étant franchement plaisante, en plus d'être loufoque !
Alors bien sûr, l'album est un peu étrange, et il faut éviter de le comparer aux recueils de strips, ou à une histoire plus classique... Mais si on le lit sans faire de comparaisons, sa forme est originale, intéressante, et réussie.
Recommandé à tous les amateurs de Trondheim ! :)
Réponse quelque peu surprenante de notre auteur préféré : "Le scénario du pays des trois sourires, comme ceux de mes autres livres, a été improvisé jusqu'à ses 2 tiers, puis un peu réfléchi. J'ai voulu retrouvé l'esprit de Moins d'un quart de seconde pour vivre où c'était déjà une grande histoire constituée de 100 strips."
(citation garantie sans retouche ni correcteur :) )
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Genèses Apocalyptiques
Petit chef-d'oeuvre de cet humour un peu "cérébral", noir et pince sans-rire dans lequel Trondheim excelle, "Genèses apocalyptiques" est court mais se lit et se relit avec délectation. Pour à peine 6 euros, ce serait dommage de s'en priver.
Aquablue
Aquablue, j'adore... 3 cycles qui font voyager...C'est comme cela que j'aime la BD. 1 premier cycle grandiose. Un second qui s'émousse un tout petit peu... Mais qu'un tout petit peu... Et un 3ème cycle qui repart à fond... Le dessin m'a choqué au début de la lecture de cette série... mais au bout de 4 pages... Bingo!!!! c'est magique...le scénario explose et le dessin est complètement en symbiose avec l'histoire... Un quatrième cycle ...et vite!!!!
Vitesse moderne
Après Guibert, David B. et Blain, Blutch réussit son passage dans la prestigieuse collection Aire Libre. A l’instar de Dargaud avec sa collection Poisson Pilote, ce gros éditeur qu’est Dupuis a bel et bien décidé de ne pas passer à côté de ces talents nés dans l’édition indépendante. Et on imagine déjà quels pourraient être les suivants : Baudoin ? Sfar ? Frederik Peeters ? Kiloffer ? Il y a d’abord ce titre étrange : « Vitesse moderne », étrange parce que la vitesse n’est elle pas de toute façon « moderne » ? Mais l’expression est belle, on la croirait sortie d’un poème surréaliste. On y sent d’emblée quelque chose de « caché ». « Vitesse » et la voiture est pourtant à l’arrêt, la portière ouverte, et nous voyons ces deux jeunes femmes, elles dorment. On ouvre alors l’album, certain d’y trouver une part de leur rêve. Un rêve dans lequel Lola (celle qui porte une robe rouge), accompagnée de Renée (l’autre), qui tient à raconter son histoire, se débat avec le spectre d’un père décadent et celui d’une mère abîmée par la vie. Un rêve à tiroirs qui aborde d’étranges thèmes tels que l’ambiguïté sexuelle et l’inceste, pour aboutir à la découverte de l’être aimé. Je n’en dis pas plus, raconter d’avantage m’obligerait à vous imposer mon interprétation de cette histoire. Cassidy a vu juste, ce récit m’a plu. J’ai aimé tous les albums de Blutch qui me sont passé dans les mains et celui-ci ne faillit pas à la règle. J’aime son trait, il donne toujours à ses personnages la juste pose, celle qui évoque, plus que tout, une humeur. Ici, grande nouveauté, il passe à la couleur, et c’est assez réussi. Mais ce qui me réjouit par-dessus tout, c’est de retrouver la veine « onirique » de Blutch. Celle qui était à l’œuvre dans « Mademoiselle Sunnymoon » et qu’il avait plus ou moins réfréné depuis. Esprits cartésiens, adorateurs des récits clairs et précis, passez votre chemin, cet album n’est pas pour vous. Si vous pensez dur comme fer que : « Ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement et les mots viennent aisément pour le dire » (maxime idiote, « l’indicible » existe), cet album n’est pas fait pour vous non plus. A ce titre, l’allusion de Cassidy à David Lynch est pertinente. Même si Blutch ne cultive pas l’ambiance « malsaine » qui a fait la marque de fabrique du plus tordu des réalisateurs américains, il y a dans cet album, comme dans les films de Lynch, un goût du mystère et de la quête du sens. Au final, cela forme un étrange labyrinthe dans lequel tout, le moindre détail, est sujet à interprétation et doit l’être, au risque de passer sous le nez du lecteur. Le mythe d’œdipe, cher à Freud, en donnera une clef, mais ce n’est pas, à mon sens, la seule qui soit utile à « ouvrir » ce récit. Je vous rassure, pas besoin d’être psychanalyste pour lire cet album, pas besoin non plus d’avoir une grande accoutumance au surréalisme (même si cela peut aider). Mais il faut néanmoins être prêt à jouer au jeu de l’interprétation et « finir » le récit en lambeaux que Blutch nous offre. Si je devais rapprocher cet album d’une bande dessinée, je pense ne pas me tromper en citant « La femme du magicien » de Boucq et Charyn, ou encore « Trait de craie » de Prado, le type même d’album dont on sait quand on y entre, mais jamais quand on en ressort… tant la fin ressemble à un commencement.
Les trois cheveux blancs
Le dessin est proche (vraiment proche) du "Le prince des écureuils"...et pour cause...dixit ..celui qui dessine...Mais le scénario est à mon avis un peu moins fort que le titre pré-cité... Un one shot à posséder absolument, pour le graphisme et pour le scénario...
Vauriens
Brunschwig réussit encore une fois à donner une grande force au scénario au fur et à mesure qu'il avance dans la série. J'ai trouvé le premier tome moche et ennuyeux. Par contre, le deuxième et le troisième tome deviennent, non seulement, passionnants mais ils parviennent à donner un sens à ce qui était long et agaçant au départ. Le dessin de Cagniat aussi évolut de belle façon. Le cycle se termine de façon solide.
Alpha
Je suis tombé sur le charme du dessin et du scénario dès la lecture des premiers tomes. Toutefois, il ne faut pas chercher à lire une bd de pure détente -> dans ce cas il y a tant d'autres séries. Je pense qu'il faut une lecture attentive 2 voir 3 fois de la série avant d'émettre un jugement (car le scénario est plutot complexe). Bref je trouve que cette série vaut le détour et ce après une deuxième lecture des 6 premiers tomes. Vivement la parution du 7ème tome ! Conseil : lire attentivement les 4 premiers tomes d'une traite et puis les 2 suivants à un autre moment
Hugo
Comme Pierig, j'ai lu ce truc il y a déjà bien des années ; il y a quelques temps, en me replongeant dans de vieux mags Tintin, j'ai retrouvé cette magie, cette poésie et cette fureur contenue qui font toute l'essence de l'heroic fantasy, ce que je ne savais pas à l'époque. Les aventures de Hugo et ses amis (j'adore Biscoto !), sont une invitation au voyage et à l'aventure, et le trait de Bédu (qui n'a depuis rien fait d'aussi bon !) se prête incroyablement bien au genre. Dommage qu'il ait arrêté, par manque de succès (immérité), je pense...
Lanfeust des Etoiles
Comme beaucoup de monde, je me demande si cette suite était vraiment utile. J'ai d'ailleurs mis 3 en découvrant le premier tome que j'ai trouvé sympa sans plus. C'est sur que ça fait des sous assurés et après tout, personne ne force les gens à l'acheter s'ils trouvent tout cela trop commercial. On a avec Lanfeust de Troy un cycle terminé, libre à n'importe qui de s'arrêter là (c'est pas comme sur XIII où on se fait baiser dans les grandes largeurs). Et personnellement mon plaisir a progressé au gré des tomes, quoique le quatrième soit un tantinet décevant; le troisième a notamment un côté aventure très séduisant. Les dessins de Tarquin sont toujours très classes même si le scénar d'Arleston est un peu moins prenant et les ficelles parfois un peu grosses (le blocage sur les pouvoirs par exemple). Je retrouve par contre Hébus et la toujours très sexy Cixi avec plaisir. Une BD pop-corn mais je ne boude pas mon plaisir, ça fonctionne plutôt bien.
John Doe !
Le premier tome est hallucinant: une course poursuite hilarante derrière un oeil de verre, dans une pizza, un chat... Les deux autres tomes sont plus classiques mais l'humour noir qui entoure les aventures de ce John Doe est vraiment efficace. Les hommes de main italiens sont plus débiles les uns que les autres. Vraiment drôle.
Le pays des trois sourires
En feuilletant cet album, on se dit "Tiens, des strips !", et on part pour en lire... Sauf qu'ici, les 100 Strips (de 4 cases) de cet album forment une seule histoire. Je ne sais si la démarche a été de faire des strips qui forment une histoire ou de découper une histoire sous forme de strips, mais le résultat est certainement intéressant ! De par son humour tout d'abord, certes variable (on n'est pas mort de rire tout le temps, et il faut bien dire que 100 strips, c'est un peu long), mais aussi varié (depuis le gore jusqu'aux questions existentielles), et farfelu comme Trondheim sait si bien le faire. De par sa cohérence ensuite, l'histoire entière étant franchement plaisante, en plus d'être loufoque ! Alors bien sûr, l'album est un peu étrange, et il faut éviter de le comparer aux recueils de strips, ou à une histoire plus classique... Mais si on le lit sans faire de comparaisons, sa forme est originale, intéressante, et réussie. Recommandé à tous les amateurs de Trondheim ! :) Réponse quelque peu surprenante de notre auteur préféré : "Le scénario du pays des trois sourires, comme ceux de mes autres livres, a été improvisé jusqu'à ses 2 tiers, puis un peu réfléchi. J'ai voulu retrouvé l'esprit de Moins d'un quart de seconde pour vivre où c'était déjà une grande histoire constituée de 100 strips." (citation garantie sans retouche ni correcteur :) )