S'il ne devait y avoir qu'une seule série de Gotlib à conseiller, je choisirai "Rubrique à brac" sans hésiter!
Les expressions des visages mais aussi des corps sont fanchement réussies, le dessin en noir et blanc est fantastique et les gags désopilants au possible.
Avec une verve inspirée, Gotlib se fend de superbes albums, tous de qualité égale, c'est à dire franchement bien.
On les relit toujours avec le même plaisir et ça marche toujours bien, on se fend la poire.
Dans le style, c'est assurément le top du top.
Et on termine la section Gotlib avec Rhââ-Gnagna, un petit bijour d'humour noir peut-être encore plus réussi que le fantastque "Rhââ-Lovely".
Toujours ces dessins hallucinants, expressifs au possible et dynamiques, avec un rythme un peu en deça de "Rhââ-Lovely" mais paradoxalement, bien plus détonnant. Gotlib enfonce le clou avec cet album qui restera un monument de l'humour noir mais aussi une pirre blanche (arf) de la BD d'humour tout court.
Chapeau bas m'sieur Marcel !
Ben moi j'ai beaucoup aimé cette série. Bien sur c'est principalement pour les enfants. Bien sur c'est incomparable avec Sky Doll. Mais pourquoi comparer ? Juste parce que c'est le même dessinateur ?
Et justement, je ne comprends pas trop les critiques vis à vis du graphisme. Car, à mon avis, ce qui fait sortir ce titre du lot et le rend appréciable même par des plus de 10 ans, c'est justement le dessin hilarant et ultra-expressif.
Bref, Monster Allergy est une série idéale pour les enfants et sympathique pour les adultes qui veulent se payer un bon petit moment de délire. :)
Un très grand moment de plaisir que cet album !
Je ne connaissais pas Emmanuel Guibert. J'ai lu coup sur coup "le capitaine écarlate" et "la fille du professeur" et je dois dire que j'ai pris une grande claque dans la gu..le ! (et j'en redemande !). Quelle beauté et quelle légéreté dans les dessins ! Tant d'expression et de relief dans les visages avec juste quelques nuances de couleurs...sublime!
L'histoire de Sfar,quant à elle, ne reste pas en marge. Une aventure romanesque abracadabrante à la fois vive et fluide. Un humour "so british" omniprésent, tour à tour dans les dialogues, les situations ou l'exubérance des personnages. J'ai même senti, par instants, un agréable petit arrière goût de "Monty python".
Bref, que du bonheur ! D'ailleurs j'y retourne !
Très bons dessins, très bon scénario (pour l'instant, car seul le premier tome est paru pour l'instant), plusieurs réflexions assez intéressantes sur l'exclusion et ce qui s'ensuit ... Une bonne surprise, vivement conseillée.
Une bd culte ... Une histoire et un graphisme qui frappe moins l'esprit que le "Dark Knight", mais toutefois une ambiance très bien rendue de film noir. C'est ce qui a ensuite servi de base aux excellents "Long Halloween" et "Dark Victory" de Jeph Loeb & Tim Sale : Batman vu non pas comme un super héros dans le monde DC, mais comme un détective dans une ville corrompue.
A la clôture des quatre premiers tomes, le sentiment qui m'anime est hyper positif. J'ai vraiment passé du bon temps à découvrir le parcours de Dottie alias Poison Ivy. Servie par un graphisme trés fin et une mise en couleur trés "époque", les histoires au demeurant sans prétention m'ont donné à la fin de chaque tome, l'envie de rempiler aussi sec. Par ailleurs, ce qui est à souligner, c'est le charisme et le charme des héroïnes (dottie et son éternelle rivale), loin d'être des potiches juste bonnes à éblouïr la galerie, elles possèdent une épaisseur et une humanité indéniable, ce qui donne au titre de la série "pin up" un côté hyper réducteur.
N'étant pas, a priori, un lecteur assidu de comics, mes choix sont extrêmement ciblés, et en l'occurrence, j'ai suivi les conseils de Marv' pour lire cette BD. Et j'ai bien fait !
Proposant, en plus de l'"habituelle" intrigue fantastique, une analyse fine de la société américaine, notamment au travers de ceux qu'elle laisse au bord du chemin, cette BD est une incontestable réussite ; le scénario finement ciselé de Straczynski et le dessin fort agréable de Frank nous invitent à suivre les pérégrinations de Laurel et David, à travers cette Amérique peu reluisante...
La fin est relativement décevante, par contre...
Ce qui est clair c'est que le sujet est assez bateau et a déjà été exploité, au cinéma notamment. Malgré cela l'auteur apporte une dimension nostalgique et très Proustienne comme le souligne ArzaK, de manière très juste, sans tomber dans le pathos. On est complètement pris par l'histoire, intrigué et touché par les différents sentiments qui parcourent cet homme redevenu adolescent. Le ton est parfois grave et mélancolique, parfois humoristique mais ce mélange de genre se fait avec beaucoup de finesse, très naturellement.
Je suis très loin d'être un fan de manga et c'est peut-être pour cela que j'ai apprécié Quartiers Lointains: le trait est réaliste, très dynamique et globalement beau, tout simplement. La fin est de plus surprenante, Taniguchi a totalement réussi son coup. Une BD magique...
Bon je l'avoue, j'étais passé complètement au travers. J'ai entendu parler de Sky Doll pour la première fois il y a 3 semaines (merci Piehr) et ça a été, comme pour beaucoup, un vrai choc graphique. Un peu comme Blacksad en beaucoup plus acidulé! Il y a là aussi une vrai patte Disney (même si le style est très différent): un vrai dynamisme, des couleurs à tomber, très flashy et contrastées, servant un dessin très en rondeur des plus jolis, notamment lorsqu'il s'agit de représenter des femmes nues :).
Le scénario part un peu dans tous les sens et on a du mal à saisir l'univers dans lequel évolue tous ces protagonistes. L'histoire s'inspire librement du "Do Androids Dream of Electric Sheep?" de Philip K. Dick ayant déjà été à l'origine de Blade Runner. Noa s'interroge sur sa condition de poupée de plastique mais on aimerait en savoir un peu plus sur ses liens avec la Papesse assassinée. Le deuxième tome est à ce titre un poil décevant non pas qu'il soit ennuyeux mais parce qu'il n'éclaircit pas vraiment le mystère.
Pour couronner le tout Barbucci et Canepa, non content d'être sympas et talentueux, font en plus des dédicaces à tomber!
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Rubrique-à-Brac
S'il ne devait y avoir qu'une seule série de Gotlib à conseiller, je choisirai "Rubrique à brac" sans hésiter! Les expressions des visages mais aussi des corps sont fanchement réussies, le dessin en noir et blanc est fantastique et les gags désopilants au possible. Avec une verve inspirée, Gotlib se fend de superbes albums, tous de qualité égale, c'est à dire franchement bien. On les relit toujours avec le même plaisir et ça marche toujours bien, on se fend la poire. Dans le style, c'est assurément le top du top.
Rhâ-Gnagna
Et on termine la section Gotlib avec Rhââ-Gnagna, un petit bijour d'humour noir peut-être encore plus réussi que le fantastque "Rhââ-Lovely". Toujours ces dessins hallucinants, expressifs au possible et dynamiques, avec un rythme un peu en deça de "Rhââ-Lovely" mais paradoxalement, bien plus détonnant. Gotlib enfonce le clou avec cet album qui restera un monument de l'humour noir mais aussi une pirre blanche (arf) de la BD d'humour tout court. Chapeau bas m'sieur Marcel !
Monster Allergy
Ben moi j'ai beaucoup aimé cette série. Bien sur c'est principalement pour les enfants. Bien sur c'est incomparable avec Sky Doll. Mais pourquoi comparer ? Juste parce que c'est le même dessinateur ? Et justement, je ne comprends pas trop les critiques vis à vis du graphisme. Car, à mon avis, ce qui fait sortir ce titre du lot et le rend appréciable même par des plus de 10 ans, c'est justement le dessin hilarant et ultra-expressif. Bref, Monster Allergy est une série idéale pour les enfants et sympathique pour les adultes qui veulent se payer un bon petit moment de délire. :)
La fille du professeur
Un très grand moment de plaisir que cet album ! Je ne connaissais pas Emmanuel Guibert. J'ai lu coup sur coup "le capitaine écarlate" et "la fille du professeur" et je dois dire que j'ai pris une grande claque dans la gu..le ! (et j'en redemande !). Quelle beauté et quelle légéreté dans les dessins ! Tant d'expression et de relief dans les visages avec juste quelques nuances de couleurs...sublime! L'histoire de Sfar,quant à elle, ne reste pas en marge. Une aventure romanesque abracadabrante à la fois vive et fluide. Un humour "so british" omniprésent, tour à tour dans les dialogues, les situations ou l'exubérance des personnages. J'ai même senti, par instants, un agréable petit arrière goût de "Monty python". Bref, que du bonheur ! D'ailleurs j'y retourne !
Midnight Nation
Très bons dessins, très bon scénario (pour l'instant, car seul le premier tome est paru pour l'instant), plusieurs réflexions assez intéressantes sur l'exclusion et ce qui s'ensuit ... Une bonne surprise, vivement conseillée.
Batman - Année Un (Year One)
Une bd culte ... Une histoire et un graphisme qui frappe moins l'esprit que le "Dark Knight", mais toutefois une ambiance très bien rendue de film noir. C'est ce qui a ensuite servi de base aux excellents "Long Halloween" et "Dark Victory" de Jeph Loeb & Tim Sale : Batman vu non pas comme un super héros dans le monde DC, mais comme un détective dans une ville corrompue.
Pin-up
A la clôture des quatre premiers tomes, le sentiment qui m'anime est hyper positif. J'ai vraiment passé du bon temps à découvrir le parcours de Dottie alias Poison Ivy. Servie par un graphisme trés fin et une mise en couleur trés "époque", les histoires au demeurant sans prétention m'ont donné à la fin de chaque tome, l'envie de rempiler aussi sec. Par ailleurs, ce qui est à souligner, c'est le charisme et le charme des héroïnes (dottie et son éternelle rivale), loin d'être des potiches juste bonnes à éblouïr la galerie, elles possèdent une épaisseur et une humanité indéniable, ce qui donne au titre de la série "pin up" un côté hyper réducteur.
Midnight Nation
N'étant pas, a priori, un lecteur assidu de comics, mes choix sont extrêmement ciblés, et en l'occurrence, j'ai suivi les conseils de Marv' pour lire cette BD. Et j'ai bien fait ! Proposant, en plus de l'"habituelle" intrigue fantastique, une analyse fine de la société américaine, notamment au travers de ceux qu'elle laisse au bord du chemin, cette BD est une incontestable réussite ; le scénario finement ciselé de Straczynski et le dessin fort agréable de Frank nous invitent à suivre les pérégrinations de Laurel et David, à travers cette Amérique peu reluisante... La fin est relativement décevante, par contre...
Quartier lointain
Ce qui est clair c'est que le sujet est assez bateau et a déjà été exploité, au cinéma notamment. Malgré cela l'auteur apporte une dimension nostalgique et très Proustienne comme le souligne ArzaK, de manière très juste, sans tomber dans le pathos. On est complètement pris par l'histoire, intrigué et touché par les différents sentiments qui parcourent cet homme redevenu adolescent. Le ton est parfois grave et mélancolique, parfois humoristique mais ce mélange de genre se fait avec beaucoup de finesse, très naturellement. Je suis très loin d'être un fan de manga et c'est peut-être pour cela que j'ai apprécié Quartiers Lointains: le trait est réaliste, très dynamique et globalement beau, tout simplement. La fin est de plus surprenante, Taniguchi a totalement réussi son coup. Une BD magique...
Sky-Doll
Bon je l'avoue, j'étais passé complètement au travers. J'ai entendu parler de Sky Doll pour la première fois il y a 3 semaines (merci Piehr) et ça a été, comme pour beaucoup, un vrai choc graphique. Un peu comme Blacksad en beaucoup plus acidulé! Il y a là aussi une vrai patte Disney (même si le style est très différent): un vrai dynamisme, des couleurs à tomber, très flashy et contrastées, servant un dessin très en rondeur des plus jolis, notamment lorsqu'il s'agit de représenter des femmes nues :). Le scénario part un peu dans tous les sens et on a du mal à saisir l'univers dans lequel évolue tous ces protagonistes. L'histoire s'inspire librement du "Do Androids Dream of Electric Sheep?" de Philip K. Dick ayant déjà été à l'origine de Blade Runner. Noa s'interroge sur sa condition de poupée de plastique mais on aimerait en savoir un peu plus sur ses liens avec la Papesse assassinée. Le deuxième tome est à ce titre un poil décevant non pas qu'il soit ennuyeux mais parce qu'il n'éclaircit pas vraiment le mystère. Pour couronner le tout Barbucci et Canepa, non content d'être sympas et talentueux, font en plus des dédicaces à tomber!