Cette série me laisse des regrets : scénario plutôt commun mais dessins magnifiques de Joe Mad!, le vrai problème de cette série est que Joe Mad! ait suspendue cette série pour se consacrer aux jeux vidéos.
J’espère qu'un jour Mad! décidera de reprendre cette série et de la terminer, même si je n'y crois plus tellement...
Titre fondateur des studios « Image Comics » au même titre que Battle Chasers ou Crimson, cette série ne laisse pas indifférente : malgré un scénario plutôt commun les graphismes sont agréables.
En conclusion, une série à lire au même titre que Battle Chasers, Crimson et "Out There".
L’intérêt de cet album ne réside pas dans vraiment dans son scénario. Plus précisément, il se trouve très exactement dans la page centrale. En effet, «Morphologie variable» est une bande dessinée palindrome…
Eh oui, et qui plus est bien faite. Contrairement à «Cercle vicieux» d’Etienne Lécroart, ce récit est complètement sans paroles, et c’est au lecteur qu’il appartient de fournir une grande partie du sens du récit, ce qui n’est pas toujours facile. Bien évidemment, le sens donné pour une case au début ne sera pas le même que pour la même case à la fin. L’absence de paroles permet de mieux comprendre le mécanisme, de voir l’ambiguïté tout d’abord non perçue du dessin, des gestes, des expressions, et enfin des ellipses. Le plaisir de lecture est ici en grande partie lié à la comparaison du début et delà fin, et à la recherche du sens.
Le dessin, très particulier, fait très underground mais n’est pas déplaisant.
A lire absolument pour tous les amoureux de l’OuBaPo, et dans tous les cas à découvrir.
Etrange BD que voilà, et surtout excellente initiative de la part de L'Association que de rééditer ce petit bijou initialement paru chez Dargaud.
Pendant plus de 130 planches, David B. nous entraîne dans un Japon qui n'a rien du Manga. L'auteur s'inspire de légendes mythologiques japonaises pour écrire une histoire passionnante, qui mêle conte, aventures, fantastique, mythologie et folklore sur une partition ne souffrant d'aucune fausse note.
Du point de vue du lecteur, c'est un véritable régal que de se laisser entraîner dans cette BD, on y fait connaissance avec quelques icônes de la mythologie japonaise et on y retrouve avec un réel bonheur l'imaginaire de David B., le tout astucieusement mêlé pour un résultat franchement épatant.
Découpée en chapitres, ce roman-BD m'a fait voyager, sourire, penser, m'émerveiller, et rêver…
De plus le dessin est vraiment maîtrisé, le noir et blanc plus que jamais consacré comme un support formidable pour ce genre d'histoire finalement bien plus grand public que certains ne voudraient le faire croire. Et puis un noir et blanc parfaitement maîtrisé, classe, élégant, superbe...
Le seul défaut : ce n'est pas assez long! Oui, je sais, 130 ou 140 planches je ne me souviens plus exactement mais le récit est si bien conduit, les personnages si bien construits, le dessin si bien maîtrisé, qu'une BD pareille, on voudrait qu'elle ne se termine jamais.
Histoire épique, pas foncièrement originale dans la trame mais aux personnages attachants. Le dessin est atypique et pourrait rebuter, mais il a une personnalité incontestable et une dexterité certaine. Par contre, je ne suis vraiment pas fan de la colorisation : couleurs primaires un peu trop éclatantes et qui rompent tout ersatz d'ambiance. Pas encore lu le tome 2 pour voir si le récit prend de l'ampleur.
Tome 1:
Le scénar est vraiment interessant ! A propos des dessins, rien à dire, je suis fan !
Le sujet (le racisme) est bien traité, sans non plus manquer d'humour ( le petit monstre syndicaliste est trop tripant ! :))
Tome 2:
Je suis un peu plus rétissant par rapport au scénar, niveau dessins toujours rien à dire.
Avec une ironie et un cynisme qui rappelle parfois Boucq ("La dérisoire effervescence des comprimés"), Prado croque un quotidien qui m'a paru surréaliste, parfois futuriste, tellement je ne reconnaissais pas mon environnement. Et pourtant, en s'attardant, en relisant, on se rend compte que ça colle plutôt bien à la réalité.
Les histoires sont "coupées" entre elles par un dessin qui alterne, à la "Trait de craie", et un dessin plus précis et aux couleurs plus vives ; ce qui permet de passer en douceur d'une histoire à l'autre.
En ces temps troublés, Varlot soldat nous invite au pacifisme... Tardi est le maître Français de l'histoire des poilus et de la dénonciation des atrocités de la guerre. Daeninckx apporte l'esprit et la précision du récit à des planches époustouflantes. Tout y est : les corps décharnés et mutilés, la soliture des combattants, les mutineries et j'en passe...
Bref,si on l'a possède pas, on doit se procurer cette BD.
Bon, pour mon 400ème post, il fallait bien une oeuvre exceptionnielle. Le choix fut rude, mais la voici :
Tome 1 (3/5)
N'ayant lu pour l'instant que le tome 1 de cette fresque, mon avis sera moins élogieux. "Nausicaä" , à l'instar du livre "Dune", a beaucoup de choses pour retenir l'attention. Sujet aux préoccupations écologiques intelligentes et marquées, personnages bien campés et ancrés dans la mythologie, confrontations non seulement à un ennemi humain, mais encore à un environnement n'en sont que les plus évidents.
Le dessin de Miyazaki -- qui prétend ne pas savoir bien dessiner, tout de même ! -- est quelque peu surprenant. Précis, détaillé, il est pourtant assez "haché", et doit à mon avis être très bien adapté à la colorisation. En noir et blanc il est très joli également, mais mon oeil reste un peu bloqué dessus.
Côté intérêt, ce 1er tome pose les base d'une histoire qui s'annonce certes prometteuse, mais reste extrêmement classique et à mon avis sans extraordinaire originalité, d'où ma note assez moyenne.
Tome 2 (5/5)
Le tome 1 m’avait plutôt laissé sceptique, sur l ‘idée que Nausicaä était un manga certes original et ambitieux, mais lent et pas vraiment prenant.
Ce deuxième tome permet de mieux entrer dans ce monde post-apocalyptique. Grâce à Nausicaä, on en découvre plusieurs aspects : écologique tout d’abord, avec un aperçu du fonctionnement de la mer de la décomposition et des Ômus ; politique également, puisque l’on voit tour à tour l’empire tolmèque et l’empire dork, et que l’on commence à entrevoir certains mobiles, à comprendre certaines choses ; humain enfin, par la rencontre des différents peuples...
La guerre ne fait que commencer, mais les scènes de poursuite et de bataille sont intenses, et extrêmement dynamiques. De plus, Miyazaki ne se contente pas de créer un monde original, cohérent et intéressant, il l’exploite de façon très intelligente. Ainsi l’utilisation d’un Ômu blessé pour attirer ses congénères et dévaster les troupes ennemies est-elle particulièrement astucieuse dans le cadre de cet univers. Et encore cela n’est-il que le début d’un écheveau d’idées et d’intrigues, que je vous laisse découvrir.
Dans ce monde où deux empires s’affrontent, on ne sait pas encore grand-chose de leurs motivations. On remarquera cependant qu’alors que tous essaient de détruire les adversaires, Nausicaä est la seule qui fasse preuve d’une véritable compassion, non seulement envers les hommes, mais aussi envers la nature, aussi agressive qu’elle puisse paraître…
Ce tome est tout simplement étourdissant ! On est happé dès le début, et on ne peut que lire l’album d’une traite. Superbe, tout simplement.
Tome 3 (5/5)
Ce tome est assez différent des deux précédents. Nausicaä se tient aux côtés de Kushana, fille de l’empereur tolmèque, et de fait les préoccupations écologiques sont ici presque totalement abandonnées. Presque, car pas complètement absentes ; on pourrait même dire qu’elles ne sont que mises entre parenthèses, pour être ensuite mieux développées, comme le laisse supposer l’introduction du mystérieux peuple de la forêt. (On notera au passage que l’analogie avec le génial « Dune » est assez marquée… Pensez aux Fremens…)
L’essentiel du volume se passe en territoire dork, et relate une terrible bataille entre les troupes de la 3ème armée tolmèque et les forces dorks. Le côté politique / ambitions / guerres de successions y gagne en profondeur, ainsi d’ailleurs que Kushana. De froide et ambitieuse qu’elle paraissait précédemment, on la découvre fière, emprunte de droiture et même non dénuée d’une certaine tendresse.
D’une manière générale, les personnages ont tendance à se nuancer : ils ne sont plus bons ou mauvais, mais ils obéissent à leurs motivations propres. Même le personnage de Nausicaä, qui reflète pourtant un idéal de pureté et de compassion fait transparaître certaines préoccupations qui restent encore mystérieuses.
On remarquera tout de même les allures messianiques que Miyazaki lui donne, avec une case particulièrement superbe et éloquente, rappelant la scène de la nativité (p. 47). De fait les personnages féminins (Nausicaä et Kushana) suscitent la loyauté et servent d’emblème, de point de ralliement.
La scène de bataille est particulièrement longue et dynamique, et je l’ai trouvée très très prenante.
L’univers crée par Miyazaki prend une ampleur qui commence à devenir impressionnante, montrant une réflexion approfondie et très intéressante, que l’on ne rencontre guère que dans les très grands chefs d’œuvre.
Tome 4 (4/5)
Relativement peu de choses à dire sur ce tome. L’action se multiplie (se divise) et fait progresser le récit sur tous les fronts à la fois (peuple de la forêt qui s’adapte à un environnement hostile, Dorks qui essaient de manipuler cet environnement pour en faire une arme, Dieu guerrier en train de ressuciter…).
Le principal de l’action reste tout de même le grand raz-de-marée de la mer de la décomposition qui commence à dévoiler sa terrible ampleur, avec des scènes montrant les dérisoires humains en prise avec les légions d’insectes. A ce propos, on remarquera une image symbolique et sublime : p. 95 et 96, le nuage d’insectes attaquant un vaisseau, qui affecte la forme d’un gigantesque dragon.
Miyazaki montre toujours une histoire très cynique, puisque même au cœur du plus âpre et déséspéré combat, l’ambition et la haine déchirent encore la famille royale tomlèque. Cynisme largement nuancé par l’espoir, comme en témoigne le personnage de Kushana, dont les motivations et le passé sont quelque peu explicités ici…
L’histoire du fungus pour sa part, me paraît légèrement surfaite, mais après réflexion, elle s’inscrit complètement et parfaitement dans le cadre de cette œuvre, et trouvera des échos dans les tomes suivants.
Toujours aussi prenant, ce tome se lit d’une traite, et c’est fiévreusement qu’on attendra la suite.
Tome 5 (5/5)
Ce tome est excellent pour de nombreuses raisons. Je n’en citerai que trois : on découvre bien plus avant la famille royale Dork, ses motivations et ses conflits ; le départ en guerre du Saint empereur offre une scène très prenante au niveau de l’action, avec ses Hidolas ; et enfin et surtout, parce qu’on suit les Ômus, qu’on commence à bien mieux comprendre les tenants et aboutissants de l’écologie de ce monde...
Album très sombre, il fait régner un sentiment oppressant de fin imminente. Tout se conjugue et s’oriente vers la destruction, la disparition de l’Homme et même de l’écologie hostile qui régnait jusqu’alors.
Ce premier album pose les bases de ce qui va s’avérer être une grande série.
La forme générale n’est pas sans rappeler « It » (« Ça ») de Stephen King. En effet, la narration alterne sans cesse entre le présent (de nos jours), le passé (1969) et même le futur (début du 21ème siècle). De fait, le présent est relativement terne : Kenji possède un magasin et sa vie est aussi tranquille que banale, partagée entre ses amis (d’enfance), Kanna (la fille que sa sœur lui a abandonné) et sa mère (légèrement acariâtre). Le passé quant à lui, nous révèle une bande de copains, d’amis, avec ses joies, ses peines, ses problèmes d’enfants...
L’intrigue se met tout juste en place. Un symbole, un œil où la pupille est une main, est lié à deux morts, l’une d’elles concernant Donkey, un ami de Kenji. C’est presqu’involontairement que Kenji va être impliqué dans quelque chose d’énorme. Déjà le lecteur se sent impliqué, de par la lenteur de la mise en place. Chaque détail est distillé au compte-gouttes, et l’alternance passé / présent permet de dévoiler avec parcimonie, ce qui exacerbe l’envie d’en savoir plus. Les éléments pourront paraître tout d’abord quelque peu décousus, ce qui en soit est tout à fait normal, les liens se faisant au fur et à mesure de la progression dans la lecture.
Côté dessin, on retrouve le style d’Urasawa (cf « Monster ») : bien travaillé, des visages simples, caricaturés mais étudiés et précis, des expressions bien rendues.
La qualité de l’album est très bonne, papier épais, jaquette superbe et plaisante. Une présentation des personnages au début de l’album permet de s’y retrouver facilement et rapidement. Seul défaut : un peu cher pour un manga (9 euros).
Cet album se lit vraiment très bien, même s’il est à mon avis un peu lent. Mais tant mieux, car la suite est très très prometteuse. :)
Tome 2 (5/5)
Là où le premier ne faisait que poser des bases somme toutes succintes, ce second tome les développe avec brio.
L’introduction de nouveaux personnages multiplie les vues du mystère et permet au lecteur d’assembler quelques morceaux épars d’information. Cette multiplication permet également d’approfondir l’impression de mystère ainsi que l’ampleur de «la vérité» qui se cache derrière.
On remarquera en particulier l’introduction – parfaitement maîtrisée et cohérente – de paranormal dans l’histoire. Le côté mystique, jusqu’alors réservé à la secte d’Ami, s’étend quelque peu, donnant l’impression de pouvoir être une réponse au mystère.
Il faut bien dire que Naoki Urasawa prend un malin plaisir à mener le lecteur par le bout du nez, suggérant la culpabilité possible de presque chacun de ses personnages, et des explications possibles qui s’avèreront…
Disons-le clairement : j’ai trouvé ce deuxième tome absolument passionnant ! Le mystère tout en étant quelque peu dévoilé, s’épaissit. Le côté paranormal fait monter le suspens de façon incroyable, et on se sent taquiné par l’auteur, par ses fausses pistes, par les personnages qu’il développe pour ensuite les abandonner (définitivement ?).
Excellent, tout simplement.
Dessin et album toujours très bons, voir le premier tome. La présentation des personnages en début d’album est toujours aussi bien faite, ne dévoilant rien.
Tome 3 (4/5)
Changement de ton prononcé par rapport au tome 2 : l’histoire se recentre ici autour de Kenji pendant la quasi-totalité du volume. Le scénario me semble quelque peu hésitant, où plus précisément flou.
*** Attention spoiler *** Urasawa confronte Kenji et Ami sans que l’on sache de qui il s’agit, *** Fin spoiler *** puis s’amuse à nous livrer de nouvelles fausses pistes, à élargir le champ de ce que l’on connaissait tout en multipliant les possibilités. Tous ces personnages secondaires permettent de donner une ampleur appréciable à l’intrigue, et étoffent et crédibilisent cet univers assez glauque.
Ce tome est malgré tout – à mon avis – plus faible que les précédents : on atteint en effet une certaine saturation en rebondissements et mystères. En particulier, j’ai été moins intrigué que durant la lecture du tome 2.
Le dessin est comme toujours très bon, même si certains visages se ressemblent.
La fin du tome nous montre le shôgun, personnage mystérieux situé à Bangkok, qui n’a pour l’instant rien à voir avec le reste de l’histoire. Manière de tenir encore plus le lecteur en haleine, si besoin était. :)
Tome 4 (5/5)
Encore une fois le changement de volume s’accompagne d’un changement de personnage principal. Il s’agit ici, vous l’aurez compris, du shôgun, qui se retrouve presque par hasard impliqué dans une affaire avec la secte d’Ami.
Et oserais-je l’avouer, j’adore ce personnage ! La parfaite gueule du justicier, un caractère taciturne et bourru à souhait, un maître moine qui lui a fait subir un entraînement plus qu’éprouvant, costaud, hargneux et droit.
La caricature du justicier, mais avec une belle envergure, une histoire intéressante, un côté psychologique assez développé… La lecture de ce tome a été tout simplement jouissive. Urasawa montre qu’il sait utiliser un cadre ultra classique pour en faire une réussite.On retrouvera aussi d’autres personnages des tomes précédents, donnant ainsi l’impression que les différents fils commencent à se rassembler (bave, bave !), et on constatera que les personnages ne sont absolument pas figés, mais évoluent de façon intéressante.
Une particularité des mangas en général est un rythme assez lent, des scènes plus fournies en nombre d’images. Si Urasawa maîtrise fort bien cet aspect, on ne pourra qu’admirer les ellipses dont il parsème 20th Century Boys : sauts dans le futur, retours dans le passé, le tout sans perdre le lecteur et en intensifiant l’intérêt, voilà de quoi changer d’une narration plus classique.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Battle Chasers
Cette série me laisse des regrets : scénario plutôt commun mais dessins magnifiques de Joe Mad!, le vrai problème de cette série est que Joe Mad! ait suspendue cette série pour se consacrer aux jeux vidéos. J’espère qu'un jour Mad! décidera de reprendre cette série et de la terminer, même si je n'y crois plus tellement...
Danger Girl - Opération Hammer
Titre fondateur des studios « Image Comics » au même titre que Battle Chasers ou Crimson, cette série ne laisse pas indifférente : malgré un scénario plutôt commun les graphismes sont agréables. En conclusion, une série à lire au même titre que Battle Chasers, Crimson et "Out There".
Morphologie Variable
L’intérêt de cet album ne réside pas dans vraiment dans son scénario. Plus précisément, il se trouve très exactement dans la page centrale. En effet, «Morphologie variable» est une bande dessinée palindrome… Eh oui, et qui plus est bien faite. Contrairement à «Cercle vicieux» d’Etienne Lécroart, ce récit est complètement sans paroles, et c’est au lecteur qu’il appartient de fournir une grande partie du sens du récit, ce qui n’est pas toujours facile. Bien évidemment, le sens donné pour une case au début ne sera pas le même que pour la même case à la fin. L’absence de paroles permet de mieux comprendre le mécanisme, de voir l’ambiguïté tout d’abord non perçue du dessin, des gestes, des expressions, et enfin des ellipses. Le plaisir de lecture est ici en grande partie lié à la comparaison du début et delà fin, et à la recherche du sens. Le dessin, très particulier, fait très underground mais n’est pas déplaisant. A lire absolument pour tous les amoureux de l’OuBaPo, et dans tous les cas à découvrir.
Le Tengû Carré
Etrange BD que voilà, et surtout excellente initiative de la part de L'Association que de rééditer ce petit bijou initialement paru chez Dargaud. Pendant plus de 130 planches, David B. nous entraîne dans un Japon qui n'a rien du Manga. L'auteur s'inspire de légendes mythologiques japonaises pour écrire une histoire passionnante, qui mêle conte, aventures, fantastique, mythologie et folklore sur une partition ne souffrant d'aucune fausse note. Du point de vue du lecteur, c'est un véritable régal que de se laisser entraîner dans cette BD, on y fait connaissance avec quelques icônes de la mythologie japonaise et on y retrouve avec un réel bonheur l'imaginaire de David B., le tout astucieusement mêlé pour un résultat franchement épatant. Découpée en chapitres, ce roman-BD m'a fait voyager, sourire, penser, m'émerveiller, et rêver… De plus le dessin est vraiment maîtrisé, le noir et blanc plus que jamais consacré comme un support formidable pour ce genre d'histoire finalement bien plus grand public que certains ne voudraient le faire croire. Et puis un noir et blanc parfaitement maîtrisé, classe, élégant, superbe... Le seul défaut : ce n'est pas assez long! Oui, je sais, 130 ou 140 planches je ne me souviens plus exactement mais le récit est si bien conduit, les personnages si bien construits, le dessin si bien maîtrisé, qu'une BD pareille, on voudrait qu'elle ne se termine jamais.
Chevalier Malheur
Histoire épique, pas foncièrement originale dans la trame mais aux personnages attachants. Le dessin est atypique et pourrait rebuter, mais il a une personnalité incontestable et une dexterité certaine. Par contre, je ne suis vraiment pas fan de la colorisation : couleurs primaires un peu trop éclatantes et qui rompent tout ersatz d'ambiance. Pas encore lu le tome 2 pour voir si le récit prend de l'ampleur.
Les Entremondes
Tome 1: Le scénar est vraiment interessant ! A propos des dessins, rien à dire, je suis fan ! Le sujet (le racisme) est bien traité, sans non plus manquer d'humour ( le petit monstre syndicaliste est trop tripant ! :)) Tome 2: Je suis un peu plus rétissant par rapport au scénar, niveau dessins toujours rien à dire.
Quotidien délirant
Avec une ironie et un cynisme qui rappelle parfois Boucq ("La dérisoire effervescence des comprimés"), Prado croque un quotidien qui m'a paru surréaliste, parfois futuriste, tellement je ne reconnaissais pas mon environnement. Et pourtant, en s'attardant, en relisant, on se rend compte que ça colle plutôt bien à la réalité. Les histoires sont "coupées" entre elles par un dessin qui alterne, à la "Trait de craie", et un dessin plus précis et aux couleurs plus vives ; ce qui permet de passer en douceur d'une histoire à l'autre.
Varlot soldat
En ces temps troublés, Varlot soldat nous invite au pacifisme... Tardi est le maître Français de l'histoire des poilus et de la dénonciation des atrocités de la guerre. Daeninckx apporte l'esprit et la précision du récit à des planches époustouflantes. Tout y est : les corps décharnés et mutilés, la soliture des combattants, les mutineries et j'en passe... Bref,si on l'a possède pas, on doit se procurer cette BD.
Nausicaä de la vallée du vent
Bon, pour mon 400ème post, il fallait bien une oeuvre exceptionnielle. Le choix fut rude, mais la voici :
20th Century Boys