Les derniers avis (38917 avis)

Par Sonia
Note: 4/5
Couverture de la série Mars
Mars

Voici selon moi le meilleur manga du genre ! Bien que servit par un dessin plutôt moyen, le scénario est superbe ! En fait, ce n'est pas vraiment l'histoire,les évènements qui font la force de ce manga mais belle et bien la description des sentiments. En effet; les scenes où l'héroïne se fait emmerder par les filles de sa classe parce qu'elle traine avec le plus beau mec du bahut c'est du rereredéjà vu ! (dans Fruit Basket et Peach girl par exemple). En revanche les sentiments des personnages sont analysés avec une rare profondeur ce qui confère à la lecture une intensité exceptionelle; on est absorbé dans l'univers de l'héroïne, on frissonne, on frémit, on pleure et on est transporté de bonheur tout au long de ce chef d'oeuvre! Et n'est ce pas là le but de tout auteur de ce genre d'histoire ? Un petit bémol cependant pour les dessins ainsi que je l'ai dit plus haut : les yeux des persos notamment sont horribles! Ils "tombent" de chaque côté du visage ! Et puis l'héroïne est trop laide! Par contre les expressions du visage sont superbement retranscrites et pour moi c'est l'essentiel (car cela fait aussi partie de la description des sentiments). De plus l'auteure réussi à merveille les moments où les héros s'embrassent ! je peux sctocher dessus un bon moment tellement c'est beau ! Vous l'aurez compris si vous aimez les histoires d'amour, courez acheter cette petite merveille! Bonne lecture!!!

04/04/2003 (modifier)
Par jerome
Note: 4/5
Couverture de la série Le Triangle Secret
Le Triangle Secret

Bonne intrigue, bon suspense. C'est une course entre le Vatican et les Franc-maçons pour la découverte du tombeau du Christ, le héros étant un archéologue pour amener, au début du moins, la touche "scientifique". C'est très agréable à suivre. Malheureusement, comme beaucoup dans ce forum, je trouve que la qualité du dessin est très loin de celle du scénario. C'est pourquoi je mets 4 étoiles et non 5.

03/04/2003 (modifier)
Par Skanevet
Note: 4/5
Couverture de la série Bouffe-Doublon
Bouffe-Doublon

Les aventures de ce Bouffe Doublon sont assez jouissives, bien qu'elles ne soient pas révolutionnaires (Iles aux trésor, batailles navales, femmes en détresse, etc...). Tout au long des 3 albums les personnages oscillent entre bons sentiments et interventions plus...discutables (Ce brave Trique-tout est bien marrant) Cela procure une originalité indéniable au scénario de cette série. Les dessins vont en s'améliorant tout au long de l'album, par contre les couleurs sont un peu spéciales... A ranger entre la cassette du film "Pirate" et vos plus belles bouteilles de Rhum.

03/04/2003 (modifier)
Par loki
Note: 5/5
Couverture de la série L'ile des morts
L'ile des morts

Voila une histoire comme je les aime, tordue à souhait, lovecraftien, et en plus on en prend vraiment plein la vue avec les dessins de Sorel. On tient un must pour tous ceux qui aiment les histoires fantastiques avec une ambiance bien particulière. Un petit reproche quand même, il faut lire plusieurs fois la fin pour comprendre quelque chose.

03/04/2003 (modifier)
Couverture de la série De véritables contes de fées
De véritables contes de fées

Recueil de 13 histoires parues dans divers magazines (Psikopat, le Martien, Le Dernier Neurone et My Way), l'humour est ici omniprésent, et le ton très, très spécial. Histoires courtes, souvent percutantes, toujours complètement déjantées et originales, elles commencent parfois de façon très anodine, mais on est bien vite complètement déstabilisé par l'humour grinçant et assez noir mis en oeuvre. Certaines histoires sont quelque peu étranges, mais le ton de cet album est vraiment savoureux. En plus de ça, le dessin de Besseron, lui aussi bien particulier, est d'une maîtrise parfaite (si si, regardez bien, tout est en parfaite harmonie et on est proche du zéro défaut dans son style), et je le trouve vraiment superbe : ces têtes de zombis-beaufs qu'il donne à ses personnages, j'adore ! :) Enfin, certaines histoires sont en noir et blanc, mais d'autres sont faites en niveaux de gris (encre de chine ?), et celles-là sont vraiment très belles. Bref, une très bonne petite surprise. :)

02/04/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Le Maître de Jeu
Le Maître de Jeu

Alors que je n'ai été que très moyennement convaincu par le chant des stryges (j'ai même peur de mettre deux étoiles si je les relis un jour tant l'intrigue s'enlise progressivement), j'ai été très séduit par cette autre histoire se déroulant dans l'univers des Stryges. Je n'ai pour ainsi dire quasiment jamais pratiqué le jeu de rôles (et encore moins "grandeur nature") mais je suis parfaitement rentré dans cet univers. Le scénario de Corbeyran est vraiment bien ficelé et oppressant; s'il dévoile ici aussi les fils de l'intrigue relativement lentement, on ne ressent jamais cette impression de surplace comme dans la série mère. On y voit même assez clair dans le tome 3 qui a le défaut cependant de reposer sur un canevas un peu plus bancal. Cette histoire de rôliste cherchant à se venger et décidant suite à deux phrases d'un gamin paraplégique de partir à la recherche de monstres dont il n'a jamais entendu parler me parait totalement irréelle. C'est dommage parce que l'atmosphère n'a jamais été aussi claustrophobique et terrifiante que dans les catacombes explorées dans ce troisième tome. Le dessin est vraiment spécial et me rebutait quelque peu: les personnages notamment, d'inspiration manga, qui je trouvais cadraient mal avec la noirceur du scénario. Mais je ne sais par quel miracle, j'ai été très rapidement séduit par ce dessin qui a peu d'équivalent (on est très loin du trait très "classique" d'un Guérineau) et qui rajoute une touche personnelle et originale à une intrigue qui ne l'est pas moins. Un mariage très réussi malgré quelques maladresses dans les proportions et les faciès (rien de dommageable cependant). Bref, j'ai été vraiment emballé malgré quelques petites choses que je n'arrive pas à comprendre: comment les rôlistes étaient-ils censés trouvé le manuscrit au cours de leur partie (le principe de la partie qu'il devait mener m'échappe, si quelqu'un veut m'expliquer...), pourquoi le gamin rêve t-il de Stryges, ... ? Un très bon 4 étoiles au final, en espérant que le cycle suivant qui a très bien commencé garde la même intensité et que Corbeyran plie tout ça en 6 tomes (marre des séries à ralonge où on n'apprend plus rien).

02/04/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 5/5
Couverture de la série L'Ascension du Haut Mal
L'Ascension du Haut Mal

TOME 1 : Ce premier tome d'une série autobiographique qui devrait comporter 6 tomes couvre la période 1964-1969. C'est ici et maintenant que David B. plante le décor de sa série la plus personnelle avec en prime une édition splendide chez l'Association, dans la collection Eperluette. La couverture souple en couleur jaune et noire est superbe, résumant à la perfection, en une seule image, en un seul méandre de personnages et de formes au second plan, la puissance évocatrice de cette série. David B. nous offre un récit construit sur un mode narratif peu habituel, alternant les points de vue du présent, de l'auteur de BD, et les points de vue de l'enfant qu'il était entre 1964 et 1969. Son dessin tout en contrastes de noir et de blanc, est à la fois simple et terriblement efficace. Il ne s'embarrasse pas de considérations fumeuses pour aller là où il le veut : à l'essentiel. Ce 1er tome se révèle en peu de pages comme une drogue dure, on ne la lâche plus, on est absorbé par cette histoire, et pour peu qu'on se retrouve à un moment ou à un autre dans l'histoire de cette famille qui lutte contre une terrible maladie, on se sent impliqué. Un autre point à souligner concerne la densité extraordinaire de ce 1er tome… On apprend beaucoup de choses, on retrouve des parallèles avec le Cheval Blême (autre album de l'auteur à l'Association) et le puzzle David B. se met à s'animer dans la tête du lecteur. A travers quelques anecdotes, quelques réflexions éparses, on met les pièces les unes avec les autres et on se rend compte de l'ampleur de l'œuvre de cet auteur. Mais le plus gros point fort de ce 1er tome est le ton adopté. Sans complaisance, en toute simplicité, David B. parvient à faire passer son émotion, parvient à poser les jalons de cette série qui s'annonce déjà comme un monument de la BD. Dès que j'ai eus terminé ce 1er tome, malgré l'heure avancée de la nuit, j'ai sauté sur le tome 2 que j'ai dévoré avec une faim de vérité et de sensibilité identique. TOME 2 : Ce deuxième tome s'attarde sur le monde de la macrobiotique, et présente un univers inconnu pour la majorité du lecteur, avec une vision et un ton très justes. La destinée des ancêtres peut paraître parfois longue, d'ailleurs une planche représente la mère et l'auteur, au présent, s'interrogent sur l'intérêt de ces histoires pour le lecteur. Mais David B. nous explique l'intérêt de ces scènes familiales, et c'est peut être le seul défaut que je peux trouver à ce 2° album : cette explication n'était peut être pas nécessaire, le lecteur aurait certainement trouvé la clé sans. Car rien n'est présenté ici par volonté de s'afficher, mais tout est simplement destiné à faire passer le message de l'auteur, tout va dans un seul sens, qui ne fait que bâtir une explication aux univers de David B. l'auteur de BD. Néanmoins ce 2ème tome est tellement bien écrit, si bien raconté (dans la veine du 1er donc) que son auteur dépasse les intérêts du lecteur pour l'épilepsie de son frère ou son éclosion personnelle d'artiste. Jamais une BD ne m'avait autant touché que cette Ascension du haut mal, et ce 2ème tome me pousse à vouloir continuer la série, c'est une évidence. Parce que David B. fait preuve d'une maestria peu commune et m'a vraiment émerveillé, ému, étonné, bref conquis. Parce que dans ce tome 2 on retrouve son attirance pour le Japon et ses légendes (et son autre BD "Le tengû carré" toujours à l'Association résonne différemment, éclairée par la lecture du présent ouvrage). Parce que cette série s'appuie sur des visions oniriques qui subliment l'imaginaire de son auteur, et ne peuvent que refléter les préoccupations imaginaires de chacun. Parce qu'enfin cette œuvre sonne juste, vraie, et qu'elle rend honneur à l'art dans ce qu'il a de plus beau : nous faire vaciller, nous faire réfléchir, nous transporter au-delà de notre simple condition de spectateur. TOME 3 : Ce troisième tome semble un peu moins axée sur la maladie de Jean-Christophe que les 2 premiers albums. En réalité l'épilepsie du frère aîné est toujours au centre de l'histoire, mais si elle reste aussi pesante, aussi présente aussi, elle est un peu éclipsée par l'émergence des relations frères / sœur ainsi que par le chemin que suit le narrateur. De plus à travers les visites chez les gourous, les rebouteux plus ou moins honnêtes, c'est toute la société des années 70 qui est abordée ici, bref, un décor bien plus ample et ouvert qu'on pourrait le penser sans avoir lue cette BD. On voit le narrateur à 12 ans, passionné d'histoires et d'Histoire, se réfugiant dans un monde qui ferait peur à bien d'autres enfants, pour échapper au destin de son frère. A travers ses réactions d'enfant, David B. pose des questions délicates par le biais de planches très fortes, chargées d'émotion, qui ne peuvent qu'interroger le lecteur sur une réelle problématique. La scène où le petit frère s'interroge sur le destin de son frère épileptique, se demandant s'il ne vaudrait pas mieux le voir mourir pour le bien de tous, est particulièrement forte. Mais là où David B. est vraiment très fort, c'est qu'il ne laisse jamais le lecteur rester sur une impression trop longtemps. Il varie les scènes, et les situations; démontrant ainsi un talent certain pour raconter une histoire, quelle qu'elle soit. Deuxième aspect intéressant, particulièrement visible sur cette scène "interrogation sur la mort du grand frère", c'est la justesse du ton choisi. Il ne cherche pas à s'apitoyer, à se faire plaindre, ne donne jamais l'impression d'en faire trop, et il se contente d'être vrai. Le dessin supporte toujours magnifiquement cette histoire hors norme, même s'il n'est vraiment épatant que lorsque David B. représente la maladie sous la forme de serpents, d'hydres, ou qu'il jette les images de son imaginaire d'alors, celui qui lui servait d'échappatoire, de défouloir. Un tout petit peu en dessous des 2 premiers tomes, ce 3ème album reste toutefois dans la même veine et s'achève sur une situation déchirante, qui fait avancer l'histoire en même temps que l'attachement du lecteur à ces destins terribles. TOME 4 : Le tome 4 se veut un prolongement du tome 3, avec un accent moindre sur la maladie de Tito, qui est parti se faire suivre dans un centre pour handicapés loin de sa famille. Le récit se concentre donc sur le narrateur et les parents qui se donnent sans compter dans la recherche d'un moyen de guérison pour leur fils aîné. Ce tome 4 est très intéressant car il positionne l'imaginaire du narrateur qui va devenir celui de l'auteur que nous connaissons aujourd'hui. Par quelques planches au ton adapté, il évoque la question juive lorsqu'il décide de s'appeler dorénavant David. De plus c'est à partir de ce moment là que le narrateur commence à noter ses rêves. Et lorsqu'on connaît l'univers de David B, et qu'on a aimé la lecture de son "Cheval blême", des "incidents de la nuit", de "la lecture des ruines", il est fascinant de découvrir les prémices de cette imagination débridée dans la lecture de ce tome 4. L'importance des livres est également montrée, et on devine à quel point cet univers littéraire a été primordial pour aider le petit frère à appréhender et à vaincre la maladie de son frère. Les planches qui montrent David en train d'exciter la réaction de Tito sont très fortes. Sans chercher à s'apitoyer ni à verser dans le nombrilisme, David B parvient à faire ressentir les choses, à faire passer les sentiments qui l'animaient alors. A côté de cette justesse de ton et de cette sensibilité jamais calculée car très naturelle, le dessin est toujours aussi bon. Il soutient l'histoire, et la bichromie se mue en un dégradé d'ombres qui annonce l'apogée que représentera la suite de la série. TOME 5 : L'avant dernier tome de la série (mais le dernier paru à ce jour) est un sommet de cette saga autobiographique que l'on peut qualifier de culte à tous points de vue. Le dessin est plus que jamais maîtrisé, et pour dépeindre l'aggravation de la maladie et des crises de Tito, David B utilise des ombres et des dégradés très étudiés, franchement réussis. Ce tome 5 fait ressurgir sur le devant de la scène Tito, qui a alors 18 ans et le BEPC en poche, ses crises l'empêchant depuis un moment de suivre une scolarité normale. Pis, après une bagarre dans le centre pour handicapés, il retourne chez lui. Son comportement se modifie et devient carrément violent. Les scènes de dispute et d'agression envers les siens sont vraiment poignantes. Emouvantes mais sans gratuité, ces planches soutenues par ce dessin si juste sont vraiment très réussies, et comptent parmi les meilleures de toute la série. Par leur force évocatrice, elles captivent le lecteur sans lui faire ressentir le moindre voyeurisme. David B prouve une fois de plus qu'il est un conteur hors pair, et continue de captiver ses lecteurs avec le tome peut être le plus noir des 5. La visite dans le centre pour enfants atteints d'handicap moteur est également très touchante : les réactions à retardement de Tito et son isolement face aux dessins que David réalise pour les enfants sont une parfaite illustration de leurs différences nées de la maladie. En parallèle à ces événements, le narrateur se montre plus que jamais attaché à sa passion pour le dessin. La scène où il se remet en cause, où il se demande à quel point sa productivité incroyable pour le dessin n'a pas déstabilisé son frère est vraiment belle. Pour une fois, une connotation négative est attribué à l'art, alors que jusqu'à maintenant, ces dessins et ces livres isolaient le narrateur certes mais le rendaient plus fort pour affronter la situation, et donc pouvaient être perçues comme uniquement positives. Un tome 5 grandiose qui ne présente qu'un seul défaut : le tome 6 (le dernier) se fait cruellement attendre! TOME 6 : Oui! Il est là, il est là ! :) Ca a été long mais on ne le regrette pas. Car ce sixième et dernier tome est une formidable réussite. David B. nous offre un album lourd, en poids comme en place dans son oeuvre. Dans ce sixième opus, il recentre l'histoire sur lui, sur on ascension d'auteur de bande dessinée, et replace l'expérience terrible de la maladie de son frère dans un contexte plus personnel. C'est véritablement grandiose la façon dont David B. relie cet album à toute sa production, en donnant des clés de lecture partout pour une oeuvre qu'on ne peut pas aborder en dilettante. De plus le graphisme déjà excellent des tomes précédents atteint une maîtrise encore plus terrible. Mise en page modifiée, dessins encore améliorés et histoire terriblement juste, avec ce dernier volet de sa saga, David B. nous offre un monument de la bande-dessinée. INDISPENSABLE.

02/04/2003 (modifier)
Par woody
Note: 5/5
Couverture de la série L'Ascension du Haut Mal
L'Ascension du Haut Mal

Voià comment raconter sa vie en passionnant le lecteur. Et pourtant le sujet est assez casse-gueule. Oui mais l'auteur arrive toujours a nous surprendre graphiquement et a nous émouvoir. C'est difficile de décrire cette série au dessins noirs et torturés, dessins qui collent parfaitement a l'ambiance de l'histoire...la magie du talent sans doute.

02/04/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 4/5
Couverture de la série Nicolas Eymerich Inquisiteur
Nicolas Eymerich Inquisiteur

Une très bonne surprise... J'ai vraiment bien aimé cette histoire très originale et hors du commun. Le mélange des deux époques et des deux genres ne me gène pas du tout au contraire, en séparant ces deux moitiés le résultat aurait été, à mon sens, beaucoup moins intéressant. C'est vrai que le passage un peu abrupt d'une période à l'autre est un peu perturbant, mais tout est perturbant dans cette BD et c'est justement ce qui me plait. Les dessins sont très sombres, très noirs, presque malsains parfois (la scène de l'interrogatoire de l'aubergiste est atroce, eurk, le coup de la langue, il fallait oser quand meme...). Mais ils créent admirablement une ambiance oppressante et étouffante qui correspond tout à fait au personnage d'Eymerich, inquisiteur jeune et quelque peu arriviste ainsi qu'à l'année 1352 où tout est sale, ravagé par la peste noire, où de maléfiques découvertes viennent boulverser la communauté... Que sont ces images dans le ciel, et qui sont ces femmes qui pratiquent un culte étrange aux conséquences "diaboliques" ? Le style graphique est aussi bien adapté à la période futuriste, très froid, comme le métal du grand vaisseau qui lui aussi dissimule son lot de mystères et d'horreurs, conduisant un équipage entier dans un voyage dans le temps, à la recherche de quoi exactement ? Ou plutôt de qui ? Vraiment, un moment de lecture très agréable, des pages magnifiques mais dans un style si particulier que cela ne plaira pas à tout le monde, pour ma part, j'ai hate de lire la suite...

01/04/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Le Concombre Masqué
Le Concombre Masqué

Excellentissime dans le dérisoire et l'illogique, cette série, tout simplement ! Mandryka nous offre ici l'oeuvre la plus tordue de l'ensemble de sa biographie, dans un contexte post-soixante-huitard qui est clairement ressenti durant l'intégralité de la lecture de cette série. (un peu l'atmosphère que l'on retrouve parfois à la lecture du génie des alpages, par exemple... mais la comparaison s'arrete là : ici, tout est déjanté et baigne dans une logique flou, pour notre plus grand bonheur !). Mandryka is my hero. C'est surement à cause de son petit cucurbitacé que je m'exprime n'importe comment, que je sors des "atoutaleur", "bonapéti" et compagnie... parceque c'est la marque de cette série, clairement. Etonné, donc, que ce monument ne soit toujours pas sur BDTEK ! mais c'est maintenant chose faite :) Attention, pour apprécier cette série à son juste titre, il ne faut pas craindre l'absurde, vous l'aurez compris ! On est bien loin de l'humour "classique" de l'époque, justement, et la finesse des jeux de mot rend la lecture vraiment agréable. On comprendra pourquoi Mandryka a travaillé avec Gotlib ! Même style... mais coup de patte très personnel tout de même. Le dessin, très basique, rempli bien son office. De toute façon, ce n'est pas sur ce genre de critère qu'une série comme Le concombre masqué s'apprécie et se considère. Les couleurs sur certains albums ont vraiment mal vieillies, par contre... dommage ! Une grande série, donc, que vous pourrez peut être encore trouver en broc', en occaze... uniquement, hélas.

01/04/2003 (modifier)