Les derniers avis (39403 avis)

Par cac
Note: 5/5
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

Rhaaaaaaa, *bave* je veux le fin mot de l'histoire. Lu les 11 tomes parus à ce jour en France, et c'est génial. Ca commence doucement et après on est emporté : qui est ce fameux Ami ? On se dit c'est untel, ah non c'est lui, on pense même à Kenji le héros de l'histoire - plusieurs petits détails le laissent à penser - et on se dit que c'est impossible puisqu'ils sont confrontés... En plus l'auteur rajoute une tonne de nouveaux gamins jamais vus avant dans la bande à Kenji, ce qui élargit encore le champ des possibles Ami. Et dire que Urasawa arrive à rallonger la sauce sur autant de tomes sans que ça ne devienne jamais ennuyeux. Alors après, savoir quid de "Monster" ou "20th Century boys" remporte la palme ? J'hésite encore, je pense que ça se vaut largement dans le genre thriller et que ça surpasse largement tout ce qu'on pourrait faire dans le style en Europe. Les détracteurs des mangas pour diverses raisons se privent de quelque chose avec ces petits bijoux japonais. Pour finir je pourrais gueuler sur l'éditeur Génération Comics, ça m'énerve que ce soit ce genre de charlot qui publie une telle oeuvre et pour ce prix-là en plus, mais bon... :'( Tome 12 Le 16 juin 2004. Ce tome est génial comme d'hab, on est encore baladé tout le tome pour enfin connaître le visage d'Ami - à moins que ce ne soit encore un éternel rebondissement pour nous dire que non en fait c'est pas lui, ce qui serait bien possible, il m'avait semblé avoir lu qu'au Japon on ne savait toujours pas qui était Ami. D'ailleurs j'aurais jamais deviné, alors que je pensais avoir trouvé en lisant le tome, ce personnage ne m'a pas du tout marqué. Une originalité dans la mise en scène : Urasawa rejoue une scène sous 2 angles de vue différents. Certains trucs s'expliquent, bref c'est passionnant et ça se dévore. Un truc qui m'a énervé et qui gêne la compréhension surtout, c'est les erreurs dans la traduction ou dans les bulles, il y a un problème quelque part (notamment l'histoire des années 1970 - 1971, c'est déjà pas très clair alors si il y a des coquilles en plus).

24/03/2004 (modifier)
Par amienois
Note: 5/5
Couverture de la série Les Poussières de l'infini
Les Poussières de l'infini

Rien à dire, ça déchire de a à z, peut-etre parce que Zerriouh et Studio 2hb sont d'Amiens. On est vite à fond dans la B.D, ca passe trop vite, ce n'est pas grave, on relit parce qu'on redécouvre toujours des nouveaux trucs cachés dans les décors, fausses pubs, clins d'oeil au cinéma... Conclusion : oui et encore oui !!, vivement le 2

24/03/2004 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série Kabbale
Kabbale

Cet album traite avec réalisme de la situation des mouvements antimondialistes et des réactions diverses qu'ils peuvent susciter, sans tomber dans l'analyse intello ou la psychologie de bazard. Le ton est simple, finement descriptif, et sans cliché facile. Le dessin et la colorisation sont proprement formidables, très adaptés à l'atmosphère mystérieuse et feutrée qui plane d'un bout à l'autre de ce premier tome et suscite chez le lecteur de nombreuses questions... Mais que va-t-il se passer ?

24/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Valérian
Valérian

Ma série culte. Lue en long, en large et en travers depuis près de 20 ans, toujours pas lassée. Côté dessin, c'est hyper inventif. L'imagination de Mézières est impressionnante, tant pour ses décors que pour son bestiaire. Même si on sent qu'il n'aime pas chiader ses dessins, tant pis, l'atmosphère est là et c'est ce qui compte. Les scénarios sont très distrayants, souvent très drôles, et les albums s'avalent d'une traite ! Valérian a un côté loser inattendu dans ce genre de série, ça le rend attachant. Et puis Laureline... ah Laureline ! A mon sens la meilleure héroïne qui ait été créée. Inoubliable ! Malheureusement, les derniers opus ne sont pas au niveau. Ils auraient dû s'arrêter à "Sur les frontières" :o/

24/03/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Leela et Krishna
Leela et Krishna

Une œuvre surprenante et hors norme. Passons le côté « l’histoire en train de se faire par son créateur», c’est assez commun de ce côté-là, déjà vu plus d’une fois, en tout cas. Ce qui est plus original en revanche, c’est le caractère ésotériquo-rigolo de l’œuvre. Bess, au grand désespoir de son épouse, a une propension à partir dans le mystique à tous moments (on ne collabore pas des années avec Jodorowsky sans en être marqué d’une manière ou d’une autre). Et son épouse, plus rationnelle, donne ses commentaires pragmatiques tout au long du récit. Leurs discussions ne manquent pas de piquant. C’est drôle, intelligent et cela ne se prend pas au sérieux. Une autre bonne raison de s’intéresser à ce récit est la beauté du dessin de Bess. C’est un virtuose, il y a dans ces deux albums des images d’une grande puissance d’évocation qui frappent l’esprit. Accouplé à la verve « littéraire » des textes-off de Bess, elles envoient littéralement le lecteur dans un monde de beauté, de cruauté et de superstitions. Magique !

24/03/2004 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Je suis morte
Je suis morte

En feuilletant cette bd, on pourrait se dire que le thème de l'exclusion est assez banal car ce sujet a souvent été développé. Pourtant après avoir lu l'ouvrage en question, je dois dire que j'ai été séduit par son contexte et surtout son originalité. Jean-David Morvan nous propose un récit assez captivant où la destinée d'une jeune fille est le centre d'interêt du récit. Dans un univers futuriste, le race humaine est devenue immortelle. Pourtant, une petite fille (Aster) voit le jour "à l'ancienne". Cette gamine étant mortelle, elle sera régulièrement montrée du doigt. La science-fiction est ici un pretexte pour mettre en évidence les différents protagonistes du récit. De ce fait, on retiendra plutôt l'aspect social et dramatique de cette histoire. A l'image de la solitude des parents d'Aster et le regard des autres devant la différence. On retiendra certains moments forts comme par exemple, quand notre petite héroïne recherche en vain l'affection de son papa. Un autre exemple : quand elle comprend les raisons de son isolement. Ce qui est paradoxal, c'est qu'on partage la vie d'une enfant qui à notre époque nous semblerait si ordinaire. Pourtant, projetée dans cette vision du futur, cette situation devient plutôt pathétique. Oui en effet, on se rend vite compte que cette gamine est, en fait, concidérée comme un "monstre" de foire. J'ai remarqué que les bases du scénario avaient quelques similitudes avec le film "Bienvenue à Gattaca", où là aussi on créait des êtres parfaits dans un contexte futuriste au détriment des autres qui étaient, eux aussi, nés d'une manière naturelle. Est-ce une coïncidence ou l'auteur s'est-il volontairement inspiré du long-métrage précité en lui rendant ainsi hommage ? Au niveau du dessin, il faut avouer que le graphisme de Nicolas Nemiri est assez particulier. Son trait ne manque pas de personnalité. Pourtant, je vous avoue que la première fois que j'ai eu l'album en main, je n'étais pas du tout emballé. Après l'avoir ouvert et refermé plusieurs fois, je me suis décidé à le lire et je le regrette pas car dès les premières pages, j'ai tout de suite compris que c'était ce dessin qui était le plus approprié à cette bd. Le seul petit reproche que je ferais c'est au niveau des deux personnages masculins (Ewig et Duster). On a parfois tendance à les confondre. Je n'aurai donc qu'une chose à dire : achetez cette bd où graphisme et scénario sont réunis pour nous faire goûter des saveurs nouvelles, synonymes de talent et de succès.

23/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 4/5
Couverture de la série Nestor Burma
Nestor Burma

J'adore Tardi et de toutes ses BDs je crois bien que c'est "120, rue de la gare" que je préfère. Les autres tomes de la série sont sympas aussi mais souffrent de la comparaison. Quoique "brouillard au pont de Tolbiac" me plaise beaucoup aussi, faut dire, cet album a bercé mon enfance. Je ne sais pas combien de fois je les ai lus, ces deux-là, mais je n'arrive pas à m'en lasser. Le fait que Nestor Burma soit personnellement impliqué dans ces deux histoires y doit sans doute beaucoup. Les ambiances sont particulièrement réussies, les personnages attachants et les intrigues policières passionnantes. C'est qui plus est extrêmement bien documenté. Et puis la mise en scène, ahlala il est bon le Tardi ! Bref, 5/5 pour "120 rue de la gare" et "Brouillard au pont de Tolbiac", un peu moins pour les autres !

23/03/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 5/5
Couverture de la série Lone Wolf & Cub
Lone Wolf & Cub

Ogami Itto, ancien exécuteur du shogûn devenu ronin et assasin qui parcourt le Japon avec son fils... Cette histoire toute simple est ici très bien scénarisée, à travers différentes petites histoires. Personnellement j'ai vu les films avant de lire ce manga dont ils sont tirés et je dois dire qu'ils respectent totalement l'univers de celui-ci. Les dessins sont bons (même s'ils ont vieilli) et les différentes histoires bien menées. Bref du tout bon, et si vous êtes fan de Japon médiéval comme moi alors n'hésitez plus, ce manga vaut largement un Vagabond au niveau profondeur(peut-être pas au niveau du dessin mais après tout l'essentiel est de se faire plaisir, ce qui est assurément le cas avec ce manga).

23/03/2004 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série Coeurs à louer (Fou de toi)
Coeurs à louer (Fou de toi)

Cette histoire reprend les personnages de De l'Autre Côté de la Nuit, des mêmes auteurs, mais je pourrai difficilement comparer car je n'ai pas lu ce dernier. Si je m'en réfère à la fiche, cette suite me paraît néammoins plus légère, dans le ton comme dans le graphisme. Quoi qu'il en soit, ce tome (tome unique ou une suite est-elle en préparation ?) est une petite merveille. Il n'y a pas vraiment d'histoire suivie, même si un petit mystère plane d'un bout à l'autre de l'album et lie entre elles ces tranches de vie. Mais le sujet en lui-même, c'est la vie quotidienne, les rapports d'amitié, d'amour, de désir, entre garçons et filles, et entre garçons... Des petites anecdotes fines et sensuelles aux dialogues succulents entre personnages attachants dans leur force de caractère et leur fragilité encore adolecente... Le quotidien de la jeunesse sur fond, à peine esquissé mais bien présent, de régime berlusconien. C'est un petit album léger dans le ton, mais émouvant... Très simple dans les thèmes mais passionnant... Mettant en scène des protagonistes ordinaires mais attachants... Une parfaite alchimie...

23/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Short program
Short program

Short Program est un petit condensé de bonheur et un bon moyen de découvrir le talent d'Adachi, un des mangakas les plus célèbres au Japon (bien plus que Katsura, ArzaK !), un de ceux qui passeront sans nul doute à la postérité. Adachi écrit pour les adolescents, filles et garçons (chose assez rare au Japon où les 2 publics sont très clairement séparés (shôjô/shônen)). C'est un aspect qu'il ne faut pas perdre de vue quand on lit son oeuvre. Pour avoir découvert cet auteur adolescente (il y a 13 ans), je peux témoigner que ses histoires touchent au coeur à cet âge-là. Il y a une telle sensibilité dans ces histoires toutes en non-dits, dans ces personnages ordinaires et attachants, tellement vrais et loin des stéréotypes, qu'on est obligé de s'identifier à ses personnages ou à "vivre" à leur côté leurs histoires quotidiennes. Mais ma note ne rélève pas de la nostalgie. 13 ans plus tard, même si je m'identifie moins aux personnages, bien sûr, j'aime toujours autant l'oeuvre d'Adachi, dont Short Program est un des exemples les plus réussis (le tome 1 surtout). De cet auteur paraît également Niji-iro Tohgarashi en ce moment chez Glénat, oeuvre assez mineure dans la bibliographie d'Adachi mais très sympathique. Espérons qu'un jour Touch sera traduit, c'est son chef-d'oeuvre, son manga culte qui reste à ce jour un des plus gros succès de librairie au Japon.

23/03/2004 (modifier)