Ah bah mince, moi qui étais persuadée d'avoir avisé cette bd... Cet oubli sera comblé sur le champ !
J'avais fais une première tentative avec cette bd à l'époque où je découvrais qu'il y avait autre chose que les classiques, le dessin à la Hergé, Tillieux, Franquin, et j'en passe... Et ça ne m'avait pas plu du tout !
Et petit à petit, j'ai découvert plein de choses et je suis tombée par hasard sur le tome 1 que j'ai trouvé fabuleux (ce n'est qu'à la fin que je me suis souvenu l'avoir déjà eu entre les mains et ne pas avoir aimé).
Tout ça pour dire que ce dessin peut en rebuter plus d'un, car un peu fouillis (du moins pour la première impression).
Cette bd est une merveille. Pour moi, un des mots qui lui convient le mieux est : incroyable. Ledroit n'est pas mon dessinateur préféré (mais pas loin ceci dit), mais c'est sans doute celui qui me scie, qui m'épate le plus.
Comment ne pas trouver ses dessins merveilleux ! Et le bougre s'améliore de tomes en tomes ! On en prend plein les yeux à chaque page, et je ne vous parle même pas des couleurs, rouges et sombres à souhait, donnant une ambiance superbe !
On pourrait penser que cette bd mise tout à fond sur ce dessin si magnifique, et que le scénar ne vaut pas un centime ; et bien on aurait tort ! Car l'histoire est intéressante et très travaillée ! Les personnages sont forts, tout comme le dessin, l'histoire aussi nous en met plein la vue ! Elle est effectivement très très riche et pleine de symboles.
Bref je comprends qu'on n'aime pas, mais franchement cette bd est superbe et je ne peux que la conseiller !
Décidément, je suis dans ma période "lecture de Western". :)
Dans la même veine que Wayne Redlake (ou c’est plutôt l’inverse, vu les dates de parution ?), Trio grande ne cache pas son appartenance au genre spaghetti puisque, comme c’est précisé sur le 4e de couverture, il y a la "blonde, la brune et le truand". Soyons clair, c’est très bateau comme histoire avec une intrigue encore plus improbable qu’avec "500 fusils". Mais c’est sans doute aussi ce qui fait l’attrait de cet album selon moi. Bref, c’est bougrement divertissant et le dessin de Lamy est toujours aussi réussi ! A lire ! ;)
Aprés lecture de la série complète voici mon avis définitif.
Sin City est une BD d'exception et même si les tomes qui composent cette série sont d'inégale qualité on ne peut comparer Sin City à rien d'autre.
Le style graphique évidemment est un choc, rien qu'en feuilletant on sent l'ambiance particulière imposée par ces traits.
Au niveau des histoires et de leur traitement narratif c'est toujours articulé de la même façon mais la recette de Miller est efficace et de plus c'est totalement voulu, si on adhère c'est un vrai plaisir.
-Mon préféré est le tome 1 "Sin city" et si je devais n'en conseiller qu'un ; ce serait celui-ci. Marv est un des meilleurs personnages de la série.
-Le deuxième "J'ai tué pour elle" est un excellent album. C'est l'entrée en scène du personnage le plus souvent présent dans la série, Dwight.
-Le troisième "Le grand carnage" est nettement en dessous du lot, il nous renvoie à une autre des oeuvres de Miller: 300.
-Le quatrième "Cet enfant de salaud" redresse la barre, on y découvre Hartigan, un flic vieillissant dur à cuire et un peu trop intègre pour être flic à Sin City, il y a aussi là un ennemi digne d'intérêt, le "Yellow bastard". Première incursion de la couleur dans Sin City.
-Le cinquième "Valeurs familiales" est un des plus faibles du lot, les dessins sont moins bons que d'habitude, un défaut difficile à excuser pour un Sin City, et l'histoire nous montre trop le personnage de Miho qui selon moi aurait gagné à rester dans l'ombre. Heureusement la fin sauve l'album du ratage.
-Le sixième "Des filles et des flingues" est composé de onze histoires et j'ai été agréablement surpris, ce sont de courtes scènes qui parfois ont un rapport avec des histoires de la série (les histoires de Sin City sont indépendantes mais parfois entrecroisées). Cet album apporte un "plus" à la série.
A lire seulement si l'on a lu les précédents. A noter que la couleur est de retour par petites touches dans cet album.
-Le dernier "L'Enfer en retour" introduit un nouveau personnage, c'est un artiste, ancien des forces spéciales mais c'est surtout une sorte de samouraï, venant de Miller ce n'est pas étonnant. Dans cet album un passage onirique est entièrement en couleur, un passage qui m'a beaucoup plu, on y croise divers personnages qui sont autant des références pour Miller: Dirty Harry, Zorro, Itto Ogami etc...
Cet album termine la série en beauté et même si on s'éloigne un peu de l'ambiance de Sin City c'est une histoire de grande qualité.
Donc pour moi Sin City est un monument et même si il y a des épisodes plus faibles, cela reste une grande série. Une oeuvre viscérale et définitive, un "Opéra BD"! A lire et à contempler et à relire...
Mort de rire !! Enfin, maintenant il y a de quoi rire jaune... tellement ces histoires sonnent parfois vrai ! Un subtil mélange de clichés et de faits réels (dont certains donnent froid dans le dos), qui évite la bête caricature, pour s'engouffrer dans la voie du divertissement qui fait réfléchir. J'aime beaucoup l'humour de Clarke, et là encore ça fait mouche.
Un bon Chabouté, auteur que j'aime baucoup... Ce tome est à mon avis le moins noir de ce que j'ai lu de cet auteur. Le dessin est vraiment joli, l'histoire est simple mais touchante... J'aime beaucoup la fin, mais je n'en dirai pas plus: lisez le...
L’histoire n’est pas originale, et alors ? Elle est très touchante grâce au savoir-faire de Chabouté et à sa mise en page. Comme souvent avec cet auteur, ce n’est pas la fin qui importe. Non, le plus important est la relation d’amitié qui se tisse entre l’enfant et le SDF. Ils vont finir par se redonner du courage mutuellement pour affronter la vie plutôt que de la subir. L’histoire est belle et très bien servie par le dessin qui parle de lui même. Je ne m’attarderai pas sur le graphisme que j’aime toujours autant.
Une petite réussite.
L'élection américaine était évidemment propice à la sortie de ce genre d'album, sauf que comme "on en a repris pour quatre ans", on va peut-être trouver ça un peu moins marrant.
Bon, vous connaissez forcément Clarke. Non ? Eh bien c'est l'occasion de le découvrir. Mister President c'est de la parodie. Mais pas vraiment une parodie de Bush, plutôt une parodie de tout ce qu'on peut penser des Etats-Unis et de leurs présidents en général, une sorte de condensé de ces idées reçues. Car si Mister President représente en grande partie Bush (normal, c'est le président actuel...), il représente également (quoique dans une moindre mesure) d'autres présidents américains.
Le ton est humoristique, aucun doute possible. Clarke s'amuse, il joue sur les clichés, les utilise de façon vraiment outrée. Pour un peu, on se dirait presque qu'on a honte d'avoir ** sérieusement ** des pensées proches de celles exprimées dans l'album... et on pourrait presque voir au-delà, se mettre à réfléchir, mais en fait non, on n'a pas honte, on ne va pas se prendre la tête, on se marre !
Et dans le domaine, l'album marche fort ! C'est fait avec tellement de pseudo-mauvaise foi, tellement clichesque, parfois tellement bête et méchant (dans le résultat, parce que la façon de faire n'est pas bête du tout) qu'on se retrouve à rigoler avant même de s'en rendre compte.
Bonus :
- petite interview de Clarke
- Voir les 10 premières planches (2 histoires complètes).
Que dire de plus que ce qui a été déjà dit ?
larry underwood et Spooky font une bonne et élogieuse synthèse de la BD à laquelle on ne peut pas ajouter grand chose.
Les rapports entre les habitants du village et la petite famille héritière sont plus que vrais, les gens n'aiment pas les arrivants, les étrangers, et ne cherchent pas à les comprendre même si ces étrangers peuvent les aider à court ou moyen terme. C'est encore vrai aujourd'hui.
Ces 2 alums sont beaux et permettent de s'évader le temps de leur longue lecture, le temps d'apprécier les dessins et l'histoire que l'on découvre au fil des pages.
Personnellement je n'apprécie pas beaucoup Baudoin. J'avais commencé par "le chemin de Saint Jean" puis l'Eloge de la poussière. Je les avais trouvés trop fouillis bien qu'extrémement bien dessinés.
Le dessin de Baudoin reste très beau, et j'ai beaucoup aimé l'histoire, qui est plus structurée par la chronologie... Le lire permet de mieux apprécier l'oeuvre de Baudoin, d'autant plus que toutes ses BDs sont en relation et se répondent les unes les autres. J'ai beaucoup apprécié l'évocation de ses souvenirs, et les liens avec le dessin.
A lire pour apprécier l'oeuvre de Baudoin.
Voici un concentré d’humour noir, de parodie, d’absurde et de dérision qui démystifie le Western. Pas étonnant après tout que cet album soit publié chez Fluide Glacial. C’est parfois cruel, souvent immoral mais jamais "choquant". L’équivoque n’est d’ailleurs pas de mise, on se trouve bien devant un album qui n’a d’autre prétention que de nous divertir sous des airs faussement sérieux. Que dire d’autre si ce n’est que les dessins correspondent bien au ton des histoires.
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Requiem - Chevalier Vampire
Ah bah mince, moi qui étais persuadée d'avoir avisé cette bd... Cet oubli sera comblé sur le champ ! J'avais fais une première tentative avec cette bd à l'époque où je découvrais qu'il y avait autre chose que les classiques, le dessin à la Hergé, Tillieux, Franquin, et j'en passe... Et ça ne m'avait pas plu du tout ! Et petit à petit, j'ai découvert plein de choses et je suis tombée par hasard sur le tome 1 que j'ai trouvé fabuleux (ce n'est qu'à la fin que je me suis souvenu l'avoir déjà eu entre les mains et ne pas avoir aimé). Tout ça pour dire que ce dessin peut en rebuter plus d'un, car un peu fouillis (du moins pour la première impression). Cette bd est une merveille. Pour moi, un des mots qui lui convient le mieux est : incroyable. Ledroit n'est pas mon dessinateur préféré (mais pas loin ceci dit), mais c'est sans doute celui qui me scie, qui m'épate le plus. Comment ne pas trouver ses dessins merveilleux ! Et le bougre s'améliore de tomes en tomes ! On en prend plein les yeux à chaque page, et je ne vous parle même pas des couleurs, rouges et sombres à souhait, donnant une ambiance superbe ! On pourrait penser que cette bd mise tout à fond sur ce dessin si magnifique, et que le scénar ne vaut pas un centime ; et bien on aurait tort ! Car l'histoire est intéressante et très travaillée ! Les personnages sont forts, tout comme le dessin, l'histoire aussi nous en met plein la vue ! Elle est effectivement très très riche et pleine de symboles. Bref je comprends qu'on n'aime pas, mais franchement cette bd est superbe et je ne peux que la conseiller !
Trio Grande - Adios Palomita
Décidément, je suis dans ma période "lecture de Western". :) Dans la même veine que Wayne Redlake (ou c’est plutôt l’inverse, vu les dates de parution ?), Trio grande ne cache pas son appartenance au genre spaghetti puisque, comme c’est précisé sur le 4e de couverture, il y a la "blonde, la brune et le truand". Soyons clair, c’est très bateau comme histoire avec une intrigue encore plus improbable qu’avec "500 fusils". Mais c’est sans doute aussi ce qui fait l’attrait de cet album selon moi. Bref, c’est bougrement divertissant et le dessin de Lamy est toujours aussi réussi ! A lire ! ;)
Sin City
Aprés lecture de la série complète voici mon avis définitif. Sin City est une BD d'exception et même si les tomes qui composent cette série sont d'inégale qualité on ne peut comparer Sin City à rien d'autre. Le style graphique évidemment est un choc, rien qu'en feuilletant on sent l'ambiance particulière imposée par ces traits. Au niveau des histoires et de leur traitement narratif c'est toujours articulé de la même façon mais la recette de Miller est efficace et de plus c'est totalement voulu, si on adhère c'est un vrai plaisir. -Mon préféré est le tome 1 "Sin city" et si je devais n'en conseiller qu'un ; ce serait celui-ci. Marv est un des meilleurs personnages de la série. -Le deuxième "J'ai tué pour elle" est un excellent album. C'est l'entrée en scène du personnage le plus souvent présent dans la série, Dwight. -Le troisième "Le grand carnage" est nettement en dessous du lot, il nous renvoie à une autre des oeuvres de Miller: 300. -Le quatrième "Cet enfant de salaud" redresse la barre, on y découvre Hartigan, un flic vieillissant dur à cuire et un peu trop intègre pour être flic à Sin City, il y a aussi là un ennemi digne d'intérêt, le "Yellow bastard". Première incursion de la couleur dans Sin City. -Le cinquième "Valeurs familiales" est un des plus faibles du lot, les dessins sont moins bons que d'habitude, un défaut difficile à excuser pour un Sin City, et l'histoire nous montre trop le personnage de Miho qui selon moi aurait gagné à rester dans l'ombre. Heureusement la fin sauve l'album du ratage. -Le sixième "Des filles et des flingues" est composé de onze histoires et j'ai été agréablement surpris, ce sont de courtes scènes qui parfois ont un rapport avec des histoires de la série (les histoires de Sin City sont indépendantes mais parfois entrecroisées). Cet album apporte un "plus" à la série. A lire seulement si l'on a lu les précédents. A noter que la couleur est de retour par petites touches dans cet album. -Le dernier "L'Enfer en retour" introduit un nouveau personnage, c'est un artiste, ancien des forces spéciales mais c'est surtout une sorte de samouraï, venant de Miller ce n'est pas étonnant. Dans cet album un passage onirique est entièrement en couleur, un passage qui m'a beaucoup plu, on y croise divers personnages qui sont autant des références pour Miller: Dirty Harry, Zorro, Itto Ogami etc... Cet album termine la série en beauté et même si on s'éloigne un peu de l'ambiance de Sin City c'est une histoire de grande qualité. Donc pour moi Sin City est un monument et même si il y a des épisodes plus faibles, cela reste une grande série. Une oeuvre viscérale et définitive, un "Opéra BD"! A lire et à contempler et à relire...
Mister President
Mort de rire !! Enfin, maintenant il y a de quoi rire jaune... tellement ces histoires sonnent parfois vrai ! Un subtil mélange de clichés et de faits réels (dont certains donnent froid dans le dos), qui évite la bête caricature, pour s'engouffrer dans la voie du divertissement qui fait réfléchir. J'aime beaucoup l'humour de Clarke, et là encore ça fait mouche.
Un îlot de bonheur
Un bon Chabouté, auteur que j'aime baucoup... Ce tome est à mon avis le moins noir de ce que j'ai lu de cet auteur. Le dessin est vraiment joli, l'histoire est simple mais touchante... J'aime beaucoup la fin, mais je n'en dirai pas plus: lisez le...
Un îlot de bonheur
L’histoire n’est pas originale, et alors ? Elle est très touchante grâce au savoir-faire de Chabouté et à sa mise en page. Comme souvent avec cet auteur, ce n’est pas la fin qui importe. Non, le plus important est la relation d’amitié qui se tisse entre l’enfant et le SDF. Ils vont finir par se redonner du courage mutuellement pour affronter la vie plutôt que de la subir. L’histoire est belle et très bien servie par le dessin qui parle de lui même. Je ne m’attarderai pas sur le graphisme que j’aime toujours autant. Une petite réussite.
Mister President
L'élection américaine était évidemment propice à la sortie de ce genre d'album, sauf que comme "on en a repris pour quatre ans", on va peut-être trouver ça un peu moins marrant. Bon, vous connaissez forcément Clarke. Non ? Eh bien c'est l'occasion de le découvrir. Mister President c'est de la parodie. Mais pas vraiment une parodie de Bush, plutôt une parodie de tout ce qu'on peut penser des Etats-Unis et de leurs présidents en général, une sorte de condensé de ces idées reçues. Car si Mister President représente en grande partie Bush (normal, c'est le président actuel...), il représente également (quoique dans une moindre mesure) d'autres présidents américains. Le ton est humoristique, aucun doute possible. Clarke s'amuse, il joue sur les clichés, les utilise de façon vraiment outrée. Pour un peu, on se dirait presque qu'on a honte d'avoir ** sérieusement ** des pensées proches de celles exprimées dans l'album... et on pourrait presque voir au-delà, se mettre à réfléchir, mais en fait non, on n'a pas honte, on ne va pas se prendre la tête, on se marre ! Et dans le domaine, l'album marche fort ! C'est fait avec tellement de pseudo-mauvaise foi, tellement clichesque, parfois tellement bête et méchant (dans le résultat, parce que la façon de faire n'est pas bête du tout) qu'on se retrouve à rigoler avant même de s'en rendre compte. Bonus : - petite interview de Clarke - Voir les 10 premières planches (2 histoires complètes).
Où le regard ne porte pas...
Que dire de plus que ce qui a été déjà dit ? larry underwood et Spooky font une bonne et élogieuse synthèse de la BD à laquelle on ne peut pas ajouter grand chose. Les rapports entre les habitants du village et la petite famille héritière sont plus que vrais, les gens n'aiment pas les arrivants, les étrangers, et ne cherchent pas à les comprendre même si ces étrangers peuvent les aider à court ou moyen terme. C'est encore vrai aujourd'hui. Ces 2 alums sont beaux et permettent de s'évader le temps de leur longue lecture, le temps d'apprécier les dessins et l'histoire que l'on découvre au fil des pages.
Piero
Personnellement je n'apprécie pas beaucoup Baudoin. J'avais commencé par "le chemin de Saint Jean" puis l'Eloge de la poussière. Je les avais trouvés trop fouillis bien qu'extrémement bien dessinés. Le dessin de Baudoin reste très beau, et j'ai beaucoup aimé l'histoire, qui est plus structurée par la chronologie... Le lire permet de mieux apprécier l'oeuvre de Baudoin, d'autant plus que toutes ses BDs sont en relation et se répondent les unes les autres. J'ai beaucoup apprécié l'évocation de ses souvenirs, et les liens avec le dessin. A lire pour apprécier l'oeuvre de Baudoin.
Rancho Bravo
Voici un concentré d’humour noir, de parodie, d’absurde et de dérision qui démystifie le Western. Pas étonnant après tout que cet album soit publié chez Fluide Glacial. C’est parfois cruel, souvent immoral mais jamais "choquant". L’équivoque n’est d’ailleurs pas de mise, on se trouve bien devant un album qui n’a d’autre prétention que de nous divertir sous des airs faussement sérieux. Que dire d’autre si ce n’est que les dessins correspondent bien au ton des histoires.