Ce n'est pas une BD récente, cela date du journal de Tintin (il y a déjà 20 ans).
Elle dépeint des légendes où l'histoire des hommes se trouve. Par ce livre l'auteur s'est simplement posé une question:
Qui est le diable? Est-ce vous? Est-ce moi? Là est la grande interrogation !
Ce livre pose évidemment beaucoup de questions. la seule réponse qu'il apporte, c'est la certitude de la réalité du combat. Car il y a combat, pour sûr et les hommes le perdent chaque fois qu'il y a une guerre quelque part dans le monde...
Convard dessinait au journal de Tintin, cela ne date pas d'hier me direz-vous. Il a en son temps été d'actualité.
Inspiré par le Moyen-Age, tous les noms de légendes l'ont fait rêver... il a donc transcrit ces récits anciens traçant les erreurs et la folie des hommes.
Le trait est typique de l'époque, une ressemblance avec le dessin de Thorgal. Mais cela colle parfaitement car le scénario est le plus important. La couleur est on ne peut plus simple très basique, et peu de nuances. Malgré tout, on se laisse bien porter par les récits fragmentés. Pas à pas on arrive à la fin de l'homme sur terre car le diable finit toujours par gagner!
Convard se trompe? qui sait.
Son livre aide à comprendre que toutes les raisons qui sont contre l'homme sont de mauvaises raisons...
Je l'ai trouvé assez intéressant car il donne une idée plutôt réaliste de nos légendes.
consultez le à l'occasion... Peut-être y trouverez-vous un sursaut qui puisse vous aider à gagner vos propres combats.
Le second tome est un recueil d'histoires parues dans le Journal de Tintin où Convard était très productif. Elles font suite au huitième jour et la fin de l'homme!
Mais la particularité est que Convard revient très loin en arrière, apportant sa sensibilité à l'histoire, en y mêlant astucieusement génèse, légendes et fantastique.
La BD fantastique n'est pas du genre des plus facile...
Pourtant c'est grâce à des auteurs comme Convard, que les générations de maintenant tiennent leur inspiration.(Il a toujours fallu des précurseurs)
Il est vrai que le graphisme est démodé, un trait simple, des couleurs très basiques (voire primaires), mais il faut se retenir de juger au premier coup d'oeil et s'inspirer uniquement des histoires et de leur lien entre elles.
Si ce livre est destiné à tout public, les plus de 30 ans y retrouveront certainement les rêves de leur adolescence! (hum)
Comme je l'ai dit dans la première critique, cet ouvrage n'est pas indispensable, mais mérite tout de même qu'on le parcoure.
Qui sait, peut-être y trouverez-vous une aide à vos combats personnels.
Arf !
Génial !
Excellent !
C’est une bd où l’auteur se fait plaisir avant tout et ça se sent. J’adore le graphisme pourtant très basique mais rudement efficace. Bien que fort léger et un peu court (pour le premier tome), le récit est vraiment sympa ! De plus, les aplats sont en parfait adéquation avec l’esprit insufflé à la série.
La mission infernale, c’est la bêtise dans toute sa splendeur mêlée à des gags stupides. C’est surtout une bd détente-pas-prise-de-tête pour s’évader des soucis du quotidien.
J’en redemande !
Bref, un coup de cœur comme j’en ai eu rarement :)
Sans nul doute, cette BD a sa place au panthéon des meilleures BD. Mes mots ne sont pas assez élogieux pour décrire cette petite perle car pour ma part, rares sont les BDs qui m'ont autant impressionné. Dès la première page, j'ai été subjugué par le dessin. Elle rompt avec les habituelles conventions graphiques et apporte de ce fait un réel renouveau à la bande dessinée. Un vrai électrochoc. Outre l'aspect graphique, l’histoire dépeint adroitement la complexité du processus de dépravation de l'âme humaine offrant de ce fait une richesse appréciable au scénario. Résultat : une BD de qualité à lire absolument…
Bien que je rejoigne les avis des autres internautes quant au fait que cet album est loin d’être l’œuvre marquante de Comes (Silence et la Belette en constituent le cœur), je me dis toutefois que celui-ci reste digne d'intérêt. En effet, il se situe quelque peu à part du reste du travail de cet auteur et de ce fait, suscite la curiosité. L’histoire, un peu existentielle se situe lors de la guerre 14-18. Comes arrive à merveille à nous plonger dans l’atmosphère qui devait régner dans ces lieux. On sent presque l'odeur nauséabonde des cadavres et des gaz moutarde. Bref je trouve qu’à ce niveau c’est déjà une réussite. Et puis cela continue avec ce dialogue avec la mort qui me rappelle un peu le joueur d'échec de Bergman ou l’échelle de Jacob. C’est vrai c’est un peu étrange à la limite du malsain mais l’ensemble m’a séduit.
J'ai bien aimé cet album surtout vers la fin car j'ai trouvé un peu difficile de s'immerger dans l'histoire. Le narrateur est un écrivain qui a perdu le feu sacré et l'envie d'écrire mais se redécouvre en retraçant le parcours décrit dans un roman oublié dans sa bibliothèque. Il va alors rencontrer une femme qui vit seule avec son fils et se remettre à écrire. L'histoire est sensible comme un petit téléfilm du mercredi soir, d'ailleurs le récit pourrait très bien être transposé à l'écran.
Les dessins sont très biens, très belles couleurs et l'écrivain a un petit air de Christophe Lambert je trouve :).
Que dire si ce n'est que c'est un peu mon coup de cœur. J'ai adoré cette bande dessinée et c'est par son intermédiaire que je me suis intéressé au petit monde de la BD. Mon analyse sera donc loin d'être objective. Toutefois, je tiens à souligner que ce qui m'a séduit dans cette BD, c'est la magie qui ressort du mélange subtil d'un dessin magnifique (digne de Turf) d'avec un scénario fin et plein de rebondissements. Qui plus est, les personnages sont attachants. Le château et les dédales du palais sont remarquablement bien faits. Bref, je le recommande tout comme une bande dessinée que je trouve assez proche à savoir La Nef des Fous....
Hello,
C'est une très bonne BD.
Moi aussi, au début, je trouvais les dessins un peu fouillis et franchement, maintenant, ce côté pas net et clair se marie à merveille avec le scénario et la situation historique.
- Le premier tome pose l'histoire : un peu longue comme entrée en matière mais dès que Roudier décide de lancer la machine (à la mi-album), ça décoiffe et c'est super bien pensé...
Préhistoire/magie/amour/mythologie de clan.....quel parfait mélange.
Vite la suite.
- Le deuxième tome est superbe: l'histoire s'envenime, les personnages ne sont pas ménagés par Roudier : celui-ci leur en fait baver côté scénario et là c'est original pour une fois... Les héros doivent réfléchir un peu, ça change : tout n'est pas cuit comme dans beaucoup d'autres séries de BD...
Conclusion :
Le dessin se fond super bien avec l'histoire. C'est musclé et presque crue comme de la viande de mammouth ;)))
Le scénario est très bien pensé : original par ses rebondissements et mystérieux... Je suis impatient de découvrir la suite.
P.S :
J'ai eu la chance de rencontrer Roudier au festival de Martel cette année. Il est super sympa et humble et il assure côté dessin : il en ferait pâlir plus d'un qui, ici, critique son style...
P.S :
Petite anecdote pour ceux qui étaient à ce festival :
Lereculey était là aussi, vous voyez qui c'est ? (Arthur.. voilà!)
Il était tellement occupé à faire ses dédicaces pour tous ses fans (moi y compris)qu'il prenait une sale habitude à revenir en retard continuer ses dédicaces... Et il se promenait dans les stands : la seule et unique BD qu'il a regardé fût celle de Roudier : et quand je dis regarder, c'est page par page au niveau du dessin... Une étude scrupuleuse du style de Roudier, Mr Lereculey ????
Une sacrée bonne surprise que cette nouvelle série. Les deux auteurs japonais nous proposent en effet ici un polar particulièrement sombre, noir, qui ne peut que rappeler Se7en par l'ambiance qui se dégage des pages des différents tomes, tous plus sombres les uns que les autres.
Le scénariste Eiji Otsuka nous dévoile les prémices d’une enquête sanglante et tortueuse, sans pour autant rendre son récit voyeuriste. Bien sûr, ces scènes noires doivent être réservées à un public averti, mais toute l’essence même de l’ambiance de MPD Psycho passe aussi et surtout par le style graphique si particulier de Sho-u Tajima.
Petit à petit, divers éléments nous permettent de mieux cerner le personnage de l’histoire. Psychopathe schizophrène, il n’est pas vraiment attachant (pas étonnant), mais par contre vraiment intrigant. Au fil des tomes, de nouvelles personnalités font surface, effrayantes, attirantes. Et son visage, son regard, exprime en fin de compte assez bien cette folie intérieure qui l’habite.
Le dessin, parlons-en : Superbe. Un noir et blanc maîtrisé qui permet, sans une utilisation à outrance de trames (technique très courante dans le monde du Manga), d’exprimer des ambiances, des sensations, des impressions, et de renforcer le coté tragique de certains passages.
Au final, les premiers tomes parus en France promettent, et annoncent une série particulièrement intéressante, assez loin ma foi de ce qui se fait dans le milieu du manga, dans ce registre. A lire !
Cette BD est une bouffée d'air frais dans le monde de la BD. J'ai parfois l'impression qu'il manque des BD qui arrivent à décrire avec le ton juste ce fameux phénomène qu'on dénomme "coup de foudre". Et Thompson y arrive avec brio. A travers cette oeuvre intimiste, il réussit à recréer l'ambiance, les premiers frissons, les petites étincelles qui vous traversent l'esprit à ce moment-là. Cette dépendance totale à l'autre est rendue à merveille. Le tout à travers un dessin à priori modeste mais qui arrive à transmettre les émotions voulues. Enfin le tableau de la communauté catholique (presque extrémiste) est bien réalisé et souligne le poids que peuvent avoir les religions dans la vie des gens. Bref une BD de qualité qui recèle de petites pépites de bonheur.
Il ne fait aucun doute que cette série va très prochainement faire partie des séries cultes de la BD. Car Larcenet réussit à nous émouvoir, à nous confronter à notre vécu quotidien et aux nombreuses questions qui l'accompagne. Le mieux, c'est qu'il traite de vrais problèmes de société mais avec humour et légèreté. C'est un peu comme si on sortait d'un cours de philo mais avec l'esprit léger et détendu...Loin de se prendre au sérieux, il nous confronte aux questions de la vie, de la mort, du train train quotidien, de l'engagement...Bref, c'est vraiment une BD d'exception.
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Les Huit jours du diable
Ce n'est pas une BD récente, cela date du journal de Tintin (il y a déjà 20 ans). Elle dépeint des légendes où l'histoire des hommes se trouve. Par ce livre l'auteur s'est simplement posé une question: Qui est le diable? Est-ce vous? Est-ce moi? Là est la grande interrogation ! Ce livre pose évidemment beaucoup de questions. la seule réponse qu'il apporte, c'est la certitude de la réalité du combat. Car il y a combat, pour sûr et les hommes le perdent chaque fois qu'il y a une guerre quelque part dans le monde... Convard dessinait au journal de Tintin, cela ne date pas d'hier me direz-vous. Il a en son temps été d'actualité. Inspiré par le Moyen-Age, tous les noms de légendes l'ont fait rêver... il a donc transcrit ces récits anciens traçant les erreurs et la folie des hommes. Le trait est typique de l'époque, une ressemblance avec le dessin de Thorgal. Mais cela colle parfaitement car le scénario est le plus important. La couleur est on ne peut plus simple très basique, et peu de nuances. Malgré tout, on se laisse bien porter par les récits fragmentés. Pas à pas on arrive à la fin de l'homme sur terre car le diable finit toujours par gagner! Convard se trompe? qui sait. Son livre aide à comprendre que toutes les raisons qui sont contre l'homme sont de mauvaises raisons... Je l'ai trouvé assez intéressant car il donne une idée plutôt réaliste de nos légendes. consultez le à l'occasion... Peut-être y trouverez-vous un sursaut qui puisse vous aider à gagner vos propres combats. Le second tome est un recueil d'histoires parues dans le Journal de Tintin où Convard était très productif. Elles font suite au huitième jour et la fin de l'homme! Mais la particularité est que Convard revient très loin en arrière, apportant sa sensibilité à l'histoire, en y mêlant astucieusement génèse, légendes et fantastique. La BD fantastique n'est pas du genre des plus facile... Pourtant c'est grâce à des auteurs comme Convard, que les générations de maintenant tiennent leur inspiration.(Il a toujours fallu des précurseurs) Il est vrai que le graphisme est démodé, un trait simple, des couleurs très basiques (voire primaires), mais il faut se retenir de juger au premier coup d'oeil et s'inspirer uniquement des histoires et de leur lien entre elles. Si ce livre est destiné à tout public, les plus de 30 ans y retrouveront certainement les rêves de leur adolescence! (hum) Comme je l'ai dit dans la première critique, cet ouvrage n'est pas indispensable, mais mérite tout de même qu'on le parcoure. Qui sait, peut-être y trouverez-vous une aide à vos combats personnels.
La Mission infernale
Arf ! Génial ! Excellent ! C’est une bd où l’auteur se fait plaisir avant tout et ça se sent. J’adore le graphisme pourtant très basique mais rudement efficace. Bien que fort léger et un peu court (pour le premier tome), le récit est vraiment sympa ! De plus, les aplats sont en parfait adéquation avec l’esprit insufflé à la série. La mission infernale, c’est la bêtise dans toute sa splendeur mêlée à des gags stupides. C’est surtout une bd détente-pas-prise-de-tête pour s’évader des soucis du quotidien. J’en redemande ! Bref, un coup de cœur comme j’en ai eu rarement :)
Docteur Jekyll & Mister Hyde
Sans nul doute, cette BD a sa place au panthéon des meilleures BD. Mes mots ne sont pas assez élogieux pour décrire cette petite perle car pour ma part, rares sont les BDs qui m'ont autant impressionné. Dès la première page, j'ai été subjugué par le dessin. Elle rompt avec les habituelles conventions graphiques et apporte de ce fait un réel renouveau à la bande dessinée. Un vrai électrochoc. Outre l'aspect graphique, l’histoire dépeint adroitement la complexité du processus de dépravation de l'âme humaine offrant de ce fait une richesse appréciable au scénario. Résultat : une BD de qualité à lire absolument…
L'Ombre du Corbeau
Bien que je rejoigne les avis des autres internautes quant au fait que cet album est loin d’être l’œuvre marquante de Comes (Silence et la Belette en constituent le cœur), je me dis toutefois que celui-ci reste digne d'intérêt. En effet, il se situe quelque peu à part du reste du travail de cet auteur et de ce fait, suscite la curiosité. L’histoire, un peu existentielle se situe lors de la guerre 14-18. Comes arrive à merveille à nous plonger dans l’atmosphère qui devait régner dans ces lieux. On sent presque l'odeur nauséabonde des cadavres et des gaz moutarde. Bref je trouve qu’à ce niveau c’est déjà une réussite. Et puis cela continue avec ce dialogue avec la mort qui me rappelle un peu le joueur d'échec de Bergman ou l’échelle de Jacob. C’est vrai c’est un peu étrange à la limite du malsain mais l’ensemble m’a séduit.
Quelques Mois à l'Amélie
J'ai bien aimé cet album surtout vers la fin car j'ai trouvé un peu difficile de s'immerger dans l'histoire. Le narrateur est un écrivain qui a perdu le feu sacré et l'envie d'écrire mais se redécouvre en retraçant le parcours décrit dans un roman oublié dans sa bibliothèque. Il va alors rencontrer une femme qui vit seule avec son fils et se remettre à écrire. L'histoire est sensible comme un petit téléfilm du mercredi soir, d'ailleurs le récit pourrait très bien être transposé à l'écran. Les dessins sont très biens, très belles couleurs et l'écrivain a un petit air de Christophe Lambert je trouve :).
Monsieur Noir
Que dire si ce n'est que c'est un peu mon coup de cœur. J'ai adoré cette bande dessinée et c'est par son intermédiaire que je me suis intéressé au petit monde de la BD. Mon analyse sera donc loin d'être objective. Toutefois, je tiens à souligner que ce qui m'a séduit dans cette BD, c'est la magie qui ressort du mélange subtil d'un dessin magnifique (digne de Turf) d'avec un scénario fin et plein de rebondissements. Qui plus est, les personnages sont attachants. Le château et les dédales du palais sont remarquablement bien faits. Bref, je le recommande tout comme une bande dessinée que je trouve assez proche à savoir La Nef des Fous....
Vo'Hounâ
Hello, C'est une très bonne BD. Moi aussi, au début, je trouvais les dessins un peu fouillis et franchement, maintenant, ce côté pas net et clair se marie à merveille avec le scénario et la situation historique. - Le premier tome pose l'histoire : un peu longue comme entrée en matière mais dès que Roudier décide de lancer la machine (à la mi-album), ça décoiffe et c'est super bien pensé... Préhistoire/magie/amour/mythologie de clan.....quel parfait mélange. Vite la suite. - Le deuxième tome est superbe: l'histoire s'envenime, les personnages ne sont pas ménagés par Roudier : celui-ci leur en fait baver côté scénario et là c'est original pour une fois... Les héros doivent réfléchir un peu, ça change : tout n'est pas cuit comme dans beaucoup d'autres séries de BD... Conclusion : Le dessin se fond super bien avec l'histoire. C'est musclé et presque crue comme de la viande de mammouth ;))) Le scénario est très bien pensé : original par ses rebondissements et mystérieux... Je suis impatient de découvrir la suite. P.S : J'ai eu la chance de rencontrer Roudier au festival de Martel cette année. Il est super sympa et humble et il assure côté dessin : il en ferait pâlir plus d'un qui, ici, critique son style... P.S : Petite anecdote pour ceux qui étaient à ce festival : Lereculey était là aussi, vous voyez qui c'est ? (Arthur.. voilà!) Il était tellement occupé à faire ses dédicaces pour tous ses fans (moi y compris)qu'il prenait une sale habitude à revenir en retard continuer ses dédicaces... Et il se promenait dans les stands : la seule et unique BD qu'il a regardé fût celle de Roudier : et quand je dis regarder, c'est page par page au niveau du dessin... Une étude scrupuleuse du style de Roudier, Mr Lereculey ????
MPD-Psycho, le détective schizophrène
Une sacrée bonne surprise que cette nouvelle série. Les deux auteurs japonais nous proposent en effet ici un polar particulièrement sombre, noir, qui ne peut que rappeler Se7en par l'ambiance qui se dégage des pages des différents tomes, tous plus sombres les uns que les autres. Le scénariste Eiji Otsuka nous dévoile les prémices d’une enquête sanglante et tortueuse, sans pour autant rendre son récit voyeuriste. Bien sûr, ces scènes noires doivent être réservées à un public averti, mais toute l’essence même de l’ambiance de MPD Psycho passe aussi et surtout par le style graphique si particulier de Sho-u Tajima. Petit à petit, divers éléments nous permettent de mieux cerner le personnage de l’histoire. Psychopathe schizophrène, il n’est pas vraiment attachant (pas étonnant), mais par contre vraiment intrigant. Au fil des tomes, de nouvelles personnalités font surface, effrayantes, attirantes. Et son visage, son regard, exprime en fin de compte assez bien cette folie intérieure qui l’habite. Le dessin, parlons-en : Superbe. Un noir et blanc maîtrisé qui permet, sans une utilisation à outrance de trames (technique très courante dans le monde du Manga), d’exprimer des ambiances, des sensations, des impressions, et de renforcer le coté tragique de certains passages. Au final, les premiers tomes parus en France promettent, et annoncent une série particulièrement intéressante, assez loin ma foi de ce qui se fait dans le milieu du manga, dans ce registre. A lire !
Blankets - Manteau de neige
Cette BD est une bouffée d'air frais dans le monde de la BD. J'ai parfois l'impression qu'il manque des BD qui arrivent à décrire avec le ton juste ce fameux phénomène qu'on dénomme "coup de foudre". Et Thompson y arrive avec brio. A travers cette oeuvre intimiste, il réussit à recréer l'ambiance, les premiers frissons, les petites étincelles qui vous traversent l'esprit à ce moment-là. Cette dépendance totale à l'autre est rendue à merveille. Le tout à travers un dessin à priori modeste mais qui arrive à transmettre les émotions voulues. Enfin le tableau de la communauté catholique (presque extrémiste) est bien réalisé et souligne le poids que peuvent avoir les religions dans la vie des gens. Bref une BD de qualité qui recèle de petites pépites de bonheur.
Le combat ordinaire
Il ne fait aucun doute que cette série va très prochainement faire partie des séries cultes de la BD. Car Larcenet réussit à nous émouvoir, à nous confronter à notre vécu quotidien et aux nombreuses questions qui l'accompagne. Le mieux, c'est qu'il traite de vrais problèmes de société mais avec humour et légèreté. C'est un peu comme si on sortait d'un cours de philo mais avec l'esprit léger et détendu...Loin de se prendre au sérieux, il nous confronte aux questions de la vie, de la mort, du train train quotidien, de l'engagement...Bref, c'est vraiment une BD d'exception.