Tiens, niveau dessin, bah finalement je suis surprise : en couleur je trouvais ça bien, sans plus. Mais en noir et blanc, ça rend nettement mieux c'est fou. Alary à la base c'est pas ma tasse de thé, j'en rafole pas, de ce style, que je trouvais simple (trop), peu de détails, etc... Et finalement, c'est plus compliqué que ça. Des détails il y en a, c'est un dessin assez riche en fait. J'aime tout particulièrement les mouvements, qui sont vachement bien retranscrits.
Côté histoire, je suis hyper emballée ! Parmi toutes les bd lues récemment (et aimées aussi du reste), Belladone est un vrai coup de coeur ! L'époque m'attire beaucoup à la base, et l'histoire qui s'ancre dedans est très bien ficelée . C'est plein d'action, les personnages sont assez intéressants, sauf peut-être Maxime, un peu trop "plat" à mon goût... C'est peut-être un peu fouilli par moment mais ça passe dans l'ensemble.
En gros j'ai bien aimé, d'autant que le 2B est très intéressant (plus que les précédents, car on voit vraiment le travail de recherche).
La version couleur est pas mal aussi. Celles-ci sont assez classiques il est vrai, mais vu l'époque, c'est plutôt bien fait. Ceci étant, je préfère quand même le noir et blanc...
Bel album que ce "vagues à l'ame". Plus que le scénario, il faut apprecier la narration de la vie d'un grand-père par son petit-fils durant les années 40 à nos jours. Dans ce recit, la nostalgie est omniprésente et chacun de nous, une fois sa lecture terminée, ne pourra s'empecher d'avoir une pensée pour ses grands-parents.
Le dessin en noir et blanc ne fait que renforcer l'ambiance recherchée par l'auteur.
Voici un album qui attire le regard grâce à sa qualité graphique indéniable !
Alary est un virtuose du crayon et, au vu des planches, il n’est nul besoin de préciser qu’il vient de l’animation. Je reste admiratif devant l’apparente facilité avec laquelle il dessine. Son trait dynamique donne aux mouvements une fluidité exemplaire. De plus, les cadrages sont parfaits. Enfin, les couleurs chaudes viennent ponctuer la qualité visuelle des planches de belle manière.
En ce qui concerne le scénario, il n’est pas en reste. Ce tome d’introduction nous plonge dès la première page dans le vif du sujet. Dans ce récit rythmé, Ange privilégie l’action au détriment du fond. Ce choix permet de montrer l'étendue du talent du dessinateur ainsi que le potentiel énorme qu'il possède. Néanmoins, les bases du récit sont solides et on peut deviner les relations riches et complexes qui lient les protagonistes, bien qu’elles ne soient qu’effleurées pour l’instant. Nul doute que l’histoire va s’étoffer avec les tomes suivants.
Pas encore culte mais presque ...
Mes précédentes incursions dans l'univers de donjon m'avaient laissé un souvenir mitigé de BDs amusantes à lire mais pas particulièrement remarquables par rapport au reste de la production de Sfar et Trondheim. Et puis ce week-end, j'ai dévoré donjon potron-minet, complété par "la nuit du tombeur" et "mon fils le tueur" qui sont à mon goût les deux meilleurs donjon monster, et j'ai vraiment été emballée.
Plus que dans les autres séries de donjon, les héros sont attachants, vivants, et l'univers cohérent. Le scénario est excellent et la lente perte de l'innocence de Hyacinthe est particulièrement bien vue. Quant au dessin, il ne paye pas forcément de mine au premier abord mais il apporte une expressivité et une force toute particulières à l'histoire.
En plus, on ne peut être qu'intrigués par la suite de l'histoire, quand on sait ce que tous les personnages vont devenir dans donjon zenith
Bref, les trois grands auteurs que sont Blain, Sfar et Trondheim ont sur mêler leurs qualité pour faire de la grande BD. C'est à mon vais de très loin le meilleur de donjon, à compléter obligatoirement par les donjon monsters associés !
Si vous avez aimé la série les mystères de l'ouest, vous ne pourrez qu'aimer cette très intéressante série : quelques différences avec la série toutefois.
C'est heureusement bien plus intelligent, c'est bien plus sérieux et tragique mais le mystère imprégnant les trois premiers volumes a de quoi intriguer. C'est quasi-chtulien et c'est en tout cas de l'ordre des mauvais manitous.
Ce ne sont pas des tomes commerciaux habituels qu'on lit en 10 minutes : non chaque case, chaque enchaînement, méritent d'être lus et relus avec attention.
C'est tout bonnement passionnant et qui sait, si la suite est d'aussi bon niveau, il se peut qu'il s'agisse d'une série culte.
Certes cette série n'est pas culte et certes les scénarios sont parfois un peu convenus, mais les dessins sont fort corrects et les aspects historiques de la navigation sont véritablement passionnants.
J'ai passé de bons moments à lire cette série qui m'a franchement dépaysé.
C'est vraiment du beau travail, un grand merci aux auteurs !
Cette série me passionne par son atmosphère qu'elle dégage. Les personnages sont rééllement humains, et leurs expressions sont vraies. Les situations humouristiques, d'action, ou d'amour sont criantes de crédibilité. Point de burlesque ou de caricature, ici place à la poésie, aux non-dits, au calme et à l'action !
On pourrait reprocher certaines incompréhensions bizarres, comme le changement de teinture de cheveux de Hachimaki au cours du premier tome. Le fait que l'on ne sait pas vraiment si un personnage est une fille ou un garçon au premier abord, mais rien de véritablement perturbant à la lecture.
Les petites histoires dans les tomes sont toutes reliées entre elles par leur chronologie et ont toutes un charme particulier qui font avancer l'histoire, celle d'hachimaki qui s'est fixé un but : parcourir l'espace avec sa propre navette ...
Eh ben, on dirait qu'ya encore du chemin à faire :] Ruez-vous dessus !
Je ne suis pas fan au départ de ce genre de graphismes, mais là, ça colle superbement. Il y a beaucoup d'humour, une bonne intrigue et des personnages que l'on a envie de connaitre d'avantage.
Franchement, cela change des comics habituels.
Immersion totale. Stassen fait corps avec l'Afrique centrale, et cet album le prouve une fois encore. Le génocide rwandais fut un événement terrible sur le continent noir, et son album nous plonge littéralement au coeur du coeur du conflit, avec ce jeune Hutu amoureux d'une métisse Tutsi, des nuances ethniques assez artificielles selon l'auteur et ses personnages. Des nuances qui ont tout de même causé la mort d'un million de personnes. Avec Deogratias, on plonge au coeur du conflit, on suit ses racines, ainsi que ses implications dans la vie quotidienne. Avec un soupçon de magie et de sociologie, avec la tradition du goûter de boisson et l'Urwagwa.
Un album superbe.
J'ai lu ce hors-série en même temps que les autres tomes parus chez Delcourt et comme pour les autres, j'en suis encore sur le cul. On retrouve les qualités du scénario de Gaiman de la série de base, mais cette fois le dessin est tout simplement exceptionnel. Je vais hélas devoir répêter le même avis que pour la série Sandman car j'ai ressenti exactement la même chose à la lecture de cet album là. L'histoire, le décor, la narration, tout est d'une force incroyable. C'est de la poésie faite BD. De la poésie forte, sordide parfois (quoiqu'ici ce soit moins sordide que dans la série elle-même), comme du Baudelaire moderne teinté de fantastique et d'onirique.
L'imagination et l'intelligence de Neil Gaiman sont... impressionnantes. Tout est beau, tout est original.
Impressionnant !
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Belladone
Tiens, niveau dessin, bah finalement je suis surprise : en couleur je trouvais ça bien, sans plus. Mais en noir et blanc, ça rend nettement mieux c'est fou. Alary à la base c'est pas ma tasse de thé, j'en rafole pas, de ce style, que je trouvais simple (trop), peu de détails, etc... Et finalement, c'est plus compliqué que ça. Des détails il y en a, c'est un dessin assez riche en fait. J'aime tout particulièrement les mouvements, qui sont vachement bien retranscrits. Côté histoire, je suis hyper emballée ! Parmi toutes les bd lues récemment (et aimées aussi du reste), Belladone est un vrai coup de coeur ! L'époque m'attire beaucoup à la base, et l'histoire qui s'ancre dedans est très bien ficelée . C'est plein d'action, les personnages sont assez intéressants, sauf peut-être Maxime, un peu trop "plat" à mon goût... C'est peut-être un peu fouilli par moment mais ça passe dans l'ensemble. En gros j'ai bien aimé, d'autant que le 2B est très intéressant (plus que les précédents, car on voit vraiment le travail de recherche). La version couleur est pas mal aussi. Celles-ci sont assez classiques il est vrai, mais vu l'époque, c'est plutôt bien fait. Ceci étant, je préfère quand même le noir et blanc...
Vagues à l'âme
Bel album que ce "vagues à l'ame". Plus que le scénario, il faut apprecier la narration de la vie d'un grand-père par son petit-fils durant les années 40 à nos jours. Dans ce recit, la nostalgie est omniprésente et chacun de nous, une fois sa lecture terminée, ne pourra s'empecher d'avoir une pensée pour ses grands-parents. Le dessin en noir et blanc ne fait que renforcer l'ambiance recherchée par l'auteur.
Belladone
Voici un album qui attire le regard grâce à sa qualité graphique indéniable ! Alary est un virtuose du crayon et, au vu des planches, il n’est nul besoin de préciser qu’il vient de l’animation. Je reste admiratif devant l’apparente facilité avec laquelle il dessine. Son trait dynamique donne aux mouvements une fluidité exemplaire. De plus, les cadrages sont parfaits. Enfin, les couleurs chaudes viennent ponctuer la qualité visuelle des planches de belle manière. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas en reste. Ce tome d’introduction nous plonge dès la première page dans le vif du sujet. Dans ce récit rythmé, Ange privilégie l’action au détriment du fond. Ce choix permet de montrer l'étendue du talent du dessinateur ainsi que le potentiel énorme qu'il possède. Néanmoins, les bases du récit sont solides et on peut deviner les relations riches et complexes qui lient les protagonistes, bien qu’elles ne soient qu’effleurées pour l’instant. Nul doute que l’histoire va s’étoffer avec les tomes suivants. Pas encore culte mais presque ...
Donjon Potron-minet
Mes précédentes incursions dans l'univers de donjon m'avaient laissé un souvenir mitigé de BDs amusantes à lire mais pas particulièrement remarquables par rapport au reste de la production de Sfar et Trondheim. Et puis ce week-end, j'ai dévoré donjon potron-minet, complété par "la nuit du tombeur" et "mon fils le tueur" qui sont à mon goût les deux meilleurs donjon monster, et j'ai vraiment été emballée. Plus que dans les autres séries de donjon, les héros sont attachants, vivants, et l'univers cohérent. Le scénario est excellent et la lente perte de l'innocence de Hyacinthe est particulièrement bien vue. Quant au dessin, il ne paye pas forcément de mine au premier abord mais il apporte une expressivité et une force toute particulières à l'histoire. En plus, on ne peut être qu'intrigués par la suite de l'histoire, quand on sait ce que tous les personnages vont devenir dans donjon zenith Bref, les trois grands auteurs que sont Blain, Sfar et Trondheim ont sur mêler leurs qualité pour faire de la grande BD. C'est à mon vais de très loin le meilleur de donjon, à compléter obligatoirement par les donjon monsters associés !
Mille Visages
Si vous avez aimé la série les mystères de l'ouest, vous ne pourrez qu'aimer cette très intéressante série : quelques différences avec la série toutefois. C'est heureusement bien plus intelligent, c'est bien plus sérieux et tragique mais le mystère imprégnant les trois premiers volumes a de quoi intriguer. C'est quasi-chtulien et c'est en tout cas de l'ordre des mauvais manitous. Ce ne sont pas des tomes commerciaux habituels qu'on lit en 10 minutes : non chaque case, chaque enchaînement, méritent d'être lus et relus avec attention. C'est tout bonnement passionnant et qui sait, si la suite est d'aussi bon niveau, il se peut qu'il s'agisse d'une série culte.
Bruce J. Hawker
Certes cette série n'est pas culte et certes les scénarios sont parfois un peu convenus, mais les dessins sont fort corrects et les aspects historiques de la navigation sont véritablement passionnants. J'ai passé de bons moments à lire cette série qui m'a franchement dépaysé. C'est vraiment du beau travail, un grand merci aux auteurs !
Planètes
Cette série me passionne par son atmosphère qu'elle dégage. Les personnages sont rééllement humains, et leurs expressions sont vraies. Les situations humouristiques, d'action, ou d'amour sont criantes de crédibilité. Point de burlesque ou de caricature, ici place à la poésie, aux non-dits, au calme et à l'action ! On pourrait reprocher certaines incompréhensions bizarres, comme le changement de teinture de cheveux de Hachimaki au cours du premier tome. Le fait que l'on ne sait pas vraiment si un personnage est une fille ou un garçon au premier abord, mais rien de véritablement perturbant à la lecture. Les petites histoires dans les tomes sont toutes reliées entre elles par leur chronologie et ont toutes un charme particulier qui font avancer l'histoire, celle d'hachimaki qui s'est fixé un but : parcourir l'espace avec sa propre navette ... Eh ben, on dirait qu'ya encore du chemin à faire :] Ruez-vous dessus !
Powers
Je ne suis pas fan au départ de ce genre de graphismes, mais là, ça colle superbement. Il y a beaucoup d'humour, une bonne intrigue et des personnages que l'on a envie de connaitre d'avantage. Franchement, cela change des comics habituels.
Déogratias
Immersion totale. Stassen fait corps avec l'Afrique centrale, et cet album le prouve une fois encore. Le génocide rwandais fut un événement terrible sur le continent noir, et son album nous plonge littéralement au coeur du coeur du conflit, avec ce jeune Hutu amoureux d'une métisse Tutsi, des nuances ethniques assez artificielles selon l'auteur et ses personnages. Des nuances qui ont tout de même causé la mort d'un million de personnes. Avec Deogratias, on plonge au coeur du conflit, on suit ses racines, ainsi que ses implications dans la vie quotidienne. Avec un soupçon de magie et de sociologie, avec la tradition du goûter de boisson et l'Urwagwa. Un album superbe.
Sandman - Nuits Éternelles
J'ai lu ce hors-série en même temps que les autres tomes parus chez Delcourt et comme pour les autres, j'en suis encore sur le cul. On retrouve les qualités du scénario de Gaiman de la série de base, mais cette fois le dessin est tout simplement exceptionnel. Je vais hélas devoir répêter le même avis que pour la série Sandman car j'ai ressenti exactement la même chose à la lecture de cet album là. L'histoire, le décor, la narration, tout est d'une force incroyable. C'est de la poésie faite BD. De la poésie forte, sordide parfois (quoiqu'ici ce soit moins sordide que dans la série elle-même), comme du Baudelaire moderne teinté de fantastique et d'onirique. L'imagination et l'intelligence de Neil Gaiman sont... impressionnantes. Tout est beau, tout est original. Impressionnant ! Magistral ! BEAU !