Longtemps rebuté par le titre et la couverture, quelle heureuse surprise à la lecture (1er tome, pas encore lu les autres). C'est drôle (très drôle même), intelligent, sensible, émouvant, sans concession, attachant, cynique.
Et si cela existait en BD, je dirai que l'avant dernière scène de l'anniversaire du pépé... c'est de l'anthologie!
A déguster donc.
Pour un premier album d’un "jeune auteur", c’est une belle entrée en la matière !
Ce Western s’affranchit des autres productions du genre en proposant un récit à la fois insolite, plaisant et intelligemment construit. En effet, on est bien loin des récits de vengeance ou encore de guerres indiennes. L’originalité de l’histoire ne fait donc aucun doute même si la fin est plus conventionnelle. Toutefois, elle ne dénature en rien le début. Le "Miras scénariste" s’en sort donc plus qu'honorablement.
Quant au "Miras dessinateur", ses planches me plaisent dans l’ensemble même si elles sont de qualité irrégulière et un peu trop saturées. En tous les cas, cet auteur possède un bon coup de pinceau (la planche 1 en est un bel exemple!).
Certes, cet album n’est pas exempt d’erreurs ou d’approximations mais replacé dans son contexte (premier album de l’auteur, je le répète), c’est franchement pas mal comme prouesse.
A noter une petite maladresse de l’éditeur qui franchit allègrement le pas en comparant Miras à Hermann. C’est un pas osé de leur part. Je préfère éviter toute comparaison.
La sortie des intégrales me permet de redécouvrir cette ancienne série. Et ma foi, c'est vraiment pas mal.
Les scénars de Greg se lisent bien, ils s'attardent harmonieusement sur les personnages tout en ne sacrifiant rien à l'action. Le graphisme de Herman n'est pas en reste. Précis, fouillé, il évoque sur bien des plans celui de Giraud dans Blueberry. Au fil des albums, il parvient toutefois à trouver sa propre voie et tout à la fin de la série, on pressent de manière insistante le travail que son auteur fera dans Jeremiah.
Comme beaucoup d'amateurs, j'ai une nette préférence pour les premiers albums. Je les trouve très plaisants.
Après, j'ai l'impression que les ficelles de scénariste de Greg deviennent un peu trop convenues.
Quoi qu'il en soit, cette série est loin d'être négligeable.
Bon moment de lecture à garantir à tous... des plus jeunes aux plus âgés.
Sûr, Mr Luke est une véritable légende, il n'y a pas à dire : Il est super, drôle, et unique, quoi. J'ai relu des dizaines de fois chaque album, j'adore "Ma Dalton", "Le Pony Express", "Sarah Bernhard", "La fiancée de Lucky Luke"...
MAIS !! Grosse déception lorsque j'ai fini le dernier tome, "Le Prophète". Lucky Luke, sa magie, sa personnalité n'y est plus... Diablevert, où est-elle passée ? Qui ose faire de nos séries cultes des BD commerciales ? Franchement déçue par ce dernier tome, le scénario est plat, sans action, sans suspens...
[Pourvu que ça ne continue pas comme ça.]
3,5. Pour un premier album, Cyrille Pomès frappe fort ! Très fort ! Mon libraire avait posé un panneau sur la pile de ce livre avec l'inscription C'est pour ça qu'on est libraire !
Et clairement il y a là une idée, une inspiration, vraiment excellentes, quasi-littéraires dans le sens noble du terme. Le héros quarantenaire, en lisant sa lettre qu'il s'est écrit lorsqu'il avait 17 ans, montre le gouffre qui existe entre nos rêves, nos espoirs, nos... illusions, et la réalité qui vient mettre son nez dans tout ça. Dans son cas, ça a assez mal tourné, et le contraste qui existe entre le Patrick de 40 ans et celui de 17 est très important. Tout au long de l'album, c'est par de petits chapitres-flashbacks commençant par un passage de la fameuse lettre, que l'on découvre au fur et à mesure et antéchronologiquement la vie de Patrick, ses obstacles, et comment il est devenu celui qu'il est.
L'album n'est pas très facile d'accès (le choix de la bichromie verte n'était pas non plus évident, clairement pas incitatif). Non pas qu'il soit pénible ou littéraire dans le sens lourd du terme, non, mais son personnage principal est assez antipathique, et le sujet (même si on rit de temps à autre) assez oppressant, quelque part. Finalement les deux dernières cases illustrent superbement toute l'ambiguïté de son propos.
Amateur de "roman graphique", voilà un album qui devrait vraiment te toucher.
Une série vraiment excellente, vivement la sortie du dernier tome!!!
L'histoire apocalyptique est vraiment délirante, les personnages sont tous plus géniaux les uns que les autres.
David et Jonathan m'ont vraiment bien fait marrer (je pense qu'ils ne pourront plus venir pour les vacances après ce qui leur est arrivé!!!:D).
Neo Jésus est vraiment excellent ainsi que Vlad Tepes et Justine... hmmmm....Grrrrr.... Justine!!!:D.
Les dessins sont vraiment très propres la colorisation nickel et le Trio Tacito Angleraud Guenet hyper sympas. Vraiment rien à redire sinon qu'on en reveut!
Des histoires nombreuses et variées. Une intrigue bien construite, des décors somptueux, des voyages - pour nous lecteurs aussi - à travers le temps et l'espaaaaaaace ;-), un souci du détail... A découvrir.
Si vous n'avez jamais visité Brugge - beaucoup d'asiatiques visitent Brugge ;-) -, l'une des villes qu'on se doit de visiter en Belgique avec Bruxelles, voyez l'Astrologue de Brugge. Une découverte tout en BD.
PH de Mons (Belgique)
Une série historiquement très intéressante, de très chouettes scénarios empreints de contextes historiques. A lire pour en apprendre... un peu sur une période donnée.
D'après moi, l'une des oeuvres inestimables d'Osamu Tezuka.
Tezuka nous mène par le bout du nez, de pages en pages, avec un suspens cru et une intrigue complètement délirante. Le mélange Histoire/histoire est habilement manœuvré, et finalement, on peut se demander : qui d'Adolf ou d'Adolf est plus ange ou plus démon ? La façon dont Tezuka distille l'histoire est si alléchante, que je ne regretterai jamais d'avoir lu ce manga...
Bravo, Mr Tezuka. Ce manga est parfait, unique, une référence du manga que tout bon lecteur ne devrait pas oublier, parallèlement à Bouddha, Astro Boy, Ayako... Un chef d'oeuvre, je ne peux que dire cela, un chef d'oeuvre, à ne manquer pour rien au monde.
Cédric est tellement rusé, tellement attachant, tellement maladroit qu'il en devient drôle à pleurer !
D'abord, il y a lui, amoureux de Chen, toutes ses gaffes, ses machinations pour tenter de sortir avec elle, toutes ses mésaventures poilantes couronnées de malchance et souvent d'un brin de renardise quand il s'agit de demander dix balles pour aller au cinoche...
Puis, il y a son grand-père, et ses souvenirs, plein de nostalgies, sa fille, qui pleure avec lui quand il évoque son passé et sa femme décédée, le grand-père qui s'engueule avec son gendre, vendeur de carpettes et fier de l'être...
Cette BD est vraiment terrible, autant par l'attachement grand-père/petit-fils, la drôlerie des gags, les détails à mourir, genre les titres des journaux ou les habits de la mère. Une chose qui n'est pas parfaitement défini dans "Cédric", le prénom de la grand-mère décédée, qui est tantôt appelée Germaine, tantôt Mathilde... Mais ça n'a pas d'importance, parce que Cédric est charmant, un vrai enfant, qui écoute son coeur, sans compter, qui est simple, avec toute sa logique d'enfant...
Je dirais même, meilleur que Titeuf !!
A découvrir !!
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Léon La Came
Longtemps rebuté par le titre et la couverture, quelle heureuse surprise à la lecture (1er tome, pas encore lu les autres). C'est drôle (très drôle même), intelligent, sensible, émouvant, sans concession, attachant, cynique. Et si cela existait en BD, je dirai que l'avant dernière scène de l'anniversaire du pépé... c'est de l'anthologie! A déguster donc.
Un Western dans la poche
Pour un premier album d’un "jeune auteur", c’est une belle entrée en la matière ! Ce Western s’affranchit des autres productions du genre en proposant un récit à la fois insolite, plaisant et intelligemment construit. En effet, on est bien loin des récits de vengeance ou encore de guerres indiennes. L’originalité de l’histoire ne fait donc aucun doute même si la fin est plus conventionnelle. Toutefois, elle ne dénature en rien le début. Le "Miras scénariste" s’en sort donc plus qu'honorablement. Quant au "Miras dessinateur", ses planches me plaisent dans l’ensemble même si elles sont de qualité irrégulière et un peu trop saturées. En tous les cas, cet auteur possède un bon coup de pinceau (la planche 1 en est un bel exemple!). Certes, cet album n’est pas exempt d’erreurs ou d’approximations mais replacé dans son contexte (premier album de l’auteur, je le répète), c’est franchement pas mal comme prouesse. A noter une petite maladresse de l’éditeur qui franchit allègrement le pas en comparant Miras à Hermann. C’est un pas osé de leur part. Je préfère éviter toute comparaison.
Comanche
La sortie des intégrales me permet de redécouvrir cette ancienne série. Et ma foi, c'est vraiment pas mal. Les scénars de Greg se lisent bien, ils s'attardent harmonieusement sur les personnages tout en ne sacrifiant rien à l'action. Le graphisme de Herman n'est pas en reste. Précis, fouillé, il évoque sur bien des plans celui de Giraud dans Blueberry. Au fil des albums, il parvient toutefois à trouver sa propre voie et tout à la fin de la série, on pressent de manière insistante le travail que son auteur fera dans Jeremiah. Comme beaucoup d'amateurs, j'ai une nette préférence pour les premiers albums. Je les trouve très plaisants. Après, j'ai l'impression que les ficelles de scénariste de Greg deviennent un peu trop convenues. Quoi qu'il en soit, cette série est loin d'être négligeable. Bon moment de lecture à garantir à tous... des plus jeunes aux plus âgés.
Lucky Luke
Sûr, Mr Luke est une véritable légende, il n'y a pas à dire : Il est super, drôle, et unique, quoi. J'ai relu des dizaines de fois chaque album, j'adore "Ma Dalton", "Le Pony Express", "Sarah Bernhard", "La fiancée de Lucky Luke"... MAIS !! Grosse déception lorsque j'ai fini le dernier tome, "Le Prophète". Lucky Luke, sa magie, sa personnalité n'y est plus... Diablevert, où est-elle passée ? Qui ose faire de nos séries cultes des BD commerciales ? Franchement déçue par ce dernier tome, le scénario est plat, sans action, sans suspens... [Pourvu que ça ne continue pas comme ça.]
A la lettre près
3,5. Pour un premier album, Cyrille Pomès frappe fort ! Très fort ! Mon libraire avait posé un panneau sur la pile de ce livre avec l'inscription C'est pour ça qu'on est libraire ! Et clairement il y a là une idée, une inspiration, vraiment excellentes, quasi-littéraires dans le sens noble du terme. Le héros quarantenaire, en lisant sa lettre qu'il s'est écrit lorsqu'il avait 17 ans, montre le gouffre qui existe entre nos rêves, nos espoirs, nos... illusions, et la réalité qui vient mettre son nez dans tout ça. Dans son cas, ça a assez mal tourné, et le contraste qui existe entre le Patrick de 40 ans et celui de 17 est très important. Tout au long de l'album, c'est par de petits chapitres-flashbacks commençant par un passage de la fameuse lettre, que l'on découvre au fur et à mesure et antéchronologiquement la vie de Patrick, ses obstacles, et comment il est devenu celui qu'il est. L'album n'est pas très facile d'accès (le choix de la bichromie verte n'était pas non plus évident, clairement pas incitatif). Non pas qu'il soit pénible ou littéraire dans le sens lourd du terme, non, mais son personnage principal est assez antipathique, et le sujet (même si on rit de temps à autre) assez oppressant, quelque part. Finalement les deux dernières cases illustrent superbement toute l'ambiguïté de son propos. Amateur de "roman graphique", voilà un album qui devrait vraiment te toucher.
Magika
Une série vraiment excellente, vivement la sortie du dernier tome!!! L'histoire apocalyptique est vraiment délirante, les personnages sont tous plus géniaux les uns que les autres. David et Jonathan m'ont vraiment bien fait marrer (je pense qu'ils ne pourront plus venir pour les vacances après ce qui leur est arrivé!!!:D). Neo Jésus est vraiment excellent ainsi que Vlad Tepes et Justine... hmmmm....Grrrrr.... Justine!!!:D. Les dessins sont vraiment très propres la colorisation nickel et le Trio Tacito Angleraud Guenet hyper sympas. Vraiment rien à redire sinon qu'on en reveut!
Yoko Tsuno
Des histoires nombreuses et variées. Une intrigue bien construite, des décors somptueux, des voyages - pour nous lecteurs aussi - à travers le temps et l'espaaaaaaace ;-), un souci du détail... A découvrir. Si vous n'avez jamais visité Brugge - beaucoup d'asiatiques visitent Brugge ;-) -, l'une des villes qu'on se doit de visiter en Belgique avec Bruxelles, voyez l'Astrologue de Brugge. Une découverte tout en BD. PH de Mons (Belgique)
Timour
Une série historiquement très intéressante, de très chouettes scénarios empreints de contextes historiques. A lire pour en apprendre... un peu sur une période donnée.
L'Histoire des 3 Adolf
D'après moi, l'une des oeuvres inestimables d'Osamu Tezuka. Tezuka nous mène par le bout du nez, de pages en pages, avec un suspens cru et une intrigue complètement délirante. Le mélange Histoire/histoire est habilement manœuvré, et finalement, on peut se demander : qui d'Adolf ou d'Adolf est plus ange ou plus démon ? La façon dont Tezuka distille l'histoire est si alléchante, que je ne regretterai jamais d'avoir lu ce manga... Bravo, Mr Tezuka. Ce manga est parfait, unique, une référence du manga que tout bon lecteur ne devrait pas oublier, parallèlement à Bouddha, Astro Boy, Ayako... Un chef d'oeuvre, je ne peux que dire cela, un chef d'oeuvre, à ne manquer pour rien au monde.
Cédric
Cédric est tellement rusé, tellement attachant, tellement maladroit qu'il en devient drôle à pleurer ! D'abord, il y a lui, amoureux de Chen, toutes ses gaffes, ses machinations pour tenter de sortir avec elle, toutes ses mésaventures poilantes couronnées de malchance et souvent d'un brin de renardise quand il s'agit de demander dix balles pour aller au cinoche... Puis, il y a son grand-père, et ses souvenirs, plein de nostalgies, sa fille, qui pleure avec lui quand il évoque son passé et sa femme décédée, le grand-père qui s'engueule avec son gendre, vendeur de carpettes et fier de l'être... Cette BD est vraiment terrible, autant par l'attachement grand-père/petit-fils, la drôlerie des gags, les détails à mourir, genre les titres des journaux ou les habits de la mère. Une chose qui n'est pas parfaitement défini dans "Cédric", le prénom de la grand-mère décédée, qui est tantôt appelée Germaine, tantôt Mathilde... Mais ça n'a pas d'importance, parce que Cédric est charmant, un vrai enfant, qui écoute son coeur, sans compter, qui est simple, avec toute sa logique d'enfant... Je dirais même, meilleur que Titeuf !! A découvrir !!