Les derniers avis (39024 avis)

Par Benoit
Note: 4/5
Couverture de la série HK
HK

Une série déjà culte pour moi, ayant acheté les premières éditions c'est long pour moi d'attendre la suite, sachant que les rééditions ajoutent du contenu mais la recoloration n'est pas toujours aussi bien que l'originale (c'est mon avis!) Que Glenat se dépêche donc de sortir tous les albums "reduce" pour qu'on puisse enfin lire la suite d'une série qui a déjà 10 ans mais qui est si moderne et innovante dans le dessin et la coloration.

03/08/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Amours fragiles
Amours fragiles

Jusqu’à ce jour, deux tomes ont été édités. Le premier album est, à mon avis, plus accrocheur que le deuxième… voici mes avis tome par tome : Avis sur le premier tome « Amours fragiles T1 » : Cet album conte la vie d’un jeune homme allemand, Martin, et de son entourage avant l’avènement de la seconde guerre mondiale. Le gros intérêt de cette BD est de nous emmener dans l’Allemagne d’entre guerres et nous faire participer à la fulgurante montée du nazisme. Le scénario est essentiellement basé sur le changement lent mais durable de la mentalité des principaux personnages selon les évènements ou les lois qui ont été imposés par les nazis. Martin est le personnage principal de l’histoire, c’est un homme timide et qui n’ose pas avouer son amour à Katarina, une jeune voisine qui vient de s’installer avec ses parents en face de chez lui. C’est aussi à travers son regard que le lecteur suivra l’évolution de son entourage et de l’Allemagne traumatisée par la défaite, le chômage galopant et la mésentente des partis politiques. Face à ces problèmes, le parti national-socialiste semble être aux yeux d’une grande partie de la population le seul groupe politique pouvant relever le pays et leur promettre une vie meilleure. J’ai ainsi été littéralement accroché à cette histoire, intéressé par la vie de Martin et par tout ce qui l’entoure. La scène du chat et la séquence finale sur les parents de Katarina me sont apparues très émouvantes, je salue le talent du scénariste qui a évité de mettre en scène des tueries, ces séquences citées en exemple suffisent à elles-seules de démontrer les méfaits du nazisme. J’ai été particulièrement touché par la façon dont les victimes de ce régime étaient pratiquement privées du jour au lendemain de dignité, de reconnaissance, de considération de la majorité d’un peuple. Et dire tout ceci a été voulu au nom de l’intérêt « général », aux noms du « bien-être » de tous les « bons » allemands ! La narration est excellente, le dessin est agréable à contempler et l’ambiance majoritairement mise en couleurs par des tons ocres à l’aquarelle est bien adaptée à cette BD. Le premier tome d’ »Amours fragiles » est finalement un album historique très preneur. C’est une BD qui, à mon avis, retransmet bien l’Allemagne entre guerres mondiales à travers le regard d’un jeune citoyen soucieux et inquiet des changements de comportement de ses compatriotes. A découvrir ! Note finale : 5/5

03/08/2006 (modifier)
Par narvik
Note: 4/5
Couverture de la série Superdupont
Superdupont

Et voilà, déjà mon centième avis sur Bdthèque! Je mets donc un point d'honneur à l'écrire sur une bd sympa avec une bonne note en prime... "Superdupont" fait partie de la production de Gotlib, ce qui est un gage de qualité en soi. Et ceci est confirmé dans cet album où l'humour de l'auteur (et de ses compères) transpire de partout. Le héros est une idée absolument géniale: un gars rondouillard, qui porte le béret et une baguette, la caricature du français quoi! Mais seulement... c'est un super-héros! Et pendant la cinquantaine de pages que dure l'album, le patriotisme des lecteurs en prend un coup. Lob, Alexis, Solé et Gotlib se moquent ouvertement de tous les symboles français, sans pour autant jamais sombrer dans le mauvais goût. Et les dessins sont à la hauteur: même si là encore Gotlib est au-dessus du lot, les deux autres dessinateurs s'en sortent très bien. Leurs traits collent bien à ce genre d'humour et je trouve Alexis meilleur que dans Cinémastock. Et je trouve très bien que la série se soit stoppé au bout de 5 tomes, car sinon les gags se seraient épuisés, alors que là, on voit un assez bon renouvellement... Vraiment à lire!

03/08/2006 (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

Du Zola en BD, je savais que ça existait, mais je n'y avais pas encore goûté. Quel délice. Délice des yeux d'abord avec des dessins relativement banals mais une colorisation de haut vol qui crée à elle seule l'atmosphère si particulière de cette oeuvre. Ce noir et blanc (en fait brun et blanc) mâtiné de rouge écarlate comme des lueurs d'espoir dans la nuit d'une sombre époque... Quelle réussite !! Délice scénaristique également grâce à une histoire très prenante. Je ne sait comment la décrire sinon en soulignant que j'avais le sentiment de tenir dans les mains une oeuvre qui n'aurait pas jurée au milieu des Rougeons Maquard. Délice linguistique enfin, avec un premier tome d'un lyrisme jubilatoire qui méritait aisément 5/5 mais les tomes suivants, moins châtiés et moins recherchés dans leur verbe, m'ont fait un peu moins bonne impression. Un 4.5/5 assurément justifié, un relâche dans le verbe et un graphisme léger lui ôte de justesse un 5/5 qui pointait le bout de son nez, mais qui sait, l'oeuvre est encore en cours...

02/08/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
Couverture de la série Cinémastock
Cinémastock

Cinémastock propose une série de parodies de 6 films et une série TV considérés comme des classiques et très populaires à l’époque (années 70) : Hamlet, les films de chevalerie, Notre Dame de Paris, Chapeau melon et bottes de cuir, la dame aux camélias, les malheurs de Sophie, Tarass Boulba (et son fils Sunset Boulba humour gotlibien !!!). La plupart des parodies sont très drôles. Les malheurs de Sophie version trash sont excellents. Pour Hamlet, Gotlib utilise un comique de répétition (la piqûre de vipère) qui m’a beaucoup fait rire. Les films de chevalerie sont un bon récapitulatif de tous les stéréotypes de ce genre de spectacle : le duel dans les escaliers, par exemple. J’ai bien aimé aussi les parodies de Notre Dame et Tarass Boulba. Par contre j’ai été moins convaincu par Chapeau Melon ou la dame aux camélias. Au dessin, Alexis s’en sort bien. Cependant, il y a un léger problème, ce recueil de parodies semble un peu daté. Qui parmi la jeune génération connaît Tarass Boulba ou la dame aux camélias ??? Peut-être qu’une partie du public passera à côté des nombreuses références proposées.

02/08/2006 (modifier)
Couverture de la série Le Codex angélique
Le Codex angélique

Freeda la maman de Thomas est morte. Mais le "codex angélique" détenu par l'oncle de Thomas devrait la ramener à la vie. Voilà résumées en quelques mots les bases de cet album. Autour de cela, ajoutez quelques meurtres d'une cruauté inouïe dans le Paris de la Belle Epoque, un Thomas mystérieux, et un oncle un peu taré... enfin tout ça se termine par une petite pointe de fantastique que je vous laisse découvrir... Coté dessin et surtout couleur, ça me rappelle quelque peu "Nicolas Eymerich, inquisiteur" du même éditeur. Enfin j'ai l'impression (pas désagréable) que l'auteur a 'jauni' les pages de l'album comme avait pu le faire par exemple Steven Soderbergh à l'aide de filtres pour son film "Traffic". A suivre...

02/08/2006 (modifier)
Couverture de la série Servitude
Servitude

Servitude débute avec un bon premier tome d'heroic fantasy, et pourrait devenir mieux que ça si la suite est du même acabit. Ici la mise en place des personnages, des lieux (à l'aide d'une carte) prend quasiment tout l'album, et cela pour mieux comprendre la complexité de ce monde. Certains se plaindront du manque d'action dans ce tome (sauf peut-être vers la fin) mais n'est-ce pas le lot des séries dites moins intéressantes que de partir tambour battant dans l'aventure sans poser les bases d'un monde imaginaire passionnant? De plus ici, point de couleurs flashies à la sauce Soleil (y a pas qu'eux d'ailleurs), le noir et le marron/beige sont les seules couleurs que vous trouverez dans cet album et cela renforce encore plus la beauté du dessin.

02/08/2006 (modifier)
Par narvik
Note: 4/5
Couverture de la série La Trilogie Nikopol
La Trilogie Nikopol

Je n'ai lu que les deux premiers tomes "La foire aux immortels" et "La femme piège". Peut-être la bd la plus aboutie de Bilal, "Nikopol" est une alliance parfaite entre un scénario de science-fiction bien ficelé et un dessin tout simplement sublime. Dans cette série, Bilal est au sommet de son art en ce qui concerne les dessins. Bien soignés, ils sont aussi détaillés à la perfection et les couleurs embellissent encore plus la bd. Mais je trouve que l'auteur abuse de sa maîtrise technique: en effet, dessinant de magnifiques corps de femmes, on ne peut plus parcourir une page sans voir un sein (un régal pour les yeux au passage).

01/08/2006 (modifier)
Par Steril
Note: 4/5
Couverture de la série Ibicus
Ibicus

Un dessin splendide, très pictural, qui me rappelle le Breccia de Perramus (c'est à dire l'une des plus belles choses que j'ai jamais vues). Quant à l'histoire, elle est également particulièrement sympathique, et on se plait à suivre toutes les péripéties et les avatars de Siméon, en se demandant bien comment tout ça va bien pouvoir se terminer. Pour ceux qui ont apprécié (que ce soit le dessin ou le scénario), et qui ne connaissent pas Breccia, je les invite à jeter un oeil sur Perramus (sur un scénario de Sasturain), une oeuvre dont on parle trop peu mais qui mérite sa place parmi les chefs-d’oeuvre de la bédé.

01/08/2006 (modifier)
Par narvik
Note: 4/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

"Le combat ordinaire" est l'oeuvre intime de Larcenet, son roman graphique, son oeuvre principale... Nous racontant la vie d'un trentenaire un peu paumé entre sa vie de couple, son père malade et son boulot, cet album touche si on réussit à s'identifier au personnage, ce que je n'ai pas fait. J'ai trouvé la vie de Marco prenante, drôle ou tragique à ses heures. Pour ce dernier point, peut-être l'auteur en fait-il trop, comme cet épisode du chat, totalement inutile à ma vue, à la fin du premier tome. Les dessins sont dans le style caractéristique de Larcenet, et je suis surpris que beaucoup de posteurs en-dessous de moi ne l'aiment pas. Le coup de crayon est pour moi totalement réussi, tout en crayonnements. Les pages en noir et blanc qui s'intercalent dans l'histoire sont à leur place, nous donnant des détails sur la psychologie du héros, ses craintes ou ses rêves.

01/08/2006 (modifier)