Les derniers avis (39039 avis)

Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Miss Pas Touche
Miss Pas Touche

Je pense que Poisson Pilote est une collection qu'il faut toujours suivre de près. Une fois de plus, celle-ci nous offre un récit original et savoureux. Le scénario de Hubert nous plonge dans l'ambiance du Paris des années 30. En résumé, on fait la connaissance de Blanche, une femme de chambre, qui décide d'enquêter sur la mort inquiétante de sa soeur Agathe. Ces investigations la conduiront à travailler dans un bordel bourgeois. On suit les péripéties de cette jeune fille avec beaucoup de plaisir et d'intérêt. On pleure avec elle, on rit avec elle, bref, on vit à son rythme. Le ton du récit est frais et léger et les passages dramatiques sont très convaincants. Cet équilibre fait de cet album une petite réussite. Le dessin de Kerascoët est très actuel. Son trait subtil et léger colle tout à fait avec le scénario et certaines expressions de visages sont parfaitement bien rendues. L'atmosphère des rues de Paris décrites ici est très réaliste, également. "Miss Pas Touche" est une réussite, c'est incontestable. Allez-y, vous ne le regretterez pas. C'est à suivre !

04/10/2006 (modifier)
Par NPcool
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Titeuf
Titeuf

Cette série est vraiment bien. Même si dans les 9 premiers tomes, ce n'est que des petites histoires, Zep a su se rattraper sur les gags vraiment pliants. C'est un grand culte. Mes préférées sont les Bd formant une seule histoire.

04/10/2006 (modifier)
Par Wolfen
Note: 4/5
Couverture de la série Le Pouvoir des innocents
Le Pouvoir des innocents

C'est dingue comme tout s'emboîte dans cette histoire. Le scénario est bien huilé, tout est clair, aucune zone d'ombre sans parler du finish avec une note angoissante. Le mélange entre passé et présent fonctionne bien. L'histoire est décalée, on la dirait sortie d'un roman poussiéreux édité à 1000 exemplaires traînant dans une vieille librairie tenue par un barbu fumant la pipe. Un petit chef-d’œuvre sorti de nulle part. Je crois que le dessin est pour beaucoup dans cette impression, c'est terriblement vieillot et j'adhère complètement. Mon plaisir aurait sûrement été tout autre si le dessin avait été plus moderne. C'est d'la bonne !

04/10/2006 (modifier)
Par Wolfen
Note: 4/5
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

UW 1 c'est la série où même après plusieurs relectures j'ai l'impression de rien comprendre aux explications de Bajram. Je m'accroche, je re-re-relis ce qu'il veut dire mais rien n'y fait. L'espace-temps, le wormhole, les équations de Kalish je ne comprends qu'aux 3/4. C'est jamais clair dans mon esprit, je suis définitivement réfractaire aux maths et à la logique (pour preuve la frise temporelle du dernier opus, c'est du chinois pour moi, je tiens quand même à préciser que je suis pas neuneu !). En-dehors de ça, les dessins me ravissent, l'histoire en elle-même me plait beaucoup et les rebondissement sont nombreux. Avec cette série j'ai une sensation étrange : je vis l'histoire avec les personnages. Ils sont vraiment attachants. Une belle série que je relirais souvent et qui sait... peut-être que je comprendrai tout un jour !

04/10/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Vlad
Vlad

Ce que j'aime dans cette BD, c'est que Swolfs a osé intégrer certains personnages qui n'ont globalement aucune influence sur la trame principale du scénario mais intervenant dans celle-ci, la perturbe et ralentit du coup nos héros dans leur progression cruciale, lui donne de l'action et du peps. On se demande toujours quel est le lien avec l'intrigue principale, on cherche on se questionne et au final, ce que l'on attend ne se produit pas, ce que l'on n'attendait pas se produit. Un scénario plein de rebondissement, où l'on découvre un Vlad qui se découvre progressivement...Cet homme froid, cette machine à tuer aurait donc un cœur ? Pire, son cœur serait capable de s'ouvrir à des sentiments non liés à la haine et à la vengeance ? Et en attendant, nos héros qui croient avoir du temps sont rattrapés par des ennemis plus rapides. Les méchants ont une longueur d'avance. La surprise pour les malheureux sera totale… En tout cas, moi je faisais parti des malheureux !!! La fin va à l'encontre de tout ce à quoi je m'attendais. Depuis quelques albums déjà, je me demandais comment Vlad et sa troupe allaient réussir à contrer ce complot international. Je n'ai nullement été déçu par cette fin allant contre la raison, allant contre ma raison. Une série au final, qui apparaît vraiment noire et sombre. Pessimiste sur le sort du monde si l'on continue de croiser les bras face à ces multinationales (américaines) qui dominent outrageusement le monde. La tactique des Etats-Unis, est elle aussi bien vu. Enfin, beaucoup de choses se passe dans ces albums beaucoup de choses sont dites. Je peux difficilement en dire plus sans trahir la fin, sans trahir le plaisir de lire de celui qui décidera de se jeter dans sa lecture. Coté dessin, vraiment, plus j'ai avancé dans cette série, et plus j'ai apprécié les dessins dynamiques, la mise en couleur recherchée et soignée, les cadrages, la mise en page. Ceux-ci sont vraiment constants et ce style 'réaliste' est vraiment parfaitement maîtrisé malgré quelques petites imprécisions dans les visages notamment. ET dans le 7ème tome, je ne peux m'empêcher de dire ce que je retiens le plus. Le pamphlet satirique et la caricature des Etats-Unis et de leur actuel président. Et oui, Swolfs profite de ce dernier tome (il avait déjà commencé dans le T6) afin de se lâcher et de dire tout le bien qu'il pense des Etats-Unis et de leur politique extérieure qui ne vise qu'à maintenir leur politique et leur économie interne. On a même droit au petit petit fils Bush en tant que président des Etats-Unis encore plus neuneu que celui d’aujourd’hui. Sa première apparition le voit se prendre les pieds dans le tapis et s’affaler de tout son long…Tout comme on le dit de l’actuel Mister Bush, celui de la BD a été sélectionné, trié sur le volet pour ses facultés à être manipulé par les lobis économiques du pays… En même temps, cela nous a permis de vivre une formidable aventure tout au long de ces 7 tomes. Maintenant il me reste une question. Ceci est-il la fin d'un premier cycle de Vlad ? Il serait facile de continuer maintenant. Toutes les pièces sont en place. Mais pourquoi continuer ? Il semblait difficile de contrer le complot initial, il parait complètement impossible de contrer les faits de la fin de ce 7ème tome. Et puis, moi, cette fin je l'aime bien comme ça. C'est une fin ouverte qui laisse libre cours à notre imagination, tout en posant parfaitement la dernière pierre de cet édifice. Enfin, je me comprends ! Alors, au final ? Aucunement déçu du voyage dans cet univers MadMaxo-futuro_procho-techno-cyberpunko-russo-ukraino-western imaginé par Swolfs et parfaitement mis en image par Griffo.

04/10/2006 (modifier)
Par bab
Note: 4/5
Couverture de la série Quelques Mois à l'Amélie
Quelques Mois à l'Amélie

J’avoue que ce qui m’avait attiré en premier lieu dans cette bd, c’était que le titre comprenait le nom du village où je passe mes vacances (enfin presque, je vais à Soulac qui est à 1km et dont on voit la librairie de la rue de la plage dans une case…mais je raconte ma vie là.), bref tout ça pour dire que j’avais une raison affective pour me pencher dans cette bd et grand bien m’en a pris. J’ai trouvé une histoire intéressante, touchante et plein de mélancolie : celle de cet écrivain en mal d’inspiration qui part sur les traces d’un autre écrivain à travers un roman qui l’amènera dans le sud-ouest de la France. Le dessin est simple mais soigné, se mariant très bien avec le rythme de l’histoire et son côté mélancolique. A lire… même si on ne passe pas ses vacances dans le sud-ouest !

04/10/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 4/5
Couverture de la série Les Petits Ruisseaux
Les Petits Ruisseaux

Etre vieux... Meubler le temps entre les visites des petits enfants. Ne pas gaspiller ses économies pour leur laisser quelque chose en héritage. Aller à la pêche avec les amis (ceux qui ne sont pas encore morts). Faire causette avec les habitués du bistrot du coin. Ressasser les souvenirs et dialoguer avec les personnes disparues. Mais tout cela est aussi une question de choix. Le jour où Emile perd son ami Edmond, après en avoir appris de belles à son sujet, il décide de briser sa solitude et de refaire sa vie. Tout simplement, comme un homme - vieux ou jeune, quelle importance ? Une histoire attachante, racontée comme il faut, avec d'excellents dialogues, qui nous donne une bonne leçon de vie.

04/10/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 4/5
Couverture de la série L'Aigle sans orteils
L'Aigle sans orteils

J'aime ces albums qui nous font découvrir des hommes du passé avec leurs ambitions, leurs joies, leurs échecs, bref leur humanité, et qui les font devenir nos voisins, nos contemporains, au delà des frontières temporelles. Lax est un maître du genre, et il nous réserve une fois de plus une excellente surprise en remettant en selle Amédée Fario, un petit gars des montagnes qui se tuait à la tâche et économisait chaque sou pour se payer un vélo et participer aux premiers Tours de France - avec brio. Une superbe histoire, contenant tous les ingrédients qu'il faut pour faire une épopée mythique, tragiquement interrompue par la première guerre mondiale. Un album qui n'est pas très drôle, mais qui sonne juste, qui parle au coeur, et qui met en scène toute une palette de sentiments très forts. Respect !

04/10/2006 (modifier)
Par Nyarla
Note: 4/5
Couverture de la série Les Tours de Bois-Maury
Les Tours de Bois-Maury

Tout m’a plu dans cette série. Tout d’abord les personnages principaux qui sont inoubliables et si humains, mais aussi les dessins, la colorisation et les scenarii d’Hermann. Le réalisme touchant de cette série est également dû au rendu particulièrement bien réussi de l’atmosphère de l’époque. La loi qui régnait était celle du plus fort. Il n’y avait pas d’autorité centrale ou royale suffisamment forte pour contre balancer le pouvoir local des féodaux et leurs excès. Dans ce contexte, la quête du héros, qui s’impose un code de conduite et qui a une éthique certaine, est donc tout à son honneur même si elle peut aujourd’hui nous paraître dérisoire voire emprunte d’un peu trop de jusqu’auboutisme ! Le héros n’est pas non plus infaillible et a quelques « faiblesses ». Il est évident qu’Hermann s’est très bien documenté sur la période historique que couvre la série. Le fait que l’action se passe à travers toute l’Europe et jusqu’au Moyen Orient, a dû rendre ce travail documentaire long et délicat. La qualité de la série ne se dément pas d’un épisode à l’autre. De plus, elle se termine ce qui est particulièrement agréable. Les aventures des descendants du héros (à plus d’un siècle d’intervalle) sont contées dans la série « Bois-Maury ».

04/10/2006 (modifier)
Par angus
Note: 4/5
Couverture de la série Quelques Mois à l'Amélie
Quelques Mois à l'Amélie

J'avais longtemps hésité avant d'acquérir cette BD. Et puis finalement, j'ai franchi le pas il y a quelques jours. Quelle bonne surprise... Un écrivain "has been", Aloys Clark, qui n'a jamais réellement connu le succès, se retrouve aigri et en manque total d'inspiration. Sa vision du monde littéraire est on ne peut plus pessimiste jusqu'à ce qu'il retrouve dans sa bibliothèque un ouvrage écrit par un auteur totalement inconnu. Cet ouvrage raconte le parcours d'un homme et de son séjour à l"Amélie". Aloys Clark décide alors de marcher sur les traces de l'auteur... Jean-Claude Denis nous livre une histoire remplie d'émotions. On a plaisir à suivre le parcours d'Aloys Clark en quête d'inspiration et qui souhaite redonner un sens à sa vie d'auteur. Le format de la collection "Aire Libre" se prête très bien à ce récit. On a vraiment la sensation que l'auteur prend tout son temps, ce qui rend l'histoire encore plus passionnante.

04/10/2006 (modifier)