Les derniers avis (38668 avis)

Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série L'Aimant
L'Aimant

Décidément après La Cité des Trois Saints les éditions Sarbacane font très fort. Un bel objet grand format, un papier épais et un magnifique dos toilé, l'amateur est aux anges. C'est à Angoulême que quelques camarades m'ont loué les vertus de cet ouvrage. Soyons clair je n'étais pas franchement conquis par la couverture et un feuilletage rapide. Sans doute ce côté vintage Les avis aidant, il a tout de même bien fallu que je franchisse le pas et ma foi c'est une très heureuse surprise. Le dessin n'est pas celui que je préfère, bien que quelques planches montrant les fameux thermes de Vals soient particulièrement réussies pour ne pas dire envoutantes. Non c'est véritablement l'histoire qui m'a accroché du début à la fin. Une fois entamé ma lecture impossible de décrocher. Pour une première œuvre c'est un coup de maître, le dessin demandera peut être plus de soin, de fignolage, c'est évidemment le propos qui est ambitieux avec le héros qui mène une enquête quasi policière où il s'agit également d'exorciser ses propres démons. Et l'irruption du fantastique est amenée de manière extrêmement subtile, par petites touches très originales. En effet des cubes de pierre ou de béton qui bougent tout seuls fallait oser. L'explication scientifique qui trouve sa source dans l'antiquité est crédible, personnellement je marche. Pour ma part c'est donc une découverte que je recommande chaudement, une balade entre fantastique, policier et onirisme, même l'ombre de Tintin plane de ci de là. Personnellement le dénouement me convient parfaitement, cette image du Zippo... fait partie de celles qui restent longtemps en mémoire.

01/04/2018 (modifier)
Par herve
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tyler Cross
Tyler Cross

Tome 1: Black Rock Avec Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle, le duo Nury et Brüno nous avait déjà livré un album remarquable. Encore une fois, leur nouvelle collaboration débouche sur une histoire qui ne restera pas inaperçue pour cette rentrée. En rendant hommage au cinéma américain des années 50 - je pense en particulier à l'ambiance de "Traquenard" de Nicholas Ray (1958 ) ou encore de celle d'"Un homme est passé" de John Sturges (1954), références d'ailleurs rappelées dans la très belle édition en noir et blanc, limitée à 1 200 exemplaires, publiée chez Dargaud. L'ensemble des canons du polar américain est présent dans cet album : le gangster, la belle, la ville aux mains d'une famille, une vengeance qui se dessine et des tueries en série que ne renieraient certainement pas un certain Quentin Tarantino. Cet album est simplement jubilatoire. Le scénario de Fabien Nury, même s'il reste très éloigné de son chef d'oeuvre Il était une fois en France, est de très bonne qualité. Le tout servi sur un dessin très élégant de Brüno, qui prend toute son ampleur dans l'édition en noir et blanc proposé par Dargaud. Un scénario puissant, un dessin superbe, bref un album très réussi et qui marquera sans doute cette rentrée. En outre, la voix off, style Le Tueur vient renforcer l'aspect romanesque de l'aventure. C'est certes un scénario classique, assez loin de ce que nous avait proposé Brüno avec son irrévérencieux et très déjanté Lorna, paru en mai 2012. A noter que deux versions sont proposées ; une, mise superbement en couleur par Laurence Croix; l'autre, plus sobre, en noir et blanc, comme les éditions Dargaud l'avaient fait avec "Atar Gull". Pour ma part, je n'ai pu résister à l'achat des deux versions. Un second one shot est d’ores et déjà prévu, qui, aux dires des auteurs, pourrait se situer chronologiquement avant le présent opus, album que j'achèterai évidemment les yeux fermés. Tome 3 : Miami Troisième aventure de "Tyler Cross", et troisième réussite pour le duo Nury-Brüno. Ayant pour décors Miami, cet opus est truffé de références cinématographiques et littéraires comme le souligne sur un ton très humoristique, Fabien Nury, dans le dossier réservé à l'édition noir et blanc de Canal bd. Cette aventure reprend l'ensemble des canons du genre, avec des traitres, des truands hauts en couleurs, des fusillades et des jolies filles. L'incipit, par ailleurs, m'a furieusement fait songer à l'épisode de la série Columbo, " Une ville fatale"(1971) où le pilier d'un immeuble en construction servait de tombeau. S'il fallait pinailler, je pourrai dire que certaines ellipses m'ont obligé de revenir parfois en arrière pour suivre l'histoire, que trop de gros plans coupent les visages, mais c'est juste pour relever un éventuel défaut. Depuis le lancement de cette série, je n'arrive pas à me départager entre l'achat de la version noir et blanc et celle en couleur, les deux versions ayant leur intérêt. J'ai donc opté pour les deux versions pour chaque volume. D'ailleurs, Brüno est un des dessinateurs dont j'achète systématiquement la version n&b, lorsqu'elle est disponible (comme Commando colonial ou encore Atar Gull). Il faut néanmoins souligner le travail de Laurence Croix qui, au niveau des couleurs, réalise un travail remarquable, j'en arrive même à découvrir une nouvelle histoire avec la version couleur, après avoir découvert cette aventure en n&b. Cet opus est digne des meilleurs polars des années 50, et le scénario se place, à mon avis au dessus du tome 1, et au niveau d'"Angola", le tome 2, qui avait placé la barre très haut. J'attendais ce troisième opus avec impatience, je n'ai pas été déçu.

28/08/2013 (MAJ le 29/03/2018) (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Pour mon 50e avis, je m'attaque à un gros morceau. J'avais plusieurs fois voulu m'y mettre, mais je repoussais à chaque fois, la plupart du temps principalement à cause du dessin (il me semble à la lecture des précédents avis que je ne suis pas le seul). Et puis, quand j'ai vu le nombre de critiques incroyables de l'oeuvre, je me suis dit qu'il fallait y aller. De Cape et de Crocs est une bande dessinée à part, une espèce d'OVNI, qui possède des qualités indéniables. Ce sont ces qualités qui lui valent d'être déjà culte dans le monde de la bd, et cela peu importe mon avis (il n'y a qu'à lire les autres). Tout d'abord, et c'est la principale qualité louée par tous, le texte : c'est vrai que c'est assez chouette, ces vers à tout bout de champ. Ca donne un côté assez peu réaliste (tout le monde s'exprime en vers, y compris les pirates), mais ça confère à l'oeuvre ce style si particulier. Il est vrai, c'est un régal pour les amateurs de belles lettres, dont je ne fais pas forcément partie, mais j'ai tout de même apprécié. Et les (très) nombreuses références littéraires ne gâchent rien. La qualité de la narration est grande : les dialogues sont savoureux, et l'humour est très présent et bien employé. Si je n'ai jamais explosé de rire comme certains ont semblé le faire à cette lecture, j'ai tout de même souvent ri ou souri. Chez les personnages, les deux principaux sont fort réussis, et surtout Don Lope, l'hidalgo ténébreux. Mais Armand est également assez chouette. Et quand les héros sont attachants comme c'est le cas ici, il est plaisant de suivre leurs aventures. Ainsi, je n'ai pas ressenti de lassitude à la lecture des 10 tomes de la série principale. Certains personnages secondaires m'ont aussi bien fait rire, comme le captain Boone et son équipage, et j'ai trouvé le personnage de Hermine intéressant (même si pas assez développé). C'est très poétique comme oeuvre, et le talent d'Eyrolles n'y est pas pour rien. D'ailleurs, il s'agit du genre d'oeuvre que l'on peut relire encore et encore sans jamais avoir tout découvert du texte. Toutes ces raisons font pencher en faveur de la note absolue, du "culte". Mais je ne trouve pas de défauts dans les bds que je place personnellement au panthéon de la bande dessinée. Et des défauts, "De Cape et de Crocs" en cumule, à mon goût, quelques-uns. Je commence par ce qui a retardé ma lecture de cette série : le dessin. Ce avec quoi j'ai le plus de mal, ce sont les dessins des humains. Don Lope, Armand et Eusèbe sont bien croqués, pas de problème pour eux. Par contre, les autres personnages, humains donc, ont tous dans le visage quelque chose de dur, et les traits très anguleux. Ainsi, je n'ai pas été charmé par la beauté des personnages féminins, qui font tourner les têtes à nos protagonistes. Même si je me suis habitué, ça m'a fait tiquer à plusieurs reprises. Après, je trouve quand même que Masbou s'est pas mal amélioré au fil des tomes. En ce qui concerne les personnages, Séléné est complètement inutile et barbante. Eusèbe est certes sympa, mais il y a des fois où il m'a franchement agacé, et je n'ai pas trouvé son diptyque au niveau du reste, surtout à cause de l'absence des deux héros principaux. Et j'ai trouvé dommage que Hermine ne soit pas plus présente. On sent qu'elle avait le potentiel pour prendre plus d'importance dans le récit, mais elle reste cantonnée à un rôle attentiste. Dommage. Côté scénario, j'ai quand même eu un peu l'impression que Eyrolles s'y perdait un peu à la fin. Le coup du cycle de la Lune, pourquoi pas, même si j'aurais, je pense, préféré que l'on reste strictement dans de l'aventure et pas dans le fantastique. Il y a certes de belles idées (comme la rixme), mais ça traine parfois un peu en longueur, et il y a quelques incohérences.Après, l'arc est quand même bien développé et poétique. Au final, pas un 5 donc, mais un 4 franchement mérité. De Cape et de Crocs est une oeuvre unique, qui me laisse quand même un (petit) gout d'amertume. Car qu'est ce que ça aurait pu être!! Avec un meilleur dessin, un scénario de base un peu plus travaillé et des personnages féminins plus marquants, c'était inoubliable. C'est le problème d'avoir lu tant de critiques positives avant de commencer sa lecture : on en attend toujours plus. Mais je suis quand même loin d'être déçu.

29/03/2018 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Dryades
Dryades

« Les dryades sont, dans la mythologie grecque, les nymphes liées aux arbres en général et plus particulièrement aux chênes. » (source) Cet album se présente sous la forme d’une fable mi mythologique, mi urbaine, mettant en scène une amitié très forte entre deux jeunes filles. On flirte sans arrêt avec le fantastique, le ton est très onirique, Rudica provient-elle vraiment d’un conte de fée ? Le message est beau : les relations humaines sont au premier plan, l’amitié, mais aussi les petites choses que nous pouvons tous accomplir pour embellir et améliorer notre communauté, aider les gens autour de nous. Le dessin tout en rondeur est très détaillé, et parsemé de couleurs venant égayer le noir et blanc urbain. Un album original, rafraichissant et graphiquement réussi !

29/03/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
Couverture de la série Bouncer
Bouncer

Nous avons là un vrai western sauvage vu par Jodorowsky entre drames familiaux et combats spectaculaires. Il n’y a pas de concession, c’est l’anti-Blueberry par excellence! Et que j'aime ça! Bref, il y a toute une différence de génération de lecteurs entre les deux œuvres ce qui n’empêche pas d’apprécier le mythe original de la bd western. Mais là, cela va plus loin car nous sommes au-delà d'une apparente naïveté du héros sans peur, ni reproche. "Bouncer", c'est avant tout une histoire de famille: celle d'Aunty Lola, la prostituée la plus féroce de l'Ouest et de ses fils... d'un en particulier : le Bouncer, videur d'un saloon et accessoirement légèrement manchot ce qui ne l’empêche pas d’être un excellent tireur. Le videur va d'ailleurs devenir propriétaire. Cependant, ce n'est pas la restauration qui l'intéresse vraiment. Cette série va connaître 5 cycles assez distincts: - le premier composée des 2 premiers albums qui tourne autour de Seth, le neveu du Bouncer. - le second cycle est composé des 3 albums suivants (tome 3, 4 et 5) où notre héros, un pistolero manchot, va reprendre du service après une vie redevenue normale. - le troisième cycle (tome 6 et 7) autour de la veuve noire. Le final réserve bien des surprises au point d'avoir été littéralement bluffé. - le quatrième cycle (tome 8 et 9) autour du pénitencier où se cache un tueur qui n'est autre que le fils du directeur de l'établissement. - le cinquième cycle (tome 10 et 11) autour d'un trésor maudit caché dans le désert mexicain et qui a appartenu au défunt empereur Maximilien fusillé par la révolution locale. A noter un rythme de parution sans précédent puisqu'à peine quelques mois se sont écoulés entre les deux tomes. Depuis le 8ème tome, la parution de cette série se fait chez Glénat. Fini les Humanoïdes Associés tombés en désuétude après une lente agonie. On regrettera le changement de tranche et de format qui ne plaît pas, par essence, au collectionneur de bd. J’ai réellement apprécié cette saga familiale dans l’Ouest qui explore les facettes les plus obscures des personnages. Le scénario est passionnant et on se laisse vite emporter. Je crois que ce qui m’a définitivement convaincu, c’est l’atmosphère dégagée par ce western pas comme les autres. Nous avons là une âpreté inégalée. Et cerise sur le gâteau, on peut souligner une splendeur graphique d'une puissance rare qui fait de Bouncer un western comme on n'en avait encore jamais vu! Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5

15/02/2007 (MAJ le 29/03/2018) (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Hillbilly
Hillbilly

Première série que je lis de Powell. Le sujet traité et le graphisme plus qu’à l’avenant m’ont rapidement séduit. J’aime bien l’idée de ce vagabond "aveugle" combattant les sorcières et autres démons avec sa hache empruntée au diable. Le chapitrage court représente autant d’histoires mettant à chaque fois un peu plus en lumière les idéaux de Rondel accompagné de son ours mal léché, mais discret. Chaque récit en soit n’a rien d’exceptionnel mais l’auteur arrive à insuffler une tension assez prenante, voire trippante par moment. Bref, le fond est correct mais la forme, en particulier l’ambiance, est d’une maîtrise quasi sans faille. Lecture validée …

29/03/2018 (modifier)
Par Kanibal
Note: 4/5
Couverture de la série Lonesome
Lonesome

Le Western a le vent en poupe et Yves Swolfs nous propose un très bon récit, un cavalier solitaire et impitoyable qui traque un prédicateur fanatique. Toutes les ficelles du bon Western sont mises à profit dans ce récit, à savoir les politiciens véreux, les hommes de main sans foi ni loi, hommes d'affaires sans scrupules. Le héros quant à lui il a la détente rapide, on sait très peu de choses sur lui à part qu'il a vécu avec les indiens. Ce Western m'a vraiment plu, Swolfs nous dépeint un peu les prémices de la guerre civile américaine soit 7 ans avant que les États du Sud ne fassent session. En tout cas cette série démarre sous de très bons augures. Affaire à suivre...

28/03/2018 (modifier)
Par Walran
Note: 4/5
Couverture de la série SinBad
SinBad

Ayant beaucoup apprécié le travail du dessinateur Pierre Alary sur la série Silas Corey et sur le récent Mon traitre, j’ai décidé de partir à la découverte du reste de son œuvre et me suis lancé sans trop d’attentes dans la lecture de "SinBad". Je me méfie généralement des séries estampillées Soleil, l’éditeur ayant tendance à privilégier la quantité à la qualité et à noyer les lecteurs sous des piles d'albums de fantasy interchangeables et insipides (à mon sens). Par ailleurs, ce que j’avais lu d’Arleston par le passé, à l’exception de l’incontournable Lanfeust, ne m’avait pas laissé d’impression impérissable. Je confesse donc avoir entamé la lecture avec un a priori, d’autant que les couvertures de ces trois albums ne me convainquaient guère (notamment celle du troisième tome, assez peu engageante). Et pourtant, et je suis bien satisfait de l’écrire, j’ai passé un excellent moment avec SinBad, à tel point que j’ai décidé d’acheter la série sitôt la première lecture achevée ! Le scénario concocté par Arleston et sa compagne Alwett s’avère franchement vivant et décapant, avec un humour qui fonctionne bien et un sens du rythme impossible à prendre en défaut. Les motivations des personnages sont crédibles, les rôles secondaires amusants, les décors flattent l’imaginaire et on se laisse très vite happer par cet univers bigarré, où la magie fait loi. On songe parfois à l’Aladin de Disney (dans une version plus crue et caustique toutefois), mais aussi à d’autres mythes et légendes persanes passées dans l’inconscient collectif (Ali Baba et les 40 voleurs, etc.). Le dessin est très dynamique, avec des personnages très expressifs flattés par des couleurs vives et parfaitement adaptées. La naïve Azna et ce charmeur de SinBad forment un duo de choc qui évolue au fur et à mesure de l’intrigue. Le côté sombre de certains pans de l’histoire est perpétuellement contrebalancé par l’humour et la part d’aventure. Tout fonctionne et, en dépit d’un certain classicisme (je dirais même, d'un classicisme certain) et du recours à de nombreux clichés, la série se lit et se relit avec un enthousiasme intact. Je partais sans attente et me voilà conquis. SinBad n’a rien de novateur et ne prétend pas se hisser au rang des indispensables, mais si c’est du divertissement que vous cherchez, en voici un remarquablement bien troussé, parfaitement rythmé et illustré, et qui tient toutes ses promesses. Une lecture des plus satisfaisantes, à recommander !

28/03/2018 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
Couverture de la série Eye Shield 21
Eye Shield 21

En tant que fan de sport et de bds, il n'y a guère que les mangas qui m'apportent satisfaction quand il s'agit de mêler les deux. Certes, il y a quelques bandes dessinées franco-belges sur le sport qui font le travail, mais elles sont plutôt humoristiques (Les Rugbymen par exemple). Or, ce que j'aime et recherche dans le sport, ce sont les frissons. Et Eye Shield 21 permet, assurément, d'en ressentir. J'avoue que je n'étais pas parfaitement à jour sur les règles du foot US et toutes ses subtilités, mais ici pas d'importance : tout ce qui est nécessaire nous est expliqué en même temps qu'au héros ; c'est l'avantage d'avoir un protagoniste débutant. Car en effet, notre héros, Sena, est recruté par Hiruma, le capitaine du club de foot US, qui ne compte que deux membres, pour son incroyable vitesse. Vont ensuite se greffer d'autres membres, pour accompagner l'irrésistible ascension de l'équipe. Un scénario très classique, mais aussi très efficace. La galerie de personnages est assez impressionnante, et très variée, que ce soit parmi les équipiers d'Eye Shield ou parmi leurs adversaires. Cela fait qu'on ne s'ennuie jamais, du fait des très nombreux duels entre adversaires du même poste (ou confrontation directe). Les matchs sont passionnants, et on sent que les auteurs sont passionnés par ce qu'ils font et ont fait de vrais recherches sur le sport. Il y a bien sur beaucoup d'exagération, mais ça reste assez réaliste, on est loin du n'importe quoi de Prince du Tennis par exemple. Après, le coup de Sena qui disparait tellement il va vite, c'est un peu abusé, mais quand on est dedans, je vous jure que ça passe bien. Et côté dessin, c'est très très beau. Rien à dire, c'est parfaitement réalisé. Et autant j'ai parfois du mal avec le découpage dans les mangas et la lisibilité, autant là je n'ai pas eu de soucis. Il y a une multitude de personnages qui sont bien distincts les uns des autres, et sont tous travaillés. Un des meilleurs manges de sport pour moi, qui plaira aussi bien aux amateurs de sport que de shonen plus classiques. Bref, une vraie réussite.

27/03/2018 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
Couverture de la série Pervers Pépère
Pervers Pépère

Personnellement, j'accroche à l'humour de l'album. Pervers Pépère a une trogne terrible, le dessin de Gotlib est parfait. Avec sa goutte au nez et son air lugubre, le héros porte parfaitement son nom. Côté humour, ce n'est pas très fin, c'est de l'humour noir à la Gotlib. Je peux comprendre que ça ne plaise pas à beaucoup, mais moi, Pervers Pépère qui poursuit une jeune femme terrorisée le soir pour la dépasser et marquer un essai de rugby, ça m'a bien fait marrer. C'est l'une des rares séries d'humour en gags courts qui m'ait fait franchement rire sur plusieurs gags et, pour ça, je mets 4. Il est vrai que Gotlib a fait pas mal d'autres oeuvres (beaucoup) plus travaillées et plus remarquables, mais question humour pur et dur, Pervers Pépère, c'est tout bon en ce qui me concerne.

27/03/2018 (modifier)